Comme l’indique la page d’accueil du site lotocar.fr, c’est une expérience unique pour un territoire unique. Il s’agit d’offrir une nouvelle solution de mobilité aux personnes non-motorisées et d’encourager une pratique citoyenne et écologique.
Service ponctuel et gratuit, sa finalité est aussi un pas vers la solidarité et développement durable. Profitez, partagez, c’est bon pour tous !
Le 10 juin prochain, sera le jour du 70e anniversaire de sa disparition !
Quercy net évoque ce personnage dont le nom est très familier aux lotois ; il est le grand-père de Martin Malvy et son nom illustre quelques rues et avenues de nos villages.
Député radical-socialiste (1906-1919), parrainé par Joseph Caillaux, Louis Malvy est nommé ministre de l’Intérieur en juin 1914 (ministère René Viviani), poste qu’il conserve dans les ministères Briand et Ribot. En août 1917, alors que la propagande défaitiste est à son paroxysme, Louis Malvy est attaqué par la droite (Léon Daudet, directeur du journal royaliste L’Action française), qui lui reproche son manque de fermeté dans la répression des grèves, et son « défaitisme ». Il est même accusé d’avoir renseigné l’ennemi lors de l’attaque du chemin des Dames (1).
Il démissionne le 31 août 1917 et entraîne dans sa chute le ministère Ribot. Traduit à sa demande, devant la Haute Cour de justice, il est accusé de forfaiture et condamné à cinq ans de bannissement (août 1918).
Il revient en France après avoir expurgé sa peine, reçoit l’accueil de la population lotoise et est élu député du Lot (1924 à 1942). Nommé ministre de l’Intérieur dans le cabinet Aristide Briand (1926), il est forcé de démissionner après un mois par les violentes attaques de la droite.
(1) Louis-Jean Malvy, ayant connu l’emprisonnement et l’exil à la suite de l’épuration Clémenceau, a expliqué l’affaire simplement : « Il fallait un responsable à certains échecs militaires, il fallait trouver des causes d’ordre politique aux mouvements qui se produisirent dans l’armée en juin 1917. »
Louis Malvy, photo du journal Le Réveil du Lot du samedi 22 novembre 1924.
17 mars 1914 – Avocat, député radical socialiste (1906-1919), il fut un spécialiste des questions économiques et financières. Très proche de Caillaux, il fut considéré comme le meilleur représentant de la politique financière de ce dernier.
Gaston Doumergue lui confia le portefeuille du Commerce et des PTT en 1913, et après l’assassinat de Gaston Calmette et un remaniement ministériel, celui de l’Intérieur.
…nous devons à la nature tout simplement d’être vivant. L’édition 2019 propose une programmation soucieuse d’écologie ; des artistes engagés dans des recherches biologiques, botaniques, sociologiques, agro-paysagères et esthétiques : des intervenants oeuvrant chacun à leur manière et avec leur discipline à un développement durable juste et équilibré ; des initiatives éco-responsables pour réenchanter le futur et des citoyens impliqués sur leur territoire. Il ne s’agit pas de fermer les yeux sur les excès d’un système à bout de souffle et d’idées, mais plutôt de les ouvrir bien grands sur les initiatives qui donnent le sentiment de se sentir utile et VIVANT.
Découvrez la 14ème édition du festival Cahors Juin Jardins à partir du vendredi 31 mai à 19h sur les allées Fénelon à Cahors. Des artistes dans les jardins, des jardins à parcourir, des concerts en avant première du festival Let’s Docks!, des performances dégustatives, des ateliers découvertes, un jeu de pistes dans les jardins privés, une mini maison sur roulettes en écoconstruction à visiter et pour dormir… Tandis que le 2ème weekend de juin sera consacré au parcours des jardins paysage dans les villages, un projet mené avec le Parc naturel régional des Causses du Quercy! Et pour les curieux, venez dès lundi 27 participer à la végétalisation de 300 chariots de supermarché sur les allées Fénelon!!!
En attendant la publication des contes qui accompagnent les jardins, retrouvez celui de mon village en cliquant le lien ci-dessous Cahors_Juin_Jardin_2019_conte_Arcambal
31 mai – 2 juin : Festival / 7 juin – 9 juin : Jardins paysage
C’est depuis Rome, qu’un certain Giacomo Facchinetti, cycliste Globe-trotter, d’origine italienne, a fait étape dans notre département, en 1927, pour un périple à la façon d’Antoine de Maximy, routard de la série « J’irai dormir chez vous ». Il venait de Payrac et se dirigeait vers l’Espagne.
Olmo Cerri, réalisateur à la TV Suisse, prépare un film relatant l’intégralité du parcours de notre découvreur du monde, film qui devrait faire l’objet d’une sortie à la TV Suisse en 2019.
Après plusieurs contact avec la mairie et Patricia Girardi, archiviste, le réalisateur et son équipe étaient de passage ces deniers jours à Cahors pour tourner quelques séquences du film, notamment à la Bibliothèque Patrimoniale – accueillis par Didier Cambon, son responsable et Jean-Michel Rivière, secrétaire de l’Association des Collectionneurs Lotois – pour filmer des documents relatifs au périple. Le tournage s’est poursuivi au mont Saint-Cyr puis au pont Valentré. Le film sera diffusé à la télévision publique suisse, en italien, aux heures de grande écoute, à l’automne 2019. Olmo Cerri et son équipe ont été ravis de l’accueil qui leur a été fait.
Ce rendez-vous qui pourrait, à première vue, paraitre anodin, est la démonstration de l’intérêt fondamental de sauvegarder et entretenir les archives, témoignages de la vie de celles et ceux qui ont faits notre Histoire et qui nous permettent de construire notre futur…. et de faire découvrir notre département !
L’élargissement de son territoire, notamment en direction de Vayrac, Gramat, Souillac et Martel et trente et une années de bons services sont quelques motifs exprimés dans l’édito de ce numéro 111, mars à juin 2019, pour annoncer ce changement de titre.
Ce magazine associatif ouvre encore davantage ses colonnes à celles et ceux qui voudront rejoindre l’équipe des bénévoles. Les articles que l’on peut y découvrir sont la preuve d’un éclectisme de nature à rassurer les « apprentis » de la plume. « Ecrit et Imprimé dans le Lot », ce média indépendant, issu de la France profonde, n’a pas à rougir de son engagement en portant à la connaissance de ses lecteurs nos nombreuses richesses.
Vous en découvrirez le contenu de ce numéro 111 (mars-juin 2019) dans notre bibliothèque, thématique « Revues » en cliquant CE LIEN
Rendez-vous est donné par les Amis de la bibliothèque du Grand Cahors ce jeudi 23 mai à 17h, dans le cadre prestigieux de la Bibliothèque patrimoniale place François
Mitterrand, pour une séance « Coups de cœur ».
Les participants présenteront les livres qui les ont séduits et chacun pourra faire le plein de nouveaux titres et susciter
la curiosité et l’envie de lire. Les nouveaux venus seront les bienvenus dans cette
activité très appréciée depuis des années pour passer un moment chaleureux et
riche de rencontres. Entrée libre.
Contact : 06 82 25 84 93
Nombreuses sont les études qui démontrent l’intérêt des haies pour la biodiversité et les continuités écologiques, pour la beauté de nos paysages, mais également pour les ressources économiques et agricoles qu’elles apportent. A l’heure où l’on parle de dérèglement du climat, n’oublions pas que les haies représentent aussi une source d’énergie locale, naturelle et renouvelable à ne pas négliger.
Le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy vous propose un carnet dont le contenu vous donnera conseils pour réussir vos plantations. Carnet à télécharger en cliquant ce lien
L’église Saint-Martin était bien trop petite pour accueillir la foule d’amis qui entourait la famille de Jean-Louis, grand amoureux de la Vie ! Nous nous joignons à la voix de ses enfants pour lui témoigner notre amitié.
Sépulture de Jean-Louis Crassac, mercredi 15 mai, église Saint-Martin, Cahors 1 Mot d’accueil prononcé par ses enfants
« Nous venons accompagner Jean-Louis qui vient de quitter la « terre » de Cahors sur laquelle il vivait depuis 78 ans. Sont ici rassemblés les siens qu’il aimait par dessus tout, sa famille chérie, ses enfants Cyril Damien et Julie, ses petits enfants Alessia, Marius et Sacha et bien sûr ses amis qui l’entouraient d’une affectueuse tendresse pleine d’esprit. L’esprit est bien ce qui caractérisait Jean-Louis, la verve, le beau parler et l’humour qu’il pratiquait avec malice accompagnés de son regard coquin. Jean-Louis c’était aussi les coups de gueule et un grand dévouement envers les autres.
De sa mère Blanche, cantatrice et professeur de piano, il reçut le gout de la musique classique et il devint mélomane éclairé et éclairant. Fou de jazz, ces grands noms : Peterson, Fitzgerald Ellington, l’accompagnèrent tout au long de son existence. Pigiste à la Dépêche du Midi, en plus de son travail de tapissier-décorateur, chaque festival, de Souillac à Saint-Céré, était pour lui l’occasion de nous livrer plus qu’un compte-rendu, signé JL. Récemment, nous pouvions encore profiter de ses talents dans les colonnes de La Vie Quercynoise. Avec ses amis, il était aussi à l’initiative du Festival de Blues de Cahors et dans les années 80, la première radio libre de Cahors Radio Chabrot. Régal et fous rires assurés pour tous les auditeurs !
Le théâtre était aussi l’une de ses passions et il se produisait dans le cadre de deux associations Vivre à Bélaye et Avec Pradines, avec un bonheur non dissimulé de jouer devant un public qui appréciait sa drôlerie, son naturel et son enthousiasme, cachant parfois sa profonde anxiété sous le fard de l’humour. Difficile pour lui d’être ponctuel les jours de marché tant il rencontrait de connaissances en chemin. Comme notre Cyrano aimait parler, nous l’écoutions des heures sans voir le temps passer. Le 27 avril dernier, il était présent lors de la procession de la Sainte-Coiffe pour les 900 ans de la Cathédrale.
Grand séducteur devant l’Eternel et pas que … Jean-Louis a répondu à la « Grande Faucheuse » qui lui a fait de l’oeil pour rejoindre sa femme dont il s’occupa avec tendresse et beaucoup d’amour. Il retrouvera également son frère bien aimé Claude, et l’un de ceux qui l’inspira, le comédien Charles Denner qui aimait aussi beaucoup les femmes dans les oeuvres signées Truffaut. Sa disparition nous attriste et nous surprend aussi, lui si pleinement dans la vie, si gourmand et espiègle.
Jean-Louis tu vas beaucoup nous manquer et nous te souhaitons un beau voyage ».
Deux morceaux de musique ont été interprétés : Solitude de Duke Ellington, un des musiciens favoris de Jean-Louis) et Don’t blame me (sans relation de cause à effet !) immortalisé, entre autres, par Nat King Coleet au trombone, par Jay Jay Johnson.
Au côté de Jean-Pierre Rodrigo au trombone, deux musiciens du Swing Machine, François Chauvin (guitare) et François Lagarrigue ( contrebasse).
1La célébration était assurée par Pierre Veyleau, diacre.