Quatorze actions pour relancer la pierre sèche et la lauze
Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, à Gréalou (Lot), le refuge pour randonneurs, ouvert début 2020, symbolise les objectifs d’un programme lancé en avril. Laubapro – acronyme de lauziers et bâtisseurs professionnels -rassemble 10 partenaires jusqu’à la fin 2022 autour de 14 actions, avec un budget de 729 000 €. Coordonnés par l’association Artisans bâtisseurs en pierre sèche (ABPS), leurs projets couvrent toute la filière, depuis l’extraction jusqu’à l’assurance des ouvrages en passant par la formation.
Pour construire l’abri avec ses salariés, Vincent Caussanel (Espédaillac) a bénéficié d’un précédent programme. « J’ai validé les deux certificats de qualification professionnelle de la pierre sèche », témoigne l’artisan. Ces CQP d’ouvrier et de compagnon sont ainsi nés de Laubamac – acronyme de Lauzier et bâtisseurs du Massif central -mené de 2016 à 2019. Leur détention a rendu possible l’assurance du bâtiment de Gréalou, qui repose sur des murs en pierre sèche coiffés par une toiture en lauze. Grâce à Laubapro, Vincent Caussanel vise la validation d’un CQP spécifique à ce type de couverture. La nouvelle association des artisans lauziers couvreurs (ALC) porte le projet. « Nous espérons ouvrir la première session au printemps 2022 », annonce Tsilia Poussin, animatrice de Laubapro recrutée en mars.
(source Le Moniteur)
Crédit photos :@gdsudinsolite