Mois : janvier 2022

Réhabilitation de soldats fusillés pour l’exemple : trois lotois figurent dans la liste

Félix Albert Vayssié né à Boussac

L’Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi 14 janvier une proposition de loi demandant la réhabilitation de 639 soldats fusillés pour l’exemple, une page sombre de la Première guerre mondiale. Parmi eux, trois Lotois devraient retrouver leur honneur.

Ils étaient les oubliés de l’Histoire de la Grande Guerre, les parias, les bannis, ceux qui n’apparaissaient pas sur les monuments aux morts. Les fusillés pour l’exemple étaient pourtant les victimes d’une justice expéditive condamnées arbitrairement, une justice militaire de la terreur pour faire peur aux soldats et éviter les désobéissances ou les désertions. Félix Albert Vayssié, Joseph Pascal et Louis Benoit sont les trois soldats lotois qui ont été fusillés pour l’exemple en 1914 et 1915. Plus d’un siècle après, ils devraient être bientôt réhabilités. Les parlementaires ont voté le 14 janvier pour que les noms des 639 soldats soient inscrits sur les monuments aux morts et qu’un monument national soit érigé.
(Source La Dépêche du Midi)

La grammaire d’Uc de Saint-Circ au service de l’Italien moderne

A l’occasion de la Commémoration du 700e anniversaire de la mort de Dante et des nombreuses manifestations qui se sont déroulées en Italie et en Corse, l’universitaire lotois Gaston Bazalgues nous fait part de sa communication publiée dans la revue Musanostra du 15 septembre 2021.

Tout au long de l’année 2021 on a célébré en Italie et en Corse le 700e anniversaire de la mort de Dante Alighieri. Cela a donné lieu à de nombreuses manifestations : colloques, conférences, publications diverses, expositions, émissions télévisées, reconstitutions historiques comme, par exemple, celle du procès qui entraîna l’exil de Dante de Florence à Ravenne. Le rôle de Dante était tenu par un descendant direct du poète. De même, celui du juge fut joué par un de ses descendants directs.

On note dans quelques-unes de ces manifestations des allusions au troubadour quercynois Uc de Saint-Circ, originaire de Thégra. Celui-ci est l’un des ponts entre la Renaissance troubadouresque, la première Renaissance selon Hegel, et la Renaissance italienne. Dans le Donatz proençals (vers 1240), grammaire de la langue des troubadours, écrite par Uc de Saint-Circ sous le pseudonyme de Uc Faydit, Dante trouva des outils linguistiques qui lui permirent, à partir de son toscan, d’inventer l’italien moderne.

La Revue littéraire Musanostra avec pour partenaires la Collectivité de Corse et la Ville de Bastia a publié le 15 septembre 2021, date commémorative de la mort du poète, un numéro hors série de 192 pages magnifiquement illustré impliquant 22 contributeurs, 3 artistes et 2 photographes.

Gaston Bazalgues

 

Uc de Saint-Circ, Uc Faidit et Dante

Le Donatz proençals est une grammaire de la langue des troubadours écrite vers 1240 par Uc Faidit à la demande de l’entourage de l’Empereur Frédéric II qui accueillit à sa cour, entre autres, des troubadours et des lettrés venus de Sicile1.

Que signifie Donatz proençals ? Donatz est le nom de Donatus grammairien latin du IVe siècle auteur d’une grammaire latine utilisée pendant tout le Moyen Age. Aussi le terme donat a-t-il fini par devenir synonyme de traité de grammaire. Le plus ancien donat français est le Donait françois en 1409. Proençals désigne la langue littéraire des troubadours. Avant eux on n’avait que roman pour nommer les parlers issus du latin : auvergnat, gascon, picard, champenois, etc. Ainsi la Chanson de Sainte Foy d’Agen, de 593 vers rimés, écrite en roman vers 1060, annonce la langue des troubadours. Les moines de Conques sont allés emprunter les reliques de Sainte Foy du côté d’Agen pour les vénérer dans leur église.

Pour désigner leur langue, les premiers troubadours, Guillaume IX, Eble de Ventadour , etc. ont employé le terme de lemosin. Les villageois du sud du domaine catalan emploient llemosin pour désigner leur parler, reste d’une unité culturelle aujourd’hui éparpillée.

L’espace troubadouresque s’élargissant, s’étendant du Poitou au nord de l’Italie et au sud de Barcelone, le terme lemosin a été remplacé par proençals dérivant de Provincia, la province romaine, la Narbonnaise dont l’influence s’étendait sur presque tout l’espace qu’on appellera plus tard occitan. Il fait référence au latin, à la culture latine.

En 1293 Dante différencie son toscan, lingua di si, de la langue d’oc, lingua d’oco.

Après la Croisade contre les Albigeois la chancellerie royale française invente Terra Occitania sur le modèle Terra Aquitania. Cela lui permet de revendiquer toutes les terres où l’on parle occitan. Terra Occitania et occitan apparaissent maintes fois dans l’écrit. Le mot occitan a l’avantage de désigner l’ensemble des parlers d’oc : limousin, gascon, provençal, etc.

Le Donatz proençals n’est pas le premier écrit grammatical relatif à la langue des troubadours. C’est, à son époque, le plus complet et il va donner à Dante les outils grammaticaux qui lui permettront d’inventer, à partir du toscan, l’italien littéraire, en différenciant grammatica, le latin, et volgare.

Dès la fin du XIXe siècle Gröber se demande si Uc de Saint-Circ et Uc Faidit ne sont pas une seule et même personne2. Les recherches de Saverio Guida, de l’université de Messine, l’ont confirmé3.

L’œuvre poétique du troubadour a été publiée en 1913 par Alfred Jeanroy qui, dans son introduction, présente la famille du poète. Le père, Armand de Saint-Circ, petit vavasseur, possédait le château de Saint-Circ bâti sur un éperon dominant le ruisseau de l’Alzou, près de Rocamadour. La forteresse détruite par guerre, la famille se réfugia auprès du seigneur de Thégra. Alfred Jeanroy est venu sur place pour découvrir les ruines du château. Descendu en gare de Rocamadour, il s’est rendu en calèche à Saint-Cyr. Malheureusement on l’a conduit aux granges de Saint-Cyr sur un terrain plat et non sur l’éperon rocheux. Il en déduisit que Uc n’était peut-être pas l’auteur de sa propre Vida4.

Uc qui avait de nombreux frères partit de Thégra étudier à Montpellier pour devenir clerc. Il y avait alors un axe commercial La Rochelle-Montpellier et un chemin roumieu Montpellier, Saint-Guilhem le Désert, Conques, Rocamadour. Montpellier est alors une cité commerçante presque indépendante. Le comte bat monnaie et lui-même est troubadour. Il n’y a pas encore là une Université mais des écoles plus ou moins éphémères où se côtoient, dans un contexte de convivenca, de tolérance raciale et religieuse, chrétiens, juifs et musulmans andalous5. L’étudiant quercynois a pu assister aux fêtes qui couronnèrent le mariage de la fille du comte, Marie de Montpellier, avec le roi d’Aragon, Pierre II. Uc prendra ce dernier comme modèle de prince.

Uc a dû faire des études sérieuses et acquérir, au moins en partie, les trois premières branches du savoir, le trivium : grammaire (latin classique), rhétorique et logique. Mais il ne devint pas clerc et choisit d’être jongleur et troubadour c’est à dire auteur compositeur. Il existe alors trois types de joglars, le jongleur acrobate, montreur d’animaux, etc. Vient ensuite le jongleur qui déclame des textes épiques et enfin celui qui chante les œuvres des troubadours avec l’aide d’un instrument de musique. Il peut alors, dans un court récit, présenter la vie de l’auteur. Ces textes courts écrits sont appelés Vidas et présentent le troubadour souvent d’une manière romancée, élogieuse ou critique.

Uc part de Montpellier à la recherche de protecteurs. Il évite les terres de Toulouse ravagées, ruinées, par la Croisade contre les Albigeois puis les troupes du roi de France. Il se rend à la cour de plusieurs mécènes, en Gascogne auprès de la comtesse de Bénauges, en Poitou auprès de Savaric de Mauléon qui, troubadour lui-même, accueille nombre de jongleurs et troubadours. De là il se rend en Castille à la cour du roi Alphonse. Il y rencontre les imitateurs des troubadours, des trobadores, des poètes galaïco-portugais. A la cour du roi de Castille cohabitent deux langues littéraires : le galaïco-portugais (poésie lyrique et satirique) et le castillan (épopée). Il a pu aussi rencontrer des musiciens andalous.

Nous n’avons que deux textes de Uc de Saint-Circ suivis de la musique, édités par Ismaël de la Cuesta6, de l’université de Madrid dans son monumental ouvrage Las Cançons dels Troubadours. Ces textes révèlent un musicien confirmé. Selon Nydia de Fernandez Pereiro 7 il donna des leçons de provençal et de poétique en Castille, enseigna l’art de composer et de chanter des textes lyriques ou satiriques. C’est ce qu’il développera à Trévise.

De Castille, Uc se Saint-Circ va dans le royaume d’Aragon. A Barcelone il est un peu chez lui puisque Montpellier est devenue ville intellectuelle du royaume d’Aragon et qu’elle accueille des troubadours exilés, faidits.

Uc se rend alors auprès du comte de Rodez où il compose une partie de son œuvre marquée par ses relations avec la trobairitz Clara d’Anduze. Mais les conditions de vie matérielles et morales du trobar n’existent plus. Les terres de Toulouse ont été ravagées par la Croisade contre les Cathares et l’intervention directe du roi de France. Les Français et l’Église ont ruiné le printemps de la première Renaissance selon l’expression de Hegel. Les valeurs de convivenca, paratge, larguessa et la promotion morale et sociale de la femme ne peuvent plus s’exprimer dans un contexte d’Inquisition.

Les premiers écrits de Uc dateraient d’environ 1211. Vers 1220 il s’exile à Trévise. Là, il s’installe, prend épouse et entre au service de grandes familles éclairées. Il enseigne l’art du trobar et devient, selon l’expression de Saverio Guida, trovatore istitutore. Dans cet environnement il écrit de nombreuses Vidas de troubadours et de Rasons de trobar, avec mise en place d’une critique littéraire en langue romane. Ces Vidas servirent de modèle à de petites biographies de hauts personnages dans la région et jusqu’à Florence. De ces biographies on passe à de courts récits imaginaires pour arriver ainsi à la publication du Novellino ou Libro di novelle e di bel parlar gentile par un auteur florentin anonyme favorable aux Gibelins partisans de l’empereur Frédéric II, et opposés aux Guelfes, partisans du Pape. Uc de Saint-Circ se trouve donc, avec d’autres, à l’origine d’un nouveau genre littéraire : la nouvelle.

La marche de Trévise offrit à Uc de Saint-Circ, auteur des Vidas et Rasons de trobar, des conditions favorables à la poursuite de son œuvre. Sous le pseudonyme Uc Faidit du Donat proençals il est l’un des passeurs, l’un des ponts, entre la Renaissance troubadouresque et la Renaissance italienne.

Tout à la fin de sa vie il fut accusé d’hérésie et d’usure, ce qui fait penser aux Cahorsins mais il semble avoir été peu inquiété et mourut riche. La dernière date connue de son existence est 1257.

Uc de Saint-Circ est presque inconnu dans son Quercy natal. Pas un nom de place, de bibliothèque, de collège. Le printemps de la première Renaissance et sa destruction par la Croisade et l’Inquisition était bien connu des historiens et des romanistes à la fin du XIXe siècle.

Le traumatisme de la défaite de 1870 et de la Commune, a fait que l’école laïque obligatoire se soit attachée à former de bons citoyens, de bons soldats pour récupérer l’Alsace-Lorraine et continuer l’Épopée coloniale. Les heures sombres de l’histoire de France sont volontairement ignorées. Unité nationale oblige, les langues autres que le français, basque, breton, corse, etc. sont pourchassées même si Mistral fut prix Nobel de littérature en 1904.

Gaston Bazalgues

1Marshall, J.-H. : The Donatz proençals. London : Oxford University Press, 1969.

2Gröber, G.: Die Lierdersammlungen der Troubadours cité par Martin de Riquer dans Los trovadores. Barcelona : Ariel, 1975, t III, p. 1540.

3Guida, Saverio : Primi approcci a Uc de Saint-Circ. Messina : Rubettino, 1996.

4Jeanroy, A. et Salverda de Grave, J.-J. : Poésies de Uc de Saint-Circ. Toulouse : Privat, 1913.

Bazalgues, Jacqueline et Gaston : Alfred Jeanroy ou un explorateur égaré sur les traces de Uc de Saint-Circ. Montpellier : Revue des Langues Romanes, Université Paul Valéry, tome CI, 1997, n° 1.

5Bazalgues, Jacqueline : Sur les traces du troubadour Uc de Saint-Circ à Saint-Cyr d’Alzou, Rocamadour et Montpellier in Uc de Saint-Circ et son temps, Actes du colloque de Thégra les 11 et 12 septembre 1998. Montpellier : CNRS, ESA 5475 et Thégra Animation, 1999.

6Fernandez de la Cuesta, Ismaël : Cançons dels troubadours. Toulouse : IEO, 1979.

7Nydia G. B. de Fernandez Pereiro : Originalidad y sinceridad en la poesia de amor trovadoresca. La Plata, 1968.

Offre d’emploi

Recherche 1 archiviste pour une mission de traitement des archives archéologiques du CCE de la DRAC Occitanie, site de Toulouse,
CDD 8 semaines à pourvoir au 01/03/22— date limite d’inscription 31/01/2022

Les voeux de l’AMTPQ

Association
Musique
Tradition
Populaire
Quercy

Parole et musique

La langue occitane est à l’honneur dans cette vidéo

Réalisation Daniel Mézergues

 

Durant les décennies soixante et soixante dix des voix ont commencé à s’ élever et des mouvements à se constituer pour défendre ce qu’ils considéraient être un des fondements de leur identité. Ces nouveaux acteurs, loin de se recroqueviller sur un passé et un patrimoine figé, ont cherché dans les ressources régionales des langues, des musiques, et des pratiques culturelles des alternatives au modèle consumériste et mondialisé. Chacun à sa manière, avec ses moyens et ses passions a œuvré pour sortir de l’oubli et faire vivre ce patrimoine et ces diversités. Ces initiatives ont permis de sauvegarder une partie de cette culture que l’état semble toujours peu enclin à défendre et valoriser. Ce patrimoine immatériel, que sous d’autre cieux on a sanctuarisé demeure largement ignoré et méprisé par les élites. En France le nombre de locuteurs des langues régionales n’a cessé de diminuer, si, au début du XIX siècle ils constituaient presque la moitié de la population ils étaient moins de 10% au tournant des années deux mille.

Les voeux de Roca Livre… illustrés par un certain Molière

« Je veux qu’on soit sincère, et qu’en homme d’honneur
on ne lâche aucun mot qui ne parte du coeur » (Molière)
Rendez-vous en septembre pour la 14e édition à Rocamadour
+ d’infos en cliquant CE LIEN

Association A.R.B.R.E.S.

Créée en 1994, l’association A.R.B.R.E.S. (Arbres Remarquables: Bilan, Recherche, Études et Sauvegarde) a pour objectifs:

  • Être un lieu de rassemblement de tous ceux que les Arbres Remarquables intéressent.
  • Stimuler les recherches en profondeur tant biologiques qu’historiques ou folkloriques (légendes et traditions) sur ces témoins du passé.
  • Aider les initiatives d’inventaires locaux d’arbres remarquables, en faisant connaître les réalisations passées ou en cours.
  • Donner notre appui et notre aide à tous ceux qui souhaitent sauver un de ces arbres menacés soit par la maladie, soit par des aménagements préjudiciables.
  • Créer autour des Arbres Remarquables un label efficace pour les protéger.
  • Diffuser les connaissances de toutes sortes qui concernent ces arbres en organisant visites, séminaires, conférences, discussions, expositions, écrits.

L’association organise des sorties sur le terrain pour ses adhérents, celles-ci peuvent durer plusieurs jours et permettent la découverte des arbres remarquables de nos régions, à travers les traditions et l’histoire de leur commune.

L’association publie tous les trimestres « La Feuille d’arbres ».

Une exposition itinérante « Tour de France des arbres remarquables » permet de mieux connaître ce patrimoine, parfois millénaire.

On peut contacter son représentant pour le département du Lot : Jean-Marc Thanry

Les voeux de l’A.C.L.

L’Association des Collectionneurs Lotois par la voix de son président et des membres du bureau adressent leurs voeux par une carte qui ne manque pas d’à-propos quant à la situation que nous traversons. Fort heureusement le visuel n’oublie pas les grandes classiques ; chacune et chacun y trouvera sa thématique préférée.

L’association donne rendez-vous :
le 20 février pour la bourse du jouet ancien
Le 11 novembre pour le salon multi-collection

 

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offre d’emploi : animateur.rice de l’architecture et du patrimoine

 

Offre proposée par le PETR du Pays de Midi-Quercy

Début : 4 avril 2022
+ d’infos en cliquant CE LIEN

A la recherche d’un Cahors perdu

Le nouveau livre des éditions Edicausse  » à la recherche d’un Cahors perdu – 1920/1960″ nous plonge dans un Cahors du temps passé a travers le témoignage de Maurice Rouget et des les photos issues de divers fonds.

en savoir +

Invité(s) : Gilles Chevriau, éditeur

Présenté par Yanick Thirard,
CFM cahors

https://www.cfmradio.fr/a-la-recherche-d-un-cahors-perdu

Des voeux pour Deux-Mille-Vingt-Deux

Les voeux de l’Association de l’Art du Timbre Gravé

 

Le conseil d’administration de l‘Art du Timbre Gravé présente ses meilleurs voeux à tous les adhérents et partenaires pour 2022.
La carte de voeux 2022 a été conçue par l’illustratrice Noëlle Le Guillouzic spécialement pour l’association.

Les voeux de Bernard Bachman, notre poète

accompagnés d’une Huile sur toile signée Martine Bach

Coup de projecteur sur les librairies indépendantes du Lot

 

 

Les librairies indépendantes du Lot tiennent la forme et se dévoilent dans une vidéo (réalisée en partenariat avec la Région Occitanie). Si elles ont chacune leurs singularités, l’union fait leur force !

 

 

 

Les librairies indépendantes du Lot : « Parenthèse » à Saint-Céré, « Des livres et vous » à Gourdon, « Champolion », « Le Livre en fête » à Figeac, Calligramme, « La Fourmi rouge » à Cahors, « Livres, Books & Compagny » à Montcuq

(source Médialot)

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