Mois : janvier 2023

L’inrap et le Département du Lot nouent un partenariat opérationnel, scientifique et culturel

Réunis ce vendredi 27 janvier à l’atelier-musée Jean Lurçat de Saint-Laurent-les-Tours, Dominique Garcia, président de l’Inrap, et  Serge Rigal, président du département du Lot, ont signé une convention définissant les principes de la collaboration des deux institutions pour la détection, la sauvegarde et la valorisation du patrimoine archéologique, en présence de Daniel Guérin, directeur général de l’Inrap, de Mme Caroline Mey-Fau, vice présidente en charge du Patrimoine historique, de l’Archéologie préventive et des Archives départementales – ainsi que  Catherine Utrera (Inrap) et Marc Jarry (Inrap).

(lire la suite de l’article sur le site de l’Inrap en cliquant CE LIEN)

Dany Boon et Jérôme Commandeur : deux nouveaux « visiteurs » à Saint-Cirq-Lapopie !

Tout semblerait  réuni pour un remake des tribulations de  la bande à Jacqouille la fripouille, Okay ! une histoire autour d’un procès d’un chèvre… blanche comme celle de la légende située sur la commune de Cabrerets. Faute d’avoir eu connaissance du script du film, nous nous en tiendrons donc aux quelques lignes glanées dans notre quotidien local du 24 de ce mois., lequel ajoute que des figurants sont appelés à se faire connaître en envoyant CV et motivation à : Dordogne1640@gmail.com

Après quelques visites présidentielles, notre belle commune de Saint-Cirq-Lapopie intéresserait-elle également quelques grandes figures des siècles passés ? La sortie prochaine du premier livre d’histoire « Saint-Cirq-Lapopie et ses habitants. Des origines à 1560 » pourrait constituer un bon moyen de découvrir ce qui s’est passé en ces lieux et nous préparer à faire connaissance avec les rôles tenus par nos humoristes.

21 janvier à 20 h 30, Calligramme fête la Nuit de la lecture

Nuit de la lecture du 19 au 23 janvier 2023, Cahors et les environs

Rendez-vous à la Médiathèque, au Musée Henri-Martin, à la Bibliothèque patrimoniale, à la Fabrique francophone… et même à la bibliothèque municipale de Pontcirq.

Des animations pour toutes et tous vous sont proposées.
Le programme est à télécharger en CLIQUANT CE LIEN

Cahors, Maison du Patrimoine…. expo

À Cahors, le patrimoine est partout… Lovée dans une boucle du Lot, la ville recèle une multitude de trésors.
Bien connu de tous, ce patrimoine reste encore à découvrir : lorsqu’on évoque cette richesse, on pense surtout au Moyen Age et aux monuments emblématiques comme le pont Valentré, la Cathédrale ou la tour du Pape Jean XXII… Pourtant la ville, occupée depuis l’Antiquité, conserve bien d’autres éléments qui font partie de notre quotidien… : maisons, hôtels particuliers, palais, au cœur du site patrimonial remarquable, en font partie.
La Direction du patrimoine de la Ville, implantée à la Maison du Patrimoine, travaille chaque jour à sa découverte et à sa valorisation, car, oui, il reste encore des choses à découvrir… derrière les enduits des façades, dans les caves ou masqués derrière des cloisons… se cachent encore un grand nombre de vestiges à révéler.
Exposition « Cahors : les chantiers 2020-2021 »
Inventaire, archéologie, suivis de chantiers, l’équipe de la Direction du patrimoine œuvre chaque année pour sauvegarder et mettre en valeur le patrimoine cadurcien. L’exposition et les plaquettes gratuites retraçant les chantiers les plus marquants des années 2020 et 2021 sont à découvrir à la Maison du Patrimoine. D’autres plaquettes gratuites sur les chantiers majeurs des années précédentes sont également disponibles.
Maison du Patrimoine, 8 rue de la Halle (à deux pas de l’Hôtel de Ville).
Horaires d’ouverture : du mardi au jeudi, de 10h à 12h et de 14h 30 à 17h 30, et le vendredi
de 10h à 12h. Entrée libre.
Renseignements : Maison du Patrimoine / 05 65 20 88 91

Néandertal – Le mystère de la grotte de Bruniquel | ARTE

Sur le sol de la grotte découverte en 1990 près du village de Bruniquel, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal. Quel en est le sens ? De quand datent-ils précisément ? Enquête sur une découverte archéologique majeure en cours de recherche qui bouleverse notre vision de l’homme de Néandertal.

https://youtu.be/eDhCHPENGfI

En 1990, dans les gorges de l’Aveyron, un adolescent passionné de spéléologie, Bruno Kowalczewski, découvre une grotte près du village de Bruniquel. Après avoir creusé pendant trois ans pour se ménager un passage depuis un minuscule orifice, il débouche à 350 mètres de l’entrée, dans une spacieuse cavité recelant un trésor archéologique. Sur le sol, des centaines de stalagmites brisées, comportant, pour certaines, des traces de feu, ont été agencées en cercles par l’homme de Néandertal, comme le prouve une datation par le carbone 14 à au moins – 47 000 ans. Quelle signification revêtent ces anneaux de calcaire ? De quand datent-ils précisément ? Par peur d’endommager les vestiges, les fouilles sont arrêtées à la fin des années 1990, laissant ces questions sans réponse.

Cercle de pierre
À partir de 2014, accompagné pendant quatre ans par le réalisateur Luc-Henri Fage, qui signe une passionnante enquête aux images souterraines époustouflantes, une nouvelle équipe, avec à sa tête la paléoclimatologue Sophie Verheyden, le préhistorien et archéologue Jacques Jaubert et le spécialiste du climat Dominique Genty, relance les recherches. Grâce à la méthode actuelle de l’uranium-thorium, des prélèvements de calcite sont datés de – 176 500 ans, révélant que la construction humaine est l’une des plus anciennes jamais découvertes sous terre. Ce cercle de pierre est étonnamment complexe. Comment a-t-il été construit et à quoi servait-il ? Récit d’une découverte qui apporte des éléments nouveaux sur les capacités de Néandertal.

Documentaire de Luc-Henri Fage (France, 2019, 54mn)
(Illustration : https://commons.wikimedia.org/wiki/File:La_structure_de_la_grotte_de_Bruniquel.jpg)

Colette et le Lot : un article signé André Décup pour les 150 ans de la naissance de l’artiste

La romancière Colette aimait le Lot

De nombreux écrivains et poètes ont laissé leurs empreintes sur notre terre. Parmi ces intellectuels, Colette qui a sillonné le Quercy. Sidonie-Gabrielle Colette naît le 28 janvier 1873 dans un village de l’Yonne. Adorée par sa mère « comme un joyau tout en or », elle rencontre dès 16 ans « Willy » écrivain-éditeur qui l’introduit dans les cercles littéraires de la capitale. Mariés en 1893, ils divorcent trois ans plus tard.

Découverte du nord du Lot
En 1911, la jeune journaliste tombe, dès leur première rencontre, amoureuse d’Henry de Jouvenel, homme politique de Corrèze, futur ministre, très attaché à son département d’origine. Le fief des Jouvenel est implanté au château de Castel-Novel, à Varetz près de Brive. C’est là qu’ils se marieront quelques mois plus tard. Une vie de paradis ! Dans « (ses) jardins », Colette est sous le charme du lieu où fleurs, jeux et mots s’entremêlent. Un univers magique, un lieu d’inspiration d’où sortiront plusieurs romans. Celui qu’elle appelle «  le Pacha » lui fait découvrir Aubazine, Collonges-la-Rouge, Martel et Rocamadour. Élu sénateur de la Corrèze, « le courageux mari » n’est plus tout entier à son épouse. Ils décident de se séparer en 1923 : la femme de Lettres tourne la page des onze étés passés entre Limousin et Quercy.

À Curemonte, pendant l’Occupation.
Elle reviendra sur sa terre de prédilection deux décennies plus tard, en 1940. Pendant l’Occupation allemande, elle effectue de longs séjours chez sa fille, qui, très active dans la Résistance, habite le village de Curemonte entre Vayrac (46) et Turenne (19).

Revenue à Paris, immobilisée « dans sa solitude en hauteur » par une arthrite de la hanche, elle continue d’écrire. Élue à l’unanimité présidente de l’Académie Goncourt en 1949, elle meurt dans son appartement du Palais Royal le 3 août 1954. Après avoir reçu les honneurs de la France, elle repose au cimetière du Père Lachaise à Paris.

« J’ai chassé la truffe à Martel dans le Lot ».
Colette aime depuis toujours les petits matins à la campagne, les lueurs des levers de soleil. Elle avait obtenu, enfant, que sa mère la réveille l’été dès cinq heures pour aller se promener seule «  à la rencontre de la nature bleutée. Dans le creux de l’aube, le meilleur semble à venir » précise-t-elle. C’est ce qu’elle découvre sur le Causse de Martel en promenade avec son baron de mari : « La truffe tue l’églantier, anémie le chêne et mûrit sous une rocaille ingrate, développe-t-elle. Imaginez l’hiver sévère, la rude gelée qui blanchit l’herbe, le cochon rose dressé à une prospection délicate… J’ai chassé la truffe à Martel dans le Lot, et je tenais la laisse d’une petite truie, une artiste en son genre qui flairait la truffe souterraine, la délogeant d’un groin inspiré, avec des cris, des élans brusques et toutes les manières, ma foi, d’une somnambule. À chaque trésor trouvé, l’intelligente petite truie levait la tête et quémandait sa récompense, une poignée de maïs ».

Éloge de la truffe, « gemme des terres pauvres ».
Dans « Prisons et Paradis » paru en 1932, l’habile cuisinière ne peut s’empêcher de faire la promotion de la truffe noire du Sud-Ouest et développer comment l’accommoder : « On ne fait bien que ce qu’on aime. Ni la science ni la conscience ne modèlent un grand cuisinier. Je suis née dans un pays de province où l’on gardait encore des recettes que je ne trouve dans aucun Codex culinaire. On les transmettait de bouche-à-oreille à l’occasion d’une fête carillonnée, le jour du baptême d’un premier-né ou d’une confirmation. Ainsi j’appris à me servir de la vraie truffe, la noire. C’est la plus capricieuse, la plus vénérée des princesses noires. On la paie son poids d’or, le plus souvent pour en faire un piètre usage. On l’englue de foie gras, on l’inhume dans une volaille surchargée de graisse, on la submerge de sauce brune… Foin des lamelles, des hachis, des rognures, des pelures de truffe ! Croquez le gemme des terres pauvres en imaginant, si vous ne l’avez pas visité, son désolé royaume. Ne saurait-on l’aimer pour elle-même ? Mangez la seule, embaumée, grenue. Elle ne vous donnera pas, une fois étrillée, grand peine. Sa souveraine saveur dédaigne les complications et les complicités. Vos truffes viendront à la table dans leur court-bouillon. Servez-vous sans parcimonie, la truffe est apéritive, digestive ».

Ses nombreuses visites à Touzac.
Depuis Paris où elle vit avec son nouveau mari Maurice Goudeket, Colette gardera un lien permanent avec le Lot jusqu’en 1948, année du décès de son amie la comédienne Marguerite Moreno. Celle qu’elle désignait comme « son âme ». Intimement liée à Colette depuis 1914, l’actrice française avait aménagé dès 1925, un confortable domaine dans la vallée du Lot pour ses vieux jours au lieu-dit « La Source Bleue » à Touzac, près de Puy-l’Évêque. L’écrivaine, tombée amoureuse du lieu, accepte « avec envie » de venir régulièrement à Touzac. Marguerite Moreno lui réserve «  Le Castelou  », petite maison qui jouxte sa propriété. « Tu sais la passion que j’ai pour La Source Bleue. Aussi l’atmosphère de défaillance que tu me décris m’empoisonne » s’indigne Colette dans l’une de ses « Lettres à Marguerite Moreno ». Cette dernière, malgré l’âge, ne se décide pas à raccrocher tant que de beaux rôles s’offrent à elle. À 74 ans aux côtés de Jouvet, elle triomphe encore à Paris, dans « La Folle de Chaillot » écrit pour elle par Jean Giraudoux. La célèbre actrice de la Comédie Française, qui a pris froid en jouant au théâtre de Cahors, succombe d’une pneumonie le 14 juillet 1948. Elle repose au cimetière de Touzac.

Une infatigable curiosité.
Qui êtes-vous Madame Colette ? La femme libre et scandaleuse qui défraya la chronique de la Belle Époque, l’amoureuse des chats ou la bonne dame écrivaine, détentrice d’une sagesse terrienne ? Votre côté reporter de la France profonde ne nous laisse pas impassible. Vous explorez la nature de manière non pas intellectuelle mais sensible. La Bretagne, la Provence, les terres arides du Quercy… Du pays de votre enfance en Bourgogne jusqu’aux jardins du Palais Royal où vous terminerez vos jours, vous nous proposez un véritable tour de France, toujours au plus près de l’action. La joie de vivre est la clé de votre destin ! Celui de l’allant. Vous êtes l’une des plus célèbres romancières de la Littérature française qui ait foulé nos chemins. Deuxième femme élue membre de l’Académie Goncourt, vous avez été la deuxième femme à laquelle la République ait accordé des funérailles nationales.

ANDRÉ DÉCUP (avec l’autorisation de l’auteur que nous remercions ainsi que Jean-Claude Bonnemère, rédacteur départemental de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise)
Visuel Radio France

L’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), nouveau partenaire de Quercy.net

Initiée par le Conseil des sages auprès de la ville de Cahors, et créée en août 2018, sur le modèle des Universités du Temps libre, est une association qui a pour but l’accès aux savoirs et aux connaissances pour tous, des échanges et du lien social.

Son originalité : la valorisation des ressources intellectuelles et scientifiques du territoire lotois sur le mode du bénévolat, à travers l’engagement d’intervenants spécialisés ou passionnés dans leur domaine, avec des exigences de rigueur méthodologique et pédagogique.
L’UPTC est une Université pour les seniors, mais aussi pour les jeunes et les adultes en activité ou non, avides de savoirs et de connaissances, en dehors d’un parcours universitaire diplômant.
Elle est membre du réseau national et régional des Universités du Temps libre

Chaque année universitaire, une cinquantaine de conférences sont proposées dans de multiples domaines : philosophie, archéologie, histoire, arts, littérature, musique, médecine-santé, économie, droit, paléontologie, géologie… pour environ 300 adhérents

Quelques conférences exceptionnelles sont également organisées hors calendrier habituel en lien avec l’actualité (Ukraine, environnement…)
Enfin l’UPTC développe des partenariats locaux et régionaux (Société des Etudes du Lot, Université populaire de Caussade …), comme par exemple « l’année Gambetta »

Le Bureau de l’association est actuellement composé de :
– Danièle MARIOTTO, présidente
– Michel DURAND, vice-président
– Geneviève GUINDE, trésorière
– Christiane DEWITTE, secrétaire
– Marc SELLES, secrétaire en charge du numérique

L’adhésion annuelle de 20 € donne accès gratuitement aux conférences, une participation de 5 € par conférence est demandée aux non-adhérents

Retrouvez-nous sur notre site internet : uptc-cahors.org
Nous contacter : contact@uptc-cahors.org

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