Mois : juillet 2023

L’horloge à billes a repris du service

L’association ”Les Mabouls de l’Horloge à billes et autres OPALO » nous fait part de la remise en service de l’horloge que certains appellent encore : « L’horloge à Zachariou ». J’en suis ! Après 26 années de fonctionnement et quelques temps de repos, le mécanisme de notre génial inventeur a repris vie le lundi 3 juillet à 23 heures du soir, pour la plus grande satisfaction de son créateur mais aussi pour les noctambules présents 🙂

Il s’agit maintenant de donner au 3e site de Cahors le plus visité, les moyens nécessaires pour assurer son entretien et rendre pérenne le bon fonctionnement de son mécanisme.

Vous êtes donc invité à participer en adhérant à l’association (Bulletin Adhésion MABOULS), et/ou en donnant de votre temps, etc. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !

 

L’association du Musée de la Résistance à Cahors poursuit son travail de mémoire

Inlassablement l’équipe en place poursuit sa quête pour qu’en 2025 ou 26 ! le grand espace au dernier étage du cinéma Le Grand Palais puisse présenter les collections constituées depuis de nombreuses années.

Ce travail de collecte est fait aussi d’entretiens au musée ou en dehors. Certains visiteurs le découvre pour la première fois, ce qui n’est pas le cas de Dona Wikeman qui nous avait rendu visite en 2022.

Mais qui est Dona ?

Donna Wikeman qui réside en Louisiane (États-Unis) est la fille de William Hawk-Daniels, entré dans la mémoire de la Résistance du Lot sous le nom de Capitaine Dick. Militaire américain, membre des forces spéciales, il était capitaine dans le 506e régiment d’infanterie parachutiste de la 101e division aéroportée durant la seconde guerre mondiale. Porté volontaire pour travailler dans les Services spéciaux, l’OSS (Office of Strategic Services, agence de renseignements américain, ancêtre de la CIA) durant la Seconde guerre mondiale. Stationné en Angleterre au moment du débarquement en juin 1944, celui qui a pris pour nom de code militaire Capitaine Dick a ensuite été parachuté dans le Lot dans la nuit du 29 au 30 juillet 1944. Il atterrit sur le terrain « bouleau » au lieu-dit « Mansergue » entre Carennac et Miers où aujourd’hui encore une stèle remémore cet épisode de la seconde guerre mondiale. Capitaine Dick est instructeur dans le maquis du sud du Lot non seulement pour le maniement des armes, mais aussi celui des explosifs ainsi que pour les actions tactiques. Et il s’est battu aux côtés des maquisards.
« Il ne s’est pas contenté d’être instructeur, précise Donna Wikeman. Il a participé au sabotage des ponts routiers de Lascabanes, de Saint-Pantaléon de Lhospitalet. Il a aussi coupé le câble téléphonique souterrain qui reliait Cahors à Montauban ».
Capitaine Dick était également présent pour la libération de Cahors le 17 août 1944.

Après avoir remis au musée l’année dernière les rapports constitués par les services qui géraient les parachutages des officiers américains, elle apporte aujourd’hui un nouveau témoignage « très rare », la fausse carte d’identité de son père. Elle précise que dans cette démarche, cette relique sera honorée et appréciée pour sa signification particulière.

En 2024, Dona Wikeman reviendra dans le Lot pour ajouter un nouveau témoignage rendu à son père avec l’inauguration d’une plaque commémorative qui sera installée au lieu-dit « Mansergue » entre Carennac et Miers sur la stèle qui remémore cet épisode de la seconde guerre mondiale.

Photo prise dans les locaux de l’association du musée de la Résistance.
De gauche à droite premier rang : Chrystelle PRENOT, trésorière de l’association ; Aline MERCADIER, adhérente de l’association ; Renée SOULIÉ, Présidente de l’Association ; Donna WAKEMAN donatrice de la fausse carte d’identité de son père ; Colette IMBERT, adhérente de l’association, fille d’Emilien IMBERT (résistant) ; Jean-Luc COUDERC, secrétaire de l’association ; Robert DELSART, adhérent de l’association ; Hervé THIÉBAUT, adhérent de l’association. Deuxième rang de gauche à droite :  Jean-Luc PRENOT, adhérent de l’association ; Jean-Michel RIVIÈRE, adhérent de l’association ; Sylvie CAROFF, élue municipale chargée du suivi du projet de nouveau Musée de la Résistance ; Emmanuel CARRÈRE, ville de Cahors, chef de projet du nouveau Musée de la Résistance
Absents sur la photo : Anne GORGEON, Gérard PHILIPPON, Gilles CHEVRIAU, membres de l’association.

XXXIIe Rencontres archéologiques de Saint-Céré

Elles se dérouleront les 23 et 24 septembre

Cette manifestation est organisée annuellement depuis 1992, pendant le dernier week-end de septembre, en collaboration avec les associations « Racines » et « Dorami ».

La première journée se déroule à l’Auditorium de Saint-Céré. Elle est consacrée à la présentation de conférences invitées et de communications, devant un auditoire mêlant spécialistes et grand public.
La seconde journée réunit les participants pour la visite de 2 ou 3 sites archéologiques lotois.
Les conférences donnent lieu à l’édition d’Annales qui sont publiées au cours du 1er semestre de l’année suivante.

Retrouvez le programme détaillé de ces deux journées en cliquant CE LIEN

« Epouser la roche », une série d’articles à retrouver dans Dire lot

Les ouvrages qui font la notoriété du Quercy, des forteresses féodales perchées sur leurs éperons à l’architecture rurale, en passant par les grottes ornées et les dolmens, relèvent pour la plupart d’un jeu avec la roche sous diverses formes.

Que le motif soit guerrier, cultuel ou bien associé à la simple exploitation des terres, il y a eu pendant longtemps, et de façon massive, un art archaïque d’exploiter la roche brute à peine rectifiée, de jouer avec les éléments naturels aux formes aléatoires parce qu’ils s’imposaient dans toute leur monumentalité, ou bien, faute de temps, de moyens ou de goût pour mettre les choses d’équerre.

Et plus largement, sur le plan géographique, l’érosion naturelle a laissé en milieu calcaire, un relief de courbes, de méandres et de dolines aux allures baroques qui ont généré des aménagements originaux et savoureux.

Trois articles explorent, sous l’angle du jeu avec l’aléatoire et du charme qui s’en dégage, ces trois formes d’exploitation: la masse rocheuse, la roche fragmentée pour bâtir et la mise en valeur des reliefs caractéristiques.

Des articles de Catherine David* membre de l’A.S.M.P.Q. (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy) vont paraître sur ces thèmes dans les trois prochains numéros de Dire lot, dont le premier sera en vente le 7 Juillet.

Crédit photo CAUE46

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