Les ouvrages qui font la notoriété du Quercy, des forteresses féodales perchées sur leurs éperons à l’architecture rurale, en passant par les grottes ornées et les dolmens, relèvent pour la plupart d’un jeu avec la roche sous diverses formes.
Que le motif soit guerrier, cultuel ou bien associé à la simple exploitation des terres, il y a eu pendant longtemps, et de façon massive, un art archaïque d’exploiter la roche brute à peine rectifiée, de jouer avec les éléments naturels aux formes aléatoires parce qu’ils s’imposaient dans toute leur monumentalité, ou bien, faute de temps, de moyens ou de goût pour mettre les choses d’équerre.
Et plus largement, sur le plan géographique, l’érosion naturelle a laissé en milieu calcaire, un relief de courbes, de méandres et de dolines aux allures baroques qui ont généré des aménagements originaux et savoureux.
Trois articles explorent, sous l’angle du jeu avec l’aléatoire et du charme qui s’en dégage, ces trois formes d’exploitation: la masse rocheuse, la roche fragmentée pour bâtir et la mise en valeur des reliefs caractéristiques.
Des articles de Catherine David* membre de l’A.S.M.P.Q. (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy) vont paraître sur ces thèmes dans les trois prochains numéros de Dire lot, dont le premier sera en vente le 7 Juillet.
Crédit photo CAUE46