Mois : novembre 2023

Du vol animal … aux « insoumis » du haut Poitou : deux nouveaux rendez-vous proposés par l’UPTC

Le vol animal / Mardi 5 décembre 2023 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Combien de millions de graines et d’animaux minuscules sont-ils passivement transportés au gré des vents ? En fait, se déplacer dans les airs est un avantage important pour chercher sa pitance ou fuir ses prédateurs. L’évolution a développé de nombreuses solutions. Des écureuils, des grenouilles, des serpents planent d’arbre en arbre. Quant au vol actif, il est l’apanage des oiseaux, ptérosaures et chauves-souris, sans oublier les insectes. Et les plus grands animaux volants étaient plus grands qu’un Rafale.

Intervenant : Jean Michel MAZIN, Docteur en Paléontologie, Docteur d’État es Sciences de la Nature. Enseignant de biologie en classes préparatoires, puis Chargé de Recherche, puis Directeur de Recherche CNRS. Actuellement en retraite, il a participé aux développements scientifiques et pédagogiques de la Plage aux Ptérosaures de Crayssac, en synergie avec le Grand Cahors.

/////////////////////////////////////////////////////////////////////////

La petite Eglise, les derniers « Insoumis » du Haut Poitou / Jeudi 7 décembre 2023 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Cette petite Eglise est née au moment du Concordat signé en 1801 entre le Gouvernement français et le Pape. Elle regroupe des personnes (prêtres et pratiquants) qui ont refusé l’application de cet accord et conservé la pratique religieuse rigoureuse de l’ancien régime.

La population anticoncordataire a compté jusqu’à 100 000 personnes au niveau national, environ 25 000 dans la province du Poitou dont 20 000 dans le Nord des Deux Sèvres.

Après deux siècles de dissidence religieuse, de tracasseries administratives, la Petite Eglise du Haut Poitou compte encore un petit millier de pratiquants. « Je souhaite que la Petite Eglise s’éteigne en paix » écrivait Guy Talbot en 2018, fils de Joseph Talbot chantre à la chapelle de la Plainelière de Courlay, épicentre de la dissidence.

Dans mon enfance j’avais été intrigué par certains propos tenus à plusieurs reprises par ma grand-mère paternel, née en 1887. Il était question de personnes qui ne pensaient pas et surtout ne priaient pas comme elle… Ces personnes étaient surnommées « insoumis – réfractaires – ventres à choux » !

Des dizaines d’années plus tard j’ai voulu savoir qui étaient ces personnes habitant à 50 km de mon pays natal. C’est ainsi que j’ai découvert « les Insoumis du Haut Poitou ».

Intervenant : Michel BELLANGER. Ancien inspecteur du Travail puis Directeur Départemental du Travail. Ses connaissances en sciences humaines et sociales lui ont permis de poser regard attentif sur le monde du travail et sur les comportements des êtres humains. Il est passionné pour les voyages à travers le monde et en particulier les pays en voie de développent. Cette passion lui a fait découvrir ou retrouver des valeurs humaines et culturelles qui sont un peu oubliées dans notre monde occidental

Un brin d’histoire par François Nardou. Rendez-vous sur Antenne d’oc !

 

François Nardou de Montcuq, historien mais par que… car aussi jardinier et même herboriste. Il aborde principalement l’histoire du vieux Quercy en son histoire secrète et sacrée.

En direct ou en podcast, connectez-vous sur Antenne d’Oc

Souvenir Français : retour sur le congrès départemental à Cahors

Créé en 1887, Le Souvenir Français – reconnue d’utilité publique le 1er février 1906 qui a pour vocation d’honorer la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France qu’ils soient Français ou étrangers –  tenait son assemblée générale au restaurant la Chartreuse à Cahors, samedi 18 novembre. Présent dans chaque département, il est composé de sections locales et compte plus de 100 adhérents dans le Lot avec un développement qui se poursuit.

Après les allocutions de bienvenue du Délégué Général, la présentation de l’assistance, des différents compte-rendus, étaient rappelées les missions prioritaires du Souvenir Français

  • Entretenir, aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon

  • Conserver la mémoire, aucune cérémonie créée à l’origine pour enraciner le souvenir d’un événement historique local ne doit disparaître

  • Transmettre, aucun élève ne doit quitter sa scolarité sans avoir visité au moins un site mémoriel combattant et avoir participé au moins à une cérémonie patriotique

Une partie des actions menées par le Souvenir Français se fait en partenariat avec les municipalités, la délégation Militaire du Lot et l’ONaCVG.

En 2023, des jeunes ont participé à des restaurations de sépultures dans le cadre des formations civiques et citoyennes. Le Souvenir Français a accordé des subventions à des classes qui ont organisé des voyages mémoriels.

Au cours de cette assemblée générale,  se sont exprimés MM. Emmanuel Carrère et Jean-Luc Couderc du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération sur sa future installation dans le complexe cinématographique « Le grand Palais », programmée pour la fin de l’année 2024. Inventaire et classement des collections constituent le quotidien des bénévoles et du chef de projet. Une démarche est également engagée quant à la scénographie des nouveaux lieux. 

A noter que les bénévoles s’investissent au sein des comités pour faire connaître l’association dont les ressources proviennent des cotisations, des quêtes et des dons. Les adhérents peuvent également s’abonner à la revue trimestrielle éditée au niveau national.

Le congrès s’est terminé avec la remise des diplômes et médailles aux adhérents ; ces récompenses sont attribuées en reconnaissance des services rendus au Souvenir Français (voir photo)

Représentants des autorités locales : Madame Françoise Faubert, 1ère adjointe au Maire de Cahors, le lieutenant-colonel Josselin de Metz, délégué militaire départemental et M. Nicolas Rose, adjoint au directeur chargé des relations extérieures de l’ONaCVG (Office National des Combattants et des Victimes de Guerre).

+ d’information sur la délégation du Lot : Robert Delsart / 46@dgsf.fr / 0620961450
Site national : le-souvenir-francais.fr

Photo d’illustration : © Quercy.net

Le Lot et ses chemins… de fer !

A quelques jours d’intervalle, deux conférences font revivre l’époque dite des petites lignes. La prochaine se tiendra à Douelle le 25 novembre pour évoquer le tronçon Cahors-Libos

Celui évoqué cette semaine entre Cahors et Capdenac, dans le cadre d’une mission pilotée par la Région avec délégation au Département, a le mérite d’un début de restitution sous la forme d’un inventaire – qui reste à compléter – et que l’on pourrait qualifier d’utilité publique.

Les élus ayant validé la dépose de la voie, nos rives du Lot ne seront bientôt que parcourues par des bipèdes et des deux roues….non motorisés.
Si aujourd’hui, débute une autre histoire, la précédente reste à écrire tant qu’il y aura des témoignages !

Amis du patrimoine, à vos carnets et autres supports. Quercy net attend vos contributions à déposer en CLIQUANT CE LIEN

Illustrations (photo Quercy net) : Arcambal : rails en partance pour la fonte en Espagne. Les traverses prendront un autre chemin. 

Le samedi 21 mai 1881, Gambetta, notre enfant de Cahors, signera l’adjudication du 1er lot de chemin de fer Cahors-Capdenac, soit 12 kilomètres depuis Cahors, jusqu’à Mondies (Arcambal), pour la somme de 1 950 000 francs. (sources)

 

Collège Jean-Jacques Faurie : inauguration d’une plaque et d’une exposition Jacques Chapou

À l’occasion de l’inauguration de la plaque « Jacques Chapou », le collège Jean-Jacques Faurie (commune de Montcuq-en-Quercy-blanc) accueillait son arrière-petite-fille, Sarah Chabert, qui représentait Françoise Chapou, fille du professeur résistant. Cette plaque a été restaurée grâce au soutien financier de la municipalité et du département ; également du Souvenir Français

Elèves du collège

Cette inauguration était aussi l’occasion d’accueillir une exposition consacrée à ce héros de la résistance visible jusqu’au 20 novembre (exposition dont M. Hervé Thiébaut, président du comité local du Souvenir Français est la cheville ouvrière.) Sarah Chabert a rappelé l’utilité de « transmettre cette mémoire aux jeunes générations ». Car « il est important de se souvenir que des femmes et des hommes », partageant une conviction commune, refusant l’inacceptable, « ont fait le choix de résister quel qu’en soit le prix ».

Allocution de M. Thiébaut entouré des deux porte drapeau ainsi que de M. Gille, principal du collège

Lors de sa première, prise de parole, M. Hervé Thiébaut a évoqué l’historique du Souvenir Français. association mémorielle, créée en 1872. Le comité de Montcuq, actif depuis 2015, a fait appel à la jeune génération montcuquoise, pour rejoindre le comité, en tant qu’adhérent, ou de remplir la mission emblématique, et honorable de Porte Drapeau. Passeur de mémoire, il a évoqué le travail considérable du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, de la Maison du Patrimoine, et de Sarah Chabert, dont on peut prendre connaissance de son intervention ci-dessous.

Sarah Chabert

Au nom de ma grand-mère, Françoise Chapou qui aurait dû se trouver à ma place aujourd’hui, et qui serait sans doute très émue d’évoquer ici ses souvenirs devant vous, je tiens d’abord à remercier celles et ceux qui ont participé à la restauration de la plaque, notamment la municipalité de Montcuq, Le Souvenir Français, et bien sûr Hervé Thiébaut qui travaille sans relâche pour faire vivre le souvenir de la Résistance à Montcuq.
Je tiens également à remercier ceux qui ont permis la réalisation de l’exposition Jean-Jacques Chapou, la municipalité de Cahors, les responsables du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération, dont Emmanuel Carrère et Jean-Luc Couderc, son secrétaire bénévole, toujours par monts et par vaux ! sans oublier bien sûr, Louise Manciet, la jeune archiviste avec laquelle j’ai eu le plaisir de travailler sur cette exposition.
On peut se poser la question au sujet de cet événement. Pourquoi se souvenir de Jean-Jacques Chapou et transmettre cette mémoire aux jeunes générations ?
Un élément de réponse que l’on peut avancer est que Jean-Jacques Chapou était un homme de rassemblement, porteur d’un immense espoir. Au cours des différentes étapes dans son parcours dans la Résistance, il a su fédérer autour de lui, des hommes et des femmes très différents les uns des autres mais qui partageaient néanmoins une conviction commune :

On ne peut pas accepter l’inacceptable.

Jean-Jacques Chapou a été exemplaire et n’a jamais chercher à échapper à ses responsabilités. Mais, au-delà de Jean-Jacques Chapou, c’est le courage de femmes et d’hommes qui ont résisté à l’oppression, au cynisme et à la lâcheté et à une foule d’individus que nous abhorrons aujourd’hui.
Sans ces femmes et ces hommes, on ne reparleraient pas de Jean-Jacques Chapou. Aussi es-il important de se souvenir que celles et ceux qui ont fait le choix de résister, quel qu’en soit le prix.
A l’heure où nous faisons face aux incertitudes et aux soupçons, leur courage et l’esprit de tolérance qui animait Jean-Jacques Chapou peuvent nous inspirer.

On peut retrouver sur Quercy net plusieurs articles consacrés à Jacques Chapou
ainsi qu’aux faits de résistance dans le Lot

Le château de Castelnau-Bretenoux par Yves Marguin

Le château de Castelnau-Bretenoux, situé dans le département du Lot, est la forteresse médiévale la plus imposante du Quercy. Cet imposant édifice constitue un résumé des arts du Moyen Âge. Le château se dresse à 900 mètres à l’est de Prudhomat. La construction du château s’est déroulée sur plusieurs siècles, du XIIe au XVIIe siècle. Son origine remonte à Hugues de Castelnau qui fait édifier une enceinte autour de son domaine. Il est l’ancêtre d’une lignée familiale très puissante, baronnie inféodée aux comtes de Toulouse et qui prospère dans une région riche en ressources agricoles. Le château, siège de la puissante famille des barons de Castelnau, est un imposant témoignage de l’évolution de l’architecture castrale. Conçu pour résister aux assauts des guerres médiévales, il s’adapte aux progrès de l’artillerie aux XVe et XVIe siècle.

Grands prix pèlerin : L’église Saint-André de Saux récompensée

Le 17 octobre dernier à la cité de l’architecture, le Pèlerin et ses partenaires ont décerné les prix Pèlerin du patrimoine pour sa 33ème édition. Depuis 1990, ces prix financés par des mécènes du patrimoine sont à la pointe pour soutenir les initiatives autour du patrimoine et la transmission des savoir-faire.

Comme chaque année, la Sauvegarde de l’Art Français a remis le prix de la transmission et du partage, doté de 5 000€ pour encourager des travaux sur des édifices religieux. Le jury a choisi de récompenser la commune de Porte-de-Quercy (Lot), pour la restauration de l’église Saint-André de Saux.

Avec son clocher-tour, sa silhouette de forteresse en impose sur la place du village. L’église Saint-André de Saux (Lot) semble solide, capable de résister pour l’éternité. Pourtant, des infiltrations dans sa toiture qui se dégrade sont en train de ruiner tout l’intérieur. Il y a donc urgence à sauver ce bel édifice, reconstruit aux XVe et XVIe siècles autour de son abside romane.

La famille de Gozon, seigneurs du lieu, a ajouté au XVIIe siècle deux chapelles latérales à sa nef aux trois travées inégales. Ils ont aussi commandité une campagne de décors et mobilier de style baroque comprenant une table de communion à balustres en pierre, une chaire à prêcher ainsi que des boiseries. L’église est d’ailleurs inscrite sur la liste des monuments historiques. Le projet de restauration est un défi pour cette commune de 600 habitants qui doit gérer dix églises.

Ce prix lui permettra de boucler la première tranche des travaux, même s’il reste encore beaucoup de travail à l’intérieur pour valoriser l’église, qui n’est ouverte pour l’instant que sur demande, et pour les groupes.

+ d’informations sur la sauvegarde de cette église en CLIQUANT CE LIEN

L’oppidum du Pech d’Estillac : un chantier à venir de l’ACCCM

L’Association Culturelle du Canton de Castelnau-Montratier, créée en 1990, était inactive depuis le coup d’arrêt d’activités donné par l’épisode aigu de COVID19. Interpellée pour être association support de l’oppidum du Pech d’Estillac à Sainte-Alauzie, elle vient de trouver un regain de dynamisme en adhérant à la Fédération départementale des oppida cadurques (FDOC) pour faire connaître et valoriser ce patrimoine de l’âge du fer. En prenant cette décision, le conseil d’administration a répondu, en quelque sorte, au vœu émis par les membres fondateurs qui concluaient ainsi un essai sur cet oppidum : « Un site qui mériterait une étude archéologique plus approfondie avec des méthodes de prospection modernes. » (Bulletin de liaison n° 9 de janvier 1999). C’est en projet en lien avec la FDOC.
Dès la décision de reprise d’activités, un bulletin de liaison était mis en chantier qui a été offert à chaque adhérent, comme au cours des années antérieures. Il vient rejoindre la collection des vingt-et-un magazines qui constituent une ressource d’informations sur l’histoire, la grande et les petites, le patrimoine, ou l’actualité du canton de Castelnau-Montratier dans son périmètre historique.
Lors de l’assemblée générale du 4 novembre dernier, un coup de projecteur a été porté sur les églises des sept communes qui formaient l’ancien canton de Castelnau par un très beau film, recueil de vues dévoilant la beauté et la diversité de ce patrimoine parfois sous des angles jusque-là méconnus. Vingt-trois églises dont dix pour l’ancienne commune de Castelnau-Montratier : une richesse patrimoniale pour le territoire et une charge immobilière pour les communes. Vaste sujet de réflexion ! Un des chantiers à venir pour l’ACCCM.
Pour découvrir l’ACCCM : www.acccm.jimdofree.com

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén