Mois : décembre 2023

14 juillet 1944. Qui peut localiser cette photo ?

C’était un vendredi et jour de liesse également avec l’imminence de la Libération tant attendue. Si l’on distingue clairement le mot « Lot » et la Croix de Lorraine sur la cabine du camion, ces éléments ne sont pourtant pas suffisants pour définir le lieu… et peut-être quelques visages !

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Cette seconde photo, prise très probablement dans le même lieu et le même jour pourrait aider à la reconnaissance. On distingue  en haut de l’image à droite une enseigne publicitaire pour la marques d’essence CALTEX, ce qui laisse penser l’emplacement d’un garage à droite de l’image mais dont la façade n’est pas visible.

Merci d’avance pour vos suggestions que vous pouvez déposer en cliquant CE LIEN

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230 000 € pour le moulin à eau d’Aulanac à Saint-Cirq-Lapopie

MISSION PATRIMOINE ET LOTO DU PATRIMOINE 2023

Fidèle à la tradition, la Mission patrimoine pour la sauvegarde du patrimoine en péril portée par Stéphane Bern, déployée par la Fondation du patrimoine et soutenue par le Ministère de la Culture et la Française des Jeux (FDJ), a retenu 8 projets lauréats d’Occitanie-Pyrénées dont le Moulin à eau d’Aulanac à Saint-Cirq-Lapopie pour une aide de 230 000 €.

Ces huit sites se répartissent ainsi 1 555 000 euros au total au fil des départements.

La Fondation du patrimoine reversera cette aide aux porteurs de projet au fur et à mesure de l’avancement des travaux, sur présentation des factures. Quant aux monuments historiques protégés, ils perçoivent en parallèle des subventions du ministère de la Culture.

L’appel à candidatures pour le Loto du patrimoine 2024 est toujours en cours et sera clôturé le 29 février 2024. Les projets doivent être soumis en ligne avant cette date pour être étudiés par les délégations régionales de la Fondation du patrimoine, à l’adresse suivante : www.missionbern.fr/signaler-un-site.

 

Le Moulin à eau d’Aulanac
Propriétaire : privé (Laurent DUFRESNE et Anita HUGI)
Protection : inscription partielle M H (façades et toitures) du 17/09/1973

INTERET PATRIMONIAL
Attesté dès 1317, ce Moulin à eau dispose de témoins architecturaux datés du XV° siècle. Véritable patrimoine artisanal-industriel, le pavement intérieur du rez-de-chaussée est constitué́ de meules et de galets. En 1927, trois paires de meules fonctionnaient encore. En 1956, le Moulin à eau se transforme en minoterie hydraulique, avec l’installation d’équipements « industriels » dont un moteur diesel d’appoint de 15 chevaux destiné à compenser la perte de puissance en période de hautes eaux, mais en 1966, l’activité́ meunière cesse. De nos jours, seuls certains vestiges subsistent tels deux paires de meules, des engrenages et poulies d’entrainement…
ETAT DE PÉRIL
En raison du passage permanent de l’eau (avec des variations logiques de débit) sous le Moulin, la structure de l’édifice est actuellement fragilisée et nécessite ainsi une confortation conséquente de ses fondations, travaux indispensables lors d’une mise à sec du canal (dernier trimestre de l’année en fin de navigabilité́ de la rivière Lot). Prévoir également la consolidation de parties hautes du bâtiment et la rénovation du guideau.
PROJET DE VALORISATION
Outre une conservation prioritaire d’un patrimoine artisanal-industriel, inscrit MH localisé au sein d’un paysage reconnu et réputé́, les propriétaires rénovent progressivement ce Moulin. En témoigne la robinetterie adjacente, bâti non protégé́, en cours de restauration sur le clos et couvert via un premier « Label Fdp » en 2023. De plus, ce site est logiquement intégré́ à l’opération de remise en navigation touristique de la rivière Lot, d’où̀ une mise en valeur saisonnière du site (notamment lors des Journées du Patrimoine de Pays et des Moulins).
NATURE DES TRAVAUX À RÉALISER
Confortation et réhabilitation des maçonneries immergées sous le moulin, consolidation et
restauration de parties hautes du moulin (maçonneries, charpente), rénovation du guideau en
collaboration avec le Conseil départemental du Lot.
Démarrage des travaux : Novembre 2023
Fin des travaux : 2024

Anciens sites miniers de Planioles et d’Asprières : mise en place d’un S.I.S.

Communiqué des Services préfectoraux

Afin de mieux connaître l’impact résiduel lié aux anciennes activités minières et industrielles connexes, l’État a engagé des études sanitaires et environnementales détaillées dans les secteurs de Planioles et d’Asprières. Ces exploitations minières ont cessé leur activité au milieu du XXe siècle, dans le respect du cadre réglementaire applicable à cette époque.

Des études ont ainsi été conduites entre 2017 et 2020 par le Groupement d’Intérêt Public (GIP) GEODERIS, expert national en matière d’après-mine, en lien avec l’ARS et la DREAL. Plus d’un millier de prélèvements d’eau, de sédiments, de végétaux et de sols ont été réalisés ce qui a permis d’affiner considérablement l’état de connaissance de la situation. Ces études concluent qu’aucune mesure d’urgence sanitaire n’est nécessaire au vu des usages constatés.

Par ailleurs, le rapport ne préconise pas non plus de mesures de dépollution spécifique. Néanmoins, compte tenu des teneurs en métaux dans les sols de certaines parcelles et parfois dans les végétaux et les eaux, les études préconisent des recommandations sanitaires simples pour limiter l’ingestion de terres et de végétaux, et des recommandations environnementales pour éviter la réutilisation de matériaux et la dispersion de polluants. Les résultats de ces études et les recommandations ont été transmis aux propriétaires ou particuliers concernés.

Ils ont fait l’objet de présentation aux élus et ont été publiés sur le site internet de la préfecture et sont accessibles en Cliquant CE LIEN

Dans une démarche de transparence et de conservation de la mémoire, il a été décidé d’intégrer les parcelles sur lesquelles l’État a connaissance d’une pollution des sols dans le dispositif de « secteurs d’information sur les sols (SIS) » prévu par la loi ALUR de mars 2014.

Cette démarche permet une information systématique des futurs acquéreurs ou locataires des terrains concernés, et en cas de changement d’usage, de s’assurer, via des études de sols complémentaires, de la compatibilité des projets d’aménagement envisagés avec l’état des sols.

Une première consultation du public et information des propriétaires concernés sur les projets de fiches de secteurs d’information sur les sols a été réalisée en mars 2023. Lors de cette dernière, l’expert GEODERIS a constaté que, suite à une erreur matérielle, le périmètre de certaines parcelles à inclure dans ces secteurs n’était pas exactement croisé avec les résultats des analyses. Après fiabilisation des données pour chacune des parcelles, il a été décidé dans un souci de transparence, de réaliser une seconde consultation afin d’informer

les propriétaires concernés par les modifications (22 parcelles ont été ajoutées et 18 ont été retirées des périmètres SIS). Ces parcelles seront donc intégrées dans le dispositif d’information sur les sols.

L’ensemble des documents susmentionnés sont disponibles sur le site internet de la préfecture du Lot : https://www.lot.gouv.fr

Pôle de la communication interministérielle de l’État
05 65 23 10 60 / 06 07 80 97 16
pref-communication@lot.gouv.fr£
Place Chapou / 46009 Cahors CEDEX

Image d’illustration : Mines de Fèges (sources : Planioles)
Compléments d’informations sur le site Systèmes Extractifs et Environnement

Gare de Gramat : serait-elle menacée ?

L’association de la défense de la gare d’Assier et Promotion du rail nous informe qu’à compter du 1er janvier 2024, le personnel de cette station étant muté sur un autre poste, son fonctionnement normal risque d’être affecté. Un rassemblement est prévu samedi 16 décembre à 13 h 30 à la gare de Gramat. + d’infos en cliquant CE LIEN

(image d’illustration Wikipédia)

Pour tout savoir (ou presque) sur la gare de Gramat
cliquez CE LIEN

Ligne Cahors-Capdenac : Après le fer, voici le bois !

Si ce premier tronçon entre Cahors et Arcambal (Mondies) a produit environ 800 tonnes de rail, déjà expédiées en fonderie, c’est maintenant 300 tonnes de traverses en bois qui vont être détruites dans des centres spécialisés car imprégnées de créosote (produit biocide dérivé des huiles de charbon, contenant des hydrocarbures cancérogènes donc hautement toxique).

Prochain rendez-vous : mise en forme et en sécurité du ballast avant de la confier aux bipèdes et deux roues.

Photo d’illustration : Quercy net

Restauration de l’église des Cordeliers : quelle est son histoire ?

L’église des Cordeliers (Gourdon) est un lieu désacralisé depuis 1950 et qui ouvre très régulièrement ses portes pour accueillir divers évènements. Mais ce lieu public accessible à tous, qui encourage et met en avant la création artistique et l’artisanat, mérite que l’on fasse référence à son histoire.

C’est d’abord un couvent fondé vers 1250 par Gisbert II de Thémines et son épouse Hélène de Bouriane, héritière de Guillaume Gourdon-Salviac. La construction de l’église est probablement commencée peu après et elle est achevée en 1287, date inscrite sur la clef de voûte de la première travée ouest (C.I.F.M., 1984). Sans doute dès la fin du 13e siècle ou le début du 14e, une chapelle probablement funéraire est ajoutée au sud du choeur, et quatre autres entre les contreforts des première et deuxième travées ouest de la nef. Les bâtiments conventuels sont ruinés pendant les guerres de Religion ; l’église aurait cependant été restaurée au début du 17e siècle. Bienfaitrice du couvent, la famille de Lauzières-Thémines est encore représentée à la fin du 17e siècle avec une litre funéraire aux armes d’Antoine François Hannibal d’Estrées de Lauzières-Thémines (1648-1698), dont quelques vestiges subsistent à l’intérieur de l’église. A la Révolution, le couvent est converti en caserne et en salle de réunion, puis en magasin à fourrage et en poudrerie. L’église devient paroissiale sous le Premier Empire et les Clarisses installent une école de filles dans les bâtiments conventuels en 1817 qui ferme en 1902. Les vitraux de l’église, datés de 1874, sont dus à l’atelier de Goussard et de son successeur J.-B. Anglade, Condom dans le Gers. Pour répondre à une demande des paroissiens, l’architecte Emile Toulouse, surveillant des travaux des édifices diocésains, érige une tour-clocher devant la façade ouest en 1896-1897. Désaffectée depuis 1950 ; elle a fait l’objet en 1971 d’une campagne de restauration avec la participation du Club du Vieux Manoir. (sources : enquête thématique départementale, Gilles Séraphin et Maurice Scellès, plateforme ouverte du patrimoine/merimee)

Une nouvelle campagne de restauration est engagée avec un début des travaux (montant 90 000 €) prévu en janvier 2024. Pour faire un don, on peut cliquer ici ou en contactant la mairie : 05 65 27 01 10 ou contact@gourdon.fr

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