Mois : juillet 2024

Le haut Ségala : La Maison Marot À Sénaillac-Latronquière (Lot)

QUELQUES PARTICULARITÉS DE LA CHARPENTE DU HAUT SÉGALA :
L’EXEMPLE DE LA MAISON MAROT  À SÉNAILLAC-LATRONQUIÈRE (LOT)

Avant-propos : La maison Marot à Sénaillac-Latronquière est une ferme du XVIIIe siècle située dans le haut Ségala (nord-est du Quercy). Son développement additif reflète les besoins de l’économie paysanne essentiellement autosuffisante jusqu’aux années 1960. L’édifice se distingue par sa vaste toiture à faible pente et à large débord, couverte de tuiles canal, et par sa charpente à fermes triangulées, aux potelets encaissés dans le mur de surcroit, propre au Figeacois. Ces éléments, ainsi que d’autres caractéristiques de construction, révèlent l’adaptabilité et la continuité du vocabulaire vernaculaire local jusqu’à la fin du XXe siècle.

L’article ci-joint très documenté est publié dans la Revue du CERAV (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire). Nous ne pouvons que vous inviter à en prendre connaissance, les deux auteurs faisant autorité dans leurs compétences respectives mises en commun pour restituer l’étude de ce bâti traditionnel du haut Ségala.

Francis Kelly (Auteur) est ancien inspecteur des monuments anciens et des bâtiments historiques en Angleterre et membre de longue date du Vernacular Architecture Group et de la Society for the Preservation of Ancient Buildings de ce pays. En France, il est membre de Maisons paysannes de France (MPF) et vice-président de l’Association pour la sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ). Il vit aujourd’hui dans le Lot et s’intéresse au patrimoine rural et, en particulier, à la construction traditionnelle du Quercy.

Catherine David-Le Clerc, qui a bien voulu se charger de la mise au propre de nos dessins et relevés est architecte spécialiste en patrimoine paysager et peintre. Elle est au comité scientifique de l’association Visages du Ségala, qui s’occupe de la maison Marot, et elle fait partie de l’Association de sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ), qu’elle représente dans certaines commissions. Elle écrit aussi des articles concernant le bâti rural et les paysages historiques du Quercy.

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Référence

Quelques particularités de la charpente du haut Ségala : l’exemple de la maison Marot à Sénaillac-Latronquière (Lot)
L’Architecture vernaculaire, CERAV, Paris

tome 48-49 (2024-2025)

http://www.pierreseche.com/AV_2024-2025_Kelly.htm

17 juin 2024

La faux : un outil dans l’air du temps

Cet outil est apparu vers le XIIe siècle en France et fut utilisé, dans un premier temps, pour couper l’herbe. Ce n’est qu’à partir du XVIè siècle que l’on remplacera la faucille par la faux pour la récolte des céréales. Aujourd’hui des faucheuses mécaniques puis des moissonneuses-batteuses font de la faux un outil en voie de disparition, son usage ayant fortement régressé avec l’apparition de ces nouvelles techniques.

Pourtant cet outil est dans l’air du temps. Tombé en désuétude avec l’arrivée des moissonneuses, on redécouvre aujourd’hui les nombreux avantages de la faux (ou faulx) : ne consommant pas d’énergie, elle est économique, écologique, mais aussi silencieuse, efficace, et d’un maniement simple et non pénible lorsque le geste est maîtrisé.

Elle peut donc se positionner comme une alternative sérieuse aux tondeuses, débroussailleuses et autres engins mécanisés, lourds, polluants et coûteux.

RENDEZ-VOUS LE 16 JUILLET à partir de 9 H /
Anglars-Nozac / Première route à droite après l’école

Source Blog des Bourians

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