Régulièrement informés par le site du dispositif interministériel d’enrichissement de la langue française sous forme de lettre d’information, nous pouvons – comme tous les citoyens d’ailleurs – suivre les nouveautés de notre langue.
Pour illustrer ce propos, nous avons choisi un terme rattaché au cyberharcèlement
Haineur, -euse
Ce terme désigne une personne qui utilise la toile et les réseaux sociaux pour inciter à la haine envers un individu ou un groupe.
Cette appellation, dont la consonance rappelle l’anglicisme hater, apparaît comme un néologisme, mais elle est empruntée au moyen français. Le suffixe -eur souligne bien une démarche active, d’incitation à la haine. Autre avantage du terme français, il permet de préciser si l’internaute fauteur de haine est un homme ou une femme puisque l’on dispose, avec cet équivalent, du féminin haineuse.
Ce concept rejoint celui de cyberharcèlement. Une enquête a révélé ce mois-ci que près d’un enfant ou jeune sur quatre y avait déjà été confronté.
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