Jour : 6 février 2025

Les Femmes cathares, conférence proposée par l’UPTC

jeudi 13 février 2025 de 14h30
Centre Universitaire Maurice Faure

Le catharisme est une religion apparentée à la chrétienté, bien que considérée par la Papauté comme une hérésie et qui, à ce titre, doit être détruite. Cette religion prêche l’égalité des êtres humains, du moins en ce qui concerne leur âme. La notion de péché originel n’existe pas. L’acte charnel est rejeté car vécu comme le seul espace de pouvoir du diable.

Cette égalité se traduit-elle dans la vie courante ? et qu’en est-il de la place des femmes ?

Bien qu’il n’y ait pas de hiérarchie ecclésiastique, les appelait-on les Bonnes Femmes ou les Bonnes chrétiennes ? au même titre qu’on s’adressait aux Bons Hommes ou Bons chrétiens ? Pouvaient-elles apporter le consolamentum comme les Hommes ?

Quelle était leur vie ? Je vous propose de suivre leur démarche jusqu’au bûcher, autant que les Bons Hommes, en suivant le parcours de vie d’une jeune femme, Guillelme Maury, originaire de Montaillou, entre les années 1302 et 1312 environ.

Mais ces femmes pouvaient-elles avoir le choix entre une vie de misère et de coups, usées trop tôt par les maternités trop nombreuses, et l’espoir d’un bonheur après la mort, le bûcher étant la dernière douleur à supporter ?

Intervenante : Catherine Calas Après un parcours de vie professionnelle riche et varié (enseignante, responsable gestion, conférencière – histoire de la peinture- avec un public varié de la maternelle au bac +, animation de soirées débats, et pour finir remise à niveau en français de jeunes adultes), je profite de ma retraite pour continuer la seule chose que je sais faire : transmettre.

Transmettre ma passion de l’Histoire : Histoire des femmes si longtemps oubliées, non considérées comme des êtres humains et dont je m’efforce de faire revivre la mémoire.

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Le corps dansant, conférence proposée par l’UPTC

Mardi 11 février, à 14 h 30
Centre Universitaire Maurice Faure

Dans l’histoire occidentale, le corps se présente de façon ambivalente : tantôt objet de méfiance, « corps-prison » qui empêche de penser et dont il faut se libérer, ou « corps impur », siège du désir à contenir et à purifier ; tantôt, à l’inverse, objet de confiance, source d’identité et support du dépassement de soi (l’actuelle culture du corps, en quête de performance, visant le dépassement de soi et l’exploration de ses potentialités).

Si la danse est définie « l’art du corps », ses modalités varient, selon les époques, en fonction du sens donné au corps. En effet, la danse fut longtemps discréditée : chez les Grecs anciens, elle était la composante d’une bonne éducation, à condition d’être subordonnée à la beauté des formes, elles-mêmes correspondant aux qualités morales. Aujourd’hui, la danse s’est affranchie de cette tradition, sans pour autant être véritablement comprise et susciter l’intérêt du public. Elle fait même l’objet de l’incompréhension et de rejet de nombreux spectateurs. Le sens de la danse fait donc problème.

Pour résoudre ce problème, nous développerons la problématique suivante :

D’abord, qu’est-ce que le corps du danseur ? Il ne se réduit ni au corps ordinaire, ni à l’organisme (objet des sciences ou de la médecine).

Ensuite, qu’est-ce que la danse ? Si la danse est un « art du corps », il convient de la distinguer des techniques du corps et d’en préciser les fonctions (religieuse, politique, sociale) et les modalités (classique, moderne, postmoderne).

Puis, la danse est-elle un langage ? Que faut-il entendre par « écriture chorégraphique » et comment la danse se conserve-t-elle et se transmet-elle ?

Enfin comment penser la danse actuelle ? En quoi la philosophie de Deleuze permet-elle de comprendre la rupture opérée par le danseur-chorégraphe Merce Cunningham dans la théorie et la pratique de la danse, rupture prolongée par le « contact-improvisation » ? On interrogera notamment les concepts de « corps intensif », de « conscience du corps », de « communication inconsciente des corps » et le rôle du « hasard » dans les possibilités de mouvement.

Intervenant : Bernard BENIT Docteur en philosophie (sujet de thèse : Deleuze. La pensée sans image, à Paris-Nanterre publiée en 2 volumes aux Éditions L’Harmattan en 2018). Professeur de philosophie durant 10 ans en lycée (Seine et Marne), puis enseignant-formateur à Paris 12 Créteil (UPEC- ESPE) pendant 25 ans.

Intervenant à l’UPT Cahors et à l’UTL Prayssac.
Dernière publication : Deleuze. L’usage de l’art, 2022, L’Harmattan.

 

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