Géraud VALET de REGANHAC (1719-1787)

Géraud Valet De Réganhac est né le 5 juin 1719 à Pern. Très jeune, il eut la petite vérole. En 1744, il participa avec Lefranc de Pompignan, son cousin, à la fondation d’une société savante plus tard académie de Montauban, reconnue par lettre patente de Louis XV datée de Dunkerque le 17 juillet 1744.

En 1756, il publie:
– Ode sur la prise du fort Saint Philippe
– Ode sur la désertion et le retour
– Eloge de Louis XII
– Cour de littérature poésie
– Eloge de la poésie lyrique
– La nature sauvage et la nature cultivée
– Art poétique d’Horace (traduction en prose et en vers français).

En 1758, il est avocat au parlement de Cahors ; en 1759 avocat membre du parlement de Toulouse
Lauréat des jeux floraux, il remporta trois fleurs au concours Clémence Isaure avant d’être nommé Maître des jeux floraux
Le 7 mai 1759, il est nommé maître es jeux floraux. En 1761, discours sur l’ode lu à l’académie. En 1767, éloge de Clémence Isaure En 1775 études lyriques d’après Horace L’oiseleur
Passe temps d’un agriculteur: éléments d’un ouvrage sur l’homme

Ami de Marmontel, de Mompertuis, présenté à Voltaire, celui-ci veut le voir devenir Ministre de l’instruction mais Géraud Valet refuse: « Nec nosco, nec cognocere volo magnos » « Je ne connais ni ne veux connaitre les grands ».
Une étude lyrique des psaumes traduits en Français, une dissertation sur l’Ode.
Deux discours couronnés à l’Académie des jeux floraux ayant pour titre :
« L’esprit philosophique est-il plus utile que nuisible aux belles lettres ? »
« N’est-il pas honteux d’avoir plus de ménagement pour les vices que pour les ridicules? »

Marié le 28 novembre 1752 à Anne de Valet de Calamane, tous deux cousins, il eut un fils unique Pierre Marie Joseph lui-aussi poète.
Il décède à Réganhac (Pechpeyroux) le 18 juin 1787, d’une attaque d’apoplexie.Il fut inhumé dans le tombeau chapelle Saint François, église de Pechpeyroux (comme de Cézac)

 

Pierre Marie Joseph de Valet de Reganhac  (1753-1800)

Pierre Marie Joseph de Valet de Réganhac est né à Pechpeyroux le 27 octobre 1753. On lui donne aussi parfois le prénom de Louis.
Le 28 janvier 1778, il est trésorier général de France au bureau des finances de Montauban tout en gardant la direction de ses biens de Réganhac et la gestion de la commune de Pechpeyroux.

En 1783, il remporte une églantine d’or aux jeux floraux.
Il est chargé de prononcer l’éloge du fondateur de l’académie de Montauban le 25 août 1787. Son discours imprimé parait à Londres et à Paris (prix du concours d’éloquence).

En 1790, il est officier municipal de Montauban
Il publia l’éloge de Louis XII et fut couronné à l’académie de Montauban pour celui de Lefranc qui a jeté sur elle tant d’éclat. Il se recommandait par une vaste érudition, par un jugement sain et par les ressources d’un gout plein de délicatesse.
– Roses
-Discours sur les paroles
-Le lendemain de la noce d’Aline
-Mes voeux exaucés

Le 24 germinal de l’an III de la République Française à 41 ans, il épouse Marie Elisabeth Joséphine De Lavaur agée de 27 ans. Ils eurent quatre enfants.
Il meurt le 27 mars 1800 (6 germinal an VIII).
Sa veuve et ses enfants vendirent le domaine familial de Réganhac, à Pechpeyroux, en 1828 à la famille Mostolac.

Merci à Gilbert Pons pour cette contribution