En rangeant les archives de Caylus, Devals aîné, érudit d ‘histoire locale, a pu réunir tous les documents nécessaires à une histoire de Caylus du XIIe au XVIIIe siècle.
Il fait état de la première mention de la ville lors de sa donation à Raymond V, comte de Toulouse. On assiste à l ‘invasion de Simon de Montfort en 1211, lors de l ‘hérésie albigeoise, et à l ‘incendie du faubourg. La querelle religieuse allait être funeste à la ville puisque le 22 août 1562, Duras, à la tête d ‘une armée de calvinistes, assiégea la ville, puis brûla tous les privilèges et les titres. L ‘église fut incendiée. Le château eut beaucoup à souffrir des guerres; il fut réparé en 1558, puis en 1618. Les portes et les murailles furent relevées en 1703 : les affrontements entre le roi et les Camisards avaient eu raison d ‘elles.
Le XVIIIe siècle fut celui des grands changements dans Caylus, avec la destruction de l ‘hôtel de ville, l ‘achat de la maison du sieur Célarie pour le remplacer, l ‘inauguration de l ‘éclairage en 1761.
Tous ces événements eurent lieu dans la crainte de la peste. A partir de 1484, Caylus fut presque sans cesse surveillée par un garde chargé d ’empêcher les pestiférés d ‘entrer dans la ville. La terrible maladie fit pourtant de grands ravages. En 1518, en désespoir de cause, les consuls firent célébrer sept messes et sept offices de la Passion et des Cinq-Palais pour que cesse le fléau.
Cet ouvrage de référence passionnera tous les habitants de Caylus amoureux du passé.
Laisser un commentaire