Les chapitres en chiffres romains racontent une histoire, les autres commentent, analysent, une sorte de « voix off » comme on dit au cinéma. Mais les choses ne sont pas aussi simples ni aussi tranchées, du reste le livre parle de la difficulté d’être au monde…
Des indices vont se multiplier au détour des phrases, indices ou clins d’œil qui permettent de s’y retrouver ou d’accepter de se perdre dans une approche multiple de la réalité.
Les personnages sont aussi réels, voire plus, que la narratrice « qui souffre d’un défaut d’existence ». A moins qu’ils s’agissent des avatars de l’auteur. Nous pourrions collecter les éléments qui placent en parallèle les protagonistes à travers des scènes cocasses ou troublantes. Ces voix multiples, ces allers retours constituent l’envers des choses et du monde ; similitudes ou variations pour cerner la difficulté d’être et celle de l’écriture qui doit cerner l’odeur du figuier « escarpolée, poivrée et légèrement potelée ».
Le lecteur impliqué devient le seul maître, à lui de redresser le livre et surtout l’univers. Un livre grave, une écriture rare.
La plume du Causse
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