Voici ce qu’écrit Michel Labrousse dans l’Histoire du Quercy (Privat, 1993, sous la direction de Jean Lartigaut) : « Le Quercy tire son nom du peuple gaulois des Cadurques. Ceux-ci ne sont pas des autochtones. Comme les autres Celtes, ils sont venus d’Allemagne moyenne par migrations successives, du VIIIè au VIème siècle avant notre ère. Aristocratie militaire et politique, parlant un dialecte gaulois, ils se sont imposés par leurs armes de fer aux populations préexistantes.
Leur nom s’apparenterait à la racine gauloise cados = cadros, beau, et sa forme première reconstituée, cad-or-ci pourrait signifier « ceux qui vivent sur les bords d’une belle rivière », sans doute le Lot. Leur capitale Divona (Cahors) est, comme à Bordeaux et Divonne, le nom celtique d’une source divinisée. l’adjectif uxellos a donné Ussel et, en composition avec dunum, forteresse, Uxellodunum, la haute forteresse.» Hypothèse confirmée par B. et J.-J.- Fénié dans leur Toponymie occitane (Ed. Sud-Ouest Université, 1997) :
« Le Quercy, territoire des « Cadurques », semble bel et bien formé sur cet ethnique : Cardurci + suffixe latin -inus > Cadurcinum(m) > Cadurcinu > Carcin > carcinòl (« du Quercy ») »
Cahors, selon ces mêmes auteurs, était la cité des Cadurci (Civitas Cadurcorum, vers 400) devenue Cadurcum au XIème, puis Cauricio en 1200, Caours en 1259, graphiée Caurs en 1279. Quant à Figeac, son nom, comme celui de beaucoup de noms en -ac de la région, vient de Fidius, nom d’un homme gallo-romain, et du suffixe celtique -acos, latinisé en -acum, peut-être ancien propriétaire des lieux
Les limites du Quercy ont évolué au cours du temps. Voici ce qu’en dit Jean Lartigaut : « A mon sens, le Quercy correspond au territoire occupé par la peuplade gauloise des Cadurci, c’est-à-dire à la civitas gallo-romaine dont les limites furent adoptées par les diocèses, à Cahors comme dans toutes les vieilles cités. Le diocèse de Cahors, l’ancien du moins, comprenait tout le Lot, sauf à l’est Cuzac (diocèse de Rodez) et à l’ouest Valprionde (diocèse d’Agen), plus une partie du Tarn-et-Garonne avec Moissac, Montauban et Caylus, plus encore 24 églises en Périgord autour de Salignac et de Carlux, plus en Rouergue 19 églises sur le causse de Villeneuve (Aveyron). »
Ces limites correspondent aujourd’hui au département du Lot et à une partie importante (septentrionale) du département du Tarn-et-Garonne (Voir l’Atlas historique du Quercy).
Elles étaient également celles de Cahors.
« de gueules au pont de six arches d’argent, maçonné de sable, posé sur des ondes d’azur mouvant de la pointe, sommé de cinq tourelles aussi d’argent, maçonnées de sable, ouvertes du champ, surmontées de cinq fleurs de lys d’or »
(blason du Lot, d’après La banque du blason – Editions Gaso)
L’Histoire du Quercy
Les Quercynois célèbres
- Quercynois célèbres
- Luctérius
- Uc de Saint-Circ
- Jacques Dueze, Pape Jean XXII
- Jehan des mares
- Galiot de Genouillac
- Clément Marot
- Hugues Salel
- Olivier de Magny
- François de Maynard
- Alain de Solminihac
- Géraud & Pierre Valet de Reganhac
- Jean Antoine Michel Agar
- Pierre Cérou
- Joachim Murat, maréchal d’Empire
- Olympe de Gouges
- François de Salignac
- Jean-Jacques Lefranc
- Jean-Baptiste Bessières
- Jean-Auguste-D Ingres
- Pierre Bonhomme
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- Charles Combes
- Charles-Louis de Saulces de Freycinet
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- Jean Lartigaut
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- Françoise Sagan
- Christian Signol
La résistance en Quercy
- La résistance en Quercy
- Figeac et le Ségala (janvier-juillet 1944)
- Frayssinet le Gélat 21 mai 1944
- La tragédie de Gabaudet : 8 juin 1944
- Gourdon, le 28 juin 1944
- 8 juin-20 juin 1944, la Division Das Reich
- Gigouzac, le 30 juin 1944
- Cahors libération, le 17 août 1944
- Le Musée du Louvre caché dans le Lot
- L’imprimerie clandestine des FTPF du Lot