Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 2 of 34

Le lieu de tous les savoirs : l’Université pour tous Cahors-Quercy (UPTC)

Comme de coutume depuis bientôt sept ans, l’UPTC propose en ce début d’année 2025 un ensemble de conférences touchant à différents domaines des connaissances. Avec, toujours, le souci de l’excellence, de la diversité, de la proximité et la volonté d’un partage des connaissances auprès d’un nombre croissant de résidents du Grand Cahors. Les conférenciers, reconnus pour leurs savoirs, illustrent la présence de nombreuses compétences dans le département du Lot. De début janvier à la mi-février – du 7 janvier jusqu’à l’interruption marquée par les vacances scolaires – les conférences s’enchaîneront à un rythme bi-hebdomadaire.

Le cycle de géographie consacré à la paysannerie des tropiques s’achèvera avec une troisième conférence portant sur la caféiculture tropicale tandis que commencera un cycle spécialisé sur la bioéthique, s’interrogeant sur la démocratisation des lois de bioéthique et évoquant une éthique de la sobriété en médecine avec ses enjeux sanitaires, écologiques et économiques. La musique sera mise à l’honneur par le biais d’une rencontre avec Claudio Monteverdi, homme d’opéra et homme d’église, compositeur de chefs-d’œuvre aux XVIe et XVIIe siècles. Toujours en Italie, mais à l’époque contemporaine cette fois-ci, une analyse du polar, genre majeur, permettra un voyage chez nos voisins transalpins. Une découverte inédite des premiers photographes lotois professionnels commencera. Une réflexion philosophique sur l’école et l’éducation sera entreprise. Quelle est la finalité de l’école ? Faut-il la supprimer ? Faut-il opposer instruction et éducation ? Quel rôle peut remplir l’école dans une période de grande mutation de la culture et de la transmission des savoirs ?

En février, le public revisitera en images les métiers d’autrefois dans le Lot du siècle compris entre 1860 et 1960. Évocations d’un passé révolu, et en même temps si proche… Il sera aussi informé sur l’évolution de l’alimentation dans le monde « occidental » depuis la deuxième partie du XXe siècle ; ainsi que sur les procédés utilisés par les industriels de ce domaine. Des recommandations de consommation alimentaire seront données, compte tenu d’un certain nombre d’effets délétères sur la santé, avérés ou suspectés, de l’alimentation ultra-transformée. Une autre réflexion philosophique portera sur la danse : qu’est-ce que la danse, est-elle un langage ? Comment penser la danse actuelle ? Enfin, en suivant le destin d’une jeune femme, Guillelme Maury, originaire de Montaillou, entre les années 1302 et 1312 environ, l’auditoire approfondira ses connaissances sur les femmes cathares.

Consulter auparavant le site Internet de l’UPTC pour d’éventuels changements de lieux : https://uptc-cahors.org. Les conférences de l’UPTC sont gratuites pour les adhérents et il est demandé 5 euros aux non-adhérents ; compte tenu de la capacité limitée de la salle du Centre universitaire Maurice-Faure (CUMF), priorité sera donnée aux adhérents (la cotisation 2024-2025 est de 20 euros).

L’UPTC est partenaire de Quercy net

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Les meules de moulins du Périgord méridional : une histoire de pierre et de transport

JEUDI 16 JANVIER 2025, 18 h, CONFÉRENCES DES ARCHIVES DE LA DORDOGNE, CENTRE DÉPARTEMENTAL JOSÉPHINE BAKER / Périgueux / Entrée libre

 Retrouvez la conférence en cliquant CE LIEN

Cette conférence abordera les meules de moulins de l’Agenais, du Périgord et du Quercy
Les meules, véritables poumons des moulins, ont rythmé la vie des hommes pendant des siècles. Leur histoire, intimement liée à celle des matériaux, des carrières et des artisans, est une épopée méconnue. Du choix minutieux des pierres à leur façonnage, en passant par les défis du transport sur la Dordogne puis par chemin de fer, la meunerie périgourdine est une saga industrielle passionnante. Des témoignages du Moyen Âge à l’apogée de la production au XIXe siècle, en passant par son déclin dans les années 1950, ce récit retrace les coulisses d’un savoir-faire ancestral.

 

Auteur : Alain Turq, Conservateur en chef du patrimoine, Conservateur du musée de Sauveterre-la-Lémance (Lot-et-Garonne), Chercheur rattaché au laboratoire PACEA de l’Université de Bordeaux.

Un ouvrage est actuellement en préparation pour une publication fin 1er semestre 2025

Illustration :  « la taille du Quayrou » CP Circa

Une aide financière pour le sauvetage de l’Hôtel d’Arnaldy à Figeac

Dans le cadre des derniers appels à projets, le propriétaire de l’Hôtel d’Arnaldy va bénéficier d’une dotation de 230 000 € de la part de la Fondation du Patrimoine abondée par la Mission Bern. Cette aide sera versée au fur et à mesure de l’avancée des travaux.

Situé au n° 21 de la rue de Colomb, le bâtiment est dans un état de grand délabrement avec un entretien à minima. Plusieurs années de travaux seront nécessaires pour la création de chambres d’hôtes, dans une perspective d’une viabilité économique indispensable et lui rendre toute la dignité qu’il mérite. Ce nouvel ensemble patrimonial viendra alors s’ajouter à la promotion de Figeac, à l’exemple du Viguier du Roy restauré par ses propriétaires dans les années 90.

Gourdon : Appel aux dons pour « La maison du Sénéchal »

À Gourdon, la Maison du Sénéchal a été inscrite en 2015 au titre des Monuments Historiques grâce à une peinture murale exceptionnelle de la fin du 15 e siècle située au premier étage.
Malheureusement, l’état de dégradation avancé de ce décor unique en son genre ne permet pas encore sa présentation au public. Seul le rez-de-chaussée comporte un espace d’interprétation qui présente la peinture murale, la maison qui l’abrite, et plus généralement le patrimoine du Gourdonnais. Cette peinture nécessite des travaux de conservation et de restauration. C’est pour cela que la mairie et la Fondation du patrimoine ont lancé une collecte de dons d’un montant de 15 000 € pour financer une partie de ces travaux, en complément de subventions du département du Lot, de l’État, de la région Occitanie.
L’association Héritages du Sénéchal avait été créée pour soutenir la valorisation de cet édifice et de manière plus large pour étudier et valoriser l’histoire de Gourdon, notamment grâce à ses archives
anciennes. L’étude de ces archives sert de base à divers spectacles et animations : pièces jouées lors des Médiévales, balades racontées dans Gourdon et d’autres communes, … Pour les personnes intéressées par l’étude de ces archives, des cours sont proposés afin d’apprendre à déchiffrer les écritures anciennes ou à traduire les textes en latin médiéval entre autres.
L’association a contribué à la collecte de la Fondation du patrimoine en reversant non seulement des dons reçus à cet effet, mais aussi les bénéfices de ses activités régulières, à savoir les balades racontées et son café associatif, l’Échoppe du Sénéchal. Au total, le montant reversé est de 1950 €.
Vous aussi, vous pouvez contribuer à cette collecte sur le site de la Fondation du patrimoine . Les dons ouvrent droit à une réduction d’impôt (66 % du montant pour les particuliers). Exemple : un don de 150 € revient à 51 € après réduction d’impôt.
Tout don, même modeste, est utile : il contribuera à la sauvegarde de cette œuvre exceptionnelle.

Source Blog des Bourians

Histoire : pourquoi le frère de Richard Coeur de Lion est mort à Martel dans le Lot ?

Henri le Jeune, frère de Richard Coeur de Lion et fils du roi d’Angleterre Henri II Plantagenet est mort en 1183 à Martel, dans l’actuel Lot. Que s’est-il passé ?

Au XIIe siècle, Henri le Jeune était destiné à régner sur le royaume d’Angleterre. Mais en révolte contre son père, le roi Henri II Plantagenet, époux d’Aliénor d’Aquitaine, il se voit déshériter en faveur de son frère cadet, Richard Cœur de Lion. Que s’est-il passé pour que le prince meure en 1183 à Martel, dans cette province du Quercy devenue aujourd’hui le Lot ?

« Il est grand, blond, séduisant et attirant, capable de persuader par le discours et exagérément généreux » le dépeint Élisabeth Hallam. Mais le jeune Henri a plus la carrure d’un jouisseur que d’un chef d’État. D’une personnalité certes charmante, il est toutefois décrit régulièrement comme nonchalant, frivole et « inconsistant ».

Il épouse à 5 ans la fille du roi de France Louis VII

Prince angevin, roi d’Angleterre conjointement avec son père à partir de 1170, Henri le Jeune est le fils et héritier présomptif d’Henri II d’Angleterre de 1156 à 1183. Il tient son surnom de son couronnement anticipé du vivant de son père.

Né à Londres en 1155, il est de deuxième des cinq enfants d’Henri II, duc de Normandie et roi d’Angleterre, et d’Aliénor, duchesse d’Aquitaine. Surnommé Court-Mantel en raison de ses habitudes vestimentaires (court manteau), il devient, à la mort de son frère aîné, l’héritier du royaume d’Angleterre.

À 5 ans, il est marié à la première fille (qui a 2 ans) du roi Louis VII de France. Cette union rapide est due à la volonté d’Henri II d’entrer en possession de la dot de sa belle-fille, le Vexin normand.

Henri II, décidé à assurer très tôt la succession de son fils sur le trône, à la manière capétienne, veut le faire sacrer roi. Mais Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry s’oppose fermement à ce couronnement. Lequel doit être reporté.

En 1169, Henri le Jeune déjà vassal du roi de France, son beau-père, pour la Normandie fait hommage pour les principautés paternelles d’Anjou, du Maine et de la Bretagne.

Henri le Jeune, sacré roi d’Angleterre à 15 ans

Le 14 juin 1170, Henri le Jeune a 15 ans. Il est sacré et couronné roi d’Angleterre à Westminster par l’archevêque d’York. Thomas Becket toujours primat d’Angleterre se dit être le seul habilité à sacrer le roi. Furieux, il demande des sanctions au pape qui excommunie certains ecclésiastiques… Et le 29 décembre 1170, Thomas Becket est assassiné dans la cathédrale de Cantorbéry. Premier objet de conflit entre le père et le fils.

Un second couronnement sera alors demandé par le roi de France, Louis VII qui voudrait que sa fille Marguerite elle aussi, soit couronnée.

Une vie de conflits familiaux

Ne percevant aucun revenu, empêché de mener le train de vie qu’il souhaiterait, Henri le Jeune s’enfuit de la Cour de son père pour celle de son beau-père, roi de France. Rejoint par ses frères Geoffroy et Richard, il se rebelle ouvertement. Et tous trois se lancent sur la Normandie. C’est un triomphe : ils écrasent leurs adversaires en 1173. Le roi d’Écosse est capturé, leur mère Aliénor est emprisonnée.

Quelques mois plus tard, Henri et ses frères décident de mettre fin aux révoltes contre leur père. La paix familiale est signée à Montlouis-sur-Loire le 30 septembre 1174. En retour et à « condition de bonnes conduites », Henri le Jeune reçoit 15 000 livres angevines. Pendant quelques mois, il va rester loyal à son père et participera même à ses côtés à diverses tâches royales. Mais sans beaucoup d’enthousiasme.

À aucun moment, même après cette réconciliation, Henri ne montrera son envie de prendre des responsabilités. Bien au contraire, il pointe qu’il n’a pas du tout saisi quelle était la destinée qui lui était dévolue. Il est bien plus intéressé par la poursuite du plaisir et de l’excitation que par les devoirs incombant à un roi couronné. Ses revendications de fiefs et d’augmentation du pouvoir, n’ont pour autre but que d’avoir des moyens de financer son train de vie dispendieux, notamment ses passions comme celle pour les tournois.

En rébellion permanente

Le père, Henri II perçoit que l’irresponsabilité de son fils met en danger l’empire familial. Et en 1176, il refuse de lui confier quelque domaine que ce soit. Nouveau désaccord. Ayant à nouveau rejoint la Cour de France, le père doit augmenter sa pension journalière pour avoir la paix. Peu après, jaloux de la réussite de son frère Richard (appelé Richard Cœur de Lion), il s’oppose en choisissant de soutenir ouvertement les barons rebelles d’Aquitaine. En 1173, il proteste à nouveau contre le fait que son père donne des territoires à son plus jeune frère, Jean sans Terre, à l’occasion de ses fiançailles.

À Rocamadour, Henri le Jeune dévaste l’oratoire, enlève la châsse de saint Amadour et pille une partie du trésor.

En janvier 1183, une nouvelle réconciliation avec son frère Richard est tentée par Henri II. Mais Henri le Jeune au lieu de soutenir son frère va aider des nobles hostiles en Limousin. Il est accueilli en sauveur à Limoges, ces nobliaux préférant « soutenir un seigneur nonchalant qu’un tyran comme Richard ».

Il décide de piller les abbayes comme Rocamadour

En avril 1183, assiégé à Limoges par son frère et son père, il doit, pour s’opposer à eux, chercher des troupes de mercenaires qu’il paye avec un butin volé au sanctuaire de saint Martial (où il avait pourtant décidé de laisser à sa mort, ses entrailles).

Les habitants lui refusant l’entrée de la ville, il doit fuir dans le sud du duché. Et pille l’abbaye fondatrice de Grandmont que son père avait largement contribué à construire.

Quelques semaines plus tard, direction le Sud, le sanctuaire de Rocamadour qui connaîtra le même sort. Henri le Jeune dévaste l’oratoire, enlève la châsse de saint Amadour et pille une partie du trésor. La légende dit qu’en quittant la ville, la cloche miraculeuse se met à sonner. Et rapidement, Henri tombe gravement malade avec diarrhées douloureuses et pertes de sang. Où aller ? Loin des conflits. Ce sera à la riche cité marchande toute proche.

La fin d’un tragique destin

Pensant à une colère divine, Henri le Jeune se réfugie donc à Martel, à l’hôtel Fabri. Essayant de se réconcilier avec son père, celui-ci, croit à une énième ruse de son fils et l’ignore. Il ne peut à distance, qu’y confesser ses crimes et implorer son pardon. Avant d’agoniser sur un lit de cendres, une croix en bois sur la poitrine en signe de repentir. Le 11 juin 1183, le prince anglais meurt de dysenterie en Quercy. Il a 28 ans.

Sa disparition met fin à la rébellion entre les rois de France et d’Angleterre. Rapatrié en Normandie, il est inhumé à la cathédrale de Rouen où il repose.

Avec pour épitaphe : « Henri le Jeune, prétendant au siège de Normandie qui fut refusé à ses armes et à son bon droit, l’obtint enfin, ici même, par sa mort, à son corps défendant ».

C’est ainsi que l’histoire de Martel est marquée par le passage fatidique d’Henri, fils du roi d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine et frère de Richard Cœur de Lion.

 

Merci à André DÉCUP,  La Vie Quercynoise et actu lot. fr pour leur autorisation à publier ce bel article

Illustration wikipédia : La guerre de Cent Ans

Mort de Gérard Bessière, prêtre, poète et écrivain de l’après-concile

Très attaché à l’approfondissement des intuitions du concile Vatican II, le prêtre, poète et écrivain Gérard Bessière est mort dimanche 8 décembre à l’âge de 96 ans. Il s’était fait connaître du grand public grâce à son livre Jésus, le Dieu inattendu (Gallimard, 1993).

Nous répondons favorablement au texte publié dans l’avis d’obsèque :
« Il a souhaité que vous soyez informés et vous adresse son salut amical dans l’espérance du revoir.
Ses obsèques seront célébrées le mercredi 11 décembre 2024, à 14 h 30, en l’église Saint-Pierre de Luzech »

On peut d’ores et déjà lire le bel article qui lui a été consacré par le quotidien national La Croix.

photo d’illustration : https://www.babelio.com/auteur/Gerard-Bessiere/17985

Charles Dumont honoré à Cahors en 1999

La disparition récente de l’enfant de Cahors nous invite à faire référence à l’hommage qui lui a été rendu en 1999, à l’occasion de la 9e édition des rencontres internationales francophones organisée par l’Association des Ecrivains de Langue Française et son équipe lotoise, présidée par le professeur Edmond Jouve.

C’est Jean-Yves Brunerie, fidèle de l’équipe, qui nous offre ce beau portrait de Charles Dumont, délivré en sa présence et qui s’ouvre sur la première rencontre avec Edith Piaf, celle qui l’a conduit vers la renommée. Ce texte ponctué de témoignages de la presse de l’époque et des relations avec les acteurs du monde du spectacle, nous donne à voir qu’il suffit souvent qu’un seul rendez-vous, fortuit ou provoqué, peut être déterminant pour la construction d’une carrière.

Pour lire la communication de Jean-Yves Brunerie (enseignant, habitant de Payrac) CLIQUEZ CE LIEN

 

Notre langue s’enrichit avec France Terme

Régulièrement informés par le site du dispositif interministériel d’enrichissement de la langue française sous forme de lettre d’information, nous pouvons – comme tous les citoyens d’ailleurs – suivre les nouveautés de notre langue.

Pour illustrer ce propos, nous avons choisi un terme rattaché au cyberharcèlement

Haineur, -euse

Ce terme désigne une personne qui utilise la toile et les réseaux sociaux pour inciter à la haine envers un individu ou un groupe.

Cette appellation, dont la consonance rappelle l’anglicisme hater, apparaît comme un néologisme, mais elle est empruntée au moyen français. Le suffixe -eur souligne bien une démarche active, d’incitation à la haine. Autre avantage du terme français, il permet de préciser si l’internaute fauteur de haine est un homme ou une femme puisque l’on dispose, avec cet équivalent, du féminin haineuse.

Ce concept rejoint celui de cyberharcèlement. Une enquête a révélé ce mois-ci que près d’un enfant ou jeune sur quatre y avait déjà été confronté.

Si vous souhaitez poursuivre la lecture complète de la lettre de ce mois, cliquez CE LIEN

Le merle : une poésie signée Bernard Bachman

Un merle picore dans le pré.
Il y met tellement d’ardeur que les feuilles mortes qui jonchent le sol
s’éparpillent joyeusement.
Il s’interrompt soudain,
reste immobile,
reprend sa tâche avec frénésie,
sautille sur ses petites pattes
puis s’envole sur la branche morte d’un arbuste.
Il observe maintenant l’horizon, tel un capitaine au nez jaune, sur le grand mât
d’un navire au long cours.

 

Illustration photo Merle noir (Turdus merula) © Pixabay
+ d’informations sur le Merle noir sur le site de la LPO

L’Université Pour Tous Cahors Quercy démarre sa sixième année universitaire !

Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024

Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.


L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès

Comme en témoignent ces quelques chiffres

  • 350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département

  • Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence

  • Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications

2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public

Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :  

Philosophie, littérature
Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie
Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique
Médecine et prévention
Economie
Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :

Environnement et développement durable, géographie, astronomie
Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre.
Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins


Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de
Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.

L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.

Une présentation à la presse est prévue début novembre

Le programme détaillé des conférences est à consulter sur le site https://uptc-cahors.org/

L’UPTC est partenaire de Quercy net

La Bible a son musée dans le Lot

Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !

L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.

Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28

Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.

UPTC : c’est la rentrée !

La nouvelle année universitaire, démarrera le 1er octobre prochain,

Elle s’annonce toujours aussi riche et variée, avec  plus d’une quarantaine de conférences qui sont désormais accessibles en ligne
> (CLIQUEZ CE LIEN)

Vous pouvez également consulter, télécharger et imprimer le flyer de la programmation des conférences pour la période d’octobre à décembre prochain.
> (CLIQUEZ CE LIEN)

Nous vous souhaitons une très bonne reprise.

 

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80 ans après sa mort. Antoine de Saint-Exupéry, l’aviateur mystique ? par André Décup

En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.

Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l'œuvre de celui qui se disait agnostique. Wikimedia commons
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique.
Sources : Wikimedia commons
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.

La magie de l’enfance

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.

Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.

À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.

Un passionné d’aviation

C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».

Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.

Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.

En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.

Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.

Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.

L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes

Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.

Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.

Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».

Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».

Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but

Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.

« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.

Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.

Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.

Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».

Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.

Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.

Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».

Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Image d’illustration : Photo non datée de Saint-Exupéry devant son avion. © Crédit photo : Archives AFP / Sud-Ouest

De nouvelles rencontres avec l’ATA en ce début septembre

MARDI 3 SEPTEMBRE, à 19 heures, Pierre SAUNIER, concepteur et réalisateur de documentaires, vient nous offrir une vision singulière du monde.

D’abord quelques images sur le Laos… En Janvier 2019, Pierre a passé un mois au Laos… À partir de certaines images tournées durant son voyage, il évoque des moments de vie et les stigmates encore présents de la guerre du Vietnam.

Puis il nous présentera un autre documentaire sur Martin Nadaud « J’ai manié la plume en même temps que l’outil ». « Quand le bâtiment va, tout va » Peu de gens savent que c’est à Martin Nadaud, ouvrier et représentant du peuple que l’on doit cette formule populaire retenue par l’histoire. Figure emblématique du bâtiment, originaire d’une terre de longues migrations, ce creusois est un des pionniers de la république.

A découvrir et échanger !

Le SAMEDI 7 SEPTEMBRE, à 19 heures, Daniel BIROU et Colette CHANTRAINE viennent nous présenter l’ONG Amnesty International : actions significatives dans le monde mais aussi en France autour des problèmes que rencontre notre société française. Nous aborderons les sujets d’actualité pour lesquels Amnesty joue un rôle de première importance et notamment les questions de l’immigration climatique et des violences à partir de l’informatique sur les privations de liberté !

Venez nombreux. Nous sommes tous concernés et les échanges seront passionnants !

Le repas partagé sera sous les ifs – sucré / salé.

Participation libre pour les frais de déplacement et soutien à Amnesty.

Prévenez de votre présence pour la logistique.

A bientôt !

Mado et François Thiveaud 06 84 78 33 16

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L’été en Quercy : Le conseil départemental vous invite sur sa planète !

Une « Planète Lot » oui, pourquoi pas, mais elle manque de signalétique avec au surplus des rendez-vous … sur 2023

Quant au formulaire pour s’inscrire, il  vous invite même à réviser votre anglais  https://www.eventbrite.fr/o/departement-du-lot-29656374561

Sans doute quelques erreurs de jeunesse mais cela devrait s’arranger 😉

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