Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 2 of 33

L’Université Pour Tous Cahors Quercy démarre sa sixième année universitaire !

Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024

Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.


L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès

Comme en témoignent ces quelques chiffres

  • 350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département

  • Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence

  • Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications

2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public

Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :  

Philosophie, littérature
Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie
Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique
Médecine et prévention
Economie
Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :

Environnement et développement durable, géographie, astronomie
Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre.
Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins


Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de
Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.

L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.

Une présentation à la presse est prévue début novembre

Le programme détaillé des conférences est à consulter sur le site https://uptc-cahors.org/

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La Bible a son musée dans le Lot

Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !

L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.

Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28

Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.

UPTC : c’est la rentrée !

La nouvelle année universitaire, démarrera le 1er octobre prochain,

Elle s’annonce toujours aussi riche et variée, avec  plus d’une quarantaine de conférences qui sont désormais accessibles en ligne
> (CLIQUEZ CE LIEN)

Vous pouvez également consulter, télécharger et imprimer le flyer de la programmation des conférences pour la période d’octobre à décembre prochain.
> (CLIQUEZ CE LIEN)

Nous vous souhaitons une très bonne reprise.

 

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80 ans après sa mort. Antoine de Saint-Exupéry, l’aviateur mystique ? par André Décup

En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.

Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l'œuvre de celui qui se disait agnostique. Wikimedia commons
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique.
Sources : Wikimedia commons
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.

La magie de l’enfance

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.

Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.

À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.

Un passionné d’aviation

C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».

Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.

Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.

En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.

Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.

Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.

L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes

Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.

Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.

Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».

Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».

Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but

Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.

« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.

Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.

Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.

Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».

Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.

Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.

Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».

Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Image d’illustration : Photo non datée de Saint-Exupéry devant son avion. © Crédit photo : Archives AFP / Sud-Ouest

De nouvelles rencontres avec l’ATA en ce début septembre

MARDI 3 SEPTEMBRE, à 19 heures, Pierre SAUNIER, concepteur et réalisateur de documentaires, vient nous offrir une vision singulière du monde.

D’abord quelques images sur le Laos… En Janvier 2019, Pierre a passé un mois au Laos… À partir de certaines images tournées durant son voyage, il évoque des moments de vie et les stigmates encore présents de la guerre du Vietnam.

Puis il nous présentera un autre documentaire sur Martin Nadaud « J’ai manié la plume en même temps que l’outil ». « Quand le bâtiment va, tout va » Peu de gens savent que c’est à Martin Nadaud, ouvrier et représentant du peuple que l’on doit cette formule populaire retenue par l’histoire. Figure emblématique du bâtiment, originaire d’une terre de longues migrations, ce creusois est un des pionniers de la république.

A découvrir et échanger !

Le SAMEDI 7 SEPTEMBRE, à 19 heures, Daniel BIROU et Colette CHANTRAINE viennent nous présenter l’ONG Amnesty International : actions significatives dans le monde mais aussi en France autour des problèmes que rencontre notre société française. Nous aborderons les sujets d’actualité pour lesquels Amnesty joue un rôle de première importance et notamment les questions de l’immigration climatique et des violences à partir de l’informatique sur les privations de liberté !

Venez nombreux. Nous sommes tous concernés et les échanges seront passionnants !

Le repas partagé sera sous les ifs – sucré / salé.

Participation libre pour les frais de déplacement et soutien à Amnesty.

Prévenez de votre présence pour la logistique.

A bientôt !

Mado et François Thiveaud 06 84 78 33 16

L’association ATA est partenaire de Quercy net

L’été en Quercy : Le conseil départemental vous invite sur sa planète !

Une « Planète Lot » oui, pourquoi pas, mais elle manque de signalétique avec au surplus des rendez-vous … sur 2023

Quant au formulaire pour s’inscrire, il  vous invite même à réviser votre anglais  https://www.eventbrite.fr/o/departement-du-lot-29656374561

Sans doute quelques erreurs de jeunesse mais cela devrait s’arranger 😉

Le faiseur de barque

L’histoire de la construction d’une barque de la Dordogne lotoise par Roland PLAGNE (96 ans), le dernier constructeur de barques de la vallées de la Dordogne quercynoise.

Un film de Thierry RAIMBAULT, sur une idée originale de Philippe DORTHE. Une production EPIDOR. Merci à toute l’équipe. L’acteur principal Roland PLAGNE. Pierre JEANOT Jacky SALAMAGNE Franck CLARE Françoise VIGIER Patrick VIGIER Jean-Pierre CAUSSIL Jean-Louis CHEZE, Dominique CHEZE Michel GRANOUILLAC et à tous les carennacois qui ont aidé d’une manière ou d’une autre. Merci pour son soutien à Raphaël DAUBET Sénateur du Lot. Merci à Christophe PROENCA, Député du Lot, Président de CAUVALDOR, Merci à Jean-Christophe CID, Maire de Carennac.

Merci à Nicole Bonnet de nous avoir signalé ce sujet fort intéressant

Vallée du Célé : l’eau et la pierre (reportage TF1 du 22 août 2024)

L’été est là, pensez à débroussailler !

Afin de limiter tout risque d’incendie, pensez à débroussailler et couper l’herbe autour de vos habitations.

L’article de référence  L.2213-25 du Code Général des Collectivités Territoriales prévoit une obligation pour le propriétaire (ou ses ayants droits) d’entretenir un terrain non bâti situé à l’intérieur de la zone d’habitation ou à une distance maximum de 50 mètres des habitations, dépendances, chantiers, ateliers et usines lui appartenant.

Vous êtes concerné par cette obligation si vous êtes propriétaire de bâtiments ou d’équipements situés à moins de 200 mètres de bois, forêts, landes, maquis et garrigues.

Le non-respect de l’obligation de débroussaillement vous expose à des sanctions : la commune peut vous demander une astreinte de 100 euros maximum par jour de retard ou une amende administrative pouvant aller jusqu’à 30 euros par mètre carré non débroussaillé. Vous risquez également une amende pénale pouvant aller jusqu’à 750 euros (voire 1500 euros si vous vous trouvez dans un lotissement).

Rappel : les haies doivent être taillées par les occupants de façon à ne pas déborder sur la voie publique.

Pour savoir si vous êtes concerné par l’obligation légale de débroussaillement, vous pouvez contacter la mairie, la préfecture ou vous rendre sur https://www.ecologie.gouv.fr/feux-foret-et-vegetation, où vous trouverez toutes les informations utiles.

A la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot – Toponymie lotoise –

Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)

 

Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ?
Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.

Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.

Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).

Les auteurs
Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur « Le parler occitan de Couzou en Quercy ». Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux.
Parmi leurs publications sous leurs signatures : « De pech en combes », « mariage en Pays d’Olt », « Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire »

L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20.
Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage :
> en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription

> souscription avec règlement par CB : cliquez CE LIEN pour accéder au site de l’éditeur (édicausse)

Le haut Ségala : La Maison Marot À Sénaillac-Latronquière (Lot)

QUELQUES PARTICULARITÉS DE LA CHARPENTE DU HAUT SÉGALA :
L’EXEMPLE DE LA MAISON MAROT  À SÉNAILLAC-LATRONQUIÈRE (LOT)

Avant-propos : La maison Marot à Sénaillac-Latronquière est une ferme du XVIIIe siècle située dans le haut Ségala (nord-est du Quercy). Son développement additif reflète les besoins de l’économie paysanne essentiellement autosuffisante jusqu’aux années 1960. L’édifice se distingue par sa vaste toiture à faible pente et à large débord, couverte de tuiles canal, et par sa charpente à fermes triangulées, aux potelets encaissés dans le mur de surcroit, propre au Figeacois. Ces éléments, ainsi que d’autres caractéristiques de construction, révèlent l’adaptabilité et la continuité du vocabulaire vernaculaire local jusqu’à la fin du XXe siècle.

L’article ci-joint très documenté est publié dans la Revue du CERAV (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire). Nous ne pouvons que vous inviter à en prendre connaissance, les deux auteurs faisant autorité dans leurs compétences respectives mises en commun pour restituer l’étude de ce bâti traditionnel du haut Ségala.

Francis Kelly (Auteur) est ancien inspecteur des monuments anciens et des bâtiments historiques en Angleterre et membre de longue date du Vernacular Architecture Group et de la Society for the Preservation of Ancient Buildings de ce pays. En France, il est membre de Maisons paysannes de France (MPF) et vice-président de l’Association pour la sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ). Il vit aujourd’hui dans le Lot et s’intéresse au patrimoine rural et, en particulier, à la construction traditionnelle du Quercy.

Catherine David-Le Clerc, qui a bien voulu se charger de la mise au propre de nos dessins et relevés est architecte spécialiste en patrimoine paysager et peintre. Elle est au comité scientifique de l’association Visages du Ségala, qui s’occupe de la maison Marot, et elle fait partie de l’Association de sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ), qu’elle représente dans certaines commissions. Elle écrit aussi des articles concernant le bâti rural et les paysages historiques du Quercy.

Pour lire l’article : CLIQUEZ CE LIEN

 

Référence

Quelques particularités de la charpente du haut Ségala : l’exemple de la maison Marot à Sénaillac-Latronquière (Lot)
L’Architecture vernaculaire, CERAV, Paris

tome 48-49 (2024-2025)

http://www.pierreseche.com/AV_2024-2025_Kelly.htm

17 juin 2024

La faux : un outil dans l’air du temps

Cet outil est apparu vers le XIIe siècle en France et fut utilisé, dans un premier temps, pour couper l’herbe. Ce n’est qu’à partir du XVIè siècle que l’on remplacera la faucille par la faux pour la récolte des céréales. Aujourd’hui des faucheuses mécaniques puis des moissonneuses-batteuses font de la faux un outil en voie de disparition, son usage ayant fortement régressé avec l’apparition de ces nouvelles techniques.

Pourtant cet outil est dans l’air du temps. Tombé en désuétude avec l’arrivée des moissonneuses, on redécouvre aujourd’hui les nombreux avantages de la faux (ou faulx) : ne consommant pas d’énergie, elle est économique, écologique, mais aussi silencieuse, efficace, et d’un maniement simple et non pénible lorsque le geste est maîtrisé.

Elle peut donc se positionner comme une alternative sérieuse aux tondeuses, débroussailleuses et autres engins mécanisés, lourds, polluants et coûteux.

RENDEZ-VOUS LE 16 JUILLET à partir de 9 H /
Anglars-Nozac / Première route à droite après l’école

Source Blog des Bourians

Les jeux Olympiques dans l’Antiquité : scandales et tricheries

Le 8 juillet, à 21 heures, à la salle voûtée, à côté de l’église de Saint-Martin-Labouval, l’association Latitude, les Amis de Barbara Phillips accueillera André Tulet pour la première conférence de l’été 2024.

André Tulet est un contributeur régulier à L’Université pour tous Cahors Quercy (UPTC) où il a présenté un cycle de conférences sur les pays du Moyen-Orient. Il nous invitera à réviser notre vision sur les jeux dans l’Antiquité. Sont-ils bien les ancêtres des JO modernes ? Ou notre perception repose-t-elle sur un malentendu ? En recréant les JO après la défaite de 1870, Pierre de Coubertin a voulu donner à la jeunesse un idéal de substitution. Il a donc mythifié les jeux antiques et les a décrits comme des concours nobles et chevaleresques. Mais en réalité, qu’en était-il de l’amateurisme? L’esprit sportif? L’éthique? Cette séance devrait contribuer à rétablir une image des jeux antiques moins idéalisée et plus conforme à la réalité historique.

La séance sera suivie d’un pot de l’amitié offert par l’association. Entrée gratuite.

contact@latitudebarbara.net / www.latitudebarbara.net / 0645707516

L’association Latitude Les amis de Barbara Philipps
est partenaire de Quercy net

Les 24 églises de l’ancien canton de Castelnau-Montratier

Balade en drone avec le concours des associations Musicarpège et A.C.C.C.M.

 

L’eau, trésor des causses du Quercy par André Décup

Sur les causses, l’eau, ressource rare, est indispensable à l’homme comme au bétail. Elle donne lieu depuis toujours à des aménagements pour la collecter et la stocker. Olivier Reynal nous propose dans son ouvrage « L’eau à Espédaillac » paru en mai 2024, son travail photographique et le résultat de ses recherches qui viendront enrichir le patrimoine de la commune, l’une des plus vastes et des plus sauvages des causses.

« Il fallait trouver l’eau, parfois avec l’aide d’un sourcier, puis arrivaient le puisatier et le bâtisseur de pierres sèches. L’entreprise était loin d’être anodine. En effet, si la commune d’Espédaillac (sur le causse de Gramat), bénéficie depuis 50 ans d’un réseau d’adduction d’eau potable, elle a dû se contenter autrefois, comme toutes ses voisines du causse, de ses ressources naturelles. Les hommes, au fil de leur histoire, n’avaient pas d’autres choix pour vivre que de scruter en permanence ce que la nature mettait à leur disposition ». Ainsi, est résumée dans l’ouvrage d’Olivier Reynal « L’eau à Espédaillac », la survie de nos ancêtres sur les zones arides de l’Europe occidentale.

Le causse, c’est la chaleur et la sécheresse « Les Causses pour moi, c’est la chaleur torride, le désert, des collines où émergent des hameaux que la soif a vidés » écrit en 1993, la romancière Françoise Sagan (née à Cajarc) dans son ouvrage « Et toute ma sympathie ».

Un pays aux étés chauds et secs sur des terres arides où l’eau manque. C’est l’image même qu’on garde du Quercy : un désert… ou presque. Le « désert de la Braunhie », c’est l’appellation officielle de cette petite région un peu mythique chargée de légendes. Qui tient toute entière dans un polygone limité par les villages de Lunegarde, Quissac, Fontanes-du-Causse et Reilhac.

Avec Espédaillac pour figure d’emblème. Si le paysage de la commune est façonné par l’élevage de la brebis à lunettes dite « la caussenarde », géologiquement c’est une table de calcaires massifs.

La grande sensibilité de ces roches à la dissolution a favorisé l’enfouissement des eaux. Ce qui donne à l’habitant ou au visiteur l’apparence de surfaces étendues et monotones.

C’est cette association de « pechs » (plateaux) et de « combes » (creux cultivables) qui rend le mieux compte de la structuration de l’espace du causse. Nous sommes au paradis du caillou. La roche affleure partout en dalles plus ou moins continues et éclatées ne donnant que des sols peu fertiles presque entièrement couverts de chênes pubescents.

Les limites parcellaires sont limitées elles aussi, par des kilomètres de murettes de pierres. Les champs, car c’en était, sont parsemés de tas d’empierrement de plusieurs mètres de haut entourés de cazelles (petites cabanes de pierre sèche). Tout témoigne d’un passé des Caussenards obligés de mettre en valeur les terres les plus ingrates.

L’eau au fil des siècles. L’action de l’eau sur la roche est particulièrement déterminante dans la formation du Quercy. Région recouverte par la mer à l’ère secondaire, elle est aujourd’hui principalement composée de vastes plateaux, fruit d’une lente sédimentation qui a accumulé une couche importante de dépôts calcaires.

Partout le calcaire a été le matériau privilégié avec lequel les paysans ont du « coopérer ». Ils l’ont utilisé pour entourer les troupeaux, couvrir les maisons et creuser des abreuvoirs pour les bêtes.

« À la centaine de points d’eau d’origine naturelle (de la commune) réservés à la consommation humaine, il faut ajouter les réservoirs alimentés uniquement par l’eau des toitures. Et les habitants avaient un puits, une citerne ou parfois les deux » note Olivier Reynal.

« L’eau est nulle part et partout : elle ruisselle, s’engouffre en profondeurs, resurgit à l’improviste là où on ne l’attend pas. L’homme a su la capter, l’apprivoiser… »

« Le XIXe  siècle sera un grand aménageur de points d’eau. Cette période de développement agricole (et démographique) est propice à l’apparition de dispositifs de maîtrise de la ressource en eau. À cette époque, le développement de l’élevage invite à dissocier l’abreuvement du bétail de la consommation humaine pour éviter que les bêtes ne souillent l’eau. Ainsi certains usages domestiques et agricoles peuvent cohabiter. Les grands lac-abreuvoirs des coudercs d’Espédaillac sont bordés de pierres de lavage pour les grandes lessives saisonnières.

Dans le village si on observe quelques citernes, l’alimentation en eau des maisons est surtout assurée par l’accès à de grands puits à ciel ouvert répartis dans le bourg. Parfois un abreuvoir est installé à proximité pour le bétail. Les troupeaux plus importants utilisent les grands abreuvoirs des coudercs. Les bêtes accèdent à l’eau par un plan incliné taillé dans le roc. Parfois un petit bassin de décantation bloque une partie des sédiments au fil de l’eau » note un rapport de la Commission du Patrimoine du Lot de 2018.

L’eau, la précieuse ressource Les causses que l’historien Jules Michelet comparait d’une façon très imagée aux « vagues géantes d’une mer immobile » occupent les deux tiers du département du Lot. Ces étendues calcaires jurassiques de 200 millions d’années qui ne dépassent pas 400 m d’altitude portent chacun le nom de la localité la plus importante.

Ces vastes plateaux sont l’âme du Haut-Quercy. De la préhistoire à nos jours, l’homme y a complètement façonné le paysage par un travail incessant. Il a déboisé la forêt, épierré le sol, et avant tout, capté les eaux de pluie.

Depuis, l’eau est nulle part et partout : elle ruisselle, s’engouffre en profondeurs, resurgit à l’improviste là où on ne l’attend pas. Souterraine donc souveraine et indépendante, l’homme a su la capter, l’apprivoiser pour devenir fontaines, lavoirs ou mares à tel point qu’on peut parler ici d’une véritable architecture de l’eau.

Aujourd’hui, dans les villages, on est en train de prendre conscience de cette multitude de points d’eau qui avaient jusqu’ici engendré la vie. Chaque génération a fait preuve d’ingéniosité pour la conserver, la protéger et adapter sa « domestication » aux besoins de la vie courante.

« Il est plus facile d’ouvrir un robinet que d’aller remplir le récipient plusieurs fois par jour, même quand la distance à parcourir est faible. L’évolution de nos conditions de vie nous imposera peut-être un jour de réfléchir à notre façon d’utiliser l’eau » conclut Olivier  Reynal dans son ouvrage.

L’eau, ressource fondamentale depuis la nuit des temps, hante toujours l’esprit des hommes. Si on a de l’eau « à volonté » à notre disposition, la crise écologique annonce des problèmes à venir.

Précieuse ressource, presque invisible à la surface du causse, l’eau par ses infiltrations souterraines, a sculpté au fil des millénaires, gouffres, canyons, gorges, avens et grottes. Pour en faire « la Terre des merveilles ».

André DÉCUP

Avec l’autorisation de l’auteur et de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise que nous remercions pour la grande qualité des articles que nous partageons toujours avec grand plaisir.

Illustration de l’article : lac de Saint-Namphaise (Wikipédia)
L’ouvrage « L’eau à Espédaillac » est disponible en librairies, maisons de la presse et chez l’éditeur édicausse

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