Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 5 of 33

Ligne Cahors-Capdenac : Après le fer, voici le bois !

Si ce premier tronçon entre Cahors et Arcambal (Mondies) a produit environ 800 tonnes de rail, déjà expédiées en fonderie, c’est maintenant 300 tonnes de traverses en bois qui vont être détruites dans des centres spécialisés car imprégnées de créosote (produit biocide dérivé des huiles de charbon, contenant des hydrocarbures cancérogènes donc hautement toxique).

Prochain rendez-vous : mise en forme et en sécurité du ballast avant de la confier aux bipèdes et deux roues.

Photo d’illustration : Quercy net

Restauration de l’église des Cordeliers : quelle est son histoire ?

L’église des Cordeliers (Gourdon) est un lieu désacralisé depuis 1950 et qui ouvre très régulièrement ses portes pour accueillir divers évènements. Mais ce lieu public accessible à tous, qui encourage et met en avant la création artistique et l’artisanat, mérite que l’on fasse référence à son histoire.

C’est d’abord un couvent fondé vers 1250 par Gisbert II de Thémines et son épouse Hélène de Bouriane, héritière de Guillaume Gourdon-Salviac. La construction de l’église est probablement commencée peu après et elle est achevée en 1287, date inscrite sur la clef de voûte de la première travée ouest (C.I.F.M., 1984). Sans doute dès la fin du 13e siècle ou le début du 14e, une chapelle probablement funéraire est ajoutée au sud du choeur, et quatre autres entre les contreforts des première et deuxième travées ouest de la nef. Les bâtiments conventuels sont ruinés pendant les guerres de Religion ; l’église aurait cependant été restaurée au début du 17e siècle. Bienfaitrice du couvent, la famille de Lauzières-Thémines est encore représentée à la fin du 17e siècle avec une litre funéraire aux armes d’Antoine François Hannibal d’Estrées de Lauzières-Thémines (1648-1698), dont quelques vestiges subsistent à l’intérieur de l’église. A la Révolution, le couvent est converti en caserne et en salle de réunion, puis en magasin à fourrage et en poudrerie. L’église devient paroissiale sous le Premier Empire et les Clarisses installent une école de filles dans les bâtiments conventuels en 1817 qui ferme en 1902. Les vitraux de l’église, datés de 1874, sont dus à l’atelier de Goussard et de son successeur J.-B. Anglade, Condom dans le Gers. Pour répondre à une demande des paroissiens, l’architecte Emile Toulouse, surveillant des travaux des édifices diocésains, érige une tour-clocher devant la façade ouest en 1896-1897. Désaffectée depuis 1950 ; elle a fait l’objet en 1971 d’une campagne de restauration avec la participation du Club du Vieux Manoir. (sources : enquête thématique départementale, Gilles Séraphin et Maurice Scellès, plateforme ouverte du patrimoine/merimee)

Une nouvelle campagne de restauration est engagée avec un début des travaux (montant 90 000 €) prévu en janvier 2024. Pour faire un don, on peut cliquer ici ou en contactant la mairie : 05 65 27 01 10 ou contact@gourdon.fr

Du vol animal … aux « insoumis » du haut Poitou : deux nouveaux rendez-vous proposés par l’UPTC

Le vol animal / Mardi 5 décembre 2023 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Combien de millions de graines et d’animaux minuscules sont-ils passivement transportés au gré des vents ? En fait, se déplacer dans les airs est un avantage important pour chercher sa pitance ou fuir ses prédateurs. L’évolution a développé de nombreuses solutions. Des écureuils, des grenouilles, des serpents planent d’arbre en arbre. Quant au vol actif, il est l’apanage des oiseaux, ptérosaures et chauves-souris, sans oublier les insectes. Et les plus grands animaux volants étaient plus grands qu’un Rafale.

Intervenant : Jean Michel MAZIN, Docteur en Paléontologie, Docteur d’État es Sciences de la Nature. Enseignant de biologie en classes préparatoires, puis Chargé de Recherche, puis Directeur de Recherche CNRS. Actuellement en retraite, il a participé aux développements scientifiques et pédagogiques de la Plage aux Ptérosaures de Crayssac, en synergie avec le Grand Cahors.

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La petite Eglise, les derniers « Insoumis » du Haut Poitou / Jeudi 7 décembre 2023 à 14 h 30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Cette petite Eglise est née au moment du Concordat signé en 1801 entre le Gouvernement français et le Pape. Elle regroupe des personnes (prêtres et pratiquants) qui ont refusé l’application de cet accord et conservé la pratique religieuse rigoureuse de l’ancien régime.

La population anticoncordataire a compté jusqu’à 100 000 personnes au niveau national, environ 25 000 dans la province du Poitou dont 20 000 dans le Nord des Deux Sèvres.

Après deux siècles de dissidence religieuse, de tracasseries administratives, la Petite Eglise du Haut Poitou compte encore un petit millier de pratiquants. « Je souhaite que la Petite Eglise s’éteigne en paix » écrivait Guy Talbot en 2018, fils de Joseph Talbot chantre à la chapelle de la Plainelière de Courlay, épicentre de la dissidence.

Dans mon enfance j’avais été intrigué par certains propos tenus à plusieurs reprises par ma grand-mère paternel, née en 1887. Il était question de personnes qui ne pensaient pas et surtout ne priaient pas comme elle… Ces personnes étaient surnommées « insoumis – réfractaires – ventres à choux » !

Des dizaines d’années plus tard j’ai voulu savoir qui étaient ces personnes habitant à 50 km de mon pays natal. C’est ainsi que j’ai découvert « les Insoumis du Haut Poitou ».

Intervenant : Michel BELLANGER. Ancien inspecteur du Travail puis Directeur Départemental du Travail. Ses connaissances en sciences humaines et sociales lui ont permis de poser regard attentif sur le monde du travail et sur les comportements des êtres humains. Il est passionné pour les voyages à travers le monde et en particulier les pays en voie de développent. Cette passion lui a fait découvrir ou retrouver des valeurs humaines et culturelles qui sont un peu oubliées dans notre monde occidental

Un brin d’histoire par François Nardou. Rendez-vous sur Antenne d’oc !

 

François Nardou de Montcuq, historien mais par que… car aussi jardinier et même herboriste. Il aborde principalement l’histoire du vieux Quercy en son histoire secrète et sacrée.

En direct ou en podcast, connectez-vous sur Antenne d’Oc

Souvenir Français : retour sur le congrès départemental à Cahors

Créé en 1887, Le Souvenir Français – reconnue d’utilité publique le 1er février 1906 qui a pour vocation d’honorer la mémoire de tous ceux qui sont morts pour la France qu’ils soient Français ou étrangers –  tenait son assemblée générale au restaurant la Chartreuse à Cahors, samedi 18 novembre. Présent dans chaque département, il est composé de sections locales et compte plus de 100 adhérents dans le Lot avec un développement qui se poursuit.

Après les allocutions de bienvenue du Délégué Général, la présentation de l’assistance, des différents compte-rendus, étaient rappelées les missions prioritaires du Souvenir Français

  • Entretenir, aucune tombe de « Mort pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument, aucune stèle combattante ne doit être à l’abandon

  • Conserver la mémoire, aucune cérémonie créée à l’origine pour enraciner le souvenir d’un événement historique local ne doit disparaître

  • Transmettre, aucun élève ne doit quitter sa scolarité sans avoir visité au moins un site mémoriel combattant et avoir participé au moins à une cérémonie patriotique

Une partie des actions menées par le Souvenir Français se fait en partenariat avec les municipalités, la délégation Militaire du Lot et l’ONaCVG.

En 2023, des jeunes ont participé à des restaurations de sépultures dans le cadre des formations civiques et citoyennes. Le Souvenir Français a accordé des subventions à des classes qui ont organisé des voyages mémoriels.

Au cours de cette assemblée générale,  se sont exprimés MM. Emmanuel Carrère et Jean-Luc Couderc du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération sur sa future installation dans le complexe cinématographique « Le grand Palais », programmée pour la fin de l’année 2024. Inventaire et classement des collections constituent le quotidien des bénévoles et du chef de projet. Une démarche est également engagée quant à la scénographie des nouveaux lieux. 

A noter que les bénévoles s’investissent au sein des comités pour faire connaître l’association dont les ressources proviennent des cotisations, des quêtes et des dons. Les adhérents peuvent également s’abonner à la revue trimestrielle éditée au niveau national.

Le congrès s’est terminé avec la remise des diplômes et médailles aux adhérents ; ces récompenses sont attribuées en reconnaissance des services rendus au Souvenir Français (voir photo)

Représentants des autorités locales : Madame Françoise Faubert, 1ère adjointe au Maire de Cahors, le lieutenant-colonel Josselin de Metz, délégué militaire départemental et M. Nicolas Rose, adjoint au directeur chargé des relations extérieures de l’ONaCVG (Office National des Combattants et des Victimes de Guerre).

+ d’information sur la délégation du Lot : Robert Delsart / 46@dgsf.fr / 0620961450
Site national : le-souvenir-francais.fr

Photo d’illustration : © Quercy.net

Le Lot et ses chemins… de fer !

A quelques jours d’intervalle, deux conférences font revivre l’époque dite des petites lignes. La prochaine se tiendra à Douelle le 25 novembre pour évoquer le tronçon Cahors-Libos

Celui évoqué cette semaine entre Cahors et Capdenac, dans le cadre d’une mission pilotée par la Région avec délégation au Département, a le mérite d’un début de restitution sous la forme d’un inventaire – qui reste à compléter – et que l’on pourrait qualifier d’utilité publique.

Les élus ayant validé la dépose de la voie, nos rives du Lot ne seront bientôt que parcourues par des bipèdes et des deux roues….non motorisés.
Si aujourd’hui, débute une autre histoire, la précédente reste à écrire tant qu’il y aura des témoignages !

Amis du patrimoine, à vos carnets et autres supports. Quercy net attend vos contributions à déposer en CLIQUANT CE LIEN

Illustrations (photo Quercy net) : Arcambal : rails en partance pour la fonte en Espagne. Les traverses prendront un autre chemin. 

Le samedi 21 mai 1881, Gambetta, notre enfant de Cahors, signera l’adjudication du 1er lot de chemin de fer Cahors-Capdenac, soit 12 kilomètres depuis Cahors, jusqu’à Mondies (Arcambal), pour la somme de 1 950 000 francs. (sources)

 

Collège Jean-Jacques Faurie : inauguration d’une plaque et d’une exposition Jacques Chapou

À l’occasion de l’inauguration de la plaque « Jacques Chapou », le collège Jean-Jacques Faurie (commune de Montcuq-en-Quercy-blanc) accueillait son arrière-petite-fille, Sarah Chabert, qui représentait Françoise Chapou, fille du professeur résistant. Cette plaque a été restaurée grâce au soutien financier de la municipalité et du département ; également du Souvenir Français

Elèves du collège

Cette inauguration était aussi l’occasion d’accueillir une exposition consacrée à ce héros de la résistance visible jusqu’au 20 novembre (exposition dont M. Hervé Thiébaut, président du comité local du Souvenir Français est la cheville ouvrière.) Sarah Chabert a rappelé l’utilité de « transmettre cette mémoire aux jeunes générations ». Car « il est important de se souvenir que des femmes et des hommes », partageant une conviction commune, refusant l’inacceptable, « ont fait le choix de résister quel qu’en soit le prix ».

Allocution de M. Thiébaut entouré des deux porte drapeau ainsi que de M. Gille, principal du collège

Lors de sa première, prise de parole, M. Hervé Thiébaut a évoqué l’historique du Souvenir Français. association mémorielle, créée en 1872. Le comité de Montcuq, actif depuis 2015, a fait appel à la jeune génération montcuquoise, pour rejoindre le comité, en tant qu’adhérent, ou de remplir la mission emblématique, et honorable de Porte Drapeau. Passeur de mémoire, il a évoqué le travail considérable du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, de la Maison du Patrimoine, et de Sarah Chabert, dont on peut prendre connaissance de son intervention ci-dessous.

Sarah Chabert

Au nom de ma grand-mère, Françoise Chapou qui aurait dû se trouver à ma place aujourd’hui, et qui serait sans doute très émue d’évoquer ici ses souvenirs devant vous, je tiens d’abord à remercier celles et ceux qui ont participé à la restauration de la plaque, notamment la municipalité de Montcuq, Le Souvenir Français, et bien sûr Hervé Thiébaut qui travaille sans relâche pour faire vivre le souvenir de la Résistance à Montcuq.
Je tiens également à remercier ceux qui ont permis la réalisation de l’exposition Jean-Jacques Chapou, la municipalité de Cahors, les responsables du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération, dont Emmanuel Carrère et Jean-Luc Couderc, son secrétaire bénévole, toujours par monts et par vaux ! sans oublier bien sûr, Louise Manciet, la jeune archiviste avec laquelle j’ai eu le plaisir de travailler sur cette exposition.
On peut se poser la question au sujet de cet événement. Pourquoi se souvenir de Jean-Jacques Chapou et transmettre cette mémoire aux jeunes générations ?
Un élément de réponse que l’on peut avancer est que Jean-Jacques Chapou était un homme de rassemblement, porteur d’un immense espoir. Au cours des différentes étapes dans son parcours dans la Résistance, il a su fédérer autour de lui, des hommes et des femmes très différents les uns des autres mais qui partageaient néanmoins une conviction commune :

On ne peut pas accepter l’inacceptable.

Jean-Jacques Chapou a été exemplaire et n’a jamais chercher à échapper à ses responsabilités. Mais, au-delà de Jean-Jacques Chapou, c’est le courage de femmes et d’hommes qui ont résisté à l’oppression, au cynisme et à la lâcheté et à une foule d’individus que nous abhorrons aujourd’hui.
Sans ces femmes et ces hommes, on ne reparleraient pas de Jean-Jacques Chapou. Aussi es-il important de se souvenir que celles et ceux qui ont fait le choix de résister, quel qu’en soit le prix.
A l’heure où nous faisons face aux incertitudes et aux soupçons, leur courage et l’esprit de tolérance qui animait Jean-Jacques Chapou peuvent nous inspirer.

On peut retrouver sur Quercy net plusieurs articles consacrés à Jacques Chapou
ainsi qu’aux faits de résistance dans le Lot

Le château de Castelnau-Bretenoux par Yves Marguin

Le château de Castelnau-Bretenoux, situé dans le département du Lot, est la forteresse médiévale la plus imposante du Quercy. Cet imposant édifice constitue un résumé des arts du Moyen Âge. Le château se dresse à 900 mètres à l’est de Prudhomat. La construction du château s’est déroulée sur plusieurs siècles, du XIIe au XVIIe siècle. Son origine remonte à Hugues de Castelnau qui fait édifier une enceinte autour de son domaine. Il est l’ancêtre d’une lignée familiale très puissante, baronnie inféodée aux comtes de Toulouse et qui prospère dans une région riche en ressources agricoles. Le château, siège de la puissante famille des barons de Castelnau, est un imposant témoignage de l’évolution de l’architecture castrale. Conçu pour résister aux assauts des guerres médiévales, il s’adapte aux progrès de l’artillerie aux XVe et XVIe siècle.

Grands prix pèlerin : L’église Saint-André de Saux récompensée

Le 17 octobre dernier à la cité de l’architecture, le Pèlerin et ses partenaires ont décerné les prix Pèlerin du patrimoine pour sa 33ème édition. Depuis 1990, ces prix financés par des mécènes du patrimoine sont à la pointe pour soutenir les initiatives autour du patrimoine et la transmission des savoir-faire.

Comme chaque année, la Sauvegarde de l’Art Français a remis le prix de la transmission et du partage, doté de 5 000€ pour encourager des travaux sur des édifices religieux. Le jury a choisi de récompenser la commune de Porte-de-Quercy (Lot), pour la restauration de l’église Saint-André de Saux.

Avec son clocher-tour, sa silhouette de forteresse en impose sur la place du village. L’église Saint-André de Saux (Lot) semble solide, capable de résister pour l’éternité. Pourtant, des infiltrations dans sa toiture qui se dégrade sont en train de ruiner tout l’intérieur. Il y a donc urgence à sauver ce bel édifice, reconstruit aux XVe et XVIe siècles autour de son abside romane.

La famille de Gozon, seigneurs du lieu, a ajouté au XVIIe siècle deux chapelles latérales à sa nef aux trois travées inégales. Ils ont aussi commandité une campagne de décors et mobilier de style baroque comprenant une table de communion à balustres en pierre, une chaire à prêcher ainsi que des boiseries. L’église est d’ailleurs inscrite sur la liste des monuments historiques. Le projet de restauration est un défi pour cette commune de 600 habitants qui doit gérer dix églises.

Ce prix lui permettra de boucler la première tranche des travaux, même s’il reste encore beaucoup de travail à l’intérieur pour valoriser l’église, qui n’est ouverte pour l’instant que sur demande, et pour les groupes.

+ d’informations sur la sauvegarde de cette église en CLIQUANT CE LIEN

L’oppidum du Pech d’Estillac : un chantier à venir de l’ACCCM

L’Association Culturelle du Canton de Castelnau-Montratier, créée en 1990, était inactive depuis le coup d’arrêt d’activités donné par l’épisode aigu de COVID19. Interpellée pour être association support de l’oppidum du Pech d’Estillac à Sainte-Alauzie, elle vient de trouver un regain de dynamisme en adhérant à la Fédération départementale des oppida cadurques (FDOC) pour faire connaître et valoriser ce patrimoine de l’âge du fer. En prenant cette décision, le conseil d’administration a répondu, en quelque sorte, au vœu émis par les membres fondateurs qui concluaient ainsi un essai sur cet oppidum : « Un site qui mériterait une étude archéologique plus approfondie avec des méthodes de prospection modernes. » (Bulletin de liaison n° 9 de janvier 1999). C’est en projet en lien avec la FDOC.
Dès la décision de reprise d’activités, un bulletin de liaison était mis en chantier qui a été offert à chaque adhérent, comme au cours des années antérieures. Il vient rejoindre la collection des vingt-et-un magazines qui constituent une ressource d’informations sur l’histoire, la grande et les petites, le patrimoine, ou l’actualité du canton de Castelnau-Montratier dans son périmètre historique.
Lors de l’assemblée générale du 4 novembre dernier, un coup de projecteur a été porté sur les églises des sept communes qui formaient l’ancien canton de Castelnau par un très beau film, recueil de vues dévoilant la beauté et la diversité de ce patrimoine parfois sous des angles jusque-là méconnus. Vingt-trois églises dont dix pour l’ancienne commune de Castelnau-Montratier : une richesse patrimoniale pour le territoire et une charge immobilière pour les communes. Vaste sujet de réflexion ! Un des chantiers à venir pour l’ACCCM.
Pour découvrir l’ACCCM : www.acccm.jimdofree.com

Saint-Cirq-Lapopie vu par Yves Marguin

Classé parmi les Plus beaux villages de France ainsi que Grand Site de Midi Pyrénées, et enfin élu Village préféré des français en 2012, St-Cirq-Lapopie est un village médiéval regorgeant de trésors architecturaux !
Edifié sur une falaise à 100 mètres au-dessus du Lot, Saint-Cirq-Lapopie a conservé tout le charme de son passé médiéval.
Ses ruelles vous plongeront entre le XIIIe et XVIe siècles où les nombreuses maisons aux façades en pierre et aux toits de tuiles plates, à forte pente, s’offriront à vous.
Saint-Cirq-Lapopie mérite pleinement son label des « Plus beaux villages de France ».

Yves MARGUIN

Illustration de l’article : PUJOL Jean-Eugène (1899-1986), Saint-Cirq-Lapopie (vers 1937) dessin gouaché. Couverture de l’ouvrage : FOISSAC Patrice « Saint-Cirq-Lapopie et ses habitants. Des origines à 1560 », ed. édicausse, 2023

La Sauvegarde de l’Art Français : une jeune centenaire

Par le montant de ses aides, la Sauvegarde, créée en 1921,  tient une place de premier rang dans la défense du patrimoine religieux, principalement des églises et des chapelles rurales, menacées d’abandon ou de destructions.
Chaque année, la Fondation attribue en moyenne 1 million et demi d’euros pour la restauration de près d’une centaine d’édifices, répondant ainsi à la demande de leurs propriétaires, essentiellement des communes, mais également des associations ou des particuliers.

3 MISSIONS PRINCIPALES

> Aider à la restauration de notre patrimoine religieux
Pour vous aider :  contactez Alain Jouret (alainjouret@gmail.com), correspondant pour le département du Lot / Pour + d’informations : CLIQUEZ CE LIEN

> Aider à la restauration des oeuvres d’art
Les plus grandes réserves d’oeuvres d’art étant dans nos églises, la Sauvegarde a lancé « le Plus Grand Musée de France, les trésors de nos communes ».
Depuis 2013, la campagne d’un millier de participants a permis de restaurer 140 œuvres d’art en 8 ans et de lever près de 900 000 €.

> Aider au rayonnement du patrimoine
Pour participer à la restauration des églises, devenez Amis de la Sauvegarde avec un don à partir de 10 €.

LA SAUVEGARDE ET LE LOT : Dans le Lot, 32 chantiers de restauration ont été soutenus par la Sauvegarde pour un montant de 221 700 € octroyés entre 1976 et 2021 au bénéfice de 18 églises et chapelles rurales. Pour accéder au site de la fondation : CLIQUEZ CE LIEN

ASMPQ : Visite des moulins de La Comté et de Cougnaguet

A travers ces deux moulins, découverte par les membres de l’Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy, du monde des moulins, plus précisément des moulins à farine.

Les moulins sont le troisième patrimoine de France après les châteaux et le patrimoine religieux. Qu’ils soient à eau, à vent ou à sang, c’est-à-dire à traction animale, qu’ils moulent le grain, battent le fer, les minéraux, le papier ou les fibres végétales, qu’ils écrasent noix, noisettes, lin, etc. tous ont au fil des siècles allégé le travail des hommes et participé au développement économique à divers degrés.
Partout en France ils sont encore nombreux même si leur nombre a considérablement décru depuis le début du 20ème siècle avec l’évolution technologique et, tout récemment, pour ce qui est des moulins à eau, par la volonté du législateur de supprimer les chaussées de moulins sur le principe du rétablissement de la continuité écologique des cours d’eau. Dans le Lot, l’association des moulins du Quercy, Lot et Tarn-et-Garonne, veille sur eux depuis plus de 30 ans.
En ce samedi 23 septembre 2023, ce sont deux moulins remarquables du département du Lot qui ont été proposés à notre visite : le grand moulin à vent de La Comté à Carlucet avec son mécanisme pour deux paires de meules, unique dans le Lot et très peu nombreux ailleurs, et le moulin à eau de Cougnaguet sur l’Ouysse à Calès. Tous deux sont des propriétés privées ; le premier nous sera ouvert exceptionnellement, le second était déjà connu de plusieurs d’entre nous et participe à l’économie touristique du département….Pour lire la suite de cette passionnante visite, CLIQUEZ CE LIEN

 

L’Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy
est partenaire de Quercy net

Journée Marguerite Moreno

Si le lieu « La Source bleue » est associé à jamais à la grande actrice, icône du monde théâtral mais également cinématographique, il manquait à Touzac, sa commune de résidence, un lien « officiel ».

C’est désormais chose faite avec la présentation de cette plaque en présence des élus, de la famille Delande-Moréno, des amis du cinéma et des participants à la 6e journée dédiée à Marguerite avec la conférence donnée par Claire Delannoy, fille du cinéaste.

Ce rendez-vous organisé par Cinéphilot (Patrick Cazals et Bernard Maupou) a permis de visionner un documentaire évoquant les liens entre le réalisateur Jean Delannoy avec les actrices et acteurs qui se sont succédés dans ses 60 films.

La journée a été clôturée avec le premier film réalisé en 1933 par Jean Delannoy « Paris-Deauville », projeté au cinéma Louis Malle.

Une belle rencontre ponctuée de témoignages émouvants évoqués par  la fille de Jean Delannoy.
A noter qu’un musée lui est consacré dans la ville de Bueil, tenu par sa fille Claire. Il résume sa carrière et toutes ses collaborations autour d’expositions et de scénaries réhabilités.

L’ouvrage  de François Soustre, « Marguerite Moreno la parfaite amie de Colette », préfacée par  Anny Duperey est édité aux éditions « Mon Limousin ».

Photo : Gilles Chevriau ©, Quercy.net

 

Autoire, on t’aime !

Merci à Yves Marguin pour cette nouvelle découverte d’un des plus beaux villages du Lot  !

Autoire, situé dans le département du Lot, est un charmant village situé dans un cirque naturel où rien ne dénote, ni les habitations ni la nature. Pour preuve, son appartenance au label des « Plus Beaux Villages de France.
Autrefois lieu de villégiature apprécié des notables de Saint-Céré, le village fut surnommé le « Petit Versailles »
Vaut le détour !

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