Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 7 of 33

UPTC : un anniversaire riche en émotions

Le samedi 23 septembre l’UPTC avait convié ses adhérents en mairie pour son assemblée générale annuelle et solennelle, en ce jour où elle fêtait son cinquième anniversaire. En présence de l’adjointe à la culture Françoise Faubert représentant le Maire de Cahors et de Bernard Delpech Vice-Président du Grand Cahors en charge de l’enseignement supérieur, ainsi que des présidents des associations partenaires, le bureau de l’association a présenté un bilan très positif au terme de cinq années d’existence et dévoilé sa future programmation. Pour souffler ses cinq bougies en mode plus convivial une centaine de personnes étaient présentes au restaurant de la Chartreuse et ont apprécié un mini concert avec la musique baroque de La Girandola, les cuivres de Cahors Brass et l’ensemble chanson française et musiques du monde André des artistes.
Une belle journée, riche en émotion.

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Le rugby autrefois : les Archives départementales attendent vos témoignages

Si vous conservez des documents (photos, programmes ….), ils sont les bienvenus pour être numérisés et venir enrichir les archives concernant ce sport. L’équipe des archives départementales est également en mesure de vous aider dans la gestion de vos documents et d’objet.
Contact 05 65 53 49 00 ou archives@lot.fr

Illustration : L’aviron cadurcien, stade Lucien Desprat Cahors, 19 janvier 1929. Photo publiée dans l’ouvrage : A la recherche d’un Cahors perdu, 1920-1960, édition édicausse, p. 38.

Marguerite Moréno, le visage de la Source bleue

La Journée Marguerite Moreno aura lieu le dimanche 22 octobre à partir de 15 h à la Source bleue, en présence de Claire Delannoy, fille du cinéaste Jean Delannoy. Elle proposera un film sur son père et évoquera l’amitié de Jean Delannoy et de Marguerite Moréno ainsi que le Musée du cinéma de Bueil (Eure) qu’elle a créé.
A 18 h, au cinéma Louis Malle de Prayssac, projection du film « Paris-Deauville » de Jean Delannoy avec Marguerite Moreno dans le rôle principal. Un rendez-vous pour tous les cinéphiles amoureux des comédies des années 30 et d’aujourd’hui.

Marguerite Moreno (1871-1948), véritable icône du monde théâtral, a marqué son temps par son talent, ses engagements et son amitié profonde avec l’écrivaine Colette.
Surnommée « muse du Symbolisme », elle fréquente Verlaine, Mallarmé, Anatole France… Sur les scènes parisiennes du début du XXe siècle, elle captive le public par son charisme magnétique. Sarah Bernhardt l’invitera même dans son théâtre, mais verra très vite en elle une rivale.
Marguerite et Colette forment un duo inséparable qui transcende les conventions sociales d’alors, explorant sans crainte les tabous de la sexualité et de la liberté féminines.
Durant la Seconde Guerre mondiale, Marguerite s’engage dans la Résistance, défendant courageusement ses convictions. En 1945, avec Louis Jouvetelle crée le rôle de La Folle de Chaillot qui marquera l’apothéose de sa carrière.

La Source bleue et le cimetière du  village de Touzac où elle repose, gardent l’empreinte de cette personnalité hors du commun.

+ d’information sur Wikipédia

Fondation du Patrimoine : les délégués pour le Lot

Certains visages sont connus ! comme Jean-Pierre Alaux (au centre de la photo),  homme de radio mais dont la plume lui a ouvert le monde digital et que l’on suit dans sa promotion tous azimuts, notamment pour Henri Martin.
Jacques Cubaynes, (à droite sur la photo), n’est pas un inconnu car en homme de terrain et très apprécié pour ses intervention (visites et conférences), grâce à sa grande connaissance de l’histoire du Quercy, il fait honneur à notre Quercy. C’est aussi une belle promotion pour les associations avec lesquelles il collabore régulièrement, sans oublier l’association des Amis du Pays de Saint-Céré dont il assure la présidence.
Quant à Jean-Michel Quesne et Hélène Richard, ils sont membres de  l’ASMPQ (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy, association qui totalise plus de 70 ans de présence active sur le terrain, A noter que l’ASMPQ est partenaire de Quercy net depuis de nombreuses années.

Il reste maintenant à ces nouveaux de défendre les intérêts de notre territoire et d’obtenir le soutien de la Fondation du Patrimoine, représentée par Anne-Marie Leroy, déléguée régionale (également sur la photo).

Photo : Médialot

L’UPTC dévoile son programme !

programme octobre

2023-2024 un programme toujours aussi diversifié, avec de nouvelles thématiques sociétales et environnementales

Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient De l’histoire des Balkans à la Sicile d’hier et d’aujourd’hui, l’histoire sera représentée, sans oublier celle des femmes au XIXème siècle et pendant les Années folles, tandis que l’on découvrira l’histoire des Insoumis du Poitou.

Au menu de l’histoire de l’art, il sera question de la peinture d’icône, des Etrusques, et du séjour d’André Derain dans le Lot.

Les premiers photographes lotois nous seront présentés, et on pourra revisiter le Requiem de Mozart. Colette et Shakespeare seront invités en littérature et en cette année du centenaire de sa mort, Sarah Bernhardt sera à l’honneur.

Nos philosophes débattront du jeu, de la lecture, de l’étrangeté à travers Magritte, de la notion de mal, d’écologie.

Notre ancrage dans l’histoire locale se déclinera à travers l’histoire de Carennac et de Saint- Cirq-Lapopie et dans le parcours d’un bagnard lotois à Saint-Laurent du Maroni.

La notion de frontières, des portes ou des murs, en ces temps troublés, sera en débat.

Enfin la prévention santé se portera sur les facteurs de risques du cancer et l’accompagnement du vieillissement afin de mieux s’en prémunir.

De nouvelles thématiques sociétales et environnementales D’écologie et d’environnement il sera question avec les défis de demain sur la question de l’eau, le dérèglement climatique forcé ou forçage anthropique sera la question posée par un spécialiste.

Paléontologie et géologie sont aussi au menu avec les crises de la vie de la Terre et les risques volcaniques.

Les questions sociétales seront abordées à travers les fake-news et la désinformation, le sens et la reconnaissance au travail.

Un économiste pourra aborder la question des inégalités reliée à la transition énergétique.

Dans le domaine de la bioéthique, des chercheurs développeront l’état de la question en matière de Procréation Médicalement Assistée, de recherche sur l’embryon, d’information génétique.

Enfin des contacts sont pris pour une conférence autour du conflit ukrainien et de la place de l’Ukraine en Europe.

Une année sportive Une histoire de l’équipe de rugby de Cahors, en présence d’un joueur, est prévue en 2024, après la Coupe du Monde de Rugby organisée cet automne et la place des femmes dans l’olympisme fera l’objet d’une conférence au printemps avant les Jeux Olympiques de Paris 2024.

L’organisation d’une journée inter-associative avec la Société des études du Lot et le Carrefour des sciences et des arts, le 2 décembre prochain, autour de la figure d’Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot, illustre notre souci de travailler en partenariat avec les associations culturelles lotoises.

De même avec nos sœurs voisines, l’université populaire de Caussade et celle de Prayssac des partenariats se tissent par des échanges d’intervenants et de pratiques.

Nous aurons le plaisir en mai 2024 d’accueillir à Cahors la réunion annuelle du Comité Régional des Universités Populaires d’Occitanie qui coordonne les actions menées par les universités populaires de la Région Occitanie. La question de l’engagement et de la transmission de notre héritage associatif était au cœur de nos dernières rencontres.

Le programme détaillé des conférences organisées sur les 3 prochains mois est à consulter sur le site https://uptc-cahors.org/

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141 ans : un âge plus que raisonnable pour les « anciens de Gambetta »

C’était leur 141ème assemblée générale que les anciens élèves du lycée et collège Léon Gambetta, tenaient en ce dimanche 3 septembre dans les locaux du collège. Au côté des 40 adhérents présents, on notait la présence de Mme Valérie Carles, Principale ainsi que ses proches collaborateurs.

Bilan de l’année écoulée et projets envisagés ont été discutés, suivis d’un nouveau Conseil d’administration élu pour les 4 prochaines années. Il se réunira prochainement pour désigner son Bureau.

Comme de coutume, un ancien fait chaque année une présentation de ses « années-lycée » et de sa carrière professionnelle. C’est Jean-Christian Tulet, géographe qui a évoqué ses souvenirs et son parcours dans le monde entier au service du CNRS.

L’Amicale participera, sur le site du collège Gambetta, le dimanche 17 septembre prochain, de 13h30 à 18h00, aux Journées Européennes du Patrimoine.

L’année 2024 verra également la poursuite des permanences des premiers lundis de chaque mois, permettant à celles et ceux qui le souhaitent de venir découvrir les archives photographiques de l’association et, peut-être retrouver, sur les registres, des parents, grands-parents ou aïeux qui ont usé leurs fonds de culotte sur les bancs de cet incontournable établissement cadurcien.

Si vous êtes un ancien élève du lycée ou du collège et souhaitez adhérer pour 2024 merci de vous signaler à l’adresse: anciens.gambetta@ac-toulouse.fr

Patrimoines du Sud, la peinture monumentale en Occitanie du Moyen Âge à nos jours

Le dossier « La peinture monumentale en Occitanie du Moyen Âge à nos jours » constitue les actes du colloque tenu à Toulouse du 28 au 30 septembre 2022, organisé par le Groupe de recherches sur la peinture monumentale (GRPM) et la Région Occitanie.

A retrouver en cliquant CE LIEN

Maxou, quelle(s) histoire(s) de « Poilus »

Histoire très locale d’une petite commune… sans histoire ou presque : Maxou.

Certains y sont nés et, pour quelques-uns, leurs ancêtres les avaient précédés. Des nouveaux s’y installent avec ou sans enfants et, il faut l’espérer, des enfants à naître !

Un projet porté il y a déjà plusieurs année, par Jean-Louis Parise, titulaire d’une licence d’histoire et bien sûr passionné mais également de généalogie, qui s’intéresse aussi aux anciennes paroisses (lieu-dit : Brouelles), reprend vie dans cette publication « digitale » qui consiste à rassembler les traces du passé de la commune de Maxou.

Il n’est pas question d’écrire une histoire de Maxou mais de partager le fruit des recherche – toujours en cours – de Jean-Louis Parise. Peut-être cette démarche sera-t-elle complétée par les internautes et pourrait aussi inciter d’autres passionnés à utiliser le web ?

Nous vous invitons à découvrir le sommaire de cette publication : « Les Poilus de Maxou ». A noter qu’à ce jour, seul le premier chapitre est consultable.

  • Présentation du contexte des commémorations
    ◦ Loi du 25 octobre 1919,
    ◦ Livre d’or de Maxou,
    ◦ Plaque commémorative du monument aux morts de Maxou.
  • Les sept Poilus cités dans le Livre d’or et sur le monument (éléments biographiques). ◦ Alfred DESTREL
    ◦ Abel LABARRIERE
    ◦ Éloi LABARRIERE◦ Jean LAVILLE
    ◦ René MARROU
    ◦ Alfred SALES
    ◦ Abel TALAYSSAC
  • Les cinq Poilus cités seulement dans le Livre d’or (idem). ◦ Adrien Antoine BACH
    ◦ Joseph DESPEYROUX
    ◦ Pierre LAGREZE◦ Joseph RUEYRES◦ Antoine TOURNIE
  • Les trois Poilus cités seulement sur le monument aux morts (idem).◦ Félicien ROQUES ◦ Ernest BESSE
    ◦ Maurice BESSE
  • Ceux qui en sont revenus (très brefs éléments biographiques).

 

On peut également retrouver cette publication (à épisodes) digitale dans notre rubrique « Histoire du Quercy », dans le sommaire à droite sur cette page sous l’intitulé : Maxou, quelles histoires 

Uxellodunum, la forteresse élevée par Les actualités locales au cinéma

Les Actualités Locales au Cinéma sont des reportages cinématographiques sur la vie locale et diffusées dans les salles, le plus souvent municipales, sur une large partie de notre territoire, notamment la Bouriane et la Vallée de la Dordogne.
Ces reportages (d’une durée d’environ 5′), mettent en valeur les initiatives qui participent au développement ou à la préservation du bien commun.
Complémentaires par nos buts communs et utilisant l’un et l’autre la diffusion sur écran, nous relayons les reportages d’Idétorial

Le reportage qui vous est proposé concerne

Uxellodunum, La forteresse élevée

+ d’infos en cliquant CE LIEN

L’horloge à billes a repris du service

L’association ”Les Mabouls de l’Horloge à billes et autres OPALO » nous fait part de la remise en service de l’horloge que certains appellent encore : « L’horloge à Zachariou ». J’en suis ! Après 26 années de fonctionnement et quelques temps de repos, le mécanisme de notre génial inventeur a repris vie le lundi 3 juillet à 23 heures du soir, pour la plus grande satisfaction de son créateur mais aussi pour les noctambules présents 🙂

Il s’agit maintenant de donner au 3e site de Cahors le plus visité, les moyens nécessaires pour assurer son entretien et rendre pérenne le bon fonctionnement de son mécanisme.

Vous êtes donc invité à participer en adhérant à l’association (Bulletin Adhésion MABOULS), et/ou en donnant de votre temps, etc. Toutes les bonnes volontés sont les bienvenues !

 

L’association du Musée de la Résistance à Cahors poursuit son travail de mémoire

Inlassablement l’équipe en place poursuit sa quête pour qu’en 2025 ou 26 ! le grand espace au dernier étage du cinéma Le Grand Palais puisse présenter les collections constituées depuis de nombreuses années.

Ce travail de collecte est fait aussi d’entretiens au musée ou en dehors. Certains visiteurs le découvre pour la première fois, ce qui n’est pas le cas de Dona Wikeman qui nous avait rendu visite en 2022.

Mais qui est Dona ?

Donna Wikeman qui réside en Louisiane (États-Unis) est la fille de William Hawk-Daniels, entré dans la mémoire de la Résistance du Lot sous le nom de Capitaine Dick. Militaire américain, membre des forces spéciales, il était capitaine dans le 506e régiment d’infanterie parachutiste de la 101e division aéroportée durant la seconde guerre mondiale. Porté volontaire pour travailler dans les Services spéciaux, l’OSS (Office of Strategic Services, agence de renseignements américain, ancêtre de la CIA) durant la Seconde guerre mondiale. Stationné en Angleterre au moment du débarquement en juin 1944, celui qui a pris pour nom de code militaire Capitaine Dick a ensuite été parachuté dans le Lot dans la nuit du 29 au 30 juillet 1944. Il atterrit sur le terrain « bouleau » au lieu-dit « Mansergue » entre Carennac et Miers où aujourd’hui encore une stèle remémore cet épisode de la seconde guerre mondiale. Capitaine Dick est instructeur dans le maquis du sud du Lot non seulement pour le maniement des armes, mais aussi celui des explosifs ainsi que pour les actions tactiques. Et il s’est battu aux côtés des maquisards.
« Il ne s’est pas contenté d’être instructeur, précise Donna Wikeman. Il a participé au sabotage des ponts routiers de Lascabanes, de Saint-Pantaléon de Lhospitalet. Il a aussi coupé le câble téléphonique souterrain qui reliait Cahors à Montauban ».
Capitaine Dick était également présent pour la libération de Cahors le 17 août 1944.

Après avoir remis au musée l’année dernière les rapports constitués par les services qui géraient les parachutages des officiers américains, elle apporte aujourd’hui un nouveau témoignage « très rare », la fausse carte d’identité de son père. Elle précise que dans cette démarche, cette relique sera honorée et appréciée pour sa signification particulière.

En 2024, Dona Wikeman reviendra dans le Lot pour ajouter un nouveau témoignage rendu à son père avec l’inauguration d’une plaque commémorative qui sera installée au lieu-dit « Mansergue » entre Carennac et Miers sur la stèle qui remémore cet épisode de la seconde guerre mondiale.

Photo prise dans les locaux de l’association du musée de la Résistance.
De gauche à droite premier rang : Chrystelle PRENOT, trésorière de l’association ; Aline MERCADIER, adhérente de l’association ; Renée SOULIÉ, Présidente de l’Association ; Donna WAKEMAN donatrice de la fausse carte d’identité de son père ; Colette IMBERT, adhérente de l’association, fille d’Emilien IMBERT (résistant) ; Jean-Luc COUDERC, secrétaire de l’association ; Robert DELSART, adhérent de l’association ; Hervé THIÉBAUT, adhérent de l’association. Deuxième rang de gauche à droite :  Jean-Luc PRENOT, adhérent de l’association ; Jean-Michel RIVIÈRE, adhérent de l’association ; Sylvie CAROFF, élue municipale chargée du suivi du projet de nouveau Musée de la Résistance ; Emmanuel CARRÈRE, ville de Cahors, chef de projet du nouveau Musée de la Résistance
Absents sur la photo : Anne GORGEON, Gérard PHILIPPON, Gilles CHEVRIAU, membres de l’association.

XXXIIe Rencontres archéologiques de Saint-Céré

Elles se dérouleront les 23 et 24 septembre

Cette manifestation est organisée annuellement depuis 1992, pendant le dernier week-end de septembre, en collaboration avec les associations « Racines » et « Dorami ».

La première journée se déroule à l’Auditorium de Saint-Céré. Elle est consacrée à la présentation de conférences invitées et de communications, devant un auditoire mêlant spécialistes et grand public.
La seconde journée réunit les participants pour la visite de 2 ou 3 sites archéologiques lotois.
Les conférences donnent lieu à l’édition d’Annales qui sont publiées au cours du 1er semestre de l’année suivante.

Retrouvez le programme détaillé de ces deux journées en cliquant CE LIEN

« Epouser la roche », une série d’articles à retrouver dans Dire lot

Les ouvrages qui font la notoriété du Quercy, des forteresses féodales perchées sur leurs éperons à l’architecture rurale, en passant par les grottes ornées et les dolmens, relèvent pour la plupart d’un jeu avec la roche sous diverses formes.

Que le motif soit guerrier, cultuel ou bien associé à la simple exploitation des terres, il y a eu pendant longtemps, et de façon massive, un art archaïque d’exploiter la roche brute à peine rectifiée, de jouer avec les éléments naturels aux formes aléatoires parce qu’ils s’imposaient dans toute leur monumentalité, ou bien, faute de temps, de moyens ou de goût pour mettre les choses d’équerre.

Et plus largement, sur le plan géographique, l’érosion naturelle a laissé en milieu calcaire, un relief de courbes, de méandres et de dolines aux allures baroques qui ont généré des aménagements originaux et savoureux.

Trois articles explorent, sous l’angle du jeu avec l’aléatoire et du charme qui s’en dégage, ces trois formes d’exploitation: la masse rocheuse, la roche fragmentée pour bâtir et la mise en valeur des reliefs caractéristiques.

Des articles de Catherine David* membre de l’A.S.M.P.Q. (Association pour la Sauvegarde des Maisons et Paysages du Quercy) vont paraître sur ces thèmes dans les trois prochains numéros de Dire lot, dont le premier sera en vente le 7 Juillet.

Crédit photo CAUE46

L’Université Pour Tous Cahors-Quercy : bilan très positif et une future année prometteuse

Au terme de cette année 2022/2023, l’UPTC peut s’enorgueillir d’un bilan très positif, comme en témoignent ces quelques chiffres :
330 adhérents, dont un tiers de nouveaux, 42 conférences totalisant 1938 participations.

Centre universitaire Maurice Faure : une salle bien adaptée aux conférences.

Parmi ces conférences, 37 se sont déroulées dans le cadre ordinaire des conférences du mardi ou du jeudi après-midi, avec une moyenne de 54 participants. 5 conférences ont été ouvertes au grand public, regroupant en moyenne plus d’une centaine de participants. Enfin, 3 conférences ont eu lieu en dehors de Cahors : à Vers sur le ténor Jean Mouliérat restaurateur du château de Castelnau-Bretenoux, à Bellefont la Rauze (Constans) sur la bioéthique, et à Caillac sur William Turner.

De temps et de climat il fut question, en ouverture de cette année, avec Joël Collado, et le bouquet des thématiques proposées par la suite avait de quoi satisfaire des curiosités très diverses dans tous les domaines : patrimoine, littérature avec la célébration de l’année Molière, architecture et peinture, musique, philosophie, voyages, histoire du Moyen-Orient, de l’Europe, de l’Italie, histoire médiévale, histoire des femmes, bioéthique et médecine, histoire de phosphates et paléontologie, autant de sujets présentés par des conférenciers motivés, devant un public toujours nombreux, attentif et assidu.

Après la pause estivale, deux rendez-vous importants seront à l’agenda de l’UPTC : le 23 septembre, elle célébrera ses 5 ans, et le mardi 3 octobre, une conférence de l’écrivain Charles Klein sur La vie multiple de Colette, en cette année du 150ème anniversaire de sa naissance, marquera le début de la nouvelle année universitaire 2023-2024.

L’écologie et l’environnement, les questions sociétales et autres sujets d’actualité, avec un focus sur cette année sportive, seront au menu de cette nouvelle année, aux côtés des domaines traditionnels : histoire, littérature, philosophie, arts, médecine et sciences.

+ d’informations sur le site internet, onglet projets https://uptc-cahors.org/

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Disparition de Michel Cosem, poète, romancier, éditeur

Malgré ses soucis de santé, Michel Cosem conservait la même vivacité d’esprit et travaillait à plusieurs projets. C’est avec une douloureuse surprise que le monde de la poésie et ses amis ont accueilli l’annonce de son décès le 10 juin dernier.
Il était né en 1939 d’une famille originaire de la région toulousaine.
C’est à Toulouse qu’il fit ses études et qu’il fonda, dès 1960, la revue « Encres Vives ». Il y publia ses premiers poèmes.
Il devint ensuite documentaliste dans l’Ariège. Les Pyrénées furent son second bastion.
Egalement au début des années 60, il acheta une maison dans le Lot, au Fenoul, sur la commune de Saint-Bressou. Dès lors, il y passa tous ses étés.
Enfin, il s’installa définitivement à Issepts, avec sa compagne Annie Briet, elle aussi écrivain. Son attachement pour le Quercy ne se démentit jamais.
La poésie est l’alpha et l’oméga de son écriture. Lorsqu’il entra en poésie, il se trouva comme pris entre l’écriture traditionnelle et l’avant-garde. Or il ne voulait pas renoncer au lyrisme, tout en renouvelant la langue. « Encres Vives » devint le lieu de débats animés . En même temps, il développait son œuvre. Sa poésie semble couler de source. Elle parle d’un pays où les frontières sont abolies. L’animal, la fleur, l’homme et la femme se connaissent de toute éternité. Tout devient possible dans cette poésie au-delà de l’étrange : « Dans la fourrure du feu/ une légende est en train de naître ». Les lieux, découverts au cours de longs voyages, viendront lester l’imaginaire d’un poids de concret, sans toutefois l’annuler. En poésie, il reçut les prix Antonin Artaud (1986) et Jean Malrieu (1993).
Mais cette poésie, il voudra en redoubler la portée, en multipliant les ateliers d’écriture, en élaborant des anthologies, en faisant de la revue « Encres Vives » un support de nouveaux recueils (1500 en 40 ans). Michel Cosem fut un véritable découvreur de poètes. A travers l’association Escalasud, créée en 1990, il s’attacha à manifester la richesse parfois ignorée de la poésie de la grande aire occitane.
Le roman vint concrétiser par d’autres voies son univers, en donnant notamment une dimension mythique au cadre de ses ouvrages, qu’il s’agisse des Pyrénées : « Les yeux de l’Oursonne », « Les oiseaux du Mont Perdu », ou du Quercy :
« Marie Fenoul », « Emilie et la Dordogne » . Ses nombreux romans pour la jeunesse lui ont valu le prix Renaudot Jeunesse en 2003.

Une illustration signée Christian Verdun

Il écrivit de très nombreux contes, au carrefour de la poésie et du roman.
L’oeuvre de Michel Cosem est considérable, tant au plan du nombre d’ouvrages que de leur genre (poésie, roman, anthologies, essais), mais aussi quant à ses finalités : l’écriture de création, le militantisme culturel (faire écrire, faire lire, faire écouter la poésie). Cette œuvre manifeste une essentielle générosité, tant envers ses contemporains qu’en direction des générations futures.

Gilles Lades

Quercy net remercie Gilles Lades, poète et écrivain figeacois pour son texte que nous accompagnons du visuel de la couverture d’un ouvrage de Michel Cosem, signé Christian Verdun.

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