Qui pouvez-vous identifier sur cette photographie d’Aimé Noël, un nom à jamais associé à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise ?
Jean-Michel Rivière, notre collectionneur impénitent attend vos réponses
Auteur/autrice : Gilles Chevriau Page 9 of 33
Jean-Pierre Lagasquie, archéologue et préhistorien lotois, vient de décéder subitement victime d’une crise cardiaque, à Marrakech, le 16 mars 2023, tandis qu’il s’apprêtait à rejoindre la France.
Descendant d’une vieille famille lotoise enracinée dans la vallée du Célé depuis des siècles, il compta parmi ses ancêtres un père passionné par la sauvegarde du patrimoine et qui présidera la Société des Etudes du Lot ainsi qu’un arrière grand-père médecin, ami de Champollion et chercheur, en Egypte, sur les origines de la peste.
Jean-Pierre fut envoûté dès l’enfance par – selon ses propres mots – « les mystères des terres du Quercy… la lumière du sud et le chant des cigales… l’odeur de buis et de chênes surchauffés… les espaces sauvages et mystérieux… les rocs et falaises aux multiples recoins… l’eau claire et murmurante atténuant et compensant le brasier des plateaux. »
Cet amour du pays façonna son tempérament et affuta sa curiosité. De jeune spéléologue intrépide, il devient préhistorien passionné, s’inscrivant dans les pas du Chanoine Lemozi qu’il rencontre encore adolescent, puis de Jean Clottes au côté duquel, jeune homme, il effectue de nombreuses fouilles.
Électron libre, autodidacte, il parcourt les causses du Quercy en surface et sous terre et fait des découvertes exceptionnelles, notamment la grotte ornée du Moulin. Il établit un inventaire archéologique méthodique du causse de Marcilhac-sur-Célé qui fera l’objet de deux livres « Pierres en sursis » (1994) et « Mémoire de pierre » (2022). Il se spécialise dans l’étude de la préhistoire récente (néolithique). Sa thèse de doctorat sera consacrée à l’architecture des dolmens du Quercy, se basant sur ses fouilles des dolmens de Marcilhac-sur-Célé (Dolmen de la Devèze sud) et des communes de Gréalou et Montbrun (dolmen des Aguals) – deux sites archéologiques aujourd’hui classés Monuments historiques.
Ses livres « Dolmen et Tumulus » (1996) et « Les dolmens du Quercy, trois millénaires d’histoire religieuse » (2017) sont des ouvrages de vulgarisation qui mettent en lumière son apport original et pertinent basé sur une méthode de travail qu’il souhaite rigoureuse et scientifique.
Ses passions pour l’archéologie et l’exploration l’emmèneront également en Afrique, notamment au Niger, au Kenya, en Éthiopie… Mais, c’est au Maroc qu’il nouera de profondes amitiés et ne cessera de séjourner tout au long de son existence.
Très attaché à son territoire, il va alerter les autorités sur les menaces et les destructions qu’engendre le concassage des terrains situés sur le causse de Gramat, ce qui va l’amener à publier l’opuscule « Pierres en sursis ».
Jean-Pierre Lagasquie a fortement contribué à la recherche sur le mégalithisme en Quercy. Il a mieux fait connaître la richesse du département fort de plus de 600 dolmens répertoriés et n’a eu de cesse de vouloir partager sa passion et son émerveillement face au mystère de ces tombeaux collectifs construits il y a plus de 5 000 ans.
Un temps de recueillement aura lieu le samedi 29 avril 2023, à 16 heures, au cimetière de Marcilhac-sur-Célé.
Comme tous les ans au printemps, l’AMTP Quercy organise, en partenariat avec les Pastourels de la Tour, une journée dédiée aux danses et au chant traditionnels. Ce sera cette année le samedi 15 avril, à l’Espace d’animation de Montcuq. (voir programme complet de cette journée).
Ce temps de rencontre sera également propice pour souscrire les tomes 3 et 4 des Vieux chants quercinois (sortie à la mi-juin). Profitez de la prolongation de la période de souscription pour bénéficier du prix spécial.
Cliquez ce lien pour télécharger le bulletin de souscription (paiement en ligne possible)
Décembre 2021, des fouilles préventives ont été réalisées autour de l’église de Lalbenque. Les archéologues avaient découvert une poterie sous un dallage calcaire situé plusieurs mètres sous terre et dont le contenu était composé de dizaines de deniers du Moyen-Âge.
Le trésor se compose très exactement de 277 deniers datés de la fin du XIIe/début XIIIe siècle. Les deniers proviennent en majorité de Cahors et Rodez mais aussi de Viviers en Ardèche. Les deniers sont en billon, un alliage d’argent et de cuivre. Seulement trois autres trésors de ce type ont été découverts dans le Lot à ce jour, à Gramat pour le plus important et à Carlucet.
Kévin Delon, adjoint au maire témoigne : « Cette découverte exceptionnelle est une chance pour valoriser l’histoire médiévale de Lalbenque. Nous remercions encore les archéologues et particulièrement Eric Labastie qui, d’un oeil avisé, a perçu la poterie dont le sommet affleurait la terre au fond de la tranchée à plus de deux mètres de profondeur. Comble du hasard, la zone en question ne devait pas être explorée initialement. Dans les mois qui viennent, plusieurs actions de médiation seront menées autour du trésor afin de le faire découvrir au plus grand nombre notamment auprès des écoliers de Lalbenque.
Image d’illustration : Denier anonyme XIe – XIIe siècle, évêché du Puy (source Catawiki)
Lors de la rencontre à Lourdes de mars 2021, la Conférence des Évêques de France a proposé de lancer le procès en béatification du Père Marie-Étienne Vayssière. Né à Saint-Céré en 1864, il passera plus de trente ans au sanctuaire de la Sainte Baume (83) avant d’être élu prieur des dominicains de la province de Toulouse.
La Sainte Baume : un site enchanteur, au cœur de la Provence, avec son imposante barrière calcaire et son épaisse forêt. L’âme de ces lieux, c’est la grotte sacrée située au creux du rocher où, depuis des siècles, est vénérée Marie-Madeleine. La femme blessée et transfigurée de l’Évangile aurait habité dans cette grotte les dernières années de sa vie. Sur ses pas, le sanctuaire de la Sainte Baume, devient un haut-lieu de pèlerinage du Var.
Un jour d’avril 1900, arrive sur ce Rocamadour de Provence, un jeune dominicain de 36 ans, le Père Marie-Étienne Vayssière. Un Lotois. Il vient d’y être nommé « gardien de la grotte », le seul poste compatible, pense-t-on, avec sa santé définitivement compromise à la suite d’une grave anémie cérébrale. Il ne devait y rester que quelques mois… Il y demeurera 32 ans.
Un enfant du Lot
Toussaint Vayssière (son nom d’état civil) naît à Saint-Céré le 29 octobre 1864 dans un milieu modeste. Orphelin de père et de mère, dès ses cinq ans, il est choisi enfant de chœur. Alors qu’il sert un enterrement dans l’église Sainte Spérie du village, il semble entendre une voix « Tu seras prêtre ». Sa vocation de prêtre qui éclôt dans sa prime jeunesse, ne le quittera plus. Sa première communion le 26 mars 1876, à l’âge de 12 ans, reste un repère important de sa vie. Il la commémorera chaque année.
Entré au grand séminaire de Cahors en vue d’être ordonné prêtre diocésain, il ressent finalement, à la lecture d’une biographie du père Lacordaire, un appel à la vie religieuse dominicaine, ayant en lui l’idée profondément ancrée qu’il serait un prédicateur. Ses capacités le promettaient en effet, à un vrai talent d’orateur et d’enseignant. À 22 ans, il entre dans l’Ordre des prêcheurs de Toulouse et reçoit le nom de frère MarieEtienne.
Une vie d’ermite
Ses rêves d’études et de prédication se brisent moins de deux ans après, sous les coups d’une extrême fatigue et de maux de tête qui l’empêchent de lire et de se concentrer. Sa vie vacille, sa vocation chancelle, son avenir s’obscurcit. C’est dans cet état de douloureuse impuissance qu’il est ordonné prêtre « que pour dire la messe ». « La messe, c’est à ce moment-là qu’on lisait sur son visage le plus de douceur, de paix et de sérénité » témoignera son prieur provincial. Ne pouvant se concentrer plus de vingt minutes, il est surnommé « le bon à rien » : « Je ne pouvais rien faire, ni lire, ni confesser, ni rien » constate le dominicain dès sa première affectation au couvent de Biarritz. Le frère Étienne reconnaît « avoir connu l’anéantissement ». « Mais cette déchirure dans sa vie religieuse va déterminer tout son chemin spirituel » indique le frère Olivier Guillou, vice-postulateur de la cause en béatification du dominicain.
« Consentant à n’être rien », il vivote dans les couvents jusqu’à son arrivée à la Sainte Baume où il connaît une conversion à la vie de solitude et de prière : il accueille ceux qui viennent dans cette « grotte de pénitence ». Là, sur la montagne de la Sainte Baume, il fait, près de Marie-Madeleine, une expérience de confiante acceptation de la volonté de Dieu. Beaucoup de laïcs et de religieux trouvent auprès de lui des conseils de sagesse d’un père viscéralement attaché au Christ, à la Vierge Marie, à sainte Marie Madeleine et à saint Dominique. Grâce à la grande liberté spirituelle qu’il laisse, il en aide beaucoup à s’engager pour Dieu, soit dans la vie religieuse, soit dans le monde, soit en couple. Se révélant un authentique maître spirituel, son enseignement d’une grande simplicité, est parfaitement adapté à tout chrétien : « A La Sainte Baume, on arrive touriste et on repart pèlerin » aime-t-il à relever, en fin de visite.
Un prêcheur inspirant et inspiré
Au fil des ans, les pèlerins se pressent en nombre à la grotte. Sa réputation de sainteté le précède. Sa santé toujours précaire ne lui permet pas de prêcher des retraites à un grand nombre de fidèles. Qu’à cela ne tienne, il accompagne de façon individuelle chaque retraitant. De livre, il n’écrit point. Ses nombreuses lettres et ses témoignages de vie représentent son unique testament. Face au succès de sa mission, il est élu en 1932, prieur de la province de Toulouse. Avec pour but de rétablir une certaine unité dans son secteur, les frères ayant des divergences que seul, un spirituel comme lui, pouvait aider à dépasser. Cette charge, il l’assumera jusqu’à sa mort survenue au terme de son second mandat, le 14 septembre 1940. Il repose désormais, au cimetière du sanctuaire de La Sainte Baume.
La puissance de la faiblesse
Depuis de nombreuses années, les frères de saint Dominique le considèrent comme saint. Ils travaillent à faire connaître cette figure peu connue du grand public. « C’est le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, qui a poussé le dossier, stimulant les dominicains très attachés à la figure du Père Vayssiére » nous précise Mgr Laurent Camiade qui poursuit : « le paradoxe avec ce prêtre, c’est qu’une grande partie de son apostolat part d’une expérience d’échec, d’impuissance à agir. La grande leçon qu’il a apprise par cette épreuve, c’est qu’il faut s’anéantir pour que Dieu règne. C’est à la Sainte Baume que va s’approfondir ce charisme de l’abandon de Dieu. Que d’autres talents vont émerger et porter du fruit dans son ministère. Comme la disponibilité dans l’accueil du tout-venant, l’accompagnement spirituel, mais aussi la restauration inlassable des bâtiments et les projets d’agrandissement des locaux d’accueil sur ce lieu de pèlerinage. » « Ces quelques remarques montrent la fécondité du ministère de ce grand spirituel en même temps que son enracinement dans l’expérience de sa faiblesse, ajoute l’évêque de Cahors. Le cœur de son expérience qui est aussi son message, est que c’est en partant de son néant que l’on peut laisser l’Esprit Saint jaillir en soi et faire son œuvre à Lui ».
ANDRÉ DÉCUP
Publié avec l’autorisation de l’auteur de l’article et de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise
Un ouvrage consacré à ce dominicain a été publié par les éditions de la Béatitude
Image d’illustration : Façade du couvent de la Sainte-Baume à l’entrée de la grotte. (crédit photo Wikipédia)
Déclarée « Juste parmi les Nations » depuis le 31/05/1994, Françoise Lapeyre, sage-femme à l’hôpital de Cahors durant l’occupation, est désormais associée à l’Hôtel de la Préfecture, vigie républicaine départementale. Sa vie et ses actes héroïques ont été évoqués par M. Simon Massbaum, correspondant Yad Vashem Lot et Aveyron Mme Mireille Larrède, préfète du Lot en présence des personnalités et représentants de l’ONaCVG du Lot et du Musée de la Résistance et de la déportation et d’une partie du personnel de la préfecture, le mardi 4 avril 2023.
On peut retrouver le parcours de Françoise Lapeyre en cliquant CE LIEN
L’image d’illustration montre le recto de la médaille attribuée aux « Juste parmi les Nations ». Le nom du (de la) récipiendaire est gravé au verso.
Pour vous aider à débuter des recherches généalogiques ou à écrire l’histoire de votre maison, les Archives départementales du Lot proposent des ateliers gratuits tout au long de l’année 2023, dans onze communes du Lot.
Je fais l’histoire de ma maison. Partie 1 : le cadastre napoléonien
Par curiosité, par envie d’un retour aux sources ou par nécessité, les recherches dans les archives du cadastre napoléonien s’avèrent vite captivantes. Vous souhaitez débuter l’histoire de vos biens fonciers ou ceux de votre village ? Cet atelier dédié à la méthodologie de la recherche dans le cadastre parcellaire dit « napoléonien » est fait pour vous.
- Archives départementales du Lot (rue des Cadourques à Cahors), mardi 18 avril à 17 h 30. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Puy-L’Evêque, mardi 6 juin à 18 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Gramat, samedi 17 juin à 10 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Latronquière, jeudi 14 septembre à 14 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Bibliothèque municipale de Souillac, jeudi 21 septembre à 15 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Labastide-Murat (Cœur de Causse), mardi 17 octobre à 14 heures. S’inscrire en cliquant-ici
Je débute ma généalogie
Si vous souhaitez vous plonger dans l’histoire de votre famille, cet atelier va vous permettre de découvrir les sources disponibles en ligne sur le site internet des Archives départementales du Lot et d’acquérir les bases pour débuter vos recherches.
- Médiathèque de Montcuq-en-Quercy-Blanc, samedi 22 avril à 10 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Salviac, jeudi 1er juin à 18 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Cressensac-Sarrazac, mardi 13 juin à 14 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Médiathèque de Castelnau-Montratier, mercredi 27 septembre à 14 heures. S’inscrire en cliquant-ici
- Figeac (Hôtel de Ville), mercredi 18 octobre à 14 heures. S’inscrire en cliquant-ici
BA – La Puissance de l’Arbre – version longue from Agence MUSEO on Vimeo.
Entre le 24 mars et le 9 novembre, douze rendez-vous sont proposés par le réseau, né en 2018 d’une précédente exposition à l’écomusée de Cuzals, et qui est aujourd’hui constitué de 70 membres engagés dans la protection et la valorisation du végétal dans le Lot.
Accompagnées de visites de terrain, de balades forestières, d’ateliers ou de dégustations, les rencontres Plantes et compagnie 2023 porteront sur des sujets aussi divers que le regard artistique et anthropologique sur le monde paysan, les effets du changement climatique sur les arbres, l’art de la greffe, les bergers du Quercy aux Pyrénées, le vin d’ici et d’ailleurs, les champignons qui nourrissent les plantes, la culture en sol vivant, le chanvre ou la truffe… Organisées au printemps et à l’automne dans tout le département, elles donnent l’occasion de recevoir des chercheurs reconnus ; figureront ainsi cette année parmi les invités Ernst Zürcher, Hervé Coves et Marc-André Selosse.
CLIQUEZ CE LIEN pour obtenir le détail des douze rendez-vous
Sur le causse du village de Saint Cirq Lapopie, la culture de la fraise étaient une activité agricole très importante entre 1930 et 1970.
50 ans après, nous sommes allés à la rencontre des habitants et habitantes qui se souviennent du temps des fraises et de ses fraiseuses ! Nous avons échangé sur les variétés de fraises plantées : la « souveraine », la « de gaulle ». Mais la « héricart » était la plus rustique et la meilleure. Pas d’eau et pas d’engrais, juste du soleil, de la fraise authentique !
Le ramassage des fraises qui était une activité saisonnière d’un mois, un mois et demi selon les années, nécessitait de la main d’œuvre, des « fraiseuses » qui venaient des village environnants, Concots, Bach, Varaire, Belmont Sainte Foi, Puylaroque, mais aussi de Decazeville, souvent des femme de réfugiés espagnols ou femmes de mineurs et certaines venaient de Maurs, du Cantal. Il y avait aussi quelques fraiseurs.
Chaque jour, les fraises soigneusement cueillies, étaient emballées et étiquetées pour identifier les propriétés. L’expédition se faisait par le train depuis Conduché /Tour de Faure en direction des Halles de Paris !
APPEL A TEMOIGNAGES
Si l’évocation de ces petits rappels du « temps des fraises » à Saint Cirq Lapopie suscitent pour vous, vos proches, vos amis, des souvenirs, des anecdotes
Si vous retrouvez dans vos albums de famille des photos, des cartes postales
Si vous avez conservé des objets et documents de ces moments, nous serions très heureux que vous acceptiez de les partager avec nous, membres de l’association des amis de Saint Cirq Lapopie.
Merci de nous faire part de vos témoignages :
1° par courrier à l’adresse ci-après : Association les amis de Saint-Cirq-Lapopie / mairie / 46330 Saint Cirq Lapopie
2° par mail à : amis-de-saint-cirq@mailo.com
Grâce à votre témoignage, notre souhait serait d’organiser une rencontre avec les intéressés après toutes ces années pour replanter ensemble des fraises à Saint Cirq Lapopie ! Merci.
Pour permettre l’extension des Archives départementales du Lot, de gros travaux sont entamés en ce mois de mars 2023 dans l’aile droite de la Maison diocésaine des Œuvres à Cahors, juste en face de l’actuel bâtiment des Archives.
Ce bâtiment ayant de très grandes hauteurs sous plafonds et des planchers en bois ne pouvant supporter le poids des archives (1,5 tonne au mètre carré !), l’intérieur du bâtiment est en cours de déconstruction pour créer une nouvelle structure en béton et de nouveaux étages (avec au passage, la création d’un niveau supplémentaire).
A l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de ce chantier d’envergure, Serge Rigal, président du Département a rappelé qu’il était important de favoriser l’accès à la connaissance de tous les Lotois. Cela implique notamment de rendre plus accessibles les richesses de nos archives départementales. Leurs missions d’analyse des documents qui y sont versés, de conservation, mais aussi de médiation sont absolument fondamentales. Tous les Lotois ne le savent pas mais elles n’ont pas uniquement vocation à être consultées par des spécialistes. Elles sont fréquemment utilisées par tout un chacun, que ce soit dans le cadre de procédures juridiques ou encore pour des recherches personnelles, généalogiques par exemple. Elles contiennent des ressources inimaginables. »
Les 11 km de rayonnages actuels des Archives départementales sont arrivés à saturation. Le bâtiment actuel, ancien couvent des Capucins, situé dans la rue des Cadourques qui conserve la mémoire du Lot à travers des millions de documents remontant jusqu’au Moyen Age, peine à accueillir de nouveaux fonds.
Le Département a donc prévu d’investir 9,2 millions d’euros (avec des aides de l’Etat notamment dans le cadre de France Relance à hauteur de près de 1,9 million d’euros) pour quasiment doubler les capacités des Archives départementales.
Le projet d’extension a pour but d’augmenter le volume de conservation des archives avec 9 km de rayonnage supplémentaires. Les 2 000 m² abriteront aussi des locaux pour traiter les archives et un espace d’accueil pour des activités culturelles et pédagogiques.
Un parvis urbain signalant le franchissement de la rue des Cadourques fera le lien entre les deux bâtiments des archives.
A l’intérieur, des murs en brique de terre crue
La mise en valeur de la Maison diocésaine des Œuvres participe à rendre le bâtiment plus facilement identifiable. Seule la tourelle construite sur la façade nord dans les années 1950 à 1970 sera démolie, ainsi que la passerelle en façade ouest.
Les façades seront rénovées dans le respect de l’existant. Seul le rez-de-chaussée de la façade ouest fera l’objet d’une modification, avec une large ouverture marquant l’entrée du public, agrémentée d’une sérigraphie d’un document choisi parmi la collection conservée.
Les trois étages de magasins seront isolés de l’extérieur par un vide avec une double peau ventilée. La peau intérieure en briques de terre crue sera visible à travers les fenêtres existantes, protégeant ainsi les archives de lumière du jour et permettant de réguler efficacement le climat intérieur. 50 000 briques de terre crue seront utilisées pour construire les magasins de conservation.
La brique de terre crue, matériau sain et écologique, abaisse le bilan carbone du bâtiment grâce à de nombreux atouts :
- nécessite peu d’énergie pour sa fabrication,
- ne produit pas de déchets,
- entièrement recyclable,
- facilité de mise en œuvre,
- tradition régionale
- production déjà assurée par certaines briqueteries de la région, en circuit local
La brique de terre crue a une faible résistance thermique, mais une forte inertie, elle participe donc à la régulation thermique du bâtiment.
Le recours aux énergies renouvelables
Le projet intègre une réflexion bioclimatique, permettant d’optimiser le confort des usagers (thermique, visuel, acoustique), de limiter les consommations en énergie, de concevoir un bâtiment respectueux de l’environnement et de proposer une insertion cohérente du bâtiment dans son contexte local.
Le bâtiment sera approvisionné par :
- une pompe à chaleur alimentée par géothermie sur sondes (9 puits de 200m de profondeur)
- l’intégration de panneaux photovoltaïques au-dessus du local technique et en ombrières.
- une double peau permettant de limiter les échanges thermiques des magasins de conservation.
Les bâtiments d’archives et le maintien en température des magasins de conservation sont fortement énergivores. Ainsi, divers procédés ont été intégrés de manière à limiter les consommations :
- enveloppe thermique performante,
- prise en compte des contraintes hygrothermiques liées aux archives et à la conservation des documents avec la mise en place de terre crue,
- maîtrise des infiltrations d’air…
Calendrier prévisionnel
- Mars 2023 : démarrage du chantier pour une période de 17 mois
- 2024 : réception des travaux
- Déménagement après une période de séchage et de stabilisation des conditions de température et d’hygrométrie. Les collections devraient pouvoir être transférées de manière échelonnée en 2025.
Quercy net publie dans ses pages les lieux publics pour la consultation des archives (Services départementaux, services diocésains, communes, associations). Cliquez CE LIEN
(Sources Lot.fr / Illustration La Dépêche du midi)
Un poste d’archiviste est proposé : Cliquez ce lien pour + d’infos
À l’occasion de la sortie du timbre sur le centenaire de la naissance du mime Marcel MARCEAU à Cahors
l’Union Philatélique du Quercy ( U.P.Q.) édite 2 souvenirs :
Une carte et une enveloppe au format de la Fédération au prix unitaire :
Carte 3,50 € x . . . . = . . . . .
Enveloppe 3,50 € x . . . . = . . . . .
Frais de port 1 ou 2 souvenirs = 1,20 €
Total = . . . . . .
Commande à faire auprès du trésorier : Monsieur COSMO Jean-Claude 26 bis Bd Aristide Briand 46000 Prayssac
Chèque à l’ordre de : Union Philatélique du Quercy
Accéder au bon de commande Mime MARCEAU Bon de commande
(Source Illustration Wikimédia Commons)
Les causses de Martel et Gramat recèlent un patrimoine paléontologique et archéologique exceptionnel méconnu : 59 sites répertoriés à ce jour !
Les fossiles découverts par les spéléologues mettent en présence la faune de l’environnement préhistorique : lions, ours et hyènes des cavernes ; mammouths, mégacéros, cheval, renne, antilope, bison, bœuf musqué …
Le projet de réaliser une Maison de La Paléo est né de l’existence de ce patrimoine. Il a été pensé, réfléchi, écrit par un comité de pilotage composé de spéléologues, de scientifiques et d’élus. Aujourd’hui, il est porté par une association « Les Amis de la Maison de La Paléo ».
Faire connaître ce projet, diffuser les connaissances scientifiques des paléontologues des Muséum de Toulouse, Lyon, Genève et Paris ainsi que les universités de Toulouse (Trace) et Bordeaux (Pacea) étudiant les « trouvailles » locales, tel est le programme 2023 décidé par l’assemblée générale du 13 janvier dernier :
– un cycle de 4 conférences publiques en avril, juin, septembre et octobre
– une exposition itinérante « La lionne revient »
– des ateliers enfants
La Maison de La Paléo, c’est un projet culturel, touristique et économique de revitalisation de la zone Souillac-Martel.
L’association travaille au lancement de l’étude de faisabilité.
Le choix d’un lieu pour concrétiser ce projet est en réflexion. Amis et partenaires faites un signe !
Suivez-nous sur www.lesamisdelamaisondelapaleo.e-monsite.com et sur Facebook
Contact Jean-Louis Thocaven – 06 85 84 13 30
Présent de longue date dans les pages de la première version de notre site internet, nous profitons de la publication de l’ouvrage consacré à l’histoire de Saint-Cirq-Lapopie dont la couverture est illustrée par une oeuvre de Jean-Eugène Pujol pour redonner à cet artiste sa place dans notre nouvelle galerie des « quercynois célèbres ».
SOMMAIRE :
Biographie
L’artiste par Dominique, l’un de ses fils
Professeur de dessin
Quelques oeuvres
Expositions et musées
Biographie : Jean-Eugène Pujol est né le 4 mai 1899 à Carbonne, dans le Volvestre, d’une famille de propriétaire terrien, dont le père Fernand Pujol possède un talent de dessinateur. Très tôt, Eugène Pujol manifeste son désir d’être peintre. Sa première toile en 1911 représente la campagne toulousaine. Il rentre à l’école des Beaux-Arts en 1917.
Appelé sous les drapeaux en septembre 1918, il reste mobilisé trois ans à Toulouse et peut suivre presque normalement les cours de l’école.
Démobilisé en juin 1921, il part à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Fernand Sabatté et de Louis Roger, respectivement élèves de Gustave Moreau et de Jean-Paul Laurens, puis il s’inscrit à l’École du Louvre. A Paris, il découvre Gervais et Hélène Rivière.
En 1924, il obtient la médaille du portrait au Salon des artistes français et de 1925 à 1947, il est membre des Artistes méridionaux. Une fois diplômé, il part comme professeur de dessin à Fougères où il restera jusqu’en 1927, alors nommé à Cahors. Il s’y marie en 1929 avec une cadurcienne et revient très souvent dans le Lot, séduit par les paysages et la lumière.
En 1930, il repart à Paris comme professeur au lycée Rollin à Montmartre et habite rue Paul Féval, il rencontre un de ces compatriotes carbonnais, le sculpteur Abbal qui l’initie à la sculpture. Il s’y consacrera pendant plusieurs années, sans abandonner la peinture.
Nommé à Toulouse en 1940, il se fixe définitivement à Cahors où, à partir de 1941, il enseigne le dessin au lycée Gambetta et à l’École normale de jeunes filles. Il se partage entre les ateliers de sa maison du Cours Vaxis face au Lot et de Labéraudie, sur les coteaux.
Après la guerre, il entreprend très régulièrement des voyages en France et à l’étranger ; en 1946/1947 il se rend en Alsace où son beau-frère est en poste, en Espagne, l’été, avec ses jeunes enfants et en Corse, en solitaire. Il part en Algérie en 1947 et à Rome en 1949/1950 avec sa fille aînée, Marie-Thérèse, d’où il revient très marqué par les «Chambres» de Raphaël.
De 1972 à 1981, il voyage très régulièrement à Venise qu’il avait jusqu’à cette époque dédaignée, par crainte d’affronter une ville trop médiatisée. C’est une grande période de créativité chez cet artiste qui peint plusieurs centaines de toiles de la Sérénissime.
En 1979, il va à Londres avec ses enfants.
Le peintre s’éteint en 1986.
L’artiste par Dominique, l’un de ses fils :
Écrire un texte à propos de mon père, c’est bien difficile. Tant de souvenirs viennent à mon esprit des temps heureux où nous vivions tous ensemble.
Vous comprendrez que je ne parle pas de son oeuvre, car il y a pas plus mauvais expert que celui qui fait entrer ses sentiments personnels dans son jugement. Entre le fils d’un artiste, vivre sa jeunesse auprès de lui, partager les moments de création, les joies de partir avec lui dans la nature et peindre ou dessiner, laisse forcément quelque chose, une empreinte pour sa vie durant.
Les questions que je me posais lors de mon adolescence, sur ma vie, mon avenir, je les ai partagées avec lui et mon penchant pour la peinture ou le dessin n’est pas un hasard. Le climat familial, mon père que j’ai vu si souvent travailler, si heureux à Labéraudie, où nous passions tous les étés, en sont pour l’essentiel à l’origine.
A Labéraudie il peignait, faisait de la menuiserie et se passionnait pour l’architecture. Cette maison, il l’a pensée comme un artiste de la Renaissance. L’atelier qui ouvre sur le jardin par une large verrière, est au coeur de la maison, donnant une âme à cette vieille bâtisse. C’était là que tout se passait et se passe encore.
Lorsque j’ai voulu peindre à l’huile pour la première fois vers 9 ou 10 ans, il m’a installé une toile neuve sur un chevalet et m’a dit : « Vas-y ! ». J’ai fait son portrait… une tête triangulaire, un oeil de cyclope, c’était horrible, mais il m’a dit avec un sourire « C’est un vrai Picasso».
Il m’encourageait en bon professeur de dessin qu’il était et lorsqu’un jour je lui ai dit : « Je pourrais peut-être faire le professorat de dessin comme toi ? », il répondit « Il vaut mieux que tu sois architecte
– Mais cela n’a rien à voir avec la peinture !
– Tu crois que construire la maison des hommes, ce n’est pas beau ! »
J’ai beaucoup réfléchi et à 17 ans, je savais que je serai architecte.
Je ne suis pas le seul enfant de la famille, nous sommes quatre, trois filles et moi le dernier. La maison était toujours très animée, et souvent remplie de cris d’enfants, surtout quand nous jouions à Minuit sonnant, à nous faire peur dans la maison, toutes lumières éteintes. Quand cela dépassait certaines limites, mon père ouvrait le porte de son atelier et de sa voix courroucée, forte et grave, nous criait « Vous voulez que je vous aide » et cela nous arrachait des cris supplémentaires.
Il avait du caractère, mon père, et cela lui permettait de préserver son espace vital car ma mère si douce nous aimait tant que ses interventions manquaient de vigueur.
Mon père a peint pendant près de soixante-dix ans, et je n’ai partagé qu’une petite partie de sa vie d’artiste, mais quelles années si riches, si belles !
Notre souvenir est intact et il m’arrive, en franchissant le seuil de Labéraudie, d’être heureux de le retrouver devant son chevalet, mais seules ses toiles sont là, témoignant qu’un artiste ne meurt jamais.
Dominique
Professeur de dessin : Professeur de peinture et de dessin au Lycée Gambetta.
Né à Carbonne (Haute-Garonne) le 14 mai 1899, Eugène Pujol entre à l’école des Beaux-Arts de Toulouse en 1917, puis suit les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’École du Louvre. Il est fortement influencé par les peintres paysagistes tels Corot, Courbet et Cézanne. Au Salon des artistes français de 1924, il obtient la médaille du portrait.
En 1929, il se marie avec une cadurcienne ; les paysages et la lumière du Lot vont l’amener à choisir un poste à Cahors où il se fixera, après avoir enseigné à Paris, Fougères et Toulouse. Il enseigne les Arts Appliqués au Lycée Gambetta, de 1941 à 1962 et à l’École Normale de jeunes filles. Durant toutes ces années, il a patiemment formé le regard, guidé le geste de nombreux élèves qui ont pourtant toujours ignoré, tant la simplicité et la discrétion de leur maître étaient grandes, que ce dernier s’adonnait quotidiennement à son activité de peintre dans l’atelier qu’il avait aménagé à Labéraudie, où il créait, remaniait sans cesse ses oeuvres jusqu’à leur totale plénitude.
L’artiste s’est plu à reproduire avec bonheur de paisibles scènes familiales, s’attachant à mettre en valeur le moindre détail. On lui doit également de merveilleux portraits qui mettent en scène des personnages connus ou inconnus.
Mais Eugène Pujol n’est pas seulement un peintre de l’humain. Son réalisme pictural transparaît avec bonheur sur quelques cinq cent toiles reproduisant la campagne quercynoise. L’Italie, et plus précisément Venise, l’ont fortement impressionné, lui inspirant des oeuvres particulières, où l’on ressent la fascination qu’a pu exercer l’ex-Sérénissime République sur l’artiste.
Quoique son caractère modeste ne lui ait pas fait rechercher la gloire, ses expositions furent toujours accueillies avec intérêt par les Toulousains. Ce n’est qu’à partir de 1992 que l’on a pu contempler quelques-unes de ses toiles à Cahors, dans la salle dite du » Grenier du Chapitre « , rue Saint-James. Puis trois expositions eurent lieu, simultanément, afin de lui rendre hommage, du 14 septembre au 30 octobre 1994 : au Musée Henri-Martin de Cahors, au Musée André-Abbal de Carbonne et à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. Aujourd’hui, ses toiles sont exposées aux Musées de Toulouse (Musée des Augustins), de Cahors, de Carbonne et de Montauban (1).
(1) Le Collège conserve également le témoignage de ses œuvres. Deux de ses toiles ornent les murs du bureau du Principal : » Le port de Larroque-des-Arcs » et » Rocamadour « .
VILLES Sophie, La Mémoire Vive ou Cahors, histoire du Collège Gambetta et des ses grands hommes, pp. 208-209 – P.A.E. Collège Gambetta, Association de Sauvegarde du Lycée Gambetta, Cahors – Novembre 1998.
Sans prétendre afficher la totalité des oeuvres du peintre, voici une sélection – présentée en visuels de basse définition pour un affichage aisé – à partir du catalogue réalisé en 1994 pour les trois expositions consacrées à Jean-Eugène Pujol.
> Cahors, Musée Henri Martin, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Carbonne, Musée André Abbal, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Toulouse, Palais des Arts, 28 novembre – 30 décembre 1994
Expositions :
> Paris
Salon des Artistes Français (1926 à 1939) : sociétaire
Musée Galliera, exposition «Les provinces françaises»
Salon des Indépendants : sociétaire en 1928
École nationale des Beaux-Arts de Paris
> Toulouse
Galerie Chappe-Lautier
Salon des artistes méridionaux (de 1925 à 1942)
Salon des provinces françaises
> Cahors
> Albi
> Figeac
Musées :
Montauban, Cahors, Toulouse, Carbonne
Le lundi 20 mars, La Poste émet un timbre à l’effigie de Marcel Marceau dit le mime Marceau à l’occasion du centenaire de sa naissance. Notamment connu via son personnage de Bip, il est devenu au fil des années l’un des artistes les plus connus dans le monde.
Avec son corps pour unique instrument, Marcel Marceau (1923-2007) a porté l’art du mime sur les scènes du monde entier, imposant un langage universel.
Celui qui savait « rendre visible l’invisible » a donné vie à des personnages qui, sans dire un mot, expriment la vie comme elle est, avec ses combats, ses espérances, ses rêves.
« Marceau », son pseudo pendant la Résistance
Marcel Mangel, de son vrai nom, naît à Strasbourg le 22 mars 1923. Au début de la Seconde Guerre mondiale, sa famille d’origine juive polonaise doit quitter précipitamment Strasbourg pour Périgueux. Marcel a 16 ans et déjà il imite Chaplin, son héros, à la perfection. En 1942, il rejoint la Résistance, prenant le pseudonyme de « Marceau » qu’il garde toute sa vie. Dans la clandestinité, il achemine de nombreux enfants vers la Suisse, les sauvant de la déportation.
La condition humaine, faite de rires et de larmes, est le terreau de son art. Le 22 mars 1947, Marcel Marceau crée au Théâtre de Poche le personnage silencieux de Bip. Le costume de cet alter ego, héros des temps modernes, au visage fardé de blanc, en pantalon clair et caraco à gros boutons fermé sur une marinière, et au célèbre chapeau haut de forme sur lequel tremble une fleur rouge, fait de lui l’un des Français les plus connus à l’étranger.
Qu’il chasse d’invisibles papillons, qu’il grimpe des escaliers imaginaires, qu’il marche contre le vent, inspirant le fameux « moonwalk » de Michael Jackson, le mime Marceau, tour à tour lyrique, poétique, parfois grave ou drôle, remplit l’espace vide de récits allégoriques ou quotidiens avec pour seule arme ses gestes et ses regards. En 1978, il crée l’École internationale de mimodrame, où il transmet à ses élèves les exigeantes conventions du mime comme le sens de l’ellipse, le jeu entre l’espace, le temps et le mouvement.
Marcel Marceau a traversé le XXe siècle en virtuose de la « comédie silencieuse ». Immense artiste, il a réinventé la pantomime pour la hisser au rang d’art classique.
Il est décédé le 22 septembre 2007 à Cahors. (lien vers l’article publié le 24 septembre 2007)
En avant-première, La Poste mettra en vente le timbre, la mini-feuille et le document philatélique, le vendredi 17 mars, au sein du bureau de poste de Cahors Valentré, de 9 heures à 16 h 30 (257 rue Wilson, Cahors). Un cachet philatélique « premier jour » célébrera l’évènement.
À partir du 20 mars, il sera vendu dans la boutique Le Carré d’Encre, dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Commercial Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux Cedex 09, par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail : sav-phila.philaposte@laposte.fr sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr
(Source La Dépêche du Midi 10 mars 2023)
Illustration : Dessiné par Benjamin Van Blanke Gravé par Pierre Bara D´après © LIDO/SIPA