Si tout le monde connaît le pastel, craie de pigment fréquemment utilisée par les peintres, il n’en est pas de même pour la fleur jaune du même nom, une des rares sources naturelles de colorant bleu.
Peu usité jusqu’alors, le bleu connaît, dès le fin du Moyen Âge, un engouement qui ne se dément pas, de nos jours encore. Principalement cultivé dans le Lauragais, le pastel devient essentiel pour les drapiers et teinturiers d’Europe. De Londres à Anvers, le précieux colorant se négocie sur toutes les places boursières. Culture et exportation du pastel engendrent un véritable âge d’or pour l’Albigeois et le Midi Toulousain. Pendant plus d’un siècle, Toulouse, jusqu’alors simple place agricole, connaît une expansion extraordinaire, tant au plan économique que culturel. Château pasteliers et somptueux hôtels particuliers sont les magnifiques témoins de cette Renaissance Toulousaine.
Ce livre conte l’histoire fabuleuse d’une simple plante fourragère qui, à la Renaissance couvrit d’or et de prestige les grands marchands du pays d’oc.
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