Des années 800 jusqu’à la date de 1738, la Vicomté de Turenne fut un territoire quasiment indépendant. Elle réunissait des contrées contrastées autour de la puissance vitale de la Dordogne.
Ce livre peut se lire comme un guide et un carnet de voyage où le regard se focalise avant de s’ouvrir à l’ampleur panoramique, mais aussi comme une promenade littéraire en compagnie notamment de Maynard, Fénelon, Loti, Colette, Vitrac, ou encore et plus particulièrement comme une approche des lieux à l’aune de l’imaginaire. En effet, ces pages voudraient faire partager la conviction que la découverte du paysage est une conquête sur les routines du regard et une exaltante aventure intérieure.
EXTRAIT : …Rares sont les contrées où se trouvent rapprochées et mêlées tant de beautés naturelles ou créées de la main de l’homme, de la pleine lumière du Quercy aux ombres des ravins de la Xaintrie, des maisons de calcaire et de tuiles légères aux demeures de granit étroitement liées aux lauzes de micaschiste, des cazelles subtilement déclinées du causse aux vastes granges-étables à porche des plateaux corréziens, tandis qu’à l’intérieur du triangle dessiné par les Tours de Turenne, de Saint-Laurent, de Merle, s’élève Castelnau, dans sa fière insularité. L’art sacré, à Carennac, Beaulieu, Saillac, l’architecture civile, à Collonges-la-Rouge, Curemonte, Saint-Céré, Martel, Argentat, mêlent la variété de la pierre et des styles.
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