Histoire de Gindou / éd. Mairie de Gindou, impr. France Quercy, Cahors, 2015, 253 p. ill.(22 €
Archives : Livres Page 13 of 50
ASFE, Figeac, 2015, 82 pages, 10 E + port (ASFE, Centre culturel, 46100 Figeac)
Exposé des recherches de Michel Coste et Nicolas Fauchèrre (2010-2015)
14 €
Thierry Pélissié, Jean-Jacques Lagasquie, Joël Trémoulet
2015, 110 pages, 15 €, diffusion PNR 46240 Labastide-Murat / 06 65 24 20 50
Pierre Pujol, Rodez, éd. du Rouergue, 2015, 175 p (28 €)
Paris, éd. Errance, 2015, 223 p. 23 €
ed. Perrin
ISBN 978 2 262 03927 1
Prix 29 €
341 pages. A noter pages 264 à 287 :
Traces de l’art de l’exil républicain dans l’espace public français: l’exemple du Quercy.Riveneuve éditions, 20 €
ISBN 9 782360 132676
bilingue français-anglais, Caillac (46140), 2013, imprimerie France Quercy, 44 p (14 €)
Si le Lot est riche de plus 400 églises médiévales, on dénombre à peine une centaine d’objets religieux de cette période historique. Cela témoigne de la grande fragilité du mobilier et de la nécessité de le préserver pour les générations futures.
La plupart des objets du Moyen Âge sont concentrés dans deux sites majeurs du patrimoine départemental : Rocamadour, au musée d’art sacré Francis Poulenc, et Cahors, au trésor de la cathédrale. Précieux, ces objets sont un bien public, dont l’Etat et les communes propriétaires ont la charge, souvent protégés parmi les Monuments historiques. Ils bénéficient toutefois d’un statut très particulier car, pour la plupart, ils sont encore utilisés et affectés au culte. La rareté leur confère aujourd’hui un statut d’oeuvre d’art, mais ils étaient avant tout des objets du sacré.
124 pages, format 15x 21, nombreuses illustrations photographiques, prix 8 €
En 1159, Henri II Plantagenêt, roi d’Angleterre et nouveau duc d’Aquitaine, à la tête de sept cents chevaliers, prend possession du Quercy au nom de son épouse Aliénor. À l’arrière-plan de cette opération militaire d’envergure, la mise en œuvre d’un grand projet : la liaison commerciale entre l’Atlantique et la Méditerranée, entre La Rochelle et Montpellier, par laquelle transiteraient vins, draps et épices.
En impliquant le comte de Barcelone, les vicomtes de Nîmes et de Narbonne, mais en excluant le comte de Toulouse, l’entreprise est de nature à diviser la noblesse méridionale. Par les liens indéfectibles du serment, et en mettant à la disposition de leur suzerain des tours nouvellement édifiées, les chevaliers du Quercy matérialisent alors leur attachement à un clan ou à un autre.
Pièce essentielle de l’échiquier politique, la tour devait protéger le roi, ou à défaut, le prince. En quelques décennies, du milieu du XIIe à la fin du XIIIe siècle, on peut estimer que cent cinquante à deux cents tours féodales furent édifiées en Quercy, imprimant dans le paysage les forces en présence et les codes architecturaux d’une nouvelle société féodale. Une centaine d’entre elles existent encore aujourd’hui dans le département du Lot. Bien connues des Lotois, les tours de Cardaillac, Saint-Laurent-les-Tours, Montcuq, et leurs équivalents rupestres appelés « châteaux des Anglais », confèrent au département une image originale que les guides touristiques se plaisent à mettre en valeur.
Donjons grêles mais altiers, les tours féodales du Quercy constituent aux XIIe et XIIIe siècles le noyau du château fort du baron et de la résidence rurale du chevalier, tandis que sous les crénelages, la vie économique prend un essor sans précédent réduit ensuite à néant par la guerre de Cent Ans et la peste.
Donjons et châteaux du Moyen Âge dans le Lot examine quelque deux cents châteaux médiévaux du Lot.
Des chapitres, signés Gilles Séraphin, présentent un regard complet sur l’histoire et l’architecture des châteaux, depuis les premiers établissements du Xe au XIIe siècle jusqu’aux monuments reconstruits à partir du XVe siècle. Une place importante est consacrée à la tour féodale, perçue plus comme un symbole de vassalité qu’un simple édifice de défense. Le catalogue, signé Maurice Scellès, propose une sélection des principaux châteaux du Moyen Âge, chacun bénéficiant d’une notice descriptive, de plans et de photographies.
L’ouvrage, fruit d’un travail de recensement et d’une étude scientifique menés par le Département du Lot et la Région Midi-Pyrénées, est illustré en partie par les photographies éclatantes de Nelly Blaya.
24x30cm – Cartonnée, reliée – 384 pages – 36,00 €
L’histoire de Cahors, « bonne ville » du royaume de France, s’inscrit entre deux catastrophes : la guerre de Cent Ans qui en fait pour longtemps la capitale assiégée d’une province-frontière et les guerres de Religion qui voient, en 1580, la mise à sac de la ville par les huguenots d’Henri de Navarre. Entre ces temps de malheur, Cahors vit, un siècle durant (1450-1550), un nouvel âge d’or marqué par l’apogée du pouvoir consulaire et le rayonnement de son université, sans jamais toutefois retrouver la prospérité économique de la grande époque des marchands et banquiers cahorsins…
Nourri des travaux épars des érudits locaux, mais aussi de sources inexploitées, difficiles d’accès ou inédites, l’ouvrage a une double ambition. Celle d’éclairer cette période charnière, l’une des plus mal connues de l’histoire de la ville. Mais aussi la volonté d’aborder tous les aspects de la vie urbaine : politique, économie, société, religion, jusqu’aux plus infimes détails de la vie quotidienne pour rendre toute sa place à l’humain dans une ville dont on connaît mieux les monuments que les habitants.
17x24cm – Brochée, 412 pages, 24,00 €
François Sauteron ; . [Faycelles] ; éd. L’Harmattan, Paris 2014, 182 pages (17,5 E)