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HISTOIRE DES COLLEGES
DE CAHORS et TOULOUSE
(XIVe-XVe siècles)

Le mot « collège » ne doit pas tromper. Il ’agit ici de collèges universitaires médiévaux dont l’importance dans l’histoire de France a été considérable : ces établissements s’inséraient
dans un mouvement européen qui souhaitait permettre à de « pauvres clercs » d’étudier en leur offrant le gîte et le couvert.
Grâce à une impulsion décisive donnée par le pape d’Avignon Innocent VI et plusieurs dignitaires de la Curie, leur succès fut net dès le milieu du XIVe siècle. Le mouvement de création de collèges se poursuivit avec succès durant le XVe siècle et ils finirent par regrouper un nombre non négligeable d’étudiants.
Dotés de statuts, d’une maison, de rentes et de bénéfices destinés à assurer des bourses, d’un encadrement spirituel avec bibliothèque et chapelle, ils eurent en commun d’évoluer vers
une relative autonomie : la communauté recrutait ses condisciples et élisait en son sein un responsable de la discipline et de la gestion. Les boursiers devaient supporter un long séjour et une sévère discipline mais les sacrifices consentis ne furent pas inutiles : l’examen des carrières montre que les collèges de juristes des universités de Cahors et Toulouse ont bien produit une élite au service de l’Église et de l’État.
Cette étude extrêmement complète apporte un éclairage inédit sur un aspect essentiel de l’histoire de France et, parallèlement,
sur un pan méconnu de l’histoire des idées.

Patrice Foissac est professeur agrégé d’histoire-géographie au collège Léon Gambetta de Cahors (46) et Docteur en Histoire médiévale.

 

Alain de Solminihac (1593-1659),
prélat réformateur

Abbé de Chancelade en Périgord et évêque de Cahors, Alain de Solminihac (1593-1659) est une figure marquante du mouvement de réforme pastorale de l’époque baroque.
Formé à Paris, il entreprend en 1623 le relèvement spirituel et matériel de son abbaye de Chancelade qui devient, en moins d’une décennie, un centre à partir duquel la réforme canoniale s’étend à la Saintonge, au Limousin et à l’Angoumois. Cette extension se heurte à la volonté du cardinal de La Rochefoucauld et de Charles Faure qui transforment la congrégation de Sainte-Geneviève en une congrégation de France destinée à regrouper dans une organisation centralisée toutes les branches de l’ordre canonial. Au terme d’un long conflit, dont les étapes sont ici reconstituées, la réforme de Chancelade n’échappe à l’absorption qu’au prix de l’abandon de son expansion.
La carrière de l’abbé de Chancelade connaît un tournant majeur avec sa nomination à l’évêché de Cahors en 1636. Religieux devenu évêque, il transpose son idéal de perfection chrétienne dans l’état épiscopal et entreprend la réforme de son diocèse selon le modèle tridentin et l’exemple de Charles Borromée : reconstitution du patrimoine épiscopal, statuts synodaux, mise en place de vicaires forains, visites pastorales, missions prêchées par les chanoines réguliers qu’il a amenés avec lui de Chancelade, fondation d’un séminaire confié aux prêtres de la Mission. Cette ferme action réformatrice s’est durablement heurtée à une opposition cléricale organisée.
Son rôle déborde largement son abbaye et son diocèse. Comte de Cahors et baron de Quercy, Solminihac appuie de son autorité temporelle le pouvoir royal durant la Fronde. Influent dans l’Église de France, étroitement lié à Vincent de Paul, membre de la Compagnie du Saint-Sacrement, il joue un rôle important dans les affaires du temps, qu’il s’agisse de défendre les prérogatives du Saint-Siège, de condamner l’Augustinus ou d’obtenir la nomination d’évêques conformes à son idéal tridentin.

Ancien élève de l’École normale supérieure, agrégé de l’Université et docteur en histoire, Patrick Petot est professeur de classes préparatoires à Périgueux. Il s’est spécialisé dans la recherche en histoire religieuse et dans l’étude comparée des religions.

CATUS-EN-QUERCY

Catus en Quercy XXe siècle, période 1901 à 1950, est la suite logique de Catus en Quercy des origines au XIXe siècle.
Après le succès de ce dernier essai il convenait d ‘apporter aux lecteurs des compléments historiques plus récents : c ‘est ce que l ‘auteur a tenté de réaliser. Dans ce nouvel ouvrage se trouve la relation de faits et d ‘évènements réels qui se sont déroulés à Catus durant une période relativement récente et parfois tumultueuse. L ‘auteur a puisé largement dans les archives municipales de la ville de Catus. Il a dans la mesure du possible, respecté les rédactions originales des documents.
Quelques témoignages individuels et des justificatifs privés sont venus s ‘y ajouter. Présenté sous forme chronologique, il permet au lecteur en se référant au sommaire de constituer une histoire de Catus par thèmes. Quelques images (63), en fin de volume, sont agrémentées de commentaires.
D ‘autre part il s ‘y ajoute quelques pages relatives à l ‘histoire de Catus racontée aux enfants.

LES DÉBUTS DE LA IIe RÉPUBLIQUE
DANS TROIS CANTONS DU LOT

Les débuts de la 2e République. Histoire politique du Lot – Les débuts de la IIe République dans trois cantons du Lot, Bretenoux, Gramat, Saint-Céré

La révolution de février 1848 et l ‘avènement de la IIe République sont deux événements mal connus de notre histoire. Il est vrai que, lorsqu ‘on évoque la révolution, on pense immédiatement à celle de 1789. Pourtant la révolution de 1848 représente un tournant important de l ‘histoire de France. La monarchie disparait au profit de la république. Celle-ci, dans les premières semaines de son existence, adopte différentes mesures notamment l ‘abolition de l ‘esclavage et le suffrage universel. Cette dernière, qui se substitue au suffrage censitaire, bouleverse considérablement le paysage politique français. Désormais, chaque
citoyen, quel que soit son niveau social, peut voter. Dans ce nouveau contexte, les électeurs lotois se rendent quatre fois aux urnes entre avril 1848 et mai 1849 – 2 élections législatives, l ‘élection municipale et l ‘élection présidentielle.

L ‘ouvrage suivant traite de cette période sur trois cantons du Lot: Bretenoux, Gramat et Saint-Céré. Trois chapitres – 1, 3 et 6 – sont consacrés à l ‘histoire nationale afin de mieux comprendre ce qui se passe en local. Les autres chapitres – 2, 4, 5 et 7 – s ‘attachent à montrer, à travers 3 cantons, comment la République s ‘est installée dans les campagnes, comment les habitants se sont saisis du droit de vote, la lutte entre les conservateurs (monarchistes et bonapartistes) et les réformateurs (républicains et socialistes) mais aussi le poids important de la presse. Le moindre village, de Rocamadour à Biars, de Puybrun à Saint-Vincent du Pendit, de Mayrinhac-Lentour à Alvignac, a connu sa petite révolution. Désormais, dans ce pays, comme dans beaucoup d ‘autres, les relations entre les notables et le peuple ne seront plus jamais les mêmes.

SAVANAC

Savanac, hameau de la commune de Lamagdelaine dans le département du Lot, nous est rendu présent et vivant dans cette monographie de près de 300 pages. Ce livre est le fruit de l ‘étude d ‘un document du XIXème siècle conservé par les syndics successifs du lieu, des recherches complémentaires effectuées aux Archives Départementales du Lot et aux Archives Communales, du décryptage de sources familiales parfois oubliées dans des greniers et aimablement confiées à l ‘auteur et de la consultation des écrits d ‘historiens du Quercy. Au cours des chapitres le lecteur découvrira :
– l ‘aqueduc romain qui traverse tes terres et que d ‘autres se sont employés à explorer
– la Borie du XIVéme siècle qui s ‘inscrit dans l ‘évocation des autres Bories contemporaines des alentours de Cahors, celle-ci fondée par Géraud de Sabanac, éponyme, juriste et consul de la cité, puis ayant appartenu à Sicard de Jean autre bourgeois
– Le Collège Saint Nicolas de Pèlegry de Cahors qui reçut les rentes des habitants et fit établir en 1748 un nouvel arpentement des terres de Savanac assujetties à cet impôt
– les événements des alentours, guerres, navigation, école, construction des routes et chemins… qui ont eu leur répercussion sur ce hameau
– et surtout pour le XIXème siècle, ses habitants dont on trouve la liste dans un procès, cultivateurs, artisans, bailleurs et échan-geurs de terres, de bâti, avec une étude de l ‘évolution de la population, chaque maison étant répertoriée avec son ou ses propriétaires -sans oublier les anecdotes, les évocations d ‘un temps révolu mais encore proche, souvenirs qui prêtent parfois à sourire ou à s ‘émouvoir -enfin un dossier présente plans, photos, permettant de se repérer dans les lieux et les personnages, Actes notariés de ventes, d ‘inventaires, d ‘adjudications, de mariages, quittances… enrichissent les chapitres. De nombteuses familles sont évoquées : Génies, Contival, Conduché, Ausset, Sembel… Autant de sujets abordés dans cette monographie succincte qui appelle des recherches complémentaires et qui ne peut laisser indifférents les habitants actuels de Savanac et de la commune entière et des descendants de familles évoquées qui souhaitent retrouver leurs racines.

L ‘auteur, Micheline Petit, est née à Paris en 1935 d ‘une famille originaire du Périgord. En 1968 elle a acquis à Savanac près de la Borie une maison dans laquelle elle demeure. Enseignante à la retraite, ce sont sa curiosité, sa tendresse pour les témoins d ‘un passé révolu néanmoins encore palpable, qui l ‘ont amenée, particulièrement depuis une dizaine d ‘années à s ‘interroger sur ces « vieillespierres » et leurs habitants disparus. Elle voudrait par ce livre faire partager sa passion et invite les nouveaux venus à aller à la découverte de leur lieu de vie et d ‘un village de caractère de la commune de Lamagdelaine, anciennement de Laroque-des-Arcs.

TRAN(E)CRÉATION

La recherche et l ‘expression rauque d ‘une spiritualité profondément ancrée dans la vie : “Mon coeur comme un soufflet de forge “.

Cathy Garcia est née en 1970, ex-artiste de rue, elle a travaillé une dizaine d ‘année avec notamment la Compagnie tarnaise les Plasticiens Volants. Depuis 2003 elle distille à Saint-Cirq Lapopie, la revue de poésie vive et dérivée Nouveaux Délits . Elle pratique également l ‘art sauvage sous différentes formes.

DES AIRS ET DES COUPES

La Clé du Caveau a été pendant deux siècles la plus célèbre ressource des paroliers pour créer de nouveaux couplets sur clés airs connus. Cette compilation et les étapes de ses sept éditions successives devenues rares sinon introuvables même en bibliothèque — sont expliquées et replacées dans leur contexte historique et chansonnier par Jacques Cheyronnaud.

Le Quercynois Pierre Capelle, avec ses autres titres de gloire, fut l ‘architecte et le producteur de l ‘outil le plus utilisé des chansonniers du XIXe siècle, et quelquefois encore après. Son portrait inédit, récemment retrouvé au Musée Ingres de Montauban, mérite cette couverture.

Dans l ‘ultime édition de ce monument, préparée et publiée par Pierre Capelle, 2390 timbres avaient été notés. Ce remarquable répertoire d ‘un segment populaire de la culture française fut l ‘œuvre, et le jeu, de brillants convives qui se réunissaient pour dîner et chanter : sous Louis XV, dans le caveau du cabaret Landelle (rue de Buci, près de la Foire Saint-Germain) et un siècle plus tard au Rocher de Cancale (au coin des rues Montorgueil et Mandar, non loin des Halles de Paris), et autres bonnes tables entre-temps. Le lecteur découvrira ou reconnaîtra ces joyeux gastronomes au fil du récit de Jacques Cheyronnaud.

Le présent volume est une introduction à la réédition intégrale de la sixième édition de La Clé du Caveau. Séparément seront édités en les textes et les 602 pages de portées (près de quinze mille) qui restituent les lignes mélodiques des chansons pour la commodité des paroliers et des amateurs. La mise à disposition des fichiers électroniques correspondants, pour un usage commode avec des instruments modernes est en cours de préparation.

LE MINOTIER DU CÉOU

Noël avait traversé le siècle, il avait connu la grande guerre et vu le premier avion à Gourdon. Il avait travaillé très dur pour devenir un monsieur, le minotier du Céou. Parvenu au bout de sa vie, dans cette maison de retraite où il attend interminablement la fin, c ‘est un homme au corps vaincu par la vieillesse. Mais ses souvenirs, vivants, précis, prennent peu à peu toute la place dans le vide du présent.

Mireille PICAUDOU ARPAILLANGE, née dans le Lot en 1953, vit et travaille à Toulouse après avoir enseigné en Algérie et au Sénégal. Elle est l ‘auteur de “Le fouet avant la mule ” (Éditions du Tadorne), “II ne lui reste plus qu ‘à s ‘occuper des morts ” (2001, Éditions des Écrivains) et de “Et rien ne fut plus comme avant… ” (2001, Éditions Publibook).

VINS DU SUD OUEST

Ce dix-neuvième volume de la collection aborde la région viticole la plus étendue de France, le Sud-Ouest.

Des portes du Tarn à la frontière espagnole, du Pays basque aux rives de la Dordogne, ce vignoble pluriel aux identités fortes a donné naissance à des crus prestigieux comme Cahors, Bergerac, Gaillac, Madiran ou Jurançon. Des vignobles qui se développent aujourd ‘hui sous le signe du renouveau et de la qualité, sans perdre cette âme qui a fait leur force durant des siècles. Les vins blancs du Gers, à la fois fruités et frais, sont à présent parmi les plus exportés dans le monde.
Cahors retrouve le charme de ses vins noirs et Jurançon et Monbazillac nous délectent avec leurs fabuleux vins liquoreux. Au fil des pages de ce guide pratique, Le Figaro et La Revue du vin de France vous livrent une sélection exigeante des meilleurs vins issus de ces vignobles. Chaque cru a été dégusté, commenté et noté par des experts. Et un grand sommelier vous dévoile ses conseils pour les servir.
Nous vous suggérons également des recettes afin de réussir l ‘accord parfait entre mets et vins. Vous disposerez aussi des principales adresses pour acheter à la propriété ou chez des cavistes. Enfin, des fiches pratiques de dégustation vous permettront de conserver la mémoire de vos meilleures bouteilles. Choisir et déguster devient, avec cette collection d ‘ouvrages consacrée au vin, un art à la portée de tous.

AU FIL DU LOT/ALONG THE LOT RIVER

Entre sa source en Lozère et sa confluence dans le département du Lot-et-Garonne, le Lot coule sur près de cinq cents kilomètres à travers le Cantal, l ‘Aveyron et le Lot. Sa vallée, une des plus visitées de France, comble le voyageur par l ‘exceptionnelle diversité de ses paysages et la richesse de son patrimoine humain. L ‘immense variété de sites, tant naturels qu ‘architecturaux, a constitué la matière de cette sélection de croquis et d ‘aquarelles, réalisés sur le vif par Vincent Desplanche au cours de ses nombreux séjours.

SANCTUAIRE DE ROCAMADOUR,
PERLE DU QUERCY

Véritable défi à l¹équilibre, la cité médiévale de Rocamadour, agrippée à la falaise, est une incroyable superposition de toits bruns, de maisons et d¹églises. Premier site du Lot, lieu de pèlerinage, elle offre au visiteur une incroyable palette de
sensations et de mystère.
René Gilabert et Laura Ciezar l¹ont visitée pour vous et vous proposent chacun leur regard dans lequel la lumière de l¹un rejoint la poésie de l¹autre.

LES AUTEURS :
Laura Ciezar est née en 1963 à Buenos Aires en Argentine. Arrivée en France en 1974, elle a poursuivi des études de littérature à la Sorbonne. C ‘est par le biais de la traduction, qu ‘elle arrive à l ‘écriture. Elle exerce principalement le métier de journaliste comme rédactrice au sein d ‘une agence d ‘infographie à Paris.
René Gilabert est originaire de Toulouse où il a passé une partie de sa vie. Artiste complet, photographe, il pratique également la peinture et la sculpture

BALADE LOTOISE

Un agenda 2009 qui vous fait découvrir le département du Lot

LE LOT

René Gilabert a parcouru le département du Lot et nous livre ici toutes ses nuances, sa diversité et sa richesse. « Une surprise à chaque pas » nous indiquent
encore aujourd’hui les panneaux de bienvenue installés par le Conseil Général du Lot. Cette promesse n’est jamais démentie lorsque l’on déambule à travers
le département.
Villages classés parmi les plus beaux de France, Châteaux, patrimoine bâti préservé, édifices religieux, sites naturels étonnants, grottes et gouffres, rivières
indomptables, paysages ruraux somptueux…la liste est longue et pratiquement impossible à réunir dans un seul ouvrage.
Les choix ont été difficiles, certains lieux auraient mérité de figurer dans cette
« promenade lotoise » … Ce livre vous propose donc de continuer la balade,
d’aller de pas en pas découvrir les surprises que vous réserve le Lot.

LES VILLES DU QUERCY
EN GUERRE

Crécy, Poitiers, Azincourt… Derrière les noms des grandes batailles, on oublie souvent que la guerre de Cent Ans ne fut pas seulement l’affaire des rois, des princes et des soldats. En effet, dans les provinces proches de l’Aquitaine anglaise, comme le Quercy, les habitants furent quotidiennement confrontés aux compagnies de routiers qui agissaient sous l’ombre du roi d’Angleterre. Forte de 50 à 80 hommes chacune, elles se fortifièrent ici et là, dans des châteaux, des églises ou des villages fortifiés et soumirent la région à une pression militaire constante… Face à elles, le rôle défensif que tinrent les centres urbains fut primordial.

Une ville ou un bourg, c’était quelques centaines ou milliers de citadins, un espace de vie et des activités économiques débordant largement le périmètre bâti à protéger : la défense à mettre en œuvre était complexe et, sur le long terme, ne pouvait se faire avec les seuls moyens militaires. Cette tâche délicate revint aux consulats, ces municipalités bourgeoises qui avaient en main les rênes de leurs communautés : ils ne négligèrent aucun domaine, de la fortification à l’armement, en passant par la défense économique et la résolution des problèmes sociaux et sanitaires.

Alors que le pouvoir des Valois était ébranlé jusque dans ses fondements et que les cadres de la vie rurale se disloquaient sous les coups de boutoirs anglais, les villes et les bourgs restèrent dans la province les plus sûrs appuis de l’autorité royale et d’incontestables îlots de stabilité.

Les municipalités quercinoises du bas Moyen Age nous ont légué d’importantes archives où se côtoient des dizaines de registres de comptes et de délibérations, des centaines d’actes notariés et d’imposantes correspondances. Nicolas Savy les a parcouru, déchiffré et exploité durant plusieurs années et à présenté une synthèse de ses recherches dans sa thèse de doctorat en histoire. Cet ouvrage en est directement issu.

L ‘AFFAIRE RECONQUISTA
DE ESPANA 1942-1944

« L ‘Affaire Reconquista de Espana » n ‘est pas une fiction. C ‘est une histoire vraie, inédite, reconstituée ici à partir, principalement, de l ‘analyse d ‘archives policières et administratives méconnues ou inexploitées pendant deux tiers de siècles. « L ‘Affaire Reconquista de Espana » fut l ‘appellation donnée par différentes autorités vichyssoiscs à une vaste opération répressive, qui éclata au grand jour en Lot-et-Garonne, au début de juillet 1942. à la suite de plusieurs mois d ‘investigations policières autour des réfugies républicains espagnols. Deux mois plus. tard, la répression rebondissait en région toulousaine et s ‘étendait à divers autres départements. Plus de 200 républicains espagnols furent persécutés. Injustement et durement, ils furent enfermés dans les prisons d ‘Agcn. Limoges. Toulouse…et dans le camp de Noé et du Vcrnct notamment. Une centaine furent déportés vers les camps nazis.

Charles et Henry FARRENY DEL BOSQUE sont issus d ‘une famille de Républicains espagnols, en France depuis 1939.
Depuis des années au sein du mouvement associatif, ils agissent pour la récupération de la mémoire de l ‘exil républicain et notamment de la Résistance espagnole en France. Directeur du bulletin de l ‘Amicale des Anciens Guérilleros Espagnols en France (FFI), Henri est professeur des universités à Toulouse. Fondateur du site internet « Espagne au coeur », son frère Charles est professeur de Lycée à Cahors……..et entre autres adjoint au Maire de Montcuq et président de plusieurs associations dont Qhercy Blanc Environnement.

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