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LES RENCONTRES CINÉMA
DE GINDOU

Gindou, village du Lot situé en Bouriane, à 25 kms de Cahors accueille tous les ans, en août – depuis 1985 – “Les Rencontres Cinéma”. Pendant une semaine, c’est une centaine de films internationaux dont la plupart sont inédits ou peu diffusés en France qui seront visionnés en plein air. Des cinéastes, venant du monde entier, découvrent ce coin du Quercy où des passionnés viennent « tchatcher » avec eux.

En 25 ans, le festival a connu des moments inoubliables. Ce livre retrace, à travers des photos et témoignages, de nombreuses étapes de cette aventure humaine et cinématographique. L’esprit du 7ème Art règne à jamais à Gindou où le parfum des chaudes nuits d’été distille aux spectateurs rêves et conscience.

Montpezat-de-Quercy
LA COLLEGIALE SAINT-MARTIN

Au sommaire :
Le village et son histoire, un personnage qui a marqué le village de son empreinte, le cardinal Pierre des Prés, La tenture de la vie de St-Martin avec les commentaires de l’ensemble des pièces qui la compose. Le trésor constitué d’objets d’art, vestiges de sa splendeur passée. Description des objets dans leur lieu de présentation.
Nombreuses photos dont bien évidemment celles des pièces de la tenture.

BÉLAYE EN 1880

Bélaye retrouve son histoire.

En 1880, l’inspecteur d’académie invitait les instituteurs du département du Lot à rédiger des monographies des communes où ils enseignent. Ces monographies furent conservées dans deux registres reliés, cités dans les années 1940 par Jean Calmon dans son Essai de bibliographie du département du Lot (Cahors, 1939-1943). Malheureusement, depuis lors, un volume fait défaut (égaré, volé ? nul ne sait), précisément celui qui devait contenir cette monographie de la commune de Bélaye, rédigée par son instituteur en titre depuis 1863, Pierre Delpech.
Or, en 2006, dans le grenier d’une maison anciennement habitée par Mme Germaine Delpech née Combarieu, elle-même institutrice en ces lieux de 1931 à 1964, furent retrouvés par les membres de l’association Gazogène, au milieu de vieux cahiers d’écoliers, le brouillon manuscrit de cette monographie ainsi qu’une Notice abrégée de l’histoire de Bélaye signée par leur auteur et datée du 1er septembre 1880.
Ces témoignages, aujourd’hui réunis dans une brochure de 40 pages sous le titre « Bélaye en 1880 », édités par Édicausse , seront présentés au public au cours du salon du livre Lire entre les vignes qui se tiendra à Bélaye le 19 juillet prochain. On pourra également se procurer cette publication chez Valérie Rapaud, bouquiniste, place de la Libération à Cahors.

ATOGA NO MANGAREVA

Le 4 septembre 2000, Laurent Guillaut, conservateur du musée de Cahors Henri-Martin, découvre dans les réserves du musée, une « divinité néo-calédonienne ». Il s ‘agit d ‘une rencontre extraordinaire entre un homme du Nord et un dieu du Sud. La statuette représente le dieu Rongo, vénéré à Mangareva, île principale de l ‘archipel des Gambier. La sculpture en bois de tamanu livre peu à peu ses secrets, ceux de l ‘autre du bout du monde, d ‘un archipel des mers du Sud, sillonnées par tant de voyageurs de renom. Un Lotois, Joseph Bonafous-Murat, a ramené la statuette du dieu Rongo à Cahors en 1835. D ‘autres Lotois ainsi que des Aveyronnais, membres de la congrégation de Picpus, ont débarqué aux Gambier à partir de 1834. Ils sont devenus les acteurs de cette histoire mangarévienne, histoire particulière d ‘un archipel gouverné par des missionnaires, à la fois isolé et ébranlé par le reste du monde. Les traces de cette tutelle sont ancrées dans le sol mangarévien où s ‘élèvent une réplique à moindre échelle de la cathédrale de Chartres, des églises et chapelles. C ‘est autour des liens entre ces antipodes que se tisse l’Histoire mangarévienne proposée ici.

SAINT-CAPRAIS
au coeur du châtaignal de Bouriane

Ouvrir ce livre, c’est entrer avec Françoise Auricoste, historienne, au coeur des
bois profonds de Saint-Caprais de Palus, village forestier du canton de Cazals (Lot),
en châtaigneraie de Bouriane, longtemps inconnu à cause de ses sentiers ravinés.
L’auteur décrit l’originalité tragique ou pittoresque de son histoire avec la rivière
de la Thèze qui partageant le terroir en deux depuis 1215 fut frontière féodale,
militaire et frontière de juridiction entre Quercy et Périgord jusqu’à la Révolution
française. Les clairières rappellent la guerre de Cent Ans avec l’église du XIe siècle
hâtivement fortifiée, le carrefour stratégique de Rats (fortifications en celte) défendu
par une roque et une tour de guet.
Françoise Auricoste fait découvrir la civilisation forestière des Capraisiens
reposant sur la châtaigne, le bois, l’élevage, l’artisanat, la chasse et une foire extraordinaire,
avec de nombreux exemples très vivants tirés des archives. Dans ce village
qu’on aurait pu croire conservateur, elle observe les remarquables qualités d’initiative
et d’adaptation des castagnaires, du XVe siècle à nos jours, face aux calamités
de l’histoire. (Listes pour généalogistes d’habitants, de métiers, avec localisation
dans les hameaux, sources et bibliographie).
Valérie Rousset a consacré une étude archéologique à l’église Saint -Caprais
dont les plus anciens vestiges datent du XIe siècle. Rebâti au XIIe siècle, l’édifice a
été fortifié et surélevé durant la guerre de Cent Ans. Conservant de cette période la
silhouette de son élégant vaisseau de pierre, l’édifice fut embelli de peintures
murales à la fin du XVe siècle ou au début du XVIe siècle dont témoigne un
Couronnement de la Vierge, puis au XVIIIe siècle de décors de gypseries de style
Louis XV et d’un riche mobilier liturgique.

VIVRE EN VILLE
AU TEMPS DES PAPES D ‘AVIGNON

Vivre en ville… Consacrée à une période historique précise, celle de presque un siècle durant lequel la papauté quitta Rome pour s’intaller en Avignon, cette étude de vie citadine va bien au-delà des caractéristiques plus ou moins particulières de telle ou telle ville au Moyen Âge : la manière d’y vivre, ce qui s’y trame, les luttes d’influence et de pouvoir sont de toutes les grandes cités de l’époque. On assiste ici à la confrontation des puissances déjà existantes, de celles naissantes ou à naître, et très souvent le rapport à notre époque contemporaine est évident et peut faire sourire : au XIVe siècle comme aujourd’hui, on doit vivre ensemble, et c’est loin d ‘être évident : ce livre est émaillé de renseignements précis, parfois – souvent – savoureux, d’histoires plus ou moins croustillantes, et on y apprendra entre autres choses que ce que nous appelons “abus de bien social” ne date pas d’hier, pas plus que les pressions, les faux en écriture, les malversations de toutes sortes, y compris financières ! Autour de tout cela, le peuple de la ville naît, vit et meurt en profitant autant que possible des joies de l ‘existence, subissant les aléas de l ‘Histoire. Ce livre est la riche “vie quotidienne” d’une grande cité au temps des papes d’Avignon et il possède sans aucun doute valeur d’exemple.

PÉRIGORD-QUERCY

Deux terroirs riches et généreux, deux provinces séparées par l ‘histoire mais réunies par une même authenticité. Ce pays béni des dieux est à juste titre plébiscité par l ‘homme depuis un demi-million d ‘années. L ‘eau y a sculpté des vallées souriantes et fertiles et, de l ‘autre côté du miroir, des gouffres fabuleux et de somptueuses cathédrales souterraines où ont été créées les premières oeuvres d ‘art de l ‘humanité.
Son architecture rurale à la fois noble et rustique est sans conteste l ‘une des plus belles de France. Une histoire tourmentée lui a légué plus de mille châteaux qui enflamment l ‘imaginaire et ressuscitent les temps héroïques de la chevalerie. Enfin, les fruits de sa terre, truffes, foies gras, confits, vins corsés et moelleux, ont grandement contribué à donner ses lettres de noblesse à la gastronomie française et à légitimer ce fameux proverbe venu d ‘outre-Rhin : ” Heureux comme Dieu en France.

LE QUERCY ROUGE

« Le Quercy rouge ! ». Non, amis lecteurs, il ne s’agit pas de la couleur du vin que notre Quercy produit en quantité – et en qualité devrai-je ajouter pour ne pas m’aliéner la sympathie des vignerons locaux – il ne s’agit pas davantage de la couleur du drapeau que brandissent quelques uns de nos distingués politiciens en période électorale, le rouge est aussi la couleur du sang et c’est bien de cette couleur-là dont il va s’agir ici.
« C’est le Quercy rouge ! ». Telle fut l’exclamation que proféra en 1907 le procureur général de la cour d’assises du Lot, M.Korn, confronté au nombre et à la fréquence des crimes de sang commis dans sa circonscription.
Que cet important personnage me pardonne de lui avoir emprunté cette expression pour intituler ce modeste ouvrage dont l’origine doit beaucoup à une demande qui me fut adressée par une personne désireuse de connaître les circonstances du décès de son arrière grand-père mort dans des conditions mystérieuses en 1907.
Pour satisfaire sa bien légitime curiosité, je me suis plongé dans des recherches qui au fur et à mesure de mes découvertes ont ravivé en moi des souvenirs d’enfance : la narration d’histoires de brigands, évoquées jadis, à la veillée, entre parents, voisins et amis, dont les horribles détails me faisaient frissonner de peur dans l’instant et peuplaient mes nuits d’angoissants cauchemars.
Au cours de cette quête, j’ai pu constater que mes juvéniles effrois angoissèrent aussi, un siècle plus tôt, la population adulte de nos campagnes confrontée à quantité d’agressions sanglantes commises dans leur proche environnement. Au crépuscule, chacun se barricadait chez soi, et le jour nul ne se hasardait à entreprendre seul un quelconque trajet à l’écart des zones habitées.
J’ai pu ainsi prendre connaissance de nombreuses affaires criminelles, rapportées ici, susceptibles d’intéresser ceux qui, comme ma correspondante, sont en recherche de séquences de vie au cours desquelles leurs ascendants furent acteurs, témoins ou victimes.
Si tel est votre cas, je vous invite à partager les affres de vos prédécesseurs avec cet ouvrage, que je me dois pourtant de déconseiller aux âmes sensibles !

LE QUERCY ROUGE – AFFAIRES TRAITEES :
LABERTRANDIE Antoine > LANDES Pierre (Thégra/Lavergne 1819)
MAZET Etienne dit Bourret > BOUAT François (Loubressac 1822)
LADAIN Jean > ISSALY Jeanne veuve ALBENQUE (Figeac 1824)
MAYNARD Flottard, MAYNARD Louise, RICHARD François > PELET Guillaume (Figeac 1824)
PEZET Jean, PELISSIE Antoine > PONS François (Brengues 1833/1839)
LIARSOU Antoine, PRADALES Marguerite > FILLOL (Pomarède 1841)
LAFON François, NIEL Rose > LACOMBE Pierre (Lissac 1842)
CEROU François > DELPY François, l’amant de sa femme (Gignac 1852)
ALBAREL Jean > FAU Guillaume (Cajarc 1852)
BESSOU Pierre > BESSOU Guillaume, son père (Carennac 1856)
BORNES Jean-Pierre > BORNES Françoise, sa soeur (Blars 1856)
GENNOT François > TEYSSEDOU, son beau-père (Terrou 1863)
GINESTE Louis > CORNEDE Casimir, son rival (Felzins 1867)
TRIEUX Antoine > ANDRAL Jean-Pierre, l’amant de sa femme (Rocamadour 1874)
GAUTHIE Sophie > ses enfants (Le Bourg 1875)
CASSAN Jean > MARTY Denis (Molières, Thémines 1875)
Attentat > ROZIERES Jules (Lacapelle-Marival 1883)
ALAZARD Jean > CALMON Catherine, sa belle-mère (Trespoux-Rassiels 1883)
BADUEL Jean Jacques > TOURNEMELLE Jean, le mari de sa mère (Castelnau-Montratier 1883)
FAURIE Jean > DARNAUD Marie Françoise, sa femme (Cahors 1885)
MEULET Jean Pierre > LACAVALERIE (Cabrerets 1885)
BOUSQUET Pierre > DELRIEU Pierre (Laburgade 1886)
MARRONCLE Henri > CABRIDENS Rosalie, sa belle mère, SABATHIER Jeanne (St-Félix 1887)
DELPECH Géraud > ROSSIGNOL Louis (Carlucet 1890)
GALAN Denis > GALAN Ambroise, son frère (Rampoux 1890)
GREGORY Jean Baptiste > MARGOT Pierre, son neveu, (Milhac 1893)
DELBREIL Pierre > FOURNEL Pierre (Cassagnes 1900)
DELCROS Jean-Baptiste > CLARY Jean Edouard, l’amant de sa femme (Espère 1901)
BRUGOUS Joseph Gabriel > veuve BRUGOUS, sa mère, (Saint-Félix 1901)
DILLAC Denis, PONS Jean > DOURNES Jean (Orniac 1902)
CANCROS Pierre > DELBOS Annet (Rocamadour 1902)
ROUCHY Jean > GARDES Guillaume (Flaugnac 1903)
HEREIL Toinette > AYROLLES Louis, son époux (Rueyres 1903)
BONNET Baptiste > AUSSEL (Le Vigan 1904)
MOURGUES Jules > CALMON Lina (Cahors 1904)
DELMAS Pierre > MAZET Basile (Terrou 1904)
LACAZE Michel Eugène dit Elie > COUDERC Pétronille, veuve Lacaze, sa mère (Arcambal 1906)
BES Jean-Pierre > son épouse (Montvalent 1907)
AUSSEL Firmin > PAGES Basile dit Roques (Soucirac 1907)
Inconnu > FELZINES Pierre Joseph (Saint-Maurice, Capdenac-le-Haut 1907)
TEULIERES Henri > de GUIRARD Eugénie, son épouse (Bagnac 1908)
RAMES > VAYSSE le maire de Béduer (Béduer 1910)
VIALARD Louis > FRANCOULON Adrien (Les Arques 1911)
MINHOT Jean > MINHOT, son père (Labastide-Marnhac 1911)
IZORCHES Maria > BARRIERE Marie, l’épouse de son amant (Miers 1911)
BARREAU Armand > les époux REDOULES (Anglars-Juillac 1911)
BALDY Ferdinand dit Marcel, HESSE Marcel > PEGOURIE Joseph, MAURY Anne (Thégra 1911)
CASTAGNE > VERNIE Emilie veuve DESPRATS, son épouse, DESPRATS Louis (Luzech 1911)
GACHES Marie > RUSCASSIE Higin, son mari, (Faycelles, La Valade 1912)
BARRAS Baptiste > BORNES Pauline, son épouse (Peyrinhac 1912)

http://www.arhfa.org/

PIÈJAMO

Ce livre d’images est une ratatouille de langages ! Il mélange tout ; les mots sont des pièges à images et lycée de Versailles.
Ils fonctionnent comme des évidences mais aussi comme des devinettes. Les mots écrits ne sont pas les mêmes que les mots parlés : parlez-les ! L’orthographe fait partie de la fête et hurle d’insolence. Pourvu que les professeurs s’en tirent sans tomber en syncope dyslexique !

De l’humour ? souvent, mais pas toujours.
De la poésie ? j’espère.
Des jeux visuels ? c’est l’évidence.
De la philosophie ? vous croyez ?
De l’Art ? à vous de vouar.

Un voyage en tout cas dans les méandres des signes qui nous parlent une langue tarabiscotée.
Ces images qui sont aussi des mots, me viennent mystérieusement la nuit dans mes somnolences et mes insomnies. Je ne comprends pas pourquoi. J’ai un crayon et des petits papiers sur ma table de nuit pour les noter avant de les oublier. Parfois je peste contre ces idées qui m’empêchent de dormir.
J’ai quand même une hypothèse : un ami scientifique m’a dit un jour que les neurones du cerveau se détruisent petit à petit, ce qui provoque les pertes de mémoire. Je soupçonne les neurones restants de vouloir se reconnecter ; les spécialistes des mots se soudent avec ceux des images et des sens : et dans mon cerveau, la censure n’existe pas !

voilà le résultat …

ARCAMBAL
L ‘ÉGLISE,
PATRIMOINE ARCHITECTURAL

Qui voudrait ôter les églises dans les paysages de France ?
Elles amènent cette petite verticalité, lieu de ralliement, épine spirituelle qui fait qu’on ne vit pas seulement de pain, mais aussi de vin !
Habitants de ce bourg d’Arcambal, les auteurs ont braqué leur loupe sur ce bâtiment, certainement le plus ancien d’apparence, parmi les constructions de la commune. Il témoigne d’une histoire locale qui s’égrène depuis les premiers Gaulois – (les fouilles préparatoires au passage de l’autoroute A20 ont mis à jour plusieurs nécropoles du début de notre civilisation, dans la vallée du Tréboulou) – et la pose comme un jalon du 15e siècle marquant le passage du Moyen Age à la Renaissance. Clément Marot enfant a pu voir lors de ses randonnées dans la campagne, les bâtisseurs à l’œuvre, montant les échafaudages et taillant les pierres d’angle. Remplaça-t-elle une église médiévale primitive qui elle-même fût construite sur un ancien temple païen ? C’est possible. La chance veut que cette église n’ait pas été remplacée par ces constructions néo-gothiques du 19e siècle qui déshonorent souvent nos campagnes.

L’étude se déroule à partir de l’observation simple et naturelle de l’édifice, puis de la recherche d’archives et de relevés géométriques, de ses éléments iconographiques (vitraux, sculptures, peintures), mais aussi de sa place dans la vie quotidienne et dans les souvenirs des habitants. La religion représentait bien plus que maintenant la vie sociale et culturelle d’une communauté villageoise. Ce lieu privilégié célébrait, et célèbre encore, les grandes phases d’une existence, naissances et baptêmes, mariages, enterrements de la quasi-totalité d’une population.

Les cathédrales, les églises et les châteaux rassemblaient les meilleurs artistes et artisans du royaume. L’Eglise et l’aristocratie pouvaient se payer le luxe du « meilleur » ; plus tard, la bourgeoisie. Cette église témoigne de cet état de fait.
Comment ne pas « tirer le portrait » de ce monument historique, et d’y associer un peu de sociologie. L’édifice est fait de tonnes de pierres et de tuiles, mais aussi de l’esprit et de la mémoire des femmes et des hommes du village.

Édicausse – Format 16 x 24 broché – 32 pages quadri avec de nombreuses illustrations – Octobre 2009 – 20 Euros – En vente dans les principales librairies du département chez l ‘éditeur : édicausse 935, route du Causse de Pasturat 46090 Arcambal
05 65 31 44 00

AU BORD DES CENDRES

Un récit attachant, poignant, une histoire magnifiquement racontée.

Novembre 1994. Vincent, meurtri par la vie, part à la recherche de sa grand-mère, Valentine, perdue depuis juin 1944. Il finit par la retrouver dans un hôpital psychiatrique. Commence alors un étonnant voyage dans le temps, entre 1936 et 1944.

Une saga familiale conduite par les destins croisés de deux soeurs, Valentine et Susie.
Une chronique villageoise, entre bonheurs et souffrances, entre amour et trahison, au coeur d ‘une époque mouvementée et sombre, celle du régime de Vichy, de l ‘Occupation et de la Résistance.
Une galerie de personnages authentiques… un crescendo captivant et un dénouement bouleversant.
Un roman magistral plébiscité par un comité de lecture grand public.

Roman de l ‘été 2009. Le gagnant du Grand Prix Femme Actuelle.
Jean-François Bouygues, 44 ans, habite dans le Sud-Ouest de la France. Ancien élève du Cours Florent, et passionné de cinéma et de théâtre, “Au bord des cendres ” est son premier roman.

NOMS DE LIEUX
DE GAGNAC ET ALENTOURS

Voici, proposée par Monsieur Robert LARUE, une fort agréable promenade à travers le territoire de Gagnac-sur-Cère et ses alentours, balisée par ses noms de lieux.
L ‘entreprise n ‘était pas aisée. Aux difficultés inhérentes aux recherches qui, en onomastique, font appel à diverses sciences (histoire, géographie, phonétique, sociolinguistique, etc.) s ‘ajoute le fait que Gagnac-sur-Cère se situe sur une zone frontière où s ‘interpénétrent des apports divers.
Frontières géographiques et politiques entre tribus gauloises, entre provinces d ‘Ancien Régime, entre évêchés, et plus près de nous entre départements,… sans oublier le particularisme de la vicomte de Turenne.
D ‘un point de vue linguistique, Gagnac-sur-Cère se trouve dans une zone de contacts où s ‘entremêlent diverses variantes des parlera quercynois, limousins et auvergnats, dans un contexte d ‘éparpillement dialectal Cette petite cité, caractérisée par un cours d ‘eau, se trouve dans une zone de passage, de descente des gens de la montagne vers la plaine, vers Bordeaux, Toulouse, Barcelone, selon un phénomène de tombada qui ne s ‘estompera qu ‘avec l ‘arrivée du chemin de fer et la “montée ” vers Paris.
On assiste ainsi à une superposition de substrats et de superstrats et cela jusqu ‘à nos jours. Malgré les apports divers et leurs déformations locales, on constate depuis le Moyen Age la permanence d ‘une langue occitane comprise par tous grâce aux échanges favorisés par la circulation des marchands et des petits métiers (scieurs de long, rémouleurs, rétameurs…), les foires et la transhumance.
Dans le parler actuel s ‘entrecroisent plusieurs couches linguistiques. A la première implantation, pré-indoeuropéenne, succède l ‘arrivée des Celtes, puis des Gallo-Romains dont nous sommes héritiers directs à travers l ‘occitan : l ‘ensemble de son vocabulaire, et les noms de lieux en – ac témoignent d ‘une mise en valeur du pays et d ‘une sédentarisation importante. Très rares sont, dans ce contexte de romanisation, les noms de lieux en – ac qui ne remontent pas à l ‘installation d ‘un colon gallo-latin.
Ainsi, la plupart des noms de lieux de Gagnac-sur-Cère sont d ‘origine occitane et apparaissent ou sont remotivés du Moyen Age à nos jours. N ‘oublions pas que les divers occitanophones unilingues ne se sont éteints que dans les années 1940… L ‘apport du français quant à la création lexicale est récent et peu représenté.
Depuis l ‘Édit de Villers-Cotterêts, l ‘écriture de Foccitan avec le système orthographique du français entraîne parfois des déformations aberrantes. La pression orthographique de la langue dominante ne doit pas faire croire à une arrivée massive de termes originaires du nord de la Loire.
Dans un tel foisonnement de formes et d ‘origines possibles, il serait bien difficile (et bien naïf!…) de ne retenir qu ‘une solution. Quelques termes restent une énigme dans l ‘attente de la découverte d ‘un document explicite.
Quoi qu ‘il en soit, les travaux de Monsieur Robert LARUE imitent à une redécouverte du patrimoine local, et l ‘on ne peut que Fen féliciter. Il serait souhaitable que ses propositions débouchent sur une signalisation bilingue des noms de lieux revisités de Gagnac-sur-Cère.

Gaston BAZALGUES
Université de Montpellier

POUR DE RIRE

Un jour une petite bouille ronde s ‘est invitée avec ses amis Aucellus, Jm ‘enfish et Arêth sur ma table à dessins… Depuis ils ne s ‘en éloignent que très rarement.
Anicet, objecteur de croissance à l ‘oralité sauvage et libre vit à la croisée des rires, soliloquant avec l ‘heureuse inconscience de l ‘être qui solubilise tout dans rien… Il attend que tes yeux lui sourient !

Lionel est l ‘auteur du personnage Bigousse citoyen du Monde. Une autre histoire à découvrir.

TALES OF TWO RIVERS, THE DORDOGNE AND THE LOT

Tales of two rivers, the Dordogne and the Lot :

Au cours des siècles, Dordogne et Lot sont deux rivières qui ont traversé des terres secouées par des périodes de lutte et de prospérité. A travers les contes et légendes qu’elles ont engendrés, on découvrira l’âme profonde de cette région et de ses habitants.

Spécificité : livre également disponible en français sous le titre : Contes et légendes des deux rivières, Dordogne et Lot

THE QUERCY BLANC

De Lalbenque, célèbre par son marché de la truffe, vers Montpezat-de-Quercy, Castelanu-Montratier, Montcuq et Lauzerte.

Spécificité : livre également disponible en français sous le titre : Quercy Blanc.

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