Archives : Livres Page 23 of 50

LES SENTIERS D ‘EMILIE DANS LE LOT

Les Sentiers d ‘Emilie, ce sont 25 itinéraires de promenades pédestres faciles, accessibles à toutes et à tous, d ‘une durée moyenne de deux heures, au meilleur rythme qui soit : celui de votre pas… Parmi les parcours ici proposés, les plus courts vous feront marcher entre 1h15 et 1h30 (vers le marais de la Masse, autour de Peyrilles, sur la butte rocheuse de Creysse, au lac de Tolerme, sur le chemin de halage de Ganil). Les plus longs, pour les plus courageux des arpenteurs du Quercy, atteignent ou dépassent légèrement trois heures (entre château et lavandes à Lastours, sur les haut d ‘Albas, vers le moulin de Murel). Dans le sillage d ‘Emilie, allez entendre les cigales à Douelle, élevez-vous sur les falaises de Brengues, guettez l ‘esprit farceur dans les gorges de Landorre, découvrez le menhir de Mongesty, les caselles et les dolmens d ‘Espédaillac, la perte du Cros…

Vallée du Lot, de la Dordogne et du Célé, causse de Gramat ou de Limogne, verts vallons de la Bouriane, hauteurs du Ségala, trésors cachés de Cambayrac et falaises de Saint-Cirq-Lapopie, oies, noix et vignobles… Ou 25 manières d ‘aller à pied à la découverte sereine du Quercy.

L ‘auteur :
Colette Chantraine-Zachariou est l ‘auteur de plusieurs ouvrages sur le patrimoine touristique et gastronomique du Lot. Historienne de l ‘art formée à l ‘Ecole du Louvre, guide-conférencière du patrimoine, elle fait visiter la ville de Cahors, ainsi que le prieuré de Catus. Elle habite un hameau en Bouriane, avec son mari le sculpteur Michel Zachariou.

30 MILLIONS D ‘ANNEES DE BIODIVERSITE DYNAMIQUE DANS LE PALEOKARST DU QUERCY

30 millions d ‘années de biodiversité dynamique dans le paléokarst du Quercy.
Journées Bernard Géze
Lalbenque-Limogne 1-3 octobre 2005

TABLE DES MATIERES

Préface
Avant-Propos

ASPECTS HISTORIQUES, ETHIQUES, ENVIRONNEMENTAUX

E. BUFFETAUT :
La « ruée vers les phosphates » du XIXème siècle : une aubaine pour la paléontologie des Vertébrés crétacés
M. DURAND-DELGA :
De la découverte des phosphorites du Quercy au renouveau de leur étude avec Bernard Gèze
F. DURANTHON & F. RlPOLL :
Documents photographiques inédits d ‘Eugène Trutat sur l ‘exploitation des phosphorites du Quercy
E. MAUDUIT :
Les phosphatières du Quercy : état des lieux et mesures de protection au titre de l ‘archéologie
TH. PÉLISSIÉ :
Risques de pollution de l ‘aquifère karstique par les anciennes décharges sauvages dans les
phosphatières du Quercy

PALEOBIOLOGIE

M.AUGE :
Répartition de taille chez les lézards des Phosphorites du Quercy
J. CLAUDE & H.TONG:
Les faunes chéloniennes fossiles du Quercy : mise à jour des connaissances
J.-Y. CROCHET, J.-P. AGUILAR, J. G. ASTRUC, N. BOULBES, G. ESCARGUEL, J. MICHAUX, S. MONTUIRF, TH. PÉLISSIÉ, R. SIMON-COINÇON & B. SIGÉ :
Reprises plio-pleistocènes du paléokarst quercinois
D. DE FRANCESCHI, C.-LE GALL, G, ESCARGUEL, M. HUGUENEY, S. LEGENDRE, R. SIMON-COINÇON, TH. PÉLISSIÉ & B. SIGÉ :
Une paléoflore des phosphatières du Quercy (Sud Ouest France) : première découverte, résultats et perspectives
B. LANGE-BADRÉ :
Quelques caractères morpho-fonctionnels du membre antérieur de petits mammifères carnivores d ‘Aubrelong 1 (Oligocène inférieur, Lot, France)
E. MAITRE, M. HUGUENEY, J. G. ASTRUC, J.-Y. CROCHET, G. ESCARGUEL, M. GODINOT, S. LEGENDRE, B. MARANDAT, C. MOURER-CHAUVIRÉ, J.-C. RAGE, J. A. RÉMY, R. SIMON-COINÇON, J. SUDRE, P. VALETTE & B.SIGÉ:
Huit nouvelles faunes éocènes et oligocènes des phosphorites du Quercy
G. MAYR & C. MOURER-CHAUVIRÉ :
An anusual avian coracoid from thé paleogene Quercy fissure filiings in France
C. MOURER-CHAUVIRÉ :
The avifauna of thé Eocene and oligocene phosphorites du Quercy (France) : An updated list C. MOURER-CHAUVIRÉ & B. SIGÉ :
Une nouvelle espèce de Jungornis (Aves, Apodiformes) et de nouvelles formes de Coraciiformes s.. dans l ‘Eocène supérieur du Quercy
J.-C. RAGE :
The lower Vertébrales from thé Eocene and Oligocène of thé phosphorites du Quercy (France) : an overview
J. A. RÉMY& J. SUDRE :
L ‘apport des faunes du Quercy à la connaissance des grands mammifères
B. SIGÉ & J.-Y. CROCHET : Marsupiaux, insectivores s./., chiroptères, créodontes et carnivores paléogènes d ‘Europe décrits ou révisés d ‘après les nouvelles collections du Quercy (SW France)
B. SIGÉ & M, HUGUENEY :
Les micromammifères des gisements à phosphates du Quercy (SW France)
R, SMITH :
Le genre Euronyctia (Nyctitheriidae, Mammalia) en Europe occidentale

ASPECTS MACRO-ÉCOLOGIQUES

G. ESCARGUEL & S. LEGENDRE :
New methods for analysing deep-iime meta-community dynamics and their application to the paleogene mammals from the Quercy and Limagne area (Massif Central, France)
S. LEGENDRE, C. MOURER-CHAUVIRÉ, M. HUGUENEY, E. MAITRE, B. SIGÈ & G. ESCARGUEL :
Dynamique de la diversité des mammifères et des oiseaux paléogènes du Massif Central (Quercy et Limagnes, France)

LES BOSSES (Lamagdelaine, Lot, France)

Fouillé en 2000 dans le cadre des opérations d’archéologie préventive préalables à la construction de l’autoroute A20 dans le Lot, le site des Bosses à Lamagdelaine constitue un apport significatif à la connaissance des plus anciennes manifestations du Paléolithique
moyen européen. Les analyses multidisciplinaires
présentées ici dans une vision dynamique viennent
enrichir opportunément un corpus de données encore peu fourni sur ce sujet. Datée des stades isotopiques 9 ou 8, l’industrie lithique offre des caractères originaux, attribuables pour partie à son ancienneté, mais aussi au contexte lithologique spécifique du Quercy où les quartz et quartzites sont largement dominants. Une véritable économie des matières premières a pu être mise en évidence, permettant d’avancer dans la réflexion sur les modalités d’occupation d’un territoire tel que la moyenne vallée du Lot.

Les études rassemblées dans cet ouvrage s’inscrivent dans des perspectives résolument modernes et renouvelées de la recherche
préhistorique, de la géoarchéologie à la technologie lithique, et pose un jalon supplémentaire de la perception du Paléolithique
moyen ancien dans le Sud-Ouest de l’Europe.

LE FOIE GRAS MODE D ‘EMPLOI

Il est parfois difficile de trouver des livres sur le foie gras écrit avec des mots simples. Ce livre vous fait découvrir le foie gras et toutes ces étapes avant de le consommer.
D ‘abord , l ‘élevage et le gavage , principales étapes pour la qualité du foie.
Il vous explique aprés comment découper un canard, comment choisir un foie gras, comment le préparer, comment le servir.
Comment préparer les différents morceaux du canard.
Pour cloturer le livre, quelques recettes de cuisines : foie gras aux raisins, terrines de foie gras, etc…

Ce livre met le foie gras à la portée de tout le monde, même les novices.

Si vous désirez vous procurer l ‘ouvrage, écrire à:
Christian Mazet, Lagardelle, 46500 Rocamadour
Joindre 6 € + 2 € de frais de port

LA CONFRERIE DES ECLAIREURS

Ouvrage sélectionné par le Conseil Régional Midi-Pyrénées et publié avec son concours.

Michel Pages a promené son objectif dans les festivals de spectacles de rue du Sud-ouest
Figeac : Chaînon manquant ; Capdenac : Derrière le Hublot ; Aurillac et Libourne.

Parallèlement, Michel Camiade, journaliste-écrivain, a imaginé des tranches de vies d ‘artistes plus vraies que nature. Son texte filigrane fait défiler des destins singuliers, dont certains sollicitent des rapprochements avec les images.

MONTAUBAN. LA PLACE NATIONALE, UNE CREATION

La place Nationale de Montauban, un joyau d ‘architecture à découvrir ou à redécouvrir au travers de créations peintes, dessinées ou photographiées…

Jacques Hue, professeur à l ‘Ecole municipale de dessin de Montauban et ses élèves vous proposent une escapade au cœur de la cité. Photos et créations plastiques permettent au lecteur de poser un autre regard sur la place Nationale.
Une postface historique de Roland Chabbert, directeur du patrimoine de la ville de Montauban vient compléter cette promenade poétique pour qui souhaite en savoir plus sur cette place très ancienne, témoin privilégié du passé montalbanais.

GAILLAC, DU COQ A L ‘AME

René Gilabert et Michel Pagès apportent deux regards complémentaires sur Gaillac.
Le second aime la lumière douce du matin quand la ville s’éveille, échappe aux gris pour prendre ses premières couleurs. Il débusque un Gaillac secret d’arrières-cours, de replis, de venelles. Un puzzle de solitudes mystérieux et introverti.
Le premier cherche le côté sud, la ville rouge, théâtralisée par les cramoisis et violines du couchant

Gaillac, du Coq à l ‘Âme au rythme des textes de la conteuse de Broze, Nane Vezinet, et des photographies de René Gilabert et Michel Pages, qui offrent chacun à leur manière, un regard neuf et original sur la ville, ses joyaux architecturaux, ses dédales de rues et ruelles aux noms évocateurs, sa rivière domptée accueillant jadis un port à l ‘activité débordante…
Le marché du vendredi, les activités culturelles récurrentes, la vigne, bien sûr, ne sont pas oubliés dans cette promenade qui ravira tout autant le visiteur d ‘un jour, le gaillacois de toujours, le tarnais amoureux de son département, et au-delà, tous ceux qui sont passés ou passeront par la cité viticole…

LES VERSETS PLATANIQUES

Détourner l’objet de sa signification première, laisser courir l’imaginaire, se dégager de la simple perception visuelle.
Tels sont les buts que Michel Pagès cherche à atteindre à travers ses photos pleines d’érotisme, de tendresse et de subversion
Les platanes vus d ‘une façon humouristique, érotique et un brin subversive.
De belles photos , vous ne regarderez plus les platanes de la même façon.

JOURNAL HISTORIQUE DU DEPARTEMENT DU LOT

Il y a quelques années, descendant vers midi la grande avenue de Cahors en quête d ‘une librairie qui vende un ouvrage consacré aux violences paysannes du début du XIXe siècle, je rencontrai sur le seuil de son magasin Je libraire ; quoique pressé de fermer boutique pour aller déjeuner, cet homme, sympathique et cultivé, voulut bien me servir et répondre à mes questions. Quand je lui fis par! de mon projet de travailler sur les Cent-Jours en Quercy et peut-être même sur une période un peu plus large, il me répondit, peut-être avec regret : “Bah !, ici, il ne s ‘est rien passé à l ‘époque qui vous intéresse… ” Voici ma réponse à ce libraire… On pense sans doute, à Cahors et dans le Lot, qu ‘il n ‘y a rien à dire sur cette période et que tous les faits marquants se sont produits ailleurs, mais s ‘est-on donné la peine de consulter les abondantes et précieuses archives du département, des Archives nationales et des municipalités ?
J ‘ai également entrepris ce travail de recherche et de rédaction pour répondre, un peu tard ii est vrai, au souhait de notre regretté médiéviste, M. Jean Lartigaut, qui m ‘avait incité à travailler sur cette période historique, très mal connue parce qu ‘insuffisamment étudiée, qui va de la fin du Premier Empire à la Révolution de Juillet.
Comment ne pas trouver captivante une époque qui aura connu quatre “tremblements de terre ” successifs, essentiellement dans les domaines militaire et politique, avec des soubresauts, répercussions et “répliques ” dans toutes les manifestations et activités de la vie sociale ?
Premier séisme : Napoléon abdique en avril 1814 : c ‘est la fin du régime impérial, lui-même issu du système révolutionnaire.
Deuxième séisme : la première Restauration, qui ressuscite le gouvernement monarchique et ramène les Bourbons, dure moins d ‘une année et s ‘effondre en mars 1815 lors du retour triomphal de l ‘île d ‘Elbe de l ’empereur banni.
Troisième séisme : les Cent-Jours, qui voient renaître un système impérial plus libéral, se terminent par le désastre de Waterloo. Napoléon, qui a sollicité de se retirer en Angleterre, est exilé à Sainte-Hélène où il mourra en 1821
Quatrième séisme : Dans la foulée de Waterloo et à l ‘abri des baïonnettes étrangères, les Bourbons reprennent le pouvoir et rétablissent définitivement (du moins le croient-ils) la royauté en France
Chacun de ces changements brutaux dans la direction du pays s ‘accompagne évidemment de révocations, destitutions, déplacements du personnel dirigeant et de tentatives d ‘épuration de tout ce qui peut représenter une influence… Je dis bien “tentatives ” car, en fait, beaucoup de maréchaux, généraux, ministres, évêques, préfets, sous-préfets, sénateurs, députés, artistes, ont senti Je vent tourner et se sont assuré des arrières. Sans avoir le moindre problème de conscience, reniant sans sourciller les serments prêtés hier au gouvernement en place, ils prêtent pleine allégeance à la nouvelle autorité, surtout si elle peut garantir les droits acquis, voire même leur assurer de nouveaux privilèges. Ce n ‘est pas pour rien qu ‘un des ouvrages les plus lus et appréciés à cette époque a été le fameux “Dictionnaire des Girouettes ” d ‘Alexis Eymery où chacun pouvait reconnaître une personnalité bien en cour, dotée d ‘une extraordinaire flexibilité…
Je ne cacherai pas au lecteur que, parmi tous les documents, on ne peut plus officiels, qui me sont passés sous les yeux, certains donnaient des hommes une image si déplaisante que j ‘aurais préféré ne pas les trouver. D ‘autres, au contraire, me prouvaient qu ‘il suffisait parfois d ‘un individu au caractère ferme et bien trempé pour retourner complètement une situation critique… Que de fois n ‘ai-je pas constaté à travers l ‘abondante documentation des archives nationales, départementales et municipales que tel personnage influent, comblé d ‘or et d ‘honneurs par le régime en place, s ‘effondre lamentablement comme une loque à la première bourrasque venue, alors que tel individu du commun, sans appui, sans ressources ni relations, se comporte dans la tourmente en véritable capitaine, faisant face à la tempête et maintenant droit le cap et ferme le gouvernail…
Ceci est une relation honnête, non exhaustive mais forcément partielle d ‘événements, présentant selon moi un certain intérêt, survenus dans le Lot entre 1813 et 1830, de la fin du Premier Empire à la Révolution de Juillet. Chacun pourra éventuellement contrôler l ‘exactitude des faits avancés en se reportant aux références indiquées au bas de chaque paragraphe. Je me suis efforcé d ‘être impartial à l ‘égard des uns et des autres, mais l ‘est-on jamais. L ‘homme ne sera jamais parfaitement objectif : il a sa personnalité, sa sensibilité et sa conscience.
Je le dédie à la mémoire de Guillaume Aussel, mon plus lointain ancêtre paternel connu, humble travailleur de terre, demeurant, dans la première moitié du 18e siècle, à Graule Basse, paroisse de Carlucet, et à celle de mon arrière grand-père maternel, Jean Tapie, né le 3 germinal An XI de la République française (24 mars 1803) au village de Grandroques, commune de Linars, de Pierre Tapie, propriétaire, es de Marguerite Fourastié, son épouse. Agé de 10 ans lorsque débute mon récit. Jean Tapie en avait 27 en 1830 quand il prend fin ; lors de la Révolution de juillet, il servait comme fusilier au 9e régiment d ‘infanterie de ligne, apprenant avec le métier des armes celui de tailleur d ‘habits, état qu ‘il transmettra à son fils Pascal, mon grand-père maternel. Tout en étant contemporain des faits de cette courte période de 17 ans, si riche en bouleversements militaires et politiques, en a-t-il pris conscience ? : c ‘est fort douteux vu l ‘extrême modestie de son origine et le peu d ‘instruction qui fut probablement son lot comme celui de millions d ‘autres.

GENS DE FAYCELLES

Cet ouvrage relate la vie menée par des personnages contemporains issus ou bien liés à ce village du Far-East quercynois, avec des photos des années 1900, bien documentées. On rattachera sans problèmes l ‘histoire de ces familles aux riches travaux de généalogie de cette commune (par le père
G. Delbos, Lobreau, Bouquié entres autres), consultables aux AD du Lot, en bibliothèque, ou en mairie de Faycelles.

ANICET POETICOPSYCHOSOPHE POUR DE VRAI

Anicet est un petit personnage qui s ‘est posé sur un coin de ma table à dessin un jour par hasard à St Cirq Lapopie.
C ‘est une petite bouille ronde qui estime qu ‘il n ‘est pas sans conséquence de laisser venir les théoriciens des névroses picorer dans nos assiettes nos petits restes de libertés.
(De temps à autres sa route croise celle de “Bigousse ” Citoyen du monde ; Une figure de genre humanimal, fétiche de l ‘association Art et Citoyenneté dont le but est de faire connaître,
entretenir et vivre le Route Mondiale sans frontière.)
Si chacun a son petit paradis quelque part, celui d ‘Anicet est à St Cirq Lapopie.

L ‘album de 60 pages contient 30 réflexions avec des mots pour sourire et 30 reproductions de dessins aquarellés peints avec une plume trempée dans l ‘encre de l ‘humour.

FLOIRAC EN QUERCY

Deux siècles de vie floiracoise vous attendent dans ce bel ouvrage que Michel Carrière nous propose. Comme les deux précédents volumes, il est le fruit de cinquante ans de collecte, de recherches en archives privées ou publiques, d ‘observations, de témoignages et d ‘une érudition multidisciplinaire.
Vous y croiserez de nombreux floiracois dans leurs activités quotidiennes, leur cadre de vie, leurs préoccupations, fréquenterez avec eux les auberges de Floirac, participerez à leurs disputes politiques… La gestion de la cité : l ‘eau potable, l ‘école, le partage des communaux, le chemin de fer, tous ces sujets qui ont imprimé leur marque dans la vie communale, sont évoqués ici. Que de trouvailles puisées dans la vie quotidienne du village nous sont ainsi restituées, notamment à travers les multiples inventaires ou les actes des procès que l’auteur a exploités !
Le travail de Michel Carrière permet également de mesurer de manière concrète
l ‘évolution économique et sociale de la commune, celle du monde agricole d ‘abord, bien évidemment, et celle de la bourgeoisie rurale dont la rente foncière va en s ‘amenuisant, que l ‘érosion progressive de nombreux métiers artisanaux et des commerces.
Bien rares sont les communes de la taille de Floirac qui ont la chance d ‘avoir disposé d ‘un historiographe aussi patient et attentif qui, au long d ‘une vie, n ‘a jamais cessé de collecter, de chercher, pour comprendre son village natal.
Et bien rares sont les villages qui connaissent leur histoire comme nous connaissons la nôtre grâce à l’œuvre de Michel Carrière,

LEON GAMBETTA
TRIBUN ET STRATEGE DE LA REPUBLIQUE

Si le nom sonore de Gambetta est familier aux Français, il n’évoque aujourd’hui pour beaucoup qu’une silhouette floue, s’échappant en ballon d’un Paris assiégé. Pourtant, le personnage mérite l’attention des curieux de l’histoire : n’a-t-il pas même la stature d’un héros de roman ?
Fils d’étranger, il se hisse au premier rang de l’actualité nationale, de 1868 à 1882. Ses
contemporains admirent en lui un génie oratoire, dont le verbe soulève les auditoires populaires plus encore que assemblées parlementaires. Mais c’est aussi un esprit politique de premier ordre. Face à l’invasion étrangère, en héritier des Conventionnels de l’an II, il conduit la résistance d’armées improvisées avec une énergie communicative. La paix retrouvée, il sait manoeuvrer dans un climat d’incertitude constitutionnelle et il arrache en définitive la fondation de la République.
Enfin, la publication de ses lettres, nombreuses et spontanées, complètent l’éclairage de ses
discours : sous le leader public, elle révèlent l’homme privé qui, comme tout autre, aime, se réjouit, souffre dans son for intime.

Pierre Barral a enseigné l ‘histoire contemporaine dans les universités de Nancy-II et de Montpellier-III (Paul Valéry). Dans ses recherches, il s ‘est particulièrement intéressé à la III7me République. Il a publié de nombreux ouvrages, dont une anthologie de textes, Les Fondateurs de la III7me Républiques (Armand Colin, 1968) et une biographie, Jules Ferry, une volonté pour le République (Presses Universitaires de Nancy, 1985).

UNE GRANDE FAMILLE DE SAINT-CÉRÉ
LES DE PUYMULE

Une grande famille de St Céré : les de PUYMULE. Révélations d ‘un terrier (17-18e s)

Cette publication est le fruit d ‘une série de petits miracles. Le premier réside dans la confection par Philippe François de Puymule, d ‘un registre où il relie les actes seigneuriaux anciens de sa famille ainsi que ceux qu ‘il a lui-même fait dresser entre 1642 et 1773. Manifestation d ‘une réaction féodale face aux juristes méridionaux qui affirment «pas de .seigneur- sans fifre » ou plutôt comme nous l ‘avons souvent observé dans le Figeacois à la même époque, désir d ‘en terminer avec d ‘innombrables procès ?
Second miracle, ce document a échappé aux destructions spontanées qui suivirent la déception de la nuit du 4 août, où il a été décrété que les droits dcigncuriaux réels seraient simplement rachetables et aux destructions organisées des titres remis en 1793 aux municipalités.
Troisième miracle, qui est aussi un clin d ‘ccil. il a été trouvé dans le grenier d ‘une maison de Figeac qui a été sans doute fréquentée par François Boutade, un Figeacois devenu professeur de droit à Toulouse et auteur d ‘un célèbre Traité des droits seigneuriaux et des matières féodales, qui connut plusieurs éditions dans la seconde moitié du XVHIieinc siècle.
Enfin, Guy Castéran, dont nous connaissons tous l ‘érudition, a eu la patience de dépouiller et d ‘analyser ce terrier et de situer géographiquement les biens concernés. C ‘est le grand intérêt de cette étude. Souvent il est impossible de dresser une cartographie des seigneuries car leur enchevêtrement et leur parcellisation sont constamment en mouvement. Qu ‘il en soit félicité !
Philippe CALMON

L ‘EXODE DES MUSEES

Histoire des collections françaises sous l ‘Occupation

Que sont devenus nos musées entre 1939 et 1945 ? Où était La Joconde en 1940 ? Quel sort ont connu les trésors artistiques de l’Alsace après l’armistice ? Ceux des collections particulières ?

Aux heures sombres et mouvementées de la guerre et de l’Occupation, des hommes et des femmes ont risqué leur vie pour sauver des dizaines de milliers de chefs-d’oeuvre. Les gardiens des dépôts réquisitionnés de l’Ouest et du Sud-Ouest doivent résister aux Allemands, aux bombardements comme aux intempéries ; les conservateurs des Musées nationaux, sous la houlette de leur directeur Jacques Jaujard, tiennent tête au gouvernement de Vichy et défient la sinistre Commission Rosenberg, qui traque, sur l’ordre d’Hermann Goering et avec la complicité de malfrats et de policiers véreux, les collections juives ; Rose Valland, conservateur au musée du Jeu de paume où sont entreposées les oeuvres spoliées, note en secret le contenu des caisses qui seront convoyées vers Berlin pour alimenter le futur et fantasmé musée du Führer…
Ces héros discrets et l’histoire des trésors artistiques qu’ils protègent nourrissent l’enquête minutieuse et inédite de Michel Rayssac, qui commence en 1938 en pleine guerre d’Espagne, se poursuit sur les routes mitraillées et encombrées de l’exode et s’achève avec la capitulation du Reich, dans l’Allemagne dévastée, au moment où les Alliés lancent leurs enquêteurs sur la piste du butin de guerre nazi.

Pour nous offrir cette chronique passionnante, Michel Rayssac, professeur retraité des écoles, a dépouillé inlassablement pendant quinze ans les archives de la Seconde Guerre mondiale, épluché les rapports de police, les correspondances administratives ou diplomatiques, fouillé les dossiers, consulté les journaux et interrogé les acteurs ou les témoins survivants.

Page 23 of 50

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén