Archives : Livres Page 27 of 50

Les Riches Heures du Brugal

Un très beau livre faisant découvrir la flore et la faune qui s ‘épanouissent
tout au long d ‘une année dans cette Combe Quercynoise du Boulvé. De délicates
aquarelles, appuyées de textes d ‘observation, retracent avec amour toutes
les joies et les découverte de l ‘auteur du 1er janvier au 31 décembre. Plus
de 180 planches reflètent les beautés que la nature offre à ceux qui savent
la regarder. On y découvre de nombreux oiseaux, des mammifères, de nombreux
insectes (parmi eux, les papillons crépusculaires dont les ailes ont la
délicatesse ou la somptuosité de véritables robes de bal), des fleurs et des
graminées et une vingtaine d ‘espèces d ‘orchidées poussant dans cette terre
calcaire. Vivant en osmose avec certains insectes, elles en imitent la
forme.

Format : 21 x 31 cm – 164 pages – Prix 35 Euros + 6,50 Euros de frais de port. En vente chez l ‘auteur 12, rue des Vendangeurs 46220 Prayssac.

MEDECINE ET GEOGRAPHIE dans la première moitié du 19ème siècle

Auguste Lagasquie (1804-1876), Docteur en médecine, participe en 1828-1830 à une mission médicale en Égypte et en Syrie. Décidée par Charles X, cette opération avait pour but de rechercher les origines de la peste. De retour à Paris, Auguste assiste à la Révolution de 1830, puis dirige l ‘École de Médecine, place de l ‘Estrapade à Paris. Cependant, il consacre une large par¬tie de son temps (entre 1840 et 1851) à servir de mentor à des jeunes gens de la haute société dans de longs voyages. Il visite ainsi toute une partie de l ‘Europe (Suisse — Allemagne — Autriche – Italie — Grèce — Espagne — Portugal ), mais aussi la Turquie et une partie du Maghreb (Algérie — Tunisie). Il nous a laissé les mémoires de ses voyages. Grâce à sa formation médicale (nourrie des principes naturalistes d ‘Hippocrate), mais aussi à une grande curiosité, son récit va bien au-delà d ‘une simple description des lieux visités, pour tenter d ‘en comprendre l ‘organisation spatiale. En ce sens, il fait oeuvre de Géographe dans la plénitude du terme.

LE LOT VU PAR SES MAITRES D ‘ECOLE

En 1880 et 1881, les instituteurs de l ‘arrondissement de Cahors ont été invités par l ‘inspecteur d ‘académie à rédiger la monographie de leur commune (indications topographiques, évocations historiques, description des paysages, des cultures, des fêtes, des superstitions, plans des bâtiments publics ou transcription de chansons populaires…) Ce type de travaux s ‘inscrivait dans un large mouvement concernant de nombreuses régions françaises.

Les Archives départementales du Lot, service du Conseil général, rééditent aujourd ‘hui ces documents dans « Le Lot vu par ses maîtres d ‘école » . Après un premier volume sur les cantons de Cahors vient de paraître le volume 2, consacré au canton de Castelnau¬Montratier (Castelnau, Cézac, Flaugnac, Lhospitalet, Pern, Saint-Paul-Labouffie, Sainte¬Alauzie).

A LA DECOUVERTE DU FOIE GRAS

– histoire du foie gras
– l ‘élevage, gavage, découpe du canard, différents morceaux,comment le cuisiner, le servir, puis quelques recettes à base de foie gras…

LES NOMS DE FAMILLE DU LOT

Votre nom de famille est-il rare ? Est-il fréquent ? Connaissez-vous sa signification ? Savez-vous qu ‘il correspond au surnom donné à l ‘ancêtre initial ?… Autant de questions, autant de réponses données par ce livre. Vous y retrouverez votre nom ou celui de vos voisins, de vos collègues ou des camarades de classe de vos enfants. Vous y découvrirez leur sens originel, ainsi que le nombre total de porteur en France ; vous vous amuserez à comparer le palmarès des noms de famille les plus fréquents en France et dans le Lot, ou bien y découvrir quantités d ‘anecdotes sur les noms locaux et ceux qui les ont portés au fil des siècles ; vous y apprendrez que Delfour désignait un boulanger, Lapergue un arpenteur, Mage un homme de grande taille, Sabatié un savetier, Teyssedou un tisserand, que Bastit, Boussac ou Boygues évoquent un lieu d ‘origine, Bergougnoux une famille venue de Bourgogne, qu ‘Alazard ou Bouzou sont d ‘anciens prénoms, qu ‘il y a un millier de Brel ou 2000 Clary en France aujourd ‘hui ; etc… Bonne plongée dans l ‘univers des noms du Lot ! Bonne lecture !
Les auteurs : Marie_Odile Mergnac, auteur du guide Trouver l ‘orignine de son nom aux Editions Autrement et du Larousse de la généalogie coauteur de nombreux dictionnaires sur les noms de famille ; Laurent Millet, coauteur de plusieurs titres de la même collection ; Christophe Belser, historien, coauteur du livre Les noms de famille du Sud-Ouest.

PROTESTANTS OUBLIES DU QUERCY

Pourquoi de Figeac, Cardaillac, Cajarc à la vallée du Lot et jusqu ‘à Cazals et Salviac, le calvinisme s ‘est-il implanté en Haut-Quercy, si isolé à la fin du XVIème siècle ?
Pourquoi au cours du XVIIème siècle à la différence du Montalbanais ce protestantisme a-t-il progressivement disparu ? Et surtout pourquoi aujourd ‘hui certains haut-quercynois ignorent-ils avoir eu des ancêtres huguenots ?
Grâce à la documentation de la bibliothèque d ‘Histoire Protestante à Paris, des Archives Nationales, départementales et diocésaines, Françoise Auricoste, aidée par Paulette Aupoix à Cahors a pu retrouver la vie religieuse et quotidienne, les professions de ces huguenots haut-quercynois, leur lutte pour conserver leurs temples, leurs cimetières, leurs écoles. Minées par la pauvreté, harcelées par la répression royale, face au renouveau et à la reconquête catholiques impulsés par l ‘évêque Alain de Solminihac et le curé Laborie les petites communautés disparaissent peu à peu avec les abjurations et les fuites vers les pays du refuge, surtout les cantons suisses et les états allemands.
Cette histoire reste très vivante avec l ‘évocation de destins individuels, l ‘errance en Europe, les départs vers l ‘Amérique du Nord, le négoce du vin de Cahors au fond de la Prusse orientale.
L ‘ouvrage se termine par l ‘étude de l ‘évangélisation réformée fin XIXème siècle dans les bourgs gourdonnais de Concores, la Mothe-Fenelon, Saint-Cirq-Madelon.
437 pages dont 110 consacrées aux listes de pasteurs, de familles protestantes d ‘émigrants et de Nouveaux Convertis avec de nombreuses précisions.
La photo de couverture représente le Temple du château de Cenevières construit en 1633.

CAHORS AU COURS DES SIECLES

Difficile de visiter la ville de Cahors sans être touché par sa beauté architecturale et sans éprouver, du même coup, le désir d ‘en savoir davantage sur les faits et les hommes qui furent à l ‘origine d ‘une telle harmonie urbaine. C ‘est justement pour répondre à cette curiosité – la sienne et celle de tous les amoureux du passé – que Jean Fourgous, historien du Lot renommé, sensible, lui-même, au charme de ce site médiéval, décida de lui consacrer cet ouvrage. Alliant avec bonheur son attachement pour la cité et sa connaissance de la documentation très riche sur le sujet, « éparse dans de vieux manuscrits, des ouvrages divers, des articles de revues (…) », cet ancien vice-président de la Société des Études du Lot – créée le 17 août 1872 – a retracé l ‘histoire de Cahors, de nombreuses illustrations à l ‘appui, depuis ses origines gallo-romaines (Divona Cadurcorum) jusqu ‘au début du XXe siècle (décision municipale de détruire le Pont Neuf en 1906).
En quatre grands chapitres foisonnants d ‘informations, étapes majeures d ‘une destinée historique hors du commun, il fait d ‘abord revivre l ‘époque gallo-romaine, évoquant les édifices de la ville et l ‘activité économique qui s ‘installe, les invasions des Wisigoths et des Francs, l ‘expansion du christianisme (rôle essentiel du saint évêque Didier au VIIe siècle), la paix sous Charlemagne et les incursions des Normands (IXe et Xe siècles). Ensuite, il décrit Cahors « sous les Capétiens et les Valois » (XIe-XIVe siècle), avec les premières luttes contre les Anglais, la grande époque des marchands et des ordres religieux intra-muros, ainsi que le mouvement architectural des XIIe et XIIIe siècles. Puis c ‘est l ‘évocation de Cahors au cœur de la guerre de Cent Ans (la ville est bien protégée, mais son commerce et son industrie sont atteints), les réalisations de Jean XXII et les créations architecturales des XIVe et XVe siècles. Enfin, la longue et très fertile période qui va du XVIe au XXe siècle…

LE PAYS DE CAZALS EN QUERCY

Françoise Auricoste fait revivre l ‘histoire du pays de Cazals, au coeur du quercy occidental, à la lisière de la chataigneraie périgourdine, pays dont la voie romaine Cahors-Périgueux, toujours emprunté opar les grands courants commerciaux au moyen-âge, le château et la bastide ont fixé le destin.
L ‘auteur montre l ‘importance des trois drames qui ont touché le Cazalais :
– la guerre de cent ans
– les guerres de religion
– et enfin un déplacement des axes commerciaux …

CREMPS, A TRAVERS LE TEMPS

Cet ouvrage, richement documenté et illustré, explore à travers le temps, l’histoire d’une communauté villageoise des causses, fidèle à son
terroir et à ses origines quercynoises. Sont passés en revue tous les aspects de la vie des Crempsois, étroitement liés aux habitants des villages voisins,tous mêlés de près ou de loin à des événements nationaux majeurs.
Quatre thèmes principaux sont étudiés dans cette monographie : la population villageoise et ses activités, l’église, le château, l’école.
La première partie décrit l’implantation d’une communauté, le repeuplement du village après la guerre de Cent Ans, et son évolution jusqu’à l’époque actuelle. Autour du développement de l’agriculture, essentiel à la vie rurale, se greffe un éventail de métiers issus de l’artisanat, du commerce et des professions libérales qui contribuent au dynamisme
social et économique. Parallèlement, nous est présentée l’organisation communale, administrative, judiciaire, militaire et caritative. Petit à petit se dessine une approche détaillée des familles sur leur lieu de vie, au sein des différents hameaux d’après plusieurs recensements, complétée d’une étude
des coutumes locales et d’une description du patrimoine bâti et de son utilisation. L’histoire des XIXe et XXe siècles est fortement nourrie de la mémoire collective, tout en s’attachant à une abondante documentation.
Les trois chapitres suivants détaillent des sujets bien précis. Tout d’abord, nous découvrons l’organisation de l’Église, la vie des prêtres et des paroissiens, l’évolution des lieux de culte et des cérémonies religieuses. Vient ensuite la présentation des seigneurs successifs dont dépendait le village et
notamment l’illustre famille des Montaigut de Cremps, d’après une importante recherche d’archives et les témoignages très précieux de
membres de cette famille. Quelques documents sur l’ancien château et ses divers propriétaires complètent ce chapitre. La dernière partie du livre concerne l’école du village et son histoire au cours des XIXe et XXe siècles,
où nous pouvons découvrir pour terminer les photos de classe de 1920 à 1985.
Ce fort volume de 500 pages est basé sur une importante étude d’actes notariés caractéristiques, de documents d’archives publiques ou privées, et pour l’époque contemporaine sur des témoignages directs issus
de la tradition orale.

Anne-Marie Roques est née à Cahors le 5 juillet 1960, elle est originaire du village de Cremps. Sa profession d’infirmière libérale lui a permis pendant 25 ans de côtoyer une population
heureuse de partager et de transmettre ses
connaissances sur la vie quotidienne des familles
au fil du temps.

QUERCY, CHRONIQUES IMPROBABLES

“Le Quercy abrita mon enfance comme les ports protègent les frêles embarcations d’un cauchemar, l ‘espace d’une nuit, quand la mer s’insurge et que le vent a des accès de colère…”
Ainsi débute une de ces chroniques aussi improbables que palpables, dont le Quercy se veut le théâtre flamboyant.
Les matins de brumes, l’odeur âcre des champs de maïs, les peupliers dressés au vent ou les eaux traîtresses de la rivière Lot… Soudain, l’enfance passée au milieu de cette terre féconde du Quercy ressurgit, comme une vieille photo sépia que l’on hésite à regarder tant l’érosion du temps abîme le souvenir.
Chroniques de l’enfance rêvée ou sublimée, rencontres improbables avec l’écrivain Colette, le peintre Henri Martin, de ce terroir enfoui dans la mémoire, Jean-Pierre Alaux nous conte tout un monde, tendre, singulier et faussement romanesque…

CASTELNAU-DE-MONTRATIER. Histoire d ‘une commune et d ‘une baronnie du Quercy

Membre de la Société archéologique du Tarn-et-Garonne et défenseur acharné de la vérité historique, Léopold Limayrac a consacré « de longues et patientes recherches » à l ‘histoire du Quercy et, plus particulièrement, à celle de Castelnau-de-Montratier, magnifique exemple, s ‘il en est, de « la vie réelle des communes » au Moyen Âge, cette « grande époque » considérée à tort comme une « ère de ténèbres et de tyrannie ». Il la décrit ici, dans sa réalité locale, avec un souci d ‘exactitude constant, en utilisant tous les documents existant et en insistant sur le rôle très important de la petite noblesse (au côté du peuple), « classe dirigeante plus puissante et plus importante numériquement que la bourgeoisie ». Naturellement cette longue période, fourmillante d ‘événements, qui nous conduit de la fondation de la baronnie de Castelnau (région qui fait la transition entre le Haut-Quercy et le Bas-Quercy) à « la réforme de Luther » (combats acharnés, églises pillées, cultures ravagées…), ne représente qu ‘une partie de cette œuvre considérable.
C ‘est en effet une formidable épopée historique, née au temps ancien de l ‘habitat troglodytique et venue à son terme à la veille de la Révolution, que nous découvrons au fil des pages. Rien n ‘est oublié dans ce panorama grandiose, complété par la charte des coutumes de Castelnau (costumas de Castelno, texte et traduction) : depuis les monuments divers de l ‘époque druidique, les sépultures gauloises et la ville gallo-romaine de Saint-Sernin-de-Thézels, jusqu ‘à l ‘état du prix des grains des marchés de Castelnau de 1719 à 1789, en passant par l ‘étude de l ‘agriculture, de l ‘industrie et du commerce et le nouveau tracé de la route royale (1785), les chants populaires (poésies pastorales) et le destin de la famille de Gordon de Castelnau, les ravages de la lèpre dans le Quercy et la participation de Ratier IV à la guerre contre les Anglais, ou le procès-verbal de l ‘installation d ‘Hélène de Castelnau en 1409…

http://www.histo.com/

L ‘INSURRECTION PROTESTANTE DE CAHORS EN 1561

La période où se situent les événements de Cahors relatés dans ce livre est celle où le protestantisme connaît en France, et notamment dans le Midi, au sud d’une ligne La Rochelle-Lyon, une forte expansion.
Le document inédit qui est à l’origine de ce travail provient des dizaines de milliers de sacs à procès du parlement de Toulouse conservés aux Archives Départementales de la Haute-Garonne et a été trouvé en juillet 2005. Une seule pièce de ce procès nous est parvenue, intitulée « inquisition », c’est-à-dire une suite d’interrogatoires de témoins, mais elle contient tout de même 63 folios.
Les paléographes savent combien les textes du XVIème siècle sont souvent ardus à transcrire. C’est pourquoi les chercheurs, mais aussi les personnes s’intéressant à l’histoire de Cahors, du protestantisme ou tout simplement du Midi de la France, trouveront dans l’édition de ce texte qui est accompagnée d’une présentation et de notes, une description de l’état d’esprit de l’époque. Laissez-vous donc transporter en 1561…

Préface de l ‘ouvrage :
Quelle bonne nouvelle, pour l’archiviste du Lot, d’apprendre la découverte, aux Archives de la Haute-Garonne, d’un des plus anciens sacs à procès, et que celui-ci concerne le Quercy ! Qui plus est, s’il s’agit d’une affaire particulièrement importante pour l’histoire de Cahors et, plus généralement, pour l’histoire du protestantisme dans le Quercy. Certes, l’affaire était connue par les ouvrages des premiers historiens locaux, mais, à ma connaissance, les documents originaux manquaient.
Les témoignages recueillis lors de « l’inquisition » permettent d’avoir une idée de l’état d’esprit de l’époque, car les témoins racontent non seulement ce qui s’est passé le 16 novembre 1561, mais aussi plusieurs mois en arrière.
On constate ainsi que des baptêmes à la mode de Genève avaient lieu, de même que des assemblés. Plus surprenantes peut-être, les « revendications » à caractère politique des « schismatiques » ; ils ne veulent, en effet, payer aucun tribut, tailles ne emprunts au roi, ils ont le projet de se passer de la justice royale… Mais on sait bien à quel point, sous l’Ancien Régime, Eglise et royauté étaient liées.
Que Monsieur Daniel Rigaud soit remercié et félicité pour ce travail : il s’est attelé à la transcription d’un texte long, d’une écriture souvent « piégeuse », et propose aujourd’hui une édition du texte, accompagnée d’une présentation et de notes. L’ensemble sera grandement utile aux chercheurs, quercynois ou non.
Hélène Duthu-Latour
Directrice des Archives Départementales du Lot

FICHIER “FAMILLES DE LA NOBLESSE QUERCYNOISE 16e-18e siècle “

Fichier « Familles de la noblesse quercinoise 16-18e s » par Jean Lartigaut (saisie Jacques Caminade)

Jean Lartigaut, décédé en novembre 2004, historien autodidacte et auteur d’une thèse remarquable sur le repeuplement du Quercy après la guerre de Cent ans (1), a fait de la généalogie à ses débuts, il était alors membre du Cercle d’Entraide généalogique de France et a publié une généalogie des Molières dans le bulletin n°3 en 1959 (2). Il a aussi à cette époque rédigé plusieurs travaux qu’il nous a confié pour publication dans Moi Géné après en avoir assuré amicalement la relecture. Il a travaillé sur les de GOZON ancêtres de son épouse et il utilisera régulièrement la généalogie dans ses travaux historiques (3). Très méthodique, il avait alors constitué ce fichier relatif à la noblesse quercinoise noté « Epoque Moderne : un peu XVIe, surtout XVII-XVIIIe s » qui vient d’être déposé par son épouse à la Sté des Etudes du Lot à Cahors. Nous croyons utile de le publier, les renseignements proviennent de multiples sources : registres paroissiaux mais aussi actes notariés déposés aux A.D. et parfois tirés de fonds privés difficiles d’accès ou que nous pensons rarement à consulter. Nos lecteurs y trouveront sûrement de précieux compléments à leurs travaux.
PhD

(1)Les campagnes du Quercy 1440-1500 ; PUM Toulouse 1978 ; rééd. augmentée par Quercy-Recherche, Cahors 2001. Nous avons tiré des fiches établies pour cet ouvrage notre Hors série n°115 (Le Repeuplement du Quercy) qui reprend les noms et lieux d’origine de centaines de colons venus s‘installer en Quercy après la guerre de Cent ans.
(2)La France Généalogique n°3 (Paris 1959) : Les origines des Molières seigneurs de la Bastidette en Quercy, 1440-1540 ; pages 53 à 61 (visible aux AD Lot). Il affinera son travail dans : L’ascension sociale d’une famille d’immigrants en Quercy au 15e s: Les Molières ; bulletin Les Annales du Midi, Toulouse 1976, p. 261-286.
(3)Note sur l’origine de la branche des Gozon de Valon établie à Thégra au 16e s ; BSEL 1955, p.126-127. Quelques notes sur la noblesse du Quercy après la guerre de Cent ans ; Actes du 21e Congrès d’études régionales Languedoc-Pyrénées-Gascogne, Toulouse 1966, p.195-208. Preuves de Malte de Jean de Gozon-Orlhonac ; Mémoires de la Sté des Lettres de l’Aveyron ; Rodez 1967, p.161-165. A propose de la famille d’Albareil, de Séniergues, en 1668 ; BSEL 1985 p.168. Les Commarque en Quercy 13-14e s ; BSEL 1986, p. 273-282. Les origines des Lefranc de Pompignan 1450-1540 ; BSEL 1985 p.19-30. Les origines de la famille Du Pouget de Nadaillacen Périgord et Quercy 1380-1500 ; L’anoblissement en France 15-18e s, théories et réalités ; MSHA Bordeaux, 1985, n°74 p.63-107. Etc.

NDLR : On se reportera à l’excellente bibliographie des travaux de J.Lartigaut publiée par Mme Hélène Duthu dans le bulletin de la Sté des Etudes du Lot de juillet 2005.
Nota : les ? figurent sur les fiches. A la saisie des sr (sieur) et sgr (seigneur) ont pu être confondus. La source signalée « Lot, salle du cadastre,… » reste inexpliquée et doit dater d’une appellation commune aux chercheurs des années soixantes… Les notaires concernés sont aujourd’hui classés dans la série 3E.

PIANO ET TIRE BOUCHON

Qui, si ce n’est un rabat-joie intégriste, un abstème austère peut prétendre que la gourmandise et la curiosité sont de vilains défauts ? Régulièrement, avec application, je cède à l’appel de ces deux sirènes. Sans honte, ni repentir. Pendant de nombreux mois, mes deux chers et opiniâtres vices m’ont conduit, non pas en enfer, mais au paradis du palais, au royaume de la passion et de la convivialité. Ce voyage gastronomique, pour ne pas dire initiatique, m’a enrichi, a requinqué mes dégustations de mets et de vins.
Mon périple, volontairement circonscrit dans le département du Lot, m’a permis de rencontrer treize chefs, autant de vignerons, trois sommeliers et deux professeurs de cuisine et de salle. Davantage eût rendu plus délicate la lisibilité du présent ouvrage. Ce choix limité a donc écarté de nombreux amphitryons, pédagogues et vignerons. Que ceux-ci me pardonnent.
La subjectivité de ce recueil de témoignages n’a d’égale que la discrétion de son auteur, simple agent de liaison. Colliger sans périphrases indigestes, sans digressions ni imparfaits du subjonctif intempestifs. Seuls des commentaires de têtes de chapitres, de paragraphes, des notes de bas de page, rappellent au lecteur que le livre ne s’est pas rédigé tout seul.
Les questionnaires déclencheurs sont récurrents au sein d’une même profession. Les réponses apportées, avec leurs nuances et sensibilités propres, se complètent, bâtissent au fil de leur déroulement un panorama aussi fidèle que possible du quotidien, des passions, des craintes et espoirs de ces épicuriens lotois à imiter sans modération.
Les participants ont quasiment tous relu, modifié et complété la transcription de leurs propos. Rares sont ceux qui n’ont pas respecté le contrat moral institué entre eux et l’interviewer. Dans ces cas-là, la transcription initiale colle aux propos enregistrés. Seules des modifications syntaxiques et des suppressions de répétitions injustifiées y ont été apportées.
Les avis évoqués n’engagent que leurs auteurs. Ils ont parfois, à la relecture, biffé certains passages jugés trop excessifs ou déplacés. Chacun d’entre nous, à sa place, est parfaitement conscient du poids des mots écrits et de la méticulosité indispensable à leur transcription.
La lecture de ce livre peut s’effectuer de la première à la dernière page. Une lecture sélective est également possible ; par thème ou par personne. Mon vœu le plus sincère est qu’elle soit la plus agréable possible, à l’aulne des plats et vins crées par nos artisans.
Si, ce recueil lu ou parcouru, vous vous précipitez sur votre piano et sur votre tire-bouchon, si vous planifiez une visite à nos artistes (et aux autres, découverts ou à découvrir), mon travail recevra sa plus belle récompense et cette publication sa légitimité.
Gilles FAU
Alvignac, le 1er septembre 2006.

Ouvrages publiés par l’auteur :

Histoire des fouilles et archéologiques à Roucadour (Thémines-Lot) 1925 – 1995. Centre d’anthropologie et de préhistoire de Midi-Pyrénées. (2001)

Paroles d’archéologues. Publication Racines et Préhistoire quercinoise et du Sud-Ouest. (2002)

A l’heure où les ombres s’allongent (Nouvelles)
Editions du Ver luisant. (2003)

Dictionnaire des mots oubliés Publication Racines en partenariat avec la municipalité d’Alvignac. (2004)

Le goût du large. (Nouvelles) Racines littérature Editions du Ver luisant. (2005)

LOT, TERRE DE LUMIERE, PAYS DE MEMOIRE

Issu de l ‘ancienne province du Quercy, le département du Lot réunit des régions naturelles aux charmes contrastés. D ‘où vient l ‘impression d ‘unité profonde qui en émane ? De la longue présence d l ‘homme, venu orner ses grottes dès la préhistoire ? De la mémoire d ‘une histoire rude, inscrite dans la pierre des villes, des églises et des châteaux ? De l ‘harmonie préservée entre les modes de vie actuels et les paysages hérités de la civilisation rurale ?
Le secret est peut-être dans le sentiment, partagé par tous les Lotois, d ‘un écoulement du temps plus lent qu ‘ailleurs… Mais il revient à chacun de forger son opinion. Cet ouvrage n ‘a pas d ‘autre ambition que de donner envie d ‘en voir et d ‘en savoir davantage sur ce département très visité et pourtant méconnu.
« Peut-on parler du Lot sans être née dans le Lot ? Je crois y être aidée par les attaches terriennes que je dois à mes grands-parents, petits paysans du Berry. Et surtout, j ‘aime faire connaître ce département où j ‘ai choisi de vivre. »
Présentation de l ‘auteur :
Colette Chantraine-Zachariou est l ‘auteur de plusieurs ouvrages sur le patrimoine touristique et gastronomique du Lot. Historienne de l ‘art formée à l ‘Ecole du Louvre, guide-conférencière du patrimoine, elle fait visiter la ville de Cahors, ainsi que le prieuré de Catus. Elle habite un hameau en Bouriane, avec son mari le sculpteur Michel Zachariou.

Akim Benbrahim collabore activement à l ‘illustration de sa belle région, le Lot. Ses clichés ont reçu de très nombreuses récompenses dont le prestigieux prix Ilford. Deux fois premier prix national noir et blanc de la fédération nationale de photographie, il détient aussi le titre très convoité de Portraitiste de France décerné par le groupement des photographes professionnels.

Page 27 of 50

Fièrement propulsé par WordPress & Thème par Anders Norén