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FIGEAC EN QUERCY, un désir de ville

Ce livre en mains, courez Figeac, même si vous en êtes très loin, ahanez dans les rues montantes, dévalez les autres, bais-sez la tête sous le passage voûté, souriez en passant devant la pancarte « chien gentil », écoutez la riche histoire d’une belle cité qui depuis la nuit des temps courtise le Célé, après avoir, par Champollion interposé, caressé un désir d’égypte. Envahissez les bars, les expos, ne vous étonnez pas d’avoir sans cesse le nez en l’air à la recherche de quelque trait d’ar-chitecture. « à Figeac on ne marche pas droit ». C’est ainsi, les mots de Michel Camiade, chargés de poésie, parfois ironiques, toujours tendres, nous attrapent, ne nous lâchent plus, donnent le vertige et font confondre, dans un même élan d’émotion, une ville du Quercy et la belle écriture.

Journaliste, Michel Camiade vit en Quercy depuis 1979.

LES POTIERS D’ÉTAIN DU QUERCY (XIVe-XIXe siècles)

En 1988, René Richard, d’Alés (Gard), grand collectionneur d’étains anciens, fait paraître aux éditions des Presses du Languedoc ( Max Chaleil) une importante étude sur les Potiers d’étain de l’ancien Languedoc et du Roussillon, du bas moyen âge à l’ère industrielle, ouvrage de grande érudition, d’environ 450 pages, avec de nombreuses illustrations, principalement de poinçons, d’ anciennes marques d’artisans, de pièces d’orfèvrerie, d’étain de collection, et de blasons des corporations ou mêmes de maîtres.

L’ouvrage se divise en plusieurs parties, ayant pour chapitres :

– l’organisation du métier
– les gens du métier
– les fabrications
– le contrôle public et ses poinçons
– enfin un catalogue des gens du métier et leurs poinçons

La réalisation de cette dernière partie résulte de longues enquêtes personnelles effectuées à travers le Languedoc et le Roussillon à la recherche de tous témoignages concernant les artisans ayant pratiqué le métier entre les XIVe s. et XIXe siècles, ce qui correspond aux époques actives connues.

Les sources utilisées sont de deux catégories : 1° les imprimés, peu nombreux ; 2° le manuscrits, résultant de nombreux documents d’archives à découvrir dans les dépôts départementaux ou communaux. Il fallait d’abord essayer de lister les artisans, soit d’après les anciens compoix, ou d’anciens rôles d’impositions, soit à partir du XVIIIe s., par les tables du contrôle des actes. Les autres sources classiques sont les registres paroissiaux et surtout les fonds notariaux, exceptionnellement abondants en pays de droit écrit ; puis au XIXe s., les déclarations de successions et les passeports intérieurs, et enfin de nombreuses notes d’érudits laissées à la disposition des chercheurs.

Un nouveau volume devait concerner la Guyenne, anciennes généralités de Bordeaux et Montauban, englobant à présent dix départements, et parmi eux les deux de l’ancien Quercy (Lot et Tarn-et-Garonne). Sera-t-il réalisé ? Le projet, comme le précédent, prévoyait le catalogue des gens de métier, avec l’état alphabétique des artisans par localités, simplement cités par époques, ou encore avec des données biographiques plus ou moins importantes, l’identification des poinçons, et des œuvres reconnues, suivant les sources et autres considérations sur le métier, principalement à Bordeaux, sans aucunes données particulières sur les généalogies.

Plusieurs auteurs, chercheurs et érudits, se sont déjà intéressés aux potiers d’étain en Quercy, en particulier l’incontournable chanoine Foissac, dont les notes manuscrites partagées entre les Archives du Lot et celles de l’évêché de Cahors, sont très précieuses, à condition de pouvoir les utiliser ; parmi les publications uniquement lotoises, on peut citer :

– Jean Calmon et René Prat, Les cadastres des XVIe et XVIIe siècles de la ville de Cahors 1500-1606-1650 2e partie, Cahors 1957-1959
– L. Saint Marty, les potiers d’étain de Figeac SEL 1938 pp 154-159
– L. Saint Marty, idem Journal du Lot, 24 novembre 1937.
– Françoise Auricoste Histoire des artisans quercinoys aux XVIIe et XVIIIe s. Editions Quercy-Recherches, sd. v 2001, pp 259-265 du chapitre IX : les artisans travaillant les métaux.

Aux XVIe et XVIIe s. la vaisselle est presque totalement faite d’étain ; les familles nobles et les riches bourgeois y ajoutent quelques pièces d’argenterie, en nombre restreint d’abord, mais toujours croissant. La faïence apparaît à la fin du XVIIe s., sa quantité augmente très vite, si bien que l’étain, qui forme encore la majeure partie de la vaisselle populaire est relégué à la cuisine. Les inventaires laissés par les notaires énumèrent les divers objets qui composent cette vaisselle d’étain, souvent des écuelles, plats, assiettes, saucières, aiguières, chandeliers, salières, bassins, estimés en bloc et au poids et le plus souvent à part. La production est courante et robuste avec la sagesse des gens qui aiment ce qui est sain et bien adapté à la fonction. Les potiers d’étain ont travaillé surtout pour la table. Ils ont fait des pichets, des écuelles, des plats et des assiettes ; ils ont aussi travaillé pour l’Eglise : ils ont fait des calices, des burettes, des chandeliers, des bénitiers et même des crucifix. La vaisselle disparaît, mais leur production va se maintenir au XIXe s., entre autres, grâce à de nombreux instruments utiles à la pharmacie. Il subsiste actuellement un seul artisan qualifié de potier d’étain à Gramat, signalé par Fr. Auricoste.

L’activité est surtout citadine, en principe regroupée en corporations, dont les principes fondamentaux sont celles d’individus exerçant une même profession et solidaires les uns des autres. Nul ne peut faire un métier sans fournir des garanties d’honorabilité et d’aptitudes et par conséquent sans se livrer à une industrie. Il fallait donner des preuves de son talent, des témoignages de bonne vie et mœurs et il était nécessaire d’être accepté par les confrères. Pour les potiers d’étains, en Quercy, aucune localité importante, même à Montauban, ne peut regrouper des artisans en nombre important, aussi il n’y a aucune existence de corporation organisée avec assemblée, délibérations et élection de baille. On voit les consuls de Montauban contraindre les artisans de leur cité à avoir des statuts et les enregistrer. A Cahors, ils sont regroupés avec d’autres artisans ayant des activités proches comme serruriers et maréchaux et de mêmes confréries, et cependant in extremis pour une circonstance particulière, ils se regroupent, et tiennent une assemblée avec élection d’un baille. Dans les autres localités, ils se conforment purement aux nombreux édits et ordonnances du roi qui réglementent les métiers. On les désigne le plus souvent aux XVe-XVIe s. sous le nom d’estanier ou pintier, et plus couramment à partir du XVII s., comme potiers d’étain pour les distinguer des potiers de terre. Cette distinction est importante : en général l’artisan désigné seulement comme potier est un potier de terre. Le patron a le titre de maître. Il s’entoure de compagnons et d’apprentis.

Les ordonnances surveillent l’ouverture des fabriques d’étain et surtout la fabrication des pièces d’étain et leur qualité, de sorte qu’il ne soit fabriqué aucune poterie ou vaisselle qui ne soit de pur étain. Autrefois, comme aujourd’hui, pour faciliter le moulage, on mélangeait à l’étain une certaine quantité de plomb qui ne devait pas dépasser un taux déterminé ; mais le plomb étant moins cher que l’étain, les potiers avaient tendance à tricher sur l’alliage, d’où des contrôles et de fortes amendes prévues. En outre le plomb en trop grande quantité se révèle nocif. L’activité des potiers d’étain est ainsi réglée par de nombreuses ordonnances, plus ou moins bien observées, comme l’obligation faite à des contrôleurs de vérifier les ateliers. Les étains anciens, ceux fabriqués sous l’ancien régime, sont encore facilement identifiables en raison de leur double poinçonnage ; chacune des pièces devant comporter le poinçon du maître et celui du contrôle. Certains fondeurs peuvent être assimilés à des fondeurs ou potiers d’étain ; souvent les potiers d’étain passent aussi des contrats de refonte de cloches.

L’étain est un métal blanc connu dès l’antiquité. Jusqu ‘au XVe s., il provenait de mines nationales, en Bretagne et en Auvergne, ou européennes surtout en Angleterre, en particulier en Cornouailles ; ensuite il est importé « en saumon » principalement du Levant via Marseille et au XVIIe s. du nouveau Monde, via Bordeaux. Le métal est très malléable et oblige aussi à de nombreuses refontes. Certains potiers passaient de maison en maison pour refondre les pièces d’étain, d’où confusion avec les étameurs qui réparent les cuivres. Ils sont tenus de traiter leur refonte dans leurs ateliers et de marquer. Enfin, sous l’Empire, avec le blocus continental, on repère de nombreux potiers d ‘étain, venus de Normandie ou du Cantal, parcourant le pays à la recherche de pièces propres à la refonte. Cet état n’a pas la prétention d’être exhaustif et peut être complété.
Les références citées proviennent surtout des archives du Tarn-et-Garonne et du Lot ; à noter, les sources notariales du premier dépôt portent la référence 5 E et celle du second 3 E.

LA SEPARATION DES EGLISES ET DE L ‘ETAT DANS LE DEPARTEMENT DU LOT

A la suite de la célébration du 100ème anniversaire de la loi du 9 décembre 1905, la Communauté de Communes du Pays de Cahors publie un ouvrage sur le thème de « La séparation des Eglises et de l’Etat dans le Lot », en partenariat avec la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées, sous le parrainage de Monsieur Etienne BAUX, professeur d’histoire à l’université de Toulouse – Le Mirail.

Imprimé à 600 exemplaires, l’ouvrage est en vente dans les offices de tourisme du département et les librairies au prix de 12 €. On peut également le consulter dans les rayons consacrés à l’histoire moderne des bibliothèques universitaires.

Cet ouvrage est le premier numéro d’une collection intitulée « Les Cahiers Historiques du Pays de Cahors » qui s’adresse à la fois à un public universitaire et au grand public.
La Communauté de Communes souhaite publier chaque année un nouveau numéro de ces Cahiers. Les ouvrages réunis dans cette collection aborderont tous un sujet à caractère historique et local et seront rédigés par les historiens de la Bibliothèque Patrimoniale et de Recherche, à partir des documents de cette structure.

Présentation de l ‘ouvrage :
En décembre 2005 a été célébré le centenaire de la loi de Séparation des Eglises et de l ‘Etat. Ce texte fondamental a mis fin à un siècle de Concordat et organisé le modèle si original de laïcité à la française. Comment la société lotoise de l ‘époque, encore toute rurale et fortement imprégnée de tradition catholique, a-t-elle vécu ce bouleversement majeur? Tel est l ‘objet de cet ouvrage, destiné aussi bien à un public universitaire qu ‘aux lotois d ‘aujourd ‘hui soucieux de notre histoire.
Après une présentation sociologique, démographique, politique et religieuse du département du Lot à la veille de la Séparation, cet ouvrage restitue le climat de confrontation qui, à la charnière du XIX°siècle et du XX°siècle, a opposé les tenants de la laïcité aux défenseurs de la société chrétienne traditionnelle. Il relate également les événements qu ‘ont impliqué tout à la fois le débat, le vote et l ‘application de la Loi, dans cette société qui affiche le curieux paradoxe d ‘être fermement républicaine et fidèle à sa foi catholique.

HISTOIRE DES FEMMES QUERCYNOISES

L ‘histoire des femmes quercynoises de françoise Auricoste décrit la condition des femmes avant la Révolution française.
C ‘est un récit vivant qui, à l ‘aide d ‘archives, livres de raison, correspondances, rappelle l ‘extrême dépendance de la quercynoise, presque toujours ignorante et sous tutelle de son père puis de son mari avec parfois des conséquences tragiques…

MOISSAC, HISTOIRE D ‘UNE ABBAYE

L’abbaye de Moissac est mondialement connue, tant pour l’impor-tance et la qualité de ses monuments d’époque romane que pour son cloître exceptionnel. Mais songe-t-on que cette richesse est l’œu-vre et le message d’une communauté religieuse ayant vécu là plus de mille ans ? Dans cet ouvrage, l’étude détaillée du fonctionnement de l’abbaye permet d’approcher les réalités du monde monastique ancien et peut servir de repère dans la découverte des modes de vie et des idéaux des communautés religieuses médiévales en général : comment y vivait-on ? Selon quel rythme, quels rites ? Dans quels bâtiments, quel environnement ? Quelle emprise sur une région et quelle action sur son paysage avait un monastère puissant ? Com-ment devenait-on moine ? Que contenait la bibliothèque ?
Les réponses ne sont évidemment pas les mêmes pour le temps de Dagobert et celui de Louis XVI. Il reste que les sources, nombreuses et variées, fournissent à l’investigation une matière quasiment iné-puisable et aux questions posées ci-dessus, ainsi qu’à bien d’autres, des réponses plus ou moins complètes.
Enfin, si la volonté de l’auteur est de ne rien céder sur la rigueur de l’analyse historique, elle est aussi, nettement affirmée, de proposer de « l’épopée moissagaise » une lecture agréable et accessible au plus large public.
Saint-Pierre de Moissac est un monde… Sa connaissance reste un horizon. Un tel ouvrage ne peut que renouveler l’intérêt pour son histoire.

Docteur es Lettres, doctorante en histoire de l’art, Chantal Fraïsse est actuellement Conservateur au Centre d’Art roman de Moissac, et chargée de cours à l’Université de Bordeaux. Spécialiste de l’icono-graphie médiévale, elle se consacre notamment à l’étude de l’enlumi-nure moissagaise. Ses travaux, souvent inédits, devaient logiquement aboutir à la publication d’un ouvrage de fond sur l’histoire du célèbre monastère.

LE CHOIX HÉRÉTIQUE

Dissidence chrétienne dans l ‘Europe médiévale

Anne Brenon a choisi pour tire de cet ouvrage ce qui, aux yeux de bien des lecteurs, passera pour un pléonasme, car chacun sait que le mot “heresis “, en grec, signifie précisément “choix “.

Il ne s ‘agit ici, toutefois, ni d ‘une maladresse, ni d ‘une erreur. Tout au long de ce livre, parcourant l ‘Europe et le Midi de la France, allant à la rencontre, à travers les textes, des hommes et des femmes qui subirent la persécution, l ‘auteur s ’emploie au contraire à montrer tant l ‘existence réelle des cathares et de leur Église chrétienne structurée que leur volonté délibérée de “choisir ” une voie religieuse différente de celle alors imposée par l ‘Église de Rome, de “choisir l ‘hérésie ” et de s ‘y tenir fermement, cette voie dût-elle les conduire au bûcher…

S ‘il ne fait pas de doute que l ‘hérésie s ‘inscrivit en négatif dans les fantasmes des clercs de l ‘Église catholique médiévale, il est tout aussi évident que cette même Église, au tournant des XIe et XIIe siècles, prit le parti de ne tolérer aucune contestation et de persécuter quiconque se situait en ses marges.

Il n ‘en demeure pas moins – et cet ouvrage de fond le démontre à l ‘envi – que l ‘hérésie s ‘impose aussi, et peut-être surtout, comme une image en positif, c ‘est-à-dire comme l ‘expression d ‘une revendication clairement “choisie ” et assumée…

Diplômée de l ‘École des Chartes, Conservateur des Archives de France, diplômée de l ‘Ecole des Hautes Etudes en Sciences Religieuses, spécialiste du catharisme occitan et des hérésies méridionales internationalement reconnue, Anne Brenon est la fondatrice de la revue Heresis. Elle est l ‘auteur d ‘une vingtaine d ‘ouvrages de référence sur le catharisme, dont plusieurs à vocation pédagogique pour tout public.

LA CROISADE DES PASTOUREAUX

Sur la route du Mont Saint-Michel à Narbonne, la tragédie sanglante des Juifs, au début du XIVe siècle (1320)

Ce livre raconte par le menu la dernière croisade populaire de l ‘histoire de l ‘Occident médiéval.
En 1320, les Pastoureaux, sorte de vagabonds et de miséreux, traversèrent la France en semant la terreur sur leur passage. Cette croisade, menée par des fanatiques et des illuminés, choisit pour cible les Juifs d ‘Aquitaine, de la vallée de la Garonne et des Pyrénées aragonaises, détruisant entièrement au passage la communauté de Toulouse.

Derrière ces événements dramatiques, l ‘auteur s ‘interroge sur le sentiment réel des populations du Midi à l ‘égard des Juifs. Quelle est l ‘origine de l ‘antijudaïsme en terre d ‘Occitanie, pourtant réputée pour sa tolérance, en particulier envers les vaudois et les cathares ?

C ‘est au moment où se déroulent les grands procès d ‘Inquisition, où meurent sur le bûcher les Templiers, les derniers cathares et les Spirituels, que les Juifs de Toulouse, de Verdun-sur-Garonne et d ‘ailleurs, sont massacrés en masse par une croisade populaire.

En parcourant cette histoire méconnue, cet ouvrage tente en outre de répondre à bien des questionnements récurrents et douloureux, dont certains nous renvoient à une mémoire plus récente… et tout aussi sombre.

VOYAGES ACCESSIBLES DANS LE LOT

Le Lot sans souci :
Partir en vacances dans le Lot sans risquer la déconvenue d ‘un hébergement ou d ‘un site inaccessible ? C ‘est désormais possible grâce au guide le Globe Roller, réalisé par Jonathan Dupire, un étudiant de 23 ans, lui-même en fauteuil roulant. À partir de sa propre grille d ‘accessibilité et de son expérience de grand voyageur, le jeune homme a testé plus de 500 lieux au cours des étés 2004 et 2005. “Ce n ‘est pas parce qu ‘un site n ‘est pas accessible à 100% qu ‘une personne handicapée ne peut pas y aller puisque, bien souvent, elle voyage accompagnée “, explique-t-il. Un travail de terrain pour retenir, au final, dans son ouvrage, quelque 100 références (restaurants, lieux d ‘hébergement, sites). Cheminement, pente, présence d ‘une barre de transfert et d ‘une cuvette surélevée dans les toilettes, accessibilité de la salle de bains, manoeuvre aisée avec le fauteuil, position des interrupteurs… : rien n ‘a été laissé au hasard. Avec, en prime, une petite appréciation sur l ‘accueil réservé au touriste. Son initiative a été soutenue par des sponsors privés : Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Lions Club, Rotary Club, magasins et entreprises lotois sans oublier la direction départementale de la Jeunesse et des Sports. Pour mener à bien son projet, Jonathan Dupire a créé en juin 2004 l ‘association Voyager Accessible, dont le but est de promouvoir l ‘activité touristique des personnes en situation de handicap. Et il affiche clairement son ambition : renouveler la démarche dans d ‘autres départements.

ARCHÉOLOGIE ET ARCHÉOLOGUES DU CANTON DE GRAMAT

L ‘association Racines publie un ouvrage sur l ‘archéologie et les archéologues du canton de Gramat. Ce travail collectif mené par la section ” archéologie ” bénéficie des compétences de Louis Genot, ancien collaborateur de Michel Lorblanchet, de Guy Maynard qui possède à son actif de nombreuses publications sur le patrimoine archéologique, de Jean Gasco, qui a dirigé les fouilles de Roucadour et de Claude Lemaire (fondateur de Préhistoire du Sud-Ouest).

C ‘est un ouvrage de vulgarisation de l ‘archéologie dont le but est de sensibiliser le lecteur à la richesse du patrimoine de notre région, mais aussi à sa fragilité et donc à l ‘importance de la préservation des sites.

Ce livre (format A4, 200 p, 20 €), élaboré à partir de documents et de témoignages, se veut un ouvrage de référence puisqu ‘il présente :

– les grandes figures de l ‘archéologie lotoise qui ont œuvré dans le canton de Gramat ; en effet, la richesse archéologique de notre région a suscité de nombreuses études par A. Viré, Niederlender, l ‘abbé Lemozi ou Champagne ou Lorblanchet sur les sites de Padirac, du Cuzoul, de Linars ou l ‘abri Murat ou encore les Fieux …

– la chronologie des fouilles dans le canton de Gramat et celles des sites lotois et nationaux, un inventaire de la richesse archéologique dans notre région, l ‘évolution de l ‘archéologie : mutations de la pratique archéologique, notamment pour les relevés des œuvres pariétales, des méthodes de datations. Le tout complété par une riche bibliographie archéologique et spéléologique. Cette publication a reçu l ‘aide financière du conseil général du Lot, de la commune d ‘Alvignac, du centre d ‘anthropologie de Midi-Pyrénées et de l ‘association Dorami.

LE LOT VU PAR SES MAITRES D ‘ÉCOLE

LES ARCHIVES DÉPARTEMENTALES
Comme dans tous les départements français, elles ont été créées en 1796 pour recueillir les archives des administrations, juridictions et établissements d ‘Ancien Régime nationalisés. Elles ont vu leur rôle se développer au cours des XIXe et XXe siècles. Service d ‘État jusqu ‘en 1986, elles ont été transférées au Département à compter du 1er janvier de cette année-là. Installées depuis 1921 dans l ‘ancien couvent des Capucins, réhabilité et agrandi en 1992, les Archives du Lot conservent la mémoire locale, du Moyen Âge à nos jours.
Microfilms, photographies, enregistrements sonores et audiovisuels, supports informatiques succèdent au parchemin et au papier. La collecte, le classement et l ‘élaboration d ‘instruments de recherche, la conservation, la communication au public et la valorisation des documents conservés sont les fonctions administratives, scientifiques et culturelles du service.

LES MONOGRAPHIES D ‘INSTITUTEURS
“Apprendre à connaître son pays, c ‘est apprendre à l ‘aimer ”
La rédaction par les instituteurs de monographies de leur commune en 1880-1881 s ‘inscrit dans un courant général d ‘épanouissement de ce type de travaux, qui caractérise les années 1880.
Ces monographies trouvent place au nombre des multiples travaux personnels réalisés par les instituteurs parallèlement à l ‘enseignement scolaire dont ils étaient chargés.
L ‘inspecteur primaire Pujos, en charge de l ‘arrondissement de Cahors, cheville ouvrière du recueil des monographies présentées ici, a bien perçu tout le profit pédagogique à tirer de l ‘histoire et de la géographie locales en guidant l ‘intérêt des enfants vers le “sol natal “, mais aussi le profit éducatif et moral au service de la patrie alors si lourdement blessée.
Les textes rassemblés nous restituent, au niveau du quotidien, la vraie vie des Lotois d ‘il y a quelque 120 ans, au confluent de l ‘histoire de l ‘éducation, des mentalités et représentations, mais aussi des rapports sociaux et du milieu de vie.

Autres publications des Archives départementales sur le même thème
– L ‘éducation des filles dans le département du Lot au mi siècle, par E. Baux, 1993 – 12,20 €
– Le Lot vers 1850, recueil de monographies cantonales et communales établies par les contrôleurs des contributions directes
par Christiane Constant-Le Stuc : 1er volume, Contrôle de Cahors – 2e volume, Contrôles de Figeac, Gourdon,Martel et Saint-Céré, 2001-2002, 388 p. et 483 p. – 15 € chaque volume

CAHORS, LA MAGNIFIQUE
PATRIMOINE, JARDINS SECRETS
ET PETITS BONHEURS

Ce livre de photographies, tiré seulement à 2000 exemplaires, donne une image de conte de fées de la beauté de la ville de Cahors. Les photos sont belles, colorées, choisies ave soins, réalisées très souvent dans des angles originaux. C’est une invitation à la promenade : patrimoine et jardins publics de la ville, où le bâti et le paysage entretiennent une complicité historique.
Une mise en page originale rehausse l’effet de l’album. La couverture est double et se conjugue en recto-verso comme certains livres d’enfants en bilingue ou bien, une histoire double que l’on retourne à la moitié de l’ouvrage.

BLUES 46 – Tome 2

Guéric achète et revend des livres, des éditions rares à de riches collectionneurs. Sa rencontre avec Alain – qui est en fait une fille – sur les bords d’une route dans la région de Cahors va changer son existence.

Ce second titre clôt ce road-movie, polar savoureux aux ambiances façon Audiard.

BLUES 46 – TOME 1

Sur les routes du sud-ouest de la France, Guéric “promène” sa DS coupée dans laquelle il transporte des livres anciens en écoutant du jazz. Guéric vit de ce petit commerce qui peut rapporter gros surtout lorsqu’il déniche une édition rare recherchée des collectionneurs.

Une vie presque de bohême qui lui convient tout à fait : pas de patron, pas de comptes à rendre. Un jour, dans le Lot, il est à deux doigts d’écraser un jeune garçon qui fait du stop. C’est l’automne, il pleut, et Guéric accepte finalement de conduire son passager – Alain, au caractère effronté – chez “sa tante”, malgré la présence d’un animal encombrant – un furet – qui suit son jeune maître.

Arrivé sur place, Guéric se croit enfin tranquille, avant de découvrir que la maison est occupée par deux tueurs que l’on croirait tout droit échappés des Tontons flingueurs !

Et c’est au môme qu’ils en veulent : obligés de fuir, Guéric et son compagnon d’infortune prennent la route en catastrophe et apprennent à mieux se connaître. Mais quel secret cache Alain ?..

SUR LES ROUTES DU LOT

Un charmant petit livre album de dessins, avec un texte de l ‘auteur en correspondance de chaque dessin. Un jour le peintre Maurice Chabas (1862-1947), le grand fresquiste de la gare de Lyon et de l ‘église de Moirans, passait par nos régions. Il s ‘en allait sur Sur les routes du Lot son sac rempli de couleurs et de bouts de crayons. L ‘album présent est constitué de quelques-uns de ces dessins, qui n ‘avaient fait l ‘objet d ‘aucune commande. C ‘est principalement les vallées du Célé, du Lot, de la Dordogne qu ‘a surtout représentés l ‘artiste à qui l ‘on doit de très beaux et rares dessins qui constituent la collection rassemblée ici sous le titre : Les routes du Lot .
L ‘ouvrage est constitué d ‘un ou deux dessins sur la page de droite et d ‘un court texte sur celle de gauche. Myriam de Palma, Dr en Histoire de l ‘Art, qui présente cet ouvrage, nous révèle que c ‘est à la demande amicale d ‘Anatole de Monzie que le peintre Chabas a réalisé ces dessins. Ils sont parfois un peu naïfs.
La préface est d ‘Alphonde de Chateaubriant, prix Goncourt en 1911, qui était lié à Maurice Chabas par une profonde amitié. C ‘est en 1935 que le dessinateur terminait la retouche des derniers dessins, puis en 1936 que parut l ‘ouvrage sous le titre Sur les routes du Lot , aux Éditions de Gigord à Paris.

CHAMPOLLION, Enfant de Figeac

Auteur d’une biographie des frères Champollion (parue en 2001), mais aujourd’hui épuisée), notre chroniqueur Guy Chassagnard vient de manifester à nouveau son intérêt pour les « Enfants de Figeac », en publiant une plaquette de 48 pages consacrée à la vie à Figeac du plus célèbre d’entre eux, à savoir Jean-François Champollion.
L’auteur n’a pas l’ambition de présenter, en quelques dizaines de pages, une biographie exhaustive de Champollion, mais plus simplement d’offrir à la lecture la relation des trois séjours que celui-ci fit dans sa ville natale.
Issu d’une famille d’agriculteurs du Dauphiné, Champollion naquit par accident, ou par simple hasard, à Figeac. Il y vécut dans un premier temps les dix premières années de sa courte vie.
En 1816 et 1817, il séjourna à nouveau dans sa ville natale, parce que chassé, avec son frère aîné, de Grenoble pour menées bonapartistes.
En 1831, à quelques mois de sa mort, survenue à l’âge de 42 ans, l’égyptologue, désormais célèbre et reconnu, tenta, en vain de se ressourcer à Figeac, avant d’effectuer un ultime voyage à Paris, lieu de son décès et son inhumation.
En définitive, s’il ne raconte pas dans le détail la vie et la gloire de Champollion dit le Jeune, Guy Chassagnard souhaite, par les témoignages et les documents d’époque, montrer ce que fut son aventure humaine au pays natal.

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