Depuis 1965, Michel Lorblanchet, directeur de recherches au CNRS s’affirme comme l’un des spécialistes des grottes ornées. Vers 1860-1870, Victor Brun explore les remplissages de diverses cavités de la vallée de l’Aveyron, puis aux environs de 1880-1890, Félix Bergougnoux effectue les mêmes recherches dans les vallées du Lot et du Célé. Ils publient des éléments de bois de renne sculptés ou portant des gravures. En 1919, l’abbé Lemozi découvre les premières gravures pariétales de la région sur les parois de l’abri Murat (Lot). C’est également dans les niveaux archéologiques du même gisement, qu’il révèle par ses fouilles la richesse de l’art mobilier de l’Age du Renne dans le Haut-Quercy. En 1920, il découvre encore les premières grottes ornées de la vallée du Célé : Marcenac, Cantal, Sainte-Eualie. Il entraîne les jeunes de sa paroisse à l’exploration des cavernes, et ainsi en 1922, deux adolescents, André David et Henri Dutertre, pénètrent les premiers dans les galeries peintes du Pech-Merle…
Archives : Livres Page 36 of 51

Cet ouvrage très attendu revient bousculer les vignes après le premier opus intitulé « Monde du vin : art ou bluff ? ». Sans compromission, l’auteur fustige certaines pratiques préjudiciables à la qualité et à la renommée des vins français et met en valeur les vignerons qui savent le mieux exprimer la typicité de leurs terroirs. Face à une concurrence internationale sans cesse croissante, une seule solution s’impose pour Guy Renvoisé : « produire des vins de qualité représentatifs des excellents terroirs dont ils sont issus et à des prix acceptables pour le consommateur ». De plus, il cite les vins de 500 producteurs dont il a apprécié le travail et la sincérité. Dans le Lot, trois domaines ont retenu son attention : le Château des Rigalets à Prayssac, le Château Lamartine à Soturac et le Château La Caminade à Parnac. Rappelons que Guy Renvois é fréquente assidûment l’ensemble du vignoble français depuis plus de trente ans. Il est le conseiller d’une cinquantaine de chefs français dont Robuchon, Faugeron, Roellinger…

Evoqué il y a quelques années dans Un été pour mémoire (Rocher), le pays secret de Philippe Delerm est enserré entre les berges de la Garonne et les coteaux blancs du Quercy. Un bout de Tarn-et-Garonne qui a vu naître ses parents, ses quatre grands-parents, jusqu ‘à son patronyme: «Dans le Quercy, mon nom veut dire « qui vient de l ‘herm « , une terre inculte. On n ‘échappe pas à ses origines paysannes!» Les odeurs de moisson sous le cagnard, la douceur du chasselas cueilli à la rosée du matin, la fraîcheur des parties de pêche dans les courants… L ‘instituteur devenu écrivain égrène volontiers les petits bonheurs de ses grandes vacances à Malause, à 10 kilomètres de Moissac. «Aujourd ‘hui encore, j ‘y descends tous les étés. Je retrouve ma mère, ma sœur et mon frère, dans notre maison de famille.» L ‘occasion de se replonger dans les paysages de son enfance, et à bicyclette de préférence. «Les mains sur le guidon et les cheveux au vent, je me sens éternellement amoureux!»
par François-Régis Gaudry (L ‘Express, 5/7/2004)

Si le laguiole fut d’abord un couteau des champs, sa ligne élégante et le talent des créateurs le transformèrent en une pièce de collection. Aujourd’hui son histoire continue de s’écrire à travers des hommes et un pays, tandis que des créateurs, comme Philippe Starck, signent à leur tour des modèles originaux. LE LAGUIOLE, une lame de légende

À travers des espaces qui se hissent naturellement vers la beauté, sur les sols maigres, sous les ciels immenses, se révèle un royaume de sortilèges. Dans ce qui semble un désert, la vie est partout tapie. Renaud Dengreville en a traduit la somptueuse beauté.

Présentation des 400 plantes les plus significatives que le randonneur peut rencontrer dans la flore extraordinairement diversifiée des Causses ainsi que la genèse des paysages et des écosystèmes végétaux. Indispensable pour mieux connaître et mieux aimer ces paysages caussenards si singuliers et si fragiles.

Cet ouvrage a pour objectif de réaliser une sorte d’état des lieux sur la diversité des cépages qui ont marqué, depuis les temps les plus reculés, la viticulture du Sud-Ouest. Cette présentation narrative, illustrée par des informations tirées de la propre expérience de l’auteur ou empruntées aux sources bibliographiques relativement nombreuses sur les techniques viti-vinicoles au siècle dernier, constitue la première partie du livre. Elle est complétée dans une deuxième partie par une présentation des 125 cépages anciennement cultivés dans le Sud-Ouest, qu’ils appartiennent aux grands cépages actuels ou bien qu’ils aient été délaissés au point de disparaître des aires de culture. Ceux qui relèvent de cette dernière catégorie, récupérés in extremis sont protégés dans les Conservatoires régionaux de cépages créés afin de maintenir la mémoire historique, culturelle et le patrimoine génétique qu’ils représentent.

Le Moulin représente le premier vestige industriel de notre temps, le premier moteur indépendant de l ‘homme et de l ‘animal. Le Moulin écrase le blé, les noix, les olives, les écorces de chênes, il met en mouvement les soufflets et les marteaux de forges, pile les chiffons, matière première du papier, foule le tissu. Les énergies hydrauliques et éoliennes sont les seules utilisable en Lot-et-Garonne jusqu ‘au début du XIXe siècle, avec quatre cent quatre-vingts moulins à vent et neuf cent deux moulins à eau. Dans la diversité de leur silhouettes et de leurs pierres, c ‘est d ‘une seule voix que les moulins à eau et à vent de Lot-et-Garonne s ‘adressent à notre mémoire et nous invitent à la découverte.

Avec cette deuxième édition de Truffe et trufficulture, entièrement revue et corrigée, Jean-Marc Olivier, Jean-Charles Savignac et Pierre Sourzat renouvellent l’approche traditionnelle de la truffe et de sa culture. Ils ont élaboré une synthèse du sujet en ce début du XXIe siècle. L ‘ouvrage a profité des apports du Congrès international de la truffe en 1999 à Aix-en-Provence et des résultats obtenus par les travaux d ‘expérimentation réalisés dans le cadre du me plan.
Les auteurs ont réuni les connaissances biologiques et techniques aujourd’hui disponibles, intégrant hypothèses et voies nouvelles pour proposer une source d ‘information mais aussi de réflexion et d ‘action.
Cette démarche s ‘appuie sur l ‘expérience de terrain en France et en Europe, indissociable de ses aspects humains et culturels pour définir une trufficulture le plus en accord possible avec l ‘écosystème du noble champignon.
LES AUTEURS
JEAN-MARC OLIVIER est le directeur de la station de recherche sur les champignons de l ‘Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Bordeaux, au carrefour des informations scientifiques et techniques sur la truffe. Il est coordonnateur désigné par le ministre de l ‘Agriculture sur le dossier de la truffe.
JEAN-CHARLES SAVIGNAC préside la Fédération française des trufficulteurs. Il a fondé en 1982 l ‘écomusée de la truffe à Sorges en Périgord. Il connaît bien les données économiques et sociologiques, mais aussi historiques et gastronomiques de la truffe.
PIERRE SOURZAT, formateur et responsable technique de la station trufficole du lycée professionnel de CahorsLe Montat, a accumulé en plus de vingt-cinq ans sur le terrain une expérience des réalités écologiques et techniques sur la truffe. C ‘est aussi un photographe à l ‘oeil exercé des pays et des hommes de la truffe. Il a réalisé les photographies de l ‘ouvrage.

Contes de Dordogne rassemble, regroupés par thème trente-cinq contes issus de la tradition et des légendes régionales :
HISTOIRES DE LÉBÉROUS : Le lébérou de Chabans, La chasse au lébérou, Comment savoir ? La vieille et le lébérou.
LÉGENDES HISTORIQUES: La légende de Castelnaud, La légende de Sauveboeuf, La grotte de sainte Mondane, Le Puits de sainte Radegonde, La légende de Beynac, La légende du château de l ‘Herm, Blanche de Montfort, La dame de Limeuil, La légende de Montmège.
DIABLES ET FANTÔMES: La pauvre Toinille, L ‘os de la Guilhoune, Le diable de la Double, L ‘enfant loué au Diable, Valentin et la Mandragore, La légende du château de Sainte-Croix.
FÉES ET SORCIÈRES : La ronde des fées de la Jemaye, Le petit tailleur de Lannaud, Les enfants des fées, Les rocs de Fashillères.
CONTES TRADITIONNELS: La bêtes a sept têtes, Est-ce bien des pauvres gens ? Jean Rouge-Gorge, Les trois pommes, On l ‘appelait châtaigne.
ANIMAUX FABULEUX: La légende du Coulobre, La litre, Le bouc de Boulaud, Monsieur de Marconfare, La Chaucho-Vielho.
IMAGES DE LA CHASSE VOLANTE : La chasse et le troubadour, La chasse volante.
J ‘ai connu Michel Cosem en vertu des choses qui nous relient: les contes, les légendes, les histoires secrètes dans les campagnes les plus reculées. Nous avons ensemble fouillé dans les ronciers des souvenirs à la recherche des contes oubliés que nous avons reconstitués avec passion pour les offrir, enrichis de notre seve nouvelle, aux lecteurs d ‘aujourd ‘hui.
Claude Seignolle, extrait de la préface.
L ‘AUTEUR :
Michel Cosem est originaire de la région toulousaine. En 1960, il fonde la revue Encres vives. Depuis il n ‘a jamais cessé d ‘écrire des romans et des poèmes, de rencontrer ses lecteurs et de voyager un peu partout dans le monde. Il a publié aux éditions Seghers, Gallimard, Larousse, Messidor et Casterman. « Poète du bonheur intérieur « , selon Robert Sabatier, et « homme d ‘écriture « , selon Jean-Marie Le Sidaner, il a publié de nombreux romans pour la jeunesse chez Milan, Le Laquet et Fanlac. Ces romans parlent tout aussi bien des Pyrénées et des autres régions du grand Sud aujourd ‘hui, que des châteaux du Moyen Âge, de la vie dans le futur. Leur point commun est l ‘imaginaire, le merveilleux, sans oublier la nature et le fantastique. Prix Artaud en poésie et Méridien pour les romans.

Adapté du « Légendaire du Quercy » de Robert Martinot, cette légende prend pour cadre et source le Gouffre de Padirac, situé sur le causse de Gramat, une merveille spéléologique dont l ‘histoire comme elle aussi part d ‘une légende. Celle de Saint Martin, qui après avoir débarassé le dolmen de Livernon d ‘une horde de diablotins, s ‘en est allé « combattre » Mephisto, le diable lui-même, qu ‘accompagnent trois de ses sbires : Curiosus, Luxoriosus et Avarus. Qui sera le gagnant de cette joute tentatoire ? Quelles en seront les conséquences ? Petits et grands le découvriront en lisant cette histoire aux couleurs vives.

“Au fil de mes balades, j’ai fait le plein de lumière, de silence, entouré d’une prolifération infinie de matières, de couleurs vivantes. La terre, le lait, l’immobilité chargée de poésie, les petits matins brumeux, les bistrots et le vin de pays toujours à proximité, tout cet univers qui entoure les vaches m’est apparu comme autant d’éléments ressourçant pour l’homme, nous renvoyant à une partie de nous-mêmes. C’est ce que j’ai essayé de montrer à travers ces photographies” (Thierry des Ouches).
Splendides ruminantes, les vaches ont tapé dans l’oeil de Thierry des Ouches, qui compose un livre magnifique et attachant, bel hommage à ces reines de nos campagnes.
Un véritable livre de photo, plein d ‘humour et de tendresse. Arguments de vente :
“ Une photographie respectueuse dont l’élégance peaufine des images d’éternité.” L’événement du jeudi
“ Cet album est tout simplement irrésistible” Lire
“ Les images de Thierry des Ouches ont un parfum d’herbe fraîche, de pommes ventrues et de lait bien crémeux. Une petite louche de bonheur bien bonne à se tartiner.” Télérama
“ Ce livre est un pur bonheur, limpide, branché sur l’envie de faire mieux vivre un décor que l’on croise trop souvent sans s’arrêter.” Jalouse
“ Vaches en ville”, une expo de 39 photos grand format de ce livre est prévue à :
Rennes, Place du Parlement, du 15 mai au 15 juin 2004
Paris, Place Vendôme, pendant 3 mois, du 15 juin au 15 septembre 2004.
L’exposition sera sponsorisée par France Inter

Dynamique cité marchande au Moyen Age, Figeac conserve la physionomie urbaine et un ensemble remarquable de belles demeures de cette époque. Sans cathédrale et sans château, la ville est riche de ses maisons qui, modestes ou luxueuses, permettent de suivre sans discontinuité l ‘évolution de l ‘architecture civile depuis le XIIe siècle jusqu ‘à nos jours. Au détour de ruelles secrètes, le visiteur découvre la succession des arcades derrière lesquelles s’activaient artisans et commerçants, le soin apporté au décor sculpté des demeures médiévales, la régularité des façades Classique ou la finesse des ferronneries et des boiseries du XVIIIe siècle. L ‘art contemporain s ‘inscrit dans ce prestigieux passé avec la place des Écritures, créée par Joseph Kosuth, hommage à Jean-François Champollion, le plus célèbre enfant de Figeac, auquel est consacré un musée. La qualité et la singularité du patrimoine, la politique globale de réhabilitation menée dans la ville et la revitalisation du centre historique ont permis à Figeac d ‘entrer dans le réseau des Villes et Pays d ‘Art et d ‘Histoire en 1990, par convention avec le ministère de la Culture. Ce label est attribué aux villes qui s ‘engagent à mener des actions de valorisation du patrimoine, qu ‘il s ‘agisse de vestiges antiques ou de l ‘architecture du XXe siècle.

L ‘eau minérale de la source Salmière, connue et appréciée de longue date – son utilisation remonterait à l ‘époque romaine – a fait l ‘objet en 1624 d ‘une première communication de Fabry, médecin du roi Louis XIII. Depuis, le corps médical lui a reconnu diverses propriétés thérapeutiques.
Après un séjour de près de 10 000 ans dans les roches du Quercy qui lui confère sa minéralisation exceptionnelle, l ‘eau de la source Salmière jaillit naturellement à la station thermale de MIERS-ALVIGNAC, qui recevait les malades pour des cures de boisson, jusqu ‘à sa fermeture en 1979.
Endormi dans un cadre romantique, tout près d ‘un lac, au fond de la combe de Molière, le bâtiment de la galerie-buvette de MIERS-ALVIGNAC, oeuvre d ‘une architecture originale que l ‘on doit à l ‘ingénieur François HENNEBIQUE qui le conçut et le réalisa en 1910, constitue aujourd ‘hui une véritable curiosité pour les touristes.
L ‘auteur nous en propose la visite au travers d ‘un ouvrage attrayant et documenté qui traite des propriétés de l ‘eau minérale de la source Salmière, de l ‘hydrogéologie locale et de l ‘histoire de la station thermale.

Troubadours et cathares… un couple qui a fait couler beaucoup d ‘encre et suscité bien des théories, certaines tout à fait fantaisistes. Mais au fond, la vraie question demeure celle-ci
parce que ces deux phénomènes historiques furent contemporains, furent-ils forcément liés d ‘un point de vue doctrinal ? Les Actes de ce colloque de Chancelade ont le mérite d ‘avoir réuni autour de ce problème les plus grands spécialistes du catharisme, des troubadours, enfin de la langue et de la société occitane médiévale… Tous abordent le sujet avec le sérieux qu ‘on leur connaît et le lecteur trouvera ici bon nombre de réponses aux nombreuses questions que soulève la coexistence historique du catharisme et de la culture des troubadours.