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FLEURS ET PAYSAGES DES CAUSSES

Présentation des 400 plantes les plus significatives que le randonneur peut rencontrer dans la flore extraordinairement diversifiée des Causses ainsi que la genèse des paysages et des écosystèmes végétaux. Indispensable pour mieux connaître et mieux aimer ces paysages caussenards si singuliers et si fragiles.

LES CÉPAGES DU SUD-OUEST, 2000 ANS D ‘HISTOIRE

Cet ouvrage a pour objectif de réaliser une sorte d’état des lieux sur la diversité des cépages qui ont marqué, depuis les temps les plus reculés, la viticulture du Sud-Ouest. Cette présentation narrative, illustrée par des informations tirées de la propre expérience de l’auteur ou empruntées aux sources bibliographiques relativement nombreuses sur les techniques viti-vinicoles au siècle dernier, constitue la première partie du livre. Elle est complétée dans une deuxième partie par une présentation des 125 cépages anciennement cultivés dans le Sud-Ouest, qu’ils appartiennent aux grands cépages actuels ou bien qu’ils aient été délaissés au point de disparaître des aires de culture. Ceux qui relèvent de cette dernière catégorie, récupérés in extremis sont protégés dans les Conservatoires régionaux de cépages créés afin de maintenir la mémoire historique, culturelle et le patrimoine génétique qu’ils représentent.

MOULINS A EAU ET A VENT DE LOT-ET-GARONNE

Le Moulin représente le premier vestige industriel de notre temps, le premier moteur indépendant de l ‘homme et de l ‘animal. Le Moulin écrase le blé, les noix, les olives, les écorces de chênes, il met en mouvement les soufflets et les marteaux de forges, pile les chiffons, matière première du papier, foule le tissu. Les énergies hydrauliques et éoliennes sont les seules utilisable en Lot-et-Garonne jusqu ‘au début du XIXe siècle, avec quatre cent quatre-vingts moulins à vent et neuf cent deux moulins à eau. Dans la diversité de leur silhouettes et de leurs pierres, c ‘est d ‘une seule voix que les moulins à eau et à vent de Lot-et-Garonne s ‘adressent à notre mémoire et nous invitent à la découverte.

TRUFFE ET TRUFFICULTURE

Avec cette deuxième édition de Truffe et trufficulture, entièrement revue et corrigée, Jean-Marc Olivier, Jean-Charles Savignac et Pierre Sourzat renouvellent l’approche traditionnelle de la truffe et de sa culture. Ils ont élaboré une synthèse du sujet en ce début du XXIe siècle. L ‘ouvrage a profité des apports du Congrès international de la truffe en 1999 à Aix-en-Provence et des résultats obtenus par les travaux d ‘expérimentation réalisés dans le cadre du me plan.

Les auteurs ont réuni les connaissances biologiques et techniques aujourd’hui disponibles, intégrant hypothèses et voies nouvelles pour proposer une source d ‘information mais aussi de réflexion et d ‘action.

Cette démarche s ‘appuie sur l ‘expérience de terrain en France et en Europe, indissociable de ses aspects humains et culturels pour définir une trufficulture le plus en accord possible avec l ‘écosystème du noble champignon.

LES AUTEURS

JEAN-MARC OLIVIER est le directeur de la station de recherche sur les champignons de l ‘Institut national de la recherche agronomique (INRA) à Bordeaux, au carrefour des informations scientifiques et techniques sur la truffe. Il est coordonnateur désigné par le ministre de l ‘Agriculture sur le dossier de la truffe.

JEAN-CHARLES SAVIGNAC préside la Fédération française des trufficulteurs. Il a fondé en 1982 l ‘écomusée de la truffe à Sorges en Périgord. Il connaît bien les données économiques et sociologiques, mais aussi historiques et gastronomiques de la truffe.

PIERRE SOURZAT, formateur et responsable technique de la station trufficole du lycée professionnel de CahorsLe Montat, a accumulé en plus de vingt-cinq ans sur le terrain une expérience des réalités écologiques et techniques sur la truffe. C ‘est aussi un photographe à l ‘oeil exercé des pays et des hommes de la truffe. Il a réalisé les photographies de l ‘ouvrage.

CONTES DE DORDOGNE

Contes de Dordogne rassemble, regroupés par thème trente-cinq contes issus de la tradition et des légendes régionales :
HISTOIRES DE LÉBÉROUS : Le lébérou de Chabans, La chasse au lébérou, Comment savoir ? La vieille et le lébérou.
LÉGENDES HISTORIQUES: La légende de Castelnaud, La légende de Sauveboeuf, La grotte de sainte Mondane, Le Puits de sainte Radegonde, La légende de Beynac, La légende du château de l ‘Herm, Blanche de Montfort, La dame de Limeuil, La légende de Montmège.
DIABLES ET FANTÔMES: La pauvre Toinille, L ‘os de la Guilhoune, Le diable de la Double, L ‘enfant loué au Diable, Valentin et la Mandragore, La légende du château de Sainte-Croix.
FÉES ET SORCIÈRES : La ronde des fées de la Jemaye, Le petit tailleur de Lannaud, Les enfants des fées, Les rocs de Fashillères.
CONTES TRADITIONNELS: La bêtes a sept têtes, Est-ce bien des pauvres gens ? Jean Rouge-Gorge, Les trois pommes, On l ‘appelait châtaigne.
ANIMAUX FABULEUX: La légende du Coulobre, La litre, Le bouc de Boulaud, Monsieur de Marconfare, La Chaucho-Vielho.
IMAGES DE LA CHASSE VOLANTE : La chasse et le troubadour, La chasse volante.

J ‘ai connu Michel Cosem en vertu des choses qui nous relient: les contes, les légendes, les histoires secrètes dans les campagnes les plus reculées. Nous avons ensemble fouillé dans les ronciers des souvenirs à la recherche des contes oubliés que nous avons reconstitués avec passion pour les offrir, enrichis de notre seve nouvelle, aux lecteurs d ‘aujourd ‘hui.
Claude Seignolle, extrait de la préface.

L ‘AUTEUR :
Michel Cosem est originaire de la région toulousaine. En 1960, il fonde la revue Encres vives. Depuis il n ‘a jamais cessé d ‘écrire des romans et des poèmes, de rencontrer ses lecteurs et de voyager un peu partout dans le monde. Il a publié aux éditions Seghers, Gallimard, Larousse, Messidor et Casterman. “Poète du bonheur intérieur “, selon Robert Sabatier, et “homme d ‘écriture “, selon Jean-Marie Le Sidaner, il a publié de nombreux romans pour la jeunesse chez Milan, Le Laquet et Fanlac. Ces romans parlent tout aussi bien des Pyrénées et des autres régions du grand Sud aujourd ‘hui, que des châteaux du Moyen Âge, de la vie dans le futur. Leur point commun est l ‘imaginaire, le merveilleux, sans oublier la nature et le fantastique. Prix Artaud en poésie et Méridien pour les romans.

LE DIABLE DU GOUFFRE DE PADIRAC

Adapté du “Légendaire du Quercy ” de Robert Martinot, cette légende prend pour cadre et source le Gouffre de Padirac, situé sur le causse de Gramat, une merveille spéléologique dont l ‘histoire comme elle aussi part d ‘une légende. Celle de Saint Martin, qui après avoir débarassé le dolmen de Livernon d ‘une horde de diablotins, s ‘en est allé “combattre ” Mephisto, le diable lui-même, qu ‘accompagnent trois de ses sbires : Curiosus, Luxoriosus et Avarus. Qui sera le gagnant de cette joute tentatoire ? Quelles en seront les conséquences ? Petits et grands le découvriront en lisant cette histoire aux couleurs vives.

VACHES

“Au fil de mes balades, j’ai fait le plein de lumière, de silence, entouré d’une prolifération infinie de matières, de couleurs vivantes. La terre, le lait, l’immobilité chargée de poésie, les petits matins brumeux, les bistrots et le vin de pays toujours à proximité, tout cet univers qui entoure les vaches m’est apparu comme autant d’éléments ressourçant pour l’homme, nous renvoyant à une partie de nous-mêmes. C’est ce que j’ai essayé de montrer à travers ces photographies” (Thierry des Ouches).
Splendides ruminantes, les vaches ont tapé dans l’oeil de Thierry des Ouches, qui compose un livre magnifique et attachant, bel hommage à ces reines de nos campagnes.
Un véritable livre de photo, plein d ‘humour et de tendresse. Arguments de vente :
“ Une photographie respectueuse dont l’élégance peaufine des images d’éternité.” L’événement du jeudi
“ Cet album est tout simplement irrésistible” Lire
“ Les images de Thierry des Ouches ont un parfum d’herbe fraîche, de pommes ventrues et de lait bien crémeux. Une petite louche de bonheur bien bonne à se tartiner.” Télérama
“ Ce livre est un pur bonheur, limpide, branché sur l’envie de faire mieux vivre un décor que l’on croise trop souvent sans s’arrêter.” Jalouse
“ Vaches en ville”, une expo de 39 photos grand format de ce livre est prévue à :
Rennes, Place du Parlement, du 15 mai au 15 juin 2004
Paris, Place Vendôme, pendant 3 mois, du 15 juin au 15 septembre 2004.
L’exposition sera sponsorisée par France Inter

LE GUIDE DE FIGEAC

Dynamique cité marchande au Moyen Age, Figeac conserve la physionomie urbaine et un ensemble remarquable de belles demeures de cette époque. Sans cathédrale et sans château, la ville est riche de ses maisons qui, modestes ou luxueuses, permettent de suivre sans discontinuité l ‘évolution de l ‘architecture civile depuis le XIIe siècle jusqu ‘à nos jours. Au détour de ruelles secrètes, le visiteur découvre la succession des arcades derrière lesquelles s’activaient artisans et commerçants, le soin apporté au décor sculpté des demeures médiévales, la régularité des façades Classique ou la finesse des ferronneries et des boiseries du XVIIIe siècle. L ‘art contemporain s ‘inscrit dans ce prestigieux passé avec la place des Écritures, créée par Joseph Kosuth, hommage à Jean-François Champollion, le plus célèbre enfant de Figeac, auquel est consacré un musée. La qualité et la singularité du patrimoine, la politique globale de réhabilitation menée dans la ville et la revitalisation du centre historique ont permis à Figeac d ‘entrer dans le réseau des Villes et Pays d ‘Art et d ‘Histoire en 1990, par convention avec le ministère de la Culture. Ce label est attribué aux villes qui s ‘engagent à mener des actions de valorisation du patrimoine, qu ‘il s ‘agisse de vestiges antiques ou de l ‘architecture du XXe siècle.

LA STATION THERMALE DE MIERS ALVIGNAC

L ‘eau minérale de la source Salmière, connue et appréciée de longue date – son utilisation remonterait à l ‘époque romaine – a fait l ‘objet en 1624 d ‘une première communication de Fabry, médecin du roi Louis XIII. Depuis, le corps médical lui a reconnu diverses propriétés thérapeutiques.
Après un séjour de près de 10 000 ans dans les roches du Quercy qui lui confère sa minéralisation exceptionnelle, l ‘eau de la source Salmière jaillit naturellement à la station thermale de MIERS-ALVIGNAC, qui recevait les malades pour des cures de boisson, jusqu ‘à sa fermeture en 1979.
Endormi dans un cadre romantique, tout près d ‘un lac, au fond de la combe de Molière, le bâtiment de la galerie-buvette de MIERS-ALVIGNAC, oeuvre d ‘une architecture originale que l ‘on doit à l ‘ingénieur François HENNEBIQUE qui le conçut et le réalisa en 1910, constitue aujourd ‘hui une véritable curiosité pour les touristes.
L ‘auteur nous en propose la visite au travers d ‘un ouvrage attrayant et documenté qui traite des propriétés de l ‘eau minérale de la source Salmière, de l ‘hydrogéologie locale et de l ‘histoire de la station thermale.

TROUBADOURS ET CATHARES EN OCCITANIE MÉDIÉVALE

Troubadours et cathares… un couple qui a fait couler beaucoup d ‘encre et suscité bien des théories, certaines tout à fait fantaisistes. Mais au fond, la vraie question demeure celle-ci
parce que ces deux phénomènes historiques furent contemporains, furent-ils forcément liés d ‘un point de vue doctrinal ? Les Actes de ce colloque de Chancelade ont le mérite d ‘avoir réuni autour de ce problème les plus grands spécialistes du catharisme, des troubadours, enfin de la langue et de la société occitane médiévale… Tous abordent le sujet avec le sérieux qu ‘on leur connaît et le lecteur trouvera ici bon nombre de réponses aux nombreuses questions que soulève la coexistence historique du catharisme et de la culture des troubadours.

PLUME

A qui donner une petite chatte que sa mère vient de sevrer ? Heureusement, un prêtre l ‘accueille dans sa maison champêtre. La petite chatte aux yeux d ‘or va faire ses premières expériences, traversées de peurs et de bouffées de bonheur.
Personne ne se doute qu ‘elle comprend le langage des hommes et qu ‘elle écrit parfois ses reflexions.
Voici le journal intime de “Plume ” qui découvre la vie.

RÉPERTOIRE GÉOGRAPHIQUE DES ÉTUDIANTS DU MIDI DE LA FRANCE (1561-1793)

” II ne fait guère de doute que les historiens de toutes sortes puiseront à foison dans cet instrument polyvalent qui offre si généreusement un matériau ordonné ”
(Dominique Julia).

Fruit d ‘un dépouillement systématique de toutes les archives universitaires disponibles, ce Répertoire des étudiants du Midi de la France constituera pour bien des chercheurs modernistes un outil inégalé en France, et sans doute inégalable. P. Ferté rassemblera ici plus de 40000 étudiants méridionaux (catholiques ou protestants) des 4 facultés (droits, théologie, arts et médecine), saisis sur la plupart des campus fréquentés (Cahors, Toulouse, Avignon, Montpellier, Perpignan, Aix, Orange, Genève, et Paris pour le 18e s.) et de 1561 à la Révolution. C ‘est cette envergure pluri-universitaire qui donne tout son prix à ce corpus ” insolite ” (D. Julia) puisqu ‘elle seule permet d ‘aboutir à un recensement quasi-exhaustif pour chaque diocèse et chaque lieu et de calculer des taux de scolarisation supérieure. Les cursus de chacun sont reconstitués et offrent un matériau unique pour une analyse fine des stratégies éducatives et de la fonction du diplôme dans la société
d ‘Ancien Régime.
Une prosopographie est également amorcée : systématisée et enrichie par
l ‘interactivité, elle débouche sur une histoire sociale des populations étudiantes, objectif majeur des plus captivants.
Enfin, comme l ‘université était un carrefour où se côtoyaient les ” héritiers ” et la petite et moyenne bourgeoisie ” montante “, ce sont toutes les élites de la société d ‘Ancien Régime, actuelles ou en devenir, qui sont ainsi capturées aux filets de l ‘Alma mater et dont on peut scruter, sur 2 siècles et demi, les ressorts d ‘ascension et de reproduction.

Le présent tome 2 d ‘une série de 6 embrasse l ‘ancien diocèse de Cahors, soit Factuel département du Lot, une partie du Tarn-et-Garonne et quelques communes du Lot-et-Garonne et de la Dordogne.

Le tome 1 concernait l ‘autre partie du Tarn-et-Garonne (diocèse de Montauban) et le département du Tarn (diocèses d ‘Albi, Castres et Lavaur).
Les tomes suivants se spécialiseront successivement sur les diocèses pyrénéens
et audois (t.3), sur le Rouergue (t.4), l ‘Agenais, le diocèse de Toulouse, le département actuel du Gers, etc…

Patrick Ferté est maître de conférences d ‘histoire moderne à l ‘ Université de Toulouse-Le Mirait. Spécialiste de l ‘histoire des anciennes universités méridionales, il est l ‘auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème et de maints articles scientifiques publiés en France et à l ‘étranger (Irlande, Espagne, Mexique, Canada…).

LE TARN ET GARONNE DE LA PREHISTOIRE A NOS JOURS

Le Tarn-et-Garonne occupe une place originale parmi les départements français.
Lors du découpage du royaume par l’assemblée Constituante en 1790, Montauban, pourtant à la tête d’une vaste généralité, un peu l’équivalent d’une région actuelle, se vit ramenée au rang de simple chef-lieu de district, puis de sous-préfecture du Lot.

Il fallut attendre le passage de Napoléon Ier, dix-huit années plus tard, pour que l’injustice soit réparée. L’empereur, répondant aux sollicitations du maire Vialètes de Mortarieu, créait autour de Montauban un nouveau département, aux dépens de ses voisins.

Prétendre écrire une histoire de ce Tarn-et-Garonne fait de morceaux épars de Quercy, de Gascogne, de Languedoc et de Rouergue, pourrait à priori apparaître comme une gageure. On s’aperçoit pourtant que les pays qui le composent,
ont connu bien souvent au cours des siècles
une destinée commune.

le des matières :

Préface :
Jean-Michel BAYLET – Ancien ministre – Sénateur du Tarn-et-Garonne
Président du Conseil général

Terroirs et territoire:
Alain CAUJOLLE – Professeur agrégé de géographie au lycée Bourdelle de Montauban.

Des origines à la fin du premier âge du Fer :
Bernard PAJOT – Chargé de recherche au CNRS. Docteur en préhistoire.

Les temps antiques :
Michel VIDAL – Conservateur en chef du Patrimoine.
Chargé de mission, archéologie, DRAC Midi-Pyrénées.
Jean-Charles ARRAMOND – Ingénieur à l’INRAP.
Didier RIGAL – Assistant d’étude à l’INRAP.

Le Moyen Age :
Florent Hautefeuille – Maître de conférence à l’Université de Pau et des Pays de l’Adour..
Georges PASSERAT – Chargé de cours à l’Institut catholique de Toulouse.
Président de la Société archéologique et historique de Tarn-et-Garonne.
Jean-Claude FAU

L’Ancien Régime et les révolutions :
Jean-Pierre AMALRIC – Professeur émérite d’histoire moderne à l’Université de Toulouse-le-Mirail. Président de la Fédération historique de Midi-Pyrénées.

Le Tarn-et-Garonne de 1848 à nos jours :
Philippe FORO – Professeur agrégé d’histoire, Université de Toulouse-le-Mirail.

Des troubadours aux félibres : Georges PASSERAT

VISITER MONTAUBAN

Montauban occupe une place originale dans l’histoire urbaine de la France. Née de la volonté du comte de Toulouse en 1144, la cité peut être considérée comme la première des villes neuves du Midi médiéval. Son plan géométrique, avec au centre du damier une case réservée à la place du marché, aujourd’hui place Nationale, servira aux siècles suivants de modèle pour les fondateurs de bastides.
« Ville rose », comme Toulouse ou Albi, elle conserve de l’époque gothique quelques-unes des plus belles réussites de l’architecture de brique, le Pont-Vieux sur le Tarn, le clocher de Saint-Jacques ou la salle du Prince Noir.
Après la soumission de Montauban, l’ancienne place de sûreté protestante, en 1629, la Contre-Réforme catholique s’accompagne d’une fièvre de construction sans précédent. Les nouveaux bâtiments religieux – couvents, collège des Jésuites, palais épiscopal, cathédrale – transforment le paysage monumental, un paysage profondément marqué par le classicisme. Au rôle de l’Église s’ajoute celui des intendants d’Ancien Régime, dans le domaine de l’urbanisme surtout.
Et le chef-lieu du Tarn-et-Garonne, département créé par Napoléon en 1808, peut s’enorgueillir d’avoir donné le jour à deux géants de l’art, le peintre Dominique Ingres et le sculpteur Antoine Bourdelle.

Hilh de pute, macarel

Hilh de Pute, macarel

Dictionnaire des jurons, insultes, jurons, blasphèmes, imprécations, invectives, gros mots, vitupérations et malédictions diverses que l ‘on a entendues et que l ‘on peut entendre encore dans le Midi de la France

Auteur : C. DANEY

Une langue est faite d ‘expressions diverses et la créativité du langage dans le domaine des injures et des gros mots ne s ‘arrête jamais !

Ce dictionnaire de la langue rabelaisienne occitane est très mal conçu et ne respecte pas du tout les conventions élémentaires d ‘une graphie cohérente de la langue d’Oc.

L’auteur utilise tantôt la graphie patoise phonétique (celle de Catinou et Jacouti) et tantôt la graphie savante de l’Institut d ‘Études occitanes, (exemple « Biétaze » et Vietdase », « Puta » et « Puto », enregistrés deux fois !), sans omettre qu’il insère de nombreux mots en catalan ou en castillan.

Ce manque de rigueur scientifique nuit à l’ouvrage qui a cependant pour seule raison d’être de faire rire ! On peut toutefois lui reprocher beaucoup d’approximations dans son information historique en ce qui concerne par exemple les allusions aux cathares ou à l’inquisition, avec une tendance à l’anticléricalisme bête et méchant (comme en parlant de saint Bernard, de saint Dominique ou du cardinal camerlingue).

Mais la raison pour laquelle nous rendons compte de cet ouvrage se trouve ailleurs. L’un des pionniers de la collecte des turpitudes cachées dans la langue occitane fut Antonin Perbosc, qui se fit remarquer, en 1907, par sa participation, sous un pseudonyme, à la collecte entreprise par des érudits suédois et allemands du folklore érotique de l ‘Aquitaine.

Or, le présent dictionnaire tient compte de l’apport du célèbre félibre dans ce domaine obscur du non-dit et de l’obscène. On trouve une mention de Perbosc aux articles : « crubelets », « cyprien », « friscolet », « panturle », « soutane », « tremper une soupette » et « vietdaze » !

Montauban se retrouve curieusement au tableau du déshonneur, sous la rubrique «Être de Montauban», qui signifie « être homosexuel ». Cette réputation sulfureuse du chef-lieu de département n’a rien d’occitan et appartient au contraire au milieu des artistes, des cinéastes et du monde du spectacle, donc du monde le plus parisien qui soit !

Editions Loubatières, 2003. Dessins de Pertuzé.

BSAHTG, 2003

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