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QUERCY

Le Quercy présente la particularité d’être constitué d’une unité géologique certaine agrémentée par des causses (plateaux) : causses de Martel, Gramat, Cajarc, Limogne, Caylus…

Le travail de l’eau a également produit dans cette région ces merveilles naturelles que sont les grottes : Padirac, Martel, Rocamadour, Gourdon…

Dans cette forteresse naturelle, les hommes ont fait une forteresse militaire ; ainsi, la vallée du Lot est truffée de villes-forteresses qui défendaient le passage : Cahors, Saint-Cirq-Lapopie, Luzech, Puy-Lévêque…

Productions typiques (tabac, noix, truffe, safran, vins…), art de vivre “à la campagne”, riche patrimoine des villes et villages… composent ce territoire à travers les photographies de Régine Rosenthal.

Notes sur l ‘auteur / les auteurs :
Charles Daney (textes) et Régine Rosenthal (photographies). Ensemble, ils ont publié plusieurs beaux livres à La Renaissance du Livre consacrés au Sud-Ouest : Arcachon (2000), Estuaire de la Gironde (2002), etc…

CONNAÎTRE LE TARN-ET-GARONNE

Présentation:
Le département du Tarn-et-Garonne doit son nom à deux superbes et imprévisibles cours d’eau qui l’arrosent : la Garonne, qui le traverse du sud-est au nord-ouest, et le Tarn, qui y parcourt 75 kilomètres avant de se jeter dans la Garonne à Saint-Nicolas-de-la-Grave. Auparavant, le Tarn aura reçu la belle rivière de l’Aveyron.
Contrairement à beaucoup de départements qui épousent avec rigueur les limites des anciennes provinces qu’ils ont remplacées, le département est formé de divers territoi-res ayant appartenu à plusieurs provinces : le Languedoc, la Guyenne, la Gascogne, le Quercy et le Rouergue. Il se trouve donc à la croisée de plusieurs régions naturelles et offre une remarquable variété de paysages.
La savante curiosité de Régis Granier vous invite à parcourir une multitude de sites qui ont su garder leur histoire, leurs légendes et leur poésie. De la vallée du Tarn au canal latéral, de la calme plaine garonnaise aux sauvages gorges de l’Aveyron, de Montauban à Caylus, de Gramont à Saint-Antonin, il saura vous faire découvrir et aimer le Tarn-et-Garonne.

résentation de l ‘auteur:
Régis GRANIER, a publié de nombreux livres, dont “Le Gers autrefois ” et “Le Tarn-et-Garonne autrefois “, tous deux aux Editions Horvath.

LES MÉTIERS DISPARUS

Présentation:
Nombreux sont les métiers qui ont fait vivre des générations entières d’artisans et de paysans, et à qui le XXe siècle, de la Première Guerre mondiale à l’explosion des Trente Glorieuses, a été funeste : tourneur de barreaux de chaises, cloutiers, tonnelier, petit ro-binetaïre, bourrelier, charron, montreur d’ours, crieur public, tétaïre (celui qui vient met-tre en route l’allaitement ou absorbe le trop-plein de lait de la nourrice), petit trottin (jeune femme chargée des courses)… Ces métiers, du plus modeste au plus élaboré, furent les témoins d’une culture po-pulaire immense, acquise patiemment au contact des aînés, aujourd’hui tombée en désué-tude, sinon oubliée. Cet ouvrage, qui recense les métiers oubliés ou « en voie de disparition », fait re-vivre, à travers des illustrations d’époque et une documentation sans précédent, ces sans-grade, nos grands-parents, qui eurent à cœur d’apprendre leur métier et d’y rechercher une certaine forme de perfection.

Présentation de l ‘auteur:
Régis GRANIER, a publié de nombreux livres, dont “Le Gers autrefois ” et “Le Tarn-et-Garonne autrefois “, tous deux aux Editions Horvath.

LA VIE D ‘AUTREFOIS EN TARN-ET-GARONNE

Présentation:
Qui se souvient qu ‘en 1790, lorsque l ‘Assemblée Constituante mit en place les départements français, le Tarn-et-Garonne n ‘existait pas. Montauban, malgré les titres de son passé, n ‘était qu ‘une simple sous-préfecture lotoise.
C ‘est Napoléon, en voyage dans le Sud-Ouest, qui rattrapa cette injustice: posant sa main à plat sur une carte, il dessina à gros traits le département du Tarn-et-Garonne: un peu de Rouergue et de Quercy, quelques coteaux de Lomagne autour des plaines alluviales. Telle est l ‘histoire de la naissance de cette étonnante mosaïque où des gens vivent, travaillent, et sont parfois heureux, comme nous le montre cet ouvrage.
L ‘auteur, Régis Granier, y a juxtaposé, pour le plus grand plaisir du lecteur, des images du début du siècle et des anecdotes de la vie quotidienne. Ainsi renaissent les silhouettes d ‘antan des hommes, femmes ou enfants, nés ici ou venus d ‘ailleurs, qui animèrent les rues et les places, les champs et les villages du département.
Avec La vie d ‘autrefois en Tarn-et-Garonne, Régis Granier nous offre un livre tonique, passionnant, savoureux, riche d ‘évocations du passé. Un livre à lire aussi bien qu ‘à feuilleter, un document!

Présentation de l ‘auteur:
Régis GRANIER, a publié de nombreux livres, dont “Le Gers autrefois ” et “Le Tarn-et-Garonne autrefois “, tous deux aux Editions Horvath.

Sommaire:
– Trois pas dans le passé
– Quelques paysages
– Fleuves et rivières
– Les gens d ‘ici
– Le progrès en marche
– Les hommes et leurs travaux
– Quelques faits divers
– La guerre marque la fin de la Belle Epoque

HISTOIRE DE CAYLUS

En rangeant les archives de Caylus, Devals aîné, érudit d ‘histoire locale, a pu réunir tous les documents nécessaires à une histoire de Caylus du XIIe au XVIIIe siècle.
Il fait état de la première mention de la ville lors de sa donation à Raymond V, comte de Toulouse. On assiste à l ‘invasion de Simon de Montfort en 1211, lors de l ‘hérésie albigeoise, et à l ‘incendie du faubourg. La querelle religieuse allait être funeste à la ville puisque le 22 août 1562, Duras, à la tête d ‘une armée de calvinistes, assiégea la ville, puis brûla tous les privilèges et les titres. L ‘église fut incendiée. Le château eut beaucoup à souffrir des guerres; il fut réparé en 1558, puis en 1618. Les portes et les murailles furent relevées en 1703 : les affrontements entre le roi et les Camisards avaient eu raison d ‘elles.
Le XVIIIe siècle fut celui des grands changements dans Caylus, avec la destruction de l ‘hôtel de ville, l ‘achat de la maison du sieur Célarie pour le remplacer, l ‘inauguration de l ‘éclairage en 1761.
Tous ces événements eurent lieu dans la crainte de la peste. A partir de 1484, Caylus fut presque sans cesse surveillée par un garde chargé d ’empêcher les pestiférés d ‘entrer dans la ville. La terrible maladie fit pourtant de grands ravages. En 1518, en désespoir de cause, les consuls firent célébrer sept messes et sept offices de la Passion et des Cinq-Palais pour que cesse le fléau.
Cet ouvrage de référence passionnera tous les habitants de Caylus amoureux du passé.

SOUILLAC et ses environs

Certains lieux apparaissent, plus que d ‘autres, marqués par l ’empreinte de l ‘histoire : la ville de Souillac en fait partie et il n ‘est, pour s ‘en convaincre, que de s ‘attarder devant l ‘imposante abbatiale Sainte-Marie, comme le fit jadis l ‘historien d ‘art français, Émile Mâle, avant de l ‘évoquer, avec le talent qu ‘on lui connaît, dans des pages de la Revue des Deux Mondes devenues mémorables. Cet édifice, qui suscite aujourd ‘hui encore l ‘admiration des touristes et dont deux absidioles détruites par les huguenots furent rebâties en 1841, soutient (pour le moins) la comparaison avec les cathédrales de Cahors, de Périgueux ou d ‘Angoulême. Mais s ‘il fascine à ce point, ce n ‘est pas seulement pour des raisons esthétiques, c ‘est parce qu ‘il représente, d ‘une manière éclatante, le passé de la cité. Tous les événements importants ont gravité en effet autour du monastère (Xe siècle) et de son abbatiale qui sera achevée en 1150, en pleine période de splendeur pour la cité et pour la communauté religieuse. Souillac s ‘épanouit sous cette autorité ecclésiastique et, dépendant, pour le pouvoir temporel, de la vicomté de Brassac, elle devient ville royale en 1253.
Au XIIIe siècle, c ‘est une belle cité féodale, entourée de remparts qui sont flanqués de tourelles, avec cinq portes et un pont-levis qui s ‘abaisse, chaque matin, pour laisser passer les cultivateurs et les mariniers : un centre urbain animé, où marchands, artisans et hommes de loi s ‘affairent, à l ‘ombre de la citadelle protectrice (église fortifiée, grosse tour qui permet de surveiller les environs et monastère qui dispense un enseignement gratuit). Le pouvoir local, vers lequel se sont acheminés paisiblement les Souillagais, se partage entre la commune et le monastère, sous l ‘autorité du seigneur, doyen puis abbé. L ‘agriculture est prospère et les petits métiers nombreux, mais tout change lors de la guerre de Cent Ans – les registres des villes de Martel, Gourdon et Cajarc sont éloquents à ce sujet – et l ‘on doit alors songer avant tout à la sécurité de la ville, aux assauts des ennemis qu ‘il faut repousser, aux portes et aux remparts que l ‘on doit réparer, aux moyens de racheter la cité quand elle est aux mains des Anglais. Le traité de Brétigny (1360), catastrophique pour le Sud-Ouest de la France, provoque de nouveaux combats (1367-1373) et il faudra beaucoup de temps pour revenir à une vie paisible. A la fin du XVe siècle, le monastère est érigé comme abbaye et Souillac, redevenue prospère, est un véritable centre d ‘approvisionnement.
Les guerres de religion remettent toute cette belle harmonie en cause et Souillac, « point stratégique », est au cœur des batailles, de 1562 à 1613. En 1653, la ville, tombée aux mains des frondeurs, sera délivrée par les troupes royales. Il faudra à Mgr de la Mothe-Houdancourt plus d ‘un demi-siècle pour restaurer l ‘abbaye, mais la foi et le dynamisme économique seront les plus forts jusqu ‘en 1789 et même pendant la Révolution « la masse des habitants reste catholique ». Dans cette vaste fresque historique, apparaissent aussi les viaducs et la Forge, Bourzolles et Saint-Étienne-Lacombe, Cazoulès et Lanzac, Pinsac, les châteaux de la Treyne et de Belcastel et les grottes de Lacave, « l ‘une des deux plus grandes curiosités souterraines d ‘Europe ».

EN QUERCY : de Souillac à Saint-Céré

Le présent ouvrage nous permet de redécouvrir le passé des communes entre Souillac et Saint-Céré, riches en sites pittoresques, en événements et en personnages.
La découverte d ‘importantes pièces archéologiques dans les grottes de Lacave, telles des pointes de flèche, des burins de silex et des poignards, est le témoignage des premières manifestations de l ‘écriture. L ‘auteur nous signale aussi les vestiges des civilisations anciennes, comme ceux de la ville celtique de Puy d ‘Issolud il nous fait également redécouvrir les merveilles de l ‘architecture comme le cloître de Martel, chef-d ‘oeuvre de la Renaissance, ou encore Rocamadour, qui figure parmi les plus belles villes médiévales avec le château des évêques qui couronne le village.
L ‘auteur nous relate les événements douloureux qui éprouvèrent le pays, comme Martel qui fut pillée et détruite pendant les guerres de la Réforme. Enfin, nous découvrons tout au long du récit les personnages qui prirent part aux événements tel Philippe le Hardi qui assura l ‘indépendance de la bastide de Tauriac vis à vis des très puissants seigneurs, les vicomtes de Turennes. Cet ouvrage ne pourra que passionner tous les amateurs d ‘histoire locale.

HISTOIRE DE PUY-L ‘ÉVÊQUE

Point stratégique pour la navigation sur le Lot, Puy-l ‘Evêque doit son importance à son siège épiscopal créé au XIIIe siècle. L ‘histoire de cette région, toute hérissée de châteaux et d ‘abbayes, offre une lecture passionnante, celle-là même proposée par Charles Deloncle dans son ouvrage publié en 1867 que nous rééditons ici.
Au XIIIe siècle, la ville de Puy passa donc sous la domination de l ‘évêque de Cahors et un siècle plus tard, elle prit le nom de Puy-l ‘Evêque. Ce fut Barthélémy de Ruffi qui fit des travaux aux portes de Luzerche, Bélaye, Puy, afin d ‘améliorer la navigation sur le lot. En 1271, il accorda une charte de franchise et de privilèges aux habitants.
En 1348, le sire de Pestillac et l ‘armée anglaise ravagèrent la ville et ses environs. Puy resta un siècle sous leur domination, et son enceinte fut agrandie afin de contenir une nombreuse garnison. Les Anglais construisirent une église en 1495. Elle fut incendiée pendant les guerres de religion. En 1580, 140 coups de canons furent tirés par l ‘armée de François de Caumont-la-Force, calviniste, contre ses murs.
Des origines au XIXe siècle, l ‘histoire de Puy-l ‘Evêque passionnera incontestablement tous les amateurs d ‘histoire locale.

LES HOMMES CELEBRES DU LOT

« Avant la découverte de Christophe Colomb, écrit l ‘auteur au début de son ouvrage, le sauvage Péruvien vivait pauvre sur des mines d ‘or et foulait aux pieds, sans le savoir, les richesses de deux mondes. Nous serait-il permis d ‘adresser à nos Compatriotes le même reproche d ‘ignorance, non sur des trésors matériels que leur sol ne produit pas, mais eu égard aux richesses morales qu ‘il a vu naître ? »
Et tout le livre fourmillant d ‘informations de ce docteur en médecine passionné par l ‘histoire du Lot nous montre que ce département a engendré de tout temps des hommes de courage et de talent ; aussi nous retrace-t-il la biographie de plus de 500 personnages qui ont marqué, par leurs actions et par leurs oeuvres, leur époque et leur région d ‘origine.
Chaque notice qu ‘il leur consacre est précise et détaillée et tous les articles sont classés par ordre alphabétique. Nous y trouvons des artistes, des artisans, des hommes politiques, des soldats, des marins, des ecclésiastiques, des savants, des juristes…
Guillaume Calmon, par exemple, avocat notoire, Pierre Séguiers, né à Figeac en 1510, orateur et écrivain, Galiot de Genouillac, qui devint chambellan et grand écuyer de France, ou l ‘inventeur Lagarouste, né à Saint-Céré, ou encore Anne Besse, dite Anneton de Poupon, née à Cahors en 1722, d ‘abord connue pour ses charmes, puis pour ses vertus religieuses. Et combien d ‘autres, tout aussi prestigieux et utiles à la collectivité dont ils faisaient partie.
Un ouvrage de référence pour quiconque veut connaître réellement l ‘histoire du département du Lot.

HISTOIRE DE GRAMAT

Antique village formé avant l ‘occupation romaine, Gramat fut une puissante baronnie pendant le Moyen Age. Son passé, tumultueux comme celui du Quercy, nous est dévoilé à travers cet ouvrage de Jean Balagayrie. L ‘auteur fait revivre les quatre grandes familles de seigneurs qui possédèrent la terre de Gramat sous l ‘Ancien Régime : les Castelnau, les d ‘Aigrefeuille, les d ‘Auriolle et les Foulhiac, et rappelle l ‘existence de Hugues Ier de Castelnau, vers 950. Il explique quelle fut l ‘organisation du bourg et son évolution à travers les âges : il évoque l ‘érection de Gramat en commune, en 1224, l ‘administration des consuls qui s ‘ensuivit et la construction du premier hôtel de ville, en 1365.
Il relate l ‘épisode douloureux de la guerre de Cent Ans, qui eut pour première conséquence l ‘appauvrissement du domaine. Nous retrouvons les lieux empreints de souvenirs, telles l ‘église Saint-Pierre, et les rues du Moyen Age, dont l ‘auteur nous livre les noms. Enfin, nous redécouvrons les faits marquants de la Révolution : par exemple, les émeutes provoquées par les mesures anti-religieuses.
Jean Balagayrie a tiré de l ‘oubli les événements et les personnages qui firent le passé de Gramat. Le présent ouvrage ne peut que passionner tous les amateurs d ‘histoire locale.

ANICET POETICOPSYCHOSOPHE POUR DE VRAI

Anicet est un petit personnage qui s ‘est posé sur un coin de ma table à dessin un jour par hasard à St Cirq Lapopie.
C ‘est une petite bouille ronde qui estime qu ‘il n ‘est pas sans conséquence de laisser venir les théoriciens des névroses picorer dans nos assiettes nos petits restes de libertés.
(De temps à autres sa route croise celle de “Bigousse ” Citoyen du monde ; Une figure de genre humanimal, fétiche de l ‘association Art et Citoyenneté dont le but est de faire connaître,
entretenir et vivre le Route Mondiale sans frontière.)
Si chacun a son petit paradis quelque par, celui d ‘Anicet est à St Cirq Lapopie.

L ‘album de 60 pages contient 30 réflexions avec des mots pour sourire et 30 reproductions de dessins aquarellés peints avec une plume trempée dans l ‘encre de l ‘humour.

CASTELNAU-DE-BRETENOUX (Histoire de)

La baronnie de Castelnau se rangeait parmi les plus beaux fiefs du Midi. Les origines de son château se perdent dans les ombres de la légende. Lieu de faste au XVIIe siècle, il fut abandonné pour Versailles. Napoléon III voulut l ‘acquérir, mais il lui préféra finalement Pierrefonds. Telle est l ‘histoire passionnante que relate Jean de Laumière dans son ouvrage, le « Château de Castelnau et ses seigneurs », qui fut publié en 1901.
On apprend la légende de la fondation de l ‘église Saint-Spérie: au VIIe siècle, Hélidius de Castelnau voulait épouser Spérie qui refusa, afin de se consacrer à Dieu. Après l ‘avoir retrouvée, il la décapita et ô miracle, elle ramassa sa tête pour la laver dans l ‘eau, et là, frappée à nouveau, elle mourut.
On visite les fondations du château bâties par la reine Brunehaut : elles mesuraient 13 à 17 mètres de hauteur, et étaient flanquées de 9 tours. On assiste au siège de la ville en 1159 par Henri II roi d ‘Angleterre. On apprend que les barons de Castelnau suivirent les comtes de Toulouse lors de la croisade contre les Albigeois.
Enfin, après la mort du dernier Guilhem à Paris en 1705, le château, non entretenu, se désagrégea progressivement. La Révolution brisera ses écussons, et en 1851, un incendie achèvera la destruction des bâtiments.
De la gloire à la ruine, les lecteurs retrouveront avec émotion l ‘histoire de Castelnau et de son château.

CASTELNAU-DE-BRETENOUX (Histoire de)
par Jean de Laumière
La baronnie de Castelnau se rangeait parmi les plus beaux fiefs du Midi. Les origines de son château se perdent dans les ombres de la légende. Lieu de faste au XVIIe siècle, il fut abandonné pour Versailles. Napoléon III voulut l ‘acquérir, mais il lui préféra finalement Pierrefonds. Telle est l ‘histoire passionnante que relate Jean de Laumière dans son ouvrage, le « Château de Castelnau et ses seigneurs », qui fut publié en 1901.
On apprend la légende de la fondation de l ‘église Saint-Spérie: au VIIe siècle, Hélidius de Castelnau voulait épouser Spérie qui refusa, afin de se consacrer à Dieu. Après l ‘avoir retrouvée, il la décapita et ô miracle, elle ramassa sa tête pour la laver dans l ‘eau, et là, frappée à nouveau, elle mourut.
On visite les fondations du château bâties par la reine Brunehaut : elles mesuraient 13 à 17 mètres de hauteur, et étaient flanquées de 9 tours. On assiste au siège de la ville en 1159 par Henri II roi d ‘Angleterre. On apprend que les barons de Castelnau suivirent les comtes de Toulouse lors de la croisade contre les Albigeois.
Enfin, après la mort du dernier Guilhem à Paris en 1705, le château, non entretenu, se désagrégea progressivement. La Révolution brisera ses écussons, et en 1851, un incendie achèvera la destruction des bâtiments.
De la gloire à la ruine, les lecteurs retrouveront avec émotion l ‘histoire de Castelnau et de son château.

ROCAMADOUR

Aujourd ‘hui, les très nombreux visiteurs de Rocamadour, les pèlerins qui gravissent plus de 200 marches pour accéder à l ‘oratoire de la Vierge – autrefois, on les montait sur les genoux – les touristes épris d ‘esthétisme, comme les Amadouriens eux-mêmes, communient dans une admiration unanime pour la belle cité : pour ce « site extraordinaire, ensemble de monuments de tout âge aussi digne d ‘attirer l ‘attention des artistes que de retenir la curiosité des archéologues ». E. Rupin évoque ce qui a fait de deux imposantes masses rocheuses taillées à pic, « tout un amoncellement de maisons, d ‘églises, de chapelles, de couvents adossés à la muraille calcaire, creusés dans le roc, ou abrités sous des rochers en surplomb ». Tout ayant commencé par le culte fervent rendu à la Vierge, dès le Moyen Age, matérialisé par un pèlerinage qui a traversé les siècles et engendré une communauté humaine, un habitat spécifique, des édifices militaires, civils et religieux et de nombreuses activités.
Historien rigoureux, l ‘auteur distingue, à propos des origines (et de saint Amadour) ce qui revient à la légende et ce qui appartient à la réalité. Ensuite il évoque avec une grande richesse d ‘informations la création du pèlerinage, en général, et la naissance de celui de Roc-Amadour, en particulier. Il relate aussi tous les événements qui se sont déroulés dans la ville, du Xe au XIIIe siècle (luttes entre les abbés de Tulle et de Marcillac et guerres entre le roi d ‘Angleterre et ses fils), rappelle la célébrité de la Vierge de Roc-Amadour dans l ‘Europe entière, la prospérité de la cité, les incursions des Anglais et des routiers, les affrontements entre catholiques et protestants et la Révolution qui « passa à Roc-Amadour comme un torrent furieux ». Toutefois, après le Concordat, Roc-Amadour appartient de nouveau au diocèse de Cahors, mais sans réserve d ‘un droit quelconque pour les évêques de Tulle.
Après quoi, l ‘auteur revient, dans un long et passionnant développement, sur le pèlerinage fondateur, qui pouvait être, autrefois, volontaire ou obligatoire et dans ce dernier cas, imposé par l ‘autorité ecclésiastique ou par l ‘autorité civile et il termine par un panorama archéologique amadourien, militaire, civil et religieux : avec la description des rues et des portes, du château et des fortifications, des vieux remparts et de la maison Bergougnoux, de l ‘épée dite de Roland, des peintures murales, des chapelles et des églises et de la statue de la Vierge.

UNE HISTOIRE… LABASTIDE-MARNHAC

Quand on ne sait pas où l ‘on va, peut-être est-il utile et même nécessaire de savoir au moins d ‘où l ‘on vient…

Cette première monographie du village de Labastide-Marnhac, qui s ‘efforce de rendre compte de bientôt huit siècles de son histoire, peut aider à trouver quelques unes des clefs qui régiront son devenir !

Dictionnari Frances – Occitan segon lo lengodacian

On ne présente plus Christian Rapin tant il est connu pour son œuvre aussi éclectique que savante et à la portée de tous ceux qui sont concernés par la langue occitane ou s ‘y intéressent ainsi que pour son action militante efficace et discrète au sein de diverses associations ou dans le quotidien.
On connaît déjà le romancier, le poète, I ‘essayiste, le grammairien, le lexicographe et le critique qu ‘il est. Ceux qui l ‘apprécient pour l ‘avoir approché ou qui le côtoient savent avec quelle ténacité et quelle régularité exemplaire il écrit et publie, malgré le labeur qu ‘il s ‘impose, le dictionnaire Français-Occitan. Il prépare déjà le tome V.
Mais nous voudrions présenter le quatrième concernant les lettres de H à M incluses. Aussi riche que ceux qui l ‘ont précédé. S ‘adressant à un public qui, dans son immense majorité, a été éduqué, depuis les premiers mots prononcés, en français, ce dictionnaire vise à la promotion de la langue. Il cite neuf cents auteurs et trois mille ouvrages. C ‘est dire les recherches qu ‘a dû faire l ‘auteur pour être pragmatique et exhaustif. Il est plutôt normatif sans pour autant négliger les synonymes toujours utiles aux écrivains et à ceux qui sont à l ‘affût de néologismes.
Si le dictionnaire rend compte en priorité de la langue actuelle il ne passe pas sous silence la diachronie qui affecte les mots. Ils évoluent au rythme de la vie.
L ‘auteur n ‘hésite pas à mentionner des mots souvent censurés dans d ‘autres dictionnaires et à citer le vocabulaire des techniques de pointe (fibrociment, trinomi, quimioterapia, gonococ, lopidoptèr).
Les racines gréco-latines ou bibliques qui ont façonné notre culture occitane y sont premières mais les anglicismes et les germanismes ne lui sont pas étrangers (bunker = bloc, bastion, casamata, reduch, avançada).
Evidemment, le dictionnaire n ‘oublie ni le parler branché ou populaire, ni les exclamations et les onomatopées, ni les dictons et les proverbes si importants pour une langue parlée et qui expriment l ‘âme d ‘un pays.
Enfin, le dictionnaire permet souvent de passer du niveau synthétique à l ‘analytique.
Nous n ‘avons retenu ici que quelques-uns des grands mérites de ce travail de bénédictin qu ‘il est convenu d ‘appeler désormais: ” le Rapin “.
Il est l ‘œuvre d ‘une vie.
Tous ceux qui auront recours à ce dictionnaire diront merci à son auteur pour ce labeur de choix qui a demandé beaucoup de temps, de compétence et d ‘amour pour la langue et la culture occitanes. Ils attendent, avec impatience, la parution du 50 tome, I ‘avant-dernier, de cet important ouvrage qu ‘on ne pourra pas ignorer dans l ‘avenir.
André MATEU
Publié dans la Revue de l’Agenais d’octobre 2003, Académie des Sciences, Lettres et Arts, Agen 2003

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