La maison au coeur battant. Amours anciennes, amours naissantes, épisodes de la Résistance: tout ce à quoi, la maison rose du Quercy, la maison de l ‘enfance du narrateur, a assisté.
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Aujourd ‘hui, plus aucune autoroute n ‘est créée en France sans que sa construction ne soit précédée d ‘opérations d ‘archéologie préventive destinées à sauvegarder les éléments les plus importants de notre patrimoine culturel. L ‘autoroute A20, l ‘Occitane en Quercy, qui relie Montauban à Brive n ‘a pas échappé à cette règle.
Jusqu ‘en 2001, pendant plus de 5 ans, les archéologues ont travaillé à rechercher, reconnaître et étudier les sites susceptibles d ‘être menacés par les travaux autoroutiers. Leurs efforts, et ceux d ‘Autoroutes du Sud de la France qui a financé les opérations, ont été largement payés de retour : des plus anciens peuplements de la région, il y a plus de 300 000 ans, jusqu ‘à l ‘aube des temps modernes, la moisson de données sur l ‘histoire de l ‘homme en Quercy est impressionnante. Les informations collectées sur près d ‘une cinquantaine de sites, au long des 130 km du tracé de l ‘autoroute, dépassent bien souvent par leur intérêt et leur nouveauté le cadre local et régional. Elles contribuent à placer le Quercy au cœur des problématiques des recherches les plus actuelles dans de nombreux domaines : modes de vie, pratiques funéraires, agriculture et commerce, influences culturelles…
Au travers du présent ouvrage, c ‘est l ‘aventure de ces recherches, celle de l ‘homme en Quercy et toute la richesse et la diversité de son patrimoine archéologique que les archéologues, en allant au-delà de la simple restitution des données auprès de la communauté scientifique, ont ici fait le choix de donner à voir au public le plus large.
Henri Thamier a été élu 5 fois député du Lot, de 1945 à 1958. Mais c’est à homme « respecté de tous » et au père qu’il était, qui aura grandement marqué la politique d’après guerre lotoise, que son fils Jean-Jacques entend aujourd’hui rendre hommage. La première partie de l’ouvrage retrace sa vie de résistant, d’instituteur « très aimé des élèves », d’homme politique (indéfectible adhérent du PCF durant 68 ans), à travers de nombreux témoignages de personnes qui l’ont côtoyée. « Un portrait révélateur d’une simplicité inversement proportionnelle à son aura… » La seconde partie a été écrite par Henri Thamier lui-même, émanation d’un manuscrit plein d’humour, intitulé Le pied quelque part. Décédé voilà tout juste deux ans à l’âge de 85 ans, une plaque commémorative devrait, à cette occasion être posée sous le porche de la mairie de Cahors.
LA DEDICACE DE L ‘AUTEUR :
J ‘ai conçu et écrit ce livre comme ces « bancs d ‘amitié » que, dans sa propriété des Arques, Zadkine faisait édifier, pierre après pierre, à ses visiteurs. Livre de mémoire donc et livre de sympathie, à l ‘égard d ‘un territoire et des artistes et des écrivains qui y sont nés ou qui l ‘ont choisi. Pour autant il ne s ‘agit pas de célébrer une littérature régionale ou un art local, mais, en interrogeant des oeuvres et des vies, de mettre à jour la relation intime que des créateurs entretiennent avec ce qu ‘Yves Bonnefoy appelle superbement « l ‘arrière-pays « . Sur les chemins du Quercy et sur les routes du temps, j ‘invite le lecteur à rencontrer ceux qui, venus d ‘ailleurs, ont élu ce pays : Pierre Loti à Bretenoux, Pierre Benoît à Saint-Céré, André Breton à Saint-Cirq-la-Popie, Zadkine aux Arques, Lurçat à Saint-Laurent-les-Tours… Et ceux qui en sont les fils, du troubadour Uc de Saint-Circ au peintre Bissière, en passant par les poètes Marot, Salel, Magny et Maynard, Fénelon, enfant de la Dordogne, et Lefranc de Pompignan,qui méritait mieux que les sarcasmes de Voltaire !
Patrice Beghain
Le recueil des nouvelles réalistes d ‘où sont tirés ces contes et histoires du Quercy (le titre est de l ‘éditeur) est paru en 1878. Le romancier se propose « d ‘étudier les moeurs populaires dans leur relief pittoresque » mais tente son réalisme d ‘une touche de poésie mélancolique.
On connaît les travaux de Guy Maynard consacrés à la recherche archéologique ou à l’inventaire du patrimoine. Il nous présente aujourd’hui son étude sur Souillac, ville étape au carrefour de la Dordogne et de l’itinéraire Paris-Toulouse.
Evocation des origines, depuis la préhistoire et le Moyen Age, jusqu’à l’époque contemporaine. Regard aussi sur l’histoire économique et sociale. Tous les quartiers de la ville et les paroisses annexes (Saint Etienne-Lacombe, Présignac, Bourzolles) sont passés en revue, sans oublier les écarts de la commune.
Photos et cartes postales anciennes accompagnent le texte.
François Tayrac, en collaboration avec Rémy Bouyssié, avait publié en 1996 une “Histoire du Quercy minier. Bassin de Saint-Perdoux”. Depuis longtemps il souhaitait publier un livre sur son village, rassemblant patiemment les informations recueillies dans les archives, dans sa propre mémoire ou à l’écoute des anciens. Voilà qui est fait, avec l’aimable complicité de J.J. Pernelle.
On apprendra beaucoup sur cette charmante commune de la châtaigneraie, ancienne possession de l’abbaye de Figeac. Parmi les thèmes abordés, citons au hasard de la lecture : l’église romane dédiée à saint Perdulphe, le culte populaire de saint Roch, l’occupation du bourg par les huguenots au XVIème siècle, l’exploitation des mines de charbon, les événements de mai 1944, les perspectives d’avenir à l’aube du XXIème siècle. Le tout enrichi de réflexions sur les usages et les coutumes et parsemé d’anecdotes. La variété des illustrations n’est pas étrangère à l’intérêt de l’ouvrage.
Le monde entier connaît Rocamadour. Bien des britanniques le situent en Périgord. Quant ils découvrent le Quercy, ils n ‘en aiment pas moins la folie de la cité de la Vierge noire mais aussi la discrète vallée de l ‘Ouysse, les soirs d ‘été sur la Dordogne, la pierre ocre de la Bouriane, la lumière du Quercy blanc, l ‘âpreté mélancolique du causse central, les caprices du Célé, l ‘harmonie de la vallée du Lot, le caractère du Vin de Cahors, la richesse gastronomique. Le département du Lot compte parmi les plus touristiques de la région Midi-Pyrénées. Sans doute parce qu ‘il conjugue un accueil sans façon, des paysages contrastés, un patrimoine qui commence avec l ‘art des cavernes, enfin un art de vivre qui est le reflet du paysage intérieur des Lotois. Christian Cazard et Jean-Louis Nespoulous racontent le Lot à deux voix. Le premier en décrit les méandres, les facettes. Une approche affective avec ses propres mots. Le second en capture les couleurs, la lumière. Un regard tout frais, cueilli à cheval sur deux millénaires. La plupart des photographies de cet ouvrage sont inédites.
Auteur de plusieurs articles dans notre bulletin, conférencier de notre séance d’hiver de décembre 2001 (“L’imprimerie cadurcienne, miroir de la Contre-Réforme”), Patrick Ferté, maître de conférences d’histoire moderne à l’Université de Toulouse-Le Mirail, nous livre aujourd’hui le premier volume d’un travail monumental consacré aux étudiants méridionaux de 1561 à la Révolution.
Spécialiste très reconnu de l’histoire des anciennes universités et notamment par sa thèse sur l’université de Cahors au XVIIIème siècle, il a entrepris de répertorier tous les étudiants des diocèses du Midi de la France. Répertoire nominatif et non anonyme, avec les origines et le cursus de chacun. L’outil informatique lui a permis “de passer au crible plus d’un million d’actes universitaires” que le hasard des archives a heureusement conservé, à l’inverse du Nord de la France.
Dans une riche introduction Patrick Ferté présente sa méthode, déjoue les pièges et justifie son parti. Le comptage par diocèse, et non par université, permet seul aux historiens de tirer le meilleur profit de ces sources inestimables, c’est-à-dire de définir les liens entre l’institution universitaire et les mouvements démographiques, avec ceux conjoncturels, de l’économie, mais aussi avec les stratégies culturelles des élites… et des autres.
L’historien de la société puisera dans ce répertoire pour montrer combien les universités d’Ancien Régime ont favorisé la reproduction des gens en place, “officiers” propriétaires de leur charge mais contraints d’obtenir un parchemin (plus ou moins régulièrement parfois). Elles ont permis aussi une réelle ascension sociale prouvée par la fréquentation universitaire de fils de la moyenne bourgeoisie, marchands, ou maîtres-artisans. On pouvait également aller à l’Université, à titre purement décoratif, sans songer à en utiliser l’enseignement !
Préfacé par Dominique Julia, spécialiste éminent de l’histoire de l’éducation, ce premier volume concerne les diocèses d’Albi, Castres, Lavaur, Montauban, c’est-à-dire partie du Quercy pour ce dernier. On y voit l’aire de recrutement de notre Université cadurcienne jusqu’en 1751, date de sa suppression. Le second volume, à paraître, couvrira le diocèse de Cahors : six seront nécessaires pour répertorier les 40 000 étudiants concernés.
Tout un pan de l’histoire sociale de notre Midi sera alors disponible qui pourra nourrir bien des secteurs de la recherche : socioculturelle, religieuse, intellectuelle. Les généalogistes bénéficieront, et déjà grâce à ce premier volume, d’un exceptionnel gisement pour leurs enquêtes.
Etienne Baux.
Patrick Ferté est maître de conférences d ‘histoire moderne à l ‘Université de Toulouse-Le Mirail. Spécialiste de l ‘histoire des anciennes universités méridionales, il est l ‘auteur de plusieurs ouvrages sur ce thème et de maints articles scientifiques publiés en France et à l ‘étranger (Irlande, Espagne, Mexique, Canada…).
« – Souillac, Souillac ! Deux minutes d ‘arrêt ! » Dans un hoquet, le wagon s ‘immobilisa. Le chef de train relâcha la pression qui maintenait les portes fermées ; on aurait dit que le Corail, en bête fourbue, soufflait après une longue course. Un air chaud s ‘engouffra dans les couloirs. Hakim passa la tête à l ‘extérieur. – Eh les gars ! C ‘est pas Belleville ! On a raté la station ! » Parés pour des vacances sans soucis aux frais de leur cher ancien directeur, Diembi, Miki, Bouboule, Hakim et Lisa vont vite déchanter. Accueillis comme des chiens dans un jeu de quilles, il ne leur reste qu ‘une solution : essayer de comprendre ce qui se trame dans ce village aux allures pourtant si innocentes…
Sébastien a 10 ans quand il apprend qu ‘il est atteint d ‘une leucémie et qu ‘il ne lui reste peut-être que quelques mois à vivre. Il convainc sa mère de le laisser s ‘installer chez ses grand-parents à Millac, dans le Lot, où, petit, il a été heureux. C ‘est dans ce monde hors du temps, où la vérité des saisons, des animaux, des arbres et des plantes sauvages est la même depuis toujours, qu ‘intuitivement, il sent qu ‘il a une chance de guérir.
Du même auteur : Les Noëls blancs ; La Rivière Espérance.
Cet ouvrage présente un échantillonnage complet des pigeonniers et de leurs différentes formes en midi-pyrénées.
LE LOT VERS 1850 – 1er volume : Contrôle de Cahors
Christiane CONSTANT-LE STUM