Du XIVe au XVIe siècle, le génie exemplaire de l’Italie a fasciné le Quercy : aujourd’hui l’amateur de culture ouverte, autochtone ou touriste, découvre avec bonheur les citations artistiques des modèles toscans ou lombards sur maints édifices du Lot, et feuillette une Histoire tissée d’enrichissements mutuels.
Pourquoi ne pas recenser les influences, expliquer le contexte des échanges de tous ordres entre les deux pays : économiques, militaires, religieux, artistiques, et retrouver les sources ?
L’étude succincte que j’ai menée court de Galiot de Génouillac, le fameux chef d’armée de François 1er pendant les guerres d’Italie et constructeur du château d’Assier, à Clément Marot, notre prince des poètes né en Quercy, inspiré de Pétrarque, des évêques italiens aux savants de la très renommée Université de Cahors curieux de l’humanisme florentin. Ainsi s’est développé, malgré les crises et les conflits, un esprit de modernité déjà européen.
Si vous êtes curieux de cette histoire vue au prisme des relations privilégiées entre le Quercy et l’Italie, vous pourrez vous faire une idée de la vitalité, de la dynamique aventurière, de l’ouverture à l’autre, à la création : quand le goût de la beauté et de la fantaisie s’accordait à une certaine forme de sagesse que portèrent ces hommes et ces femmes de la Renaissance.
Geneviève Besse-Houdent, 102 pages, 9,90 €, The Book Edition