Evoquer un siècle d’enseignement à Martel (1850-1950), c’est tout à la fois marquer le passage d’une instruction souvent réservée à la partie la plus favorisée de la population, à un enseignement public dispensé plus également.
C’est aussi évoquer le passage, parfois moins conflictuel qu’on ne le croit, d’une école congréganiste à un enseignement laïque dont on ne peut nier les effets bénéfiques.
C’est enfin, pour nombre d’entre-nous, retrouver les souvenirs de nos jeunes années ou ceux de nos parents.
Le colloque organisé en 2005 avait pour objet d’évoquer la situation du « Pays Martelais » et les difficultés de communes sans grands moyens financiers, écartelées entre les convictions de leurs habitants, mais attentives aux progrès à accomplir pour favoriser le développement des jeunes générations. Il offrait aussi l’occasion de dresser le portrait de quelques enseignants passionnés par la mission dont ils se sentaient investis.
Au moment où l’on s’interroge sur le fonctionnement de « l’ascenseur social » c’était enfin l’occasion d’analyser les mécanismes de la promotion sociale mis en œuvre à cette époque et le rôle des différents acteurs : pouvoirs publics, enseignants, adolescents. Pourquoi ne pas essayer, aujourd’hui, d’en tirer quelques leçons ?
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