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Festenal / Festival ESCAMBIS

Le Festival ESCAMBIS 2025 aura lieu les 2, 3 et 4 mai.

Retrouvez une présentation et le programme ci-dessous. 

Le Festival Escambis, organisé par l’Association AQUÍ L’ÒC, a pour but de faciliter les échanges, les rencontres entre les intervenants et la population, d’où le nom Escambis. Il a la particularité de s’adresser à un large public : ceux qui parlent occitan ou pas, ceux qui sont d’ici ou pas… Tradition et modernité se conjugueront pour faire découvrir et partager cette culture et cette langue. La programmation se veut la plus large possible pour que jeunes et moins jeunes se retrouvent dans des domaines aussi variés que la musique, le chant, la danse, l’artisanat, le sport, la littérature, le théâtre.

Le Festival Escambis est un festival original qui favorise la diversité culturelle sur un territoire qui ne demande qu’à s’enrichir. Sa force est de rassembler dans une ambiance conviviale et festive, dans la convivéncia, cet art de vivre ensemble. La 10ème édition se déroulera les 2, 3 et 4 mai prochains à Saint-Céré, Saint-Jean Lagineste et Bannes.

Vendredi 2 mai à Saint-Céré

Toute la journée à l’Auditorium, avenue Pierre et Andrée Delbos : RASSEMBLEMENT SCOLAIRE OCCITAN.

Le matin : chants, comptines, danses, scénettes par tous les élèves qui apprennent cette langue, soit une centaine. L’après-midi : restitution d’un projet Carnaval par les élèves du collège Jean Lurçat accompagnés par François DUMEAUX. Un mini-concert électro par ce musicien clôturera ce rassemblement scolaire. Entrée gratuite et ouverte à tous.

Vendredi 2 mai à Saint-Jean Lagineste

À 21h, à la salle des fêtes : concert-bal avec les groupes MELICK et ROULE… ET FERME DERRIÈRE.

MELICK, composé de Elcke et de Mike, vous propose un répertoire de danses joué à la cornemuse, flûte, accordéon diatonique et percussions, puisé dans le répertoire de l’Occitanie (vallées italiennes comprises), de Sicile ou du répertoire nordique (suédois, norvégien, hollandais…). Un groupe quercynois à découvrir !

Tarifs : 10 euros / 5 euros pour les adhérents et – de 18 ans / Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Buvette. Stand de livres et de produits culturels occitans.

Samedi 3 mai,

de 9h30 à 17h30, dans le petit village de St Jean Lagineste, dans le bourg, près de Saint-Céré, des artisans et producteurs locaux seront présents pour faire connaître leurs savoir-faire et faire découvrir leurs produits de qualité :

bûcheronnage avec des scieurs de long, fabrication de cordages. Meule à eau pour aiguiser les couteaux, présentation de vieux outils, bijoux, layettes, sacs faits main, démonstration de distillation de lavandin / huile essentielle, huile de massage et Hydrolats, safran, confitures, fraises, crêpes. Expo photos et cartes postales anciennes. Jeux en bois pour petits et grands. Stand de livres et de produits culturels occitans / Buvette.

11h : présentation du dernier livre de Félix DAVAL « Lo Blaublu e la Silveta » « Plume bleue et Sylvette », édité par AQUÍ L’ÒC, lectures et séances de dédicaces par son auteur lui-même. En présence de la traductrice Christine Rouchet-Tible et de l’illustratrice Cric.

De 14h à 17h30 : Vit’anim pour tous, représentée par Guillaume CLERC propose une animation Cirque à partir de 3 ans. Au programme : initiation à la jonglerie, à l’équilibre et à l’acrobatie. Venez passer un moment convivial et repartez avec des étoiles plein les yeux. Gratuit.

C’est à Carcassonne en 1982 que Christian ALMERGE crée avec quatre musiciens passionnés de rock le groupe Test. En 1993, il renoue avec ses inspirations occitanes et sort l’album « Sea, sex and sòm » composé de standards français et anglo-saxons et de compositions personnelles, le tout agrémenté de manière parodique.

À partir de 16h30, à la bibliothèque : remise des prix du Concours d’écriture Pierre Brayac, par catégorie. C’est la 5ème année qu’AQUÍ L’ÒC organise ce concours d’écriture en occitan. Gratuit et ouvert à tous, il compte 4 catégories : élémentaires, collégiens, lycéens, adultes et les productions peuvent être individuelles ou collectives. Cette année, l’Association a choisi une histoire rieuse en hommage à l’auteur lotois Pierre Brayac. Entrée gratuite.

18h : trad apéro avec le groupe MELICK et inauguration des 10 ans du Festival.

19h-19h30 : repas sur réservations avant le 27 avril. Soupe, crudités, rôti de dinde et gratin-dauphinois, cantal ou cabécou, tarte aux pommes, vin et café compris. Tarifs : 20 euros pour adultes / 10 euros pour enfants. Repas + concert-bal : 25 euros pour adultes / 20 euros pour adhérents (concert-bal gratuit).

À partir de 21h, à la salle des fêtes : concert-balèti avec les formations CAMINAREM et CAZELLOTS qui vous feront danser pendant des heures !  Tarifs : 10 euros pour adultes / 5 euros pour les adhérents ou moins de 18 ans. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

CAMINAREM est un duo de musique traditionnelle à danser. Carine JOANNY et Robert MATTA s’amusent à revisiter, réarranger aussi bien du traditionnel lotois que de la chanson française. Ils composent au gré de leurs inspirations des textes poétiques sur des musiques à danser. Deux voix qui s’accordent en occitan comme en français, accompagnées de la guitare mais aussi de la cornemuse gasconne, de l’orgue de barbarie et de la contrebasse.
CAZELLOTS, duo du minervois, créé en 2018, vous invite a un balèti, afin de partager, à tout âge les traditions et la joie de vivre de la culture occitane. Accordéon, chants, violon et percussion vous feront danser mazurkas, scottishs, bourrées et autres danses occitanes, le tout dans un esprit festif et convivial.

Dimanche 4 mai,

à la salle des fêtes de Bannes, entre Saint-Céré et Lacapelle-Marival.
14h30 : pièces bilingues par LE PETIT THÉÂTRE DE BANNES.
« Una marrida maladia » est une pièce qui se passe dans le cabinet d’une doctoresse. Une femme vient demander à la doctoresse de calmer son mari qui est très irritable. Alors, la médecin imagine un stratagème pour faire en sorte que le mari devienne plus aimable. C’est le chapeau de ce monsieur qui va les aider. Il s’agira de placer une bande de papier à l’intérieur du chapeau pour le persuader que s’il s’énerve sa tête va enfler et éclater. « Una sopa tròp cauda » est une saynète de Karl Valentin « Le rôti de lapin » que le Petit Théâtre a travaillé en occitan. Il s’agit d’une scène de ménage entre un couple de deux paysans, à propos d’une soupe trop chaude. « Los mòbles » est une saynète de J.P Martinez traduite en occitan.

« Connexion » est une saynète surtout en français écrite par une fille du Petit Théâtre Brigitte Pradayrol sur le style des Vamps. Entre chaque pièce, il y aura des blagues et le Petit Théâtre de Bannes terminera par trois chants en langue d’Oc.

16h30 : danses folkloriques avec LES ÉCHOS LIMOUSINS.

LES ÉCHOS LIMOUSINS d’Argentat sont un groupe d’art et traditions populaires qui retrace des gabariers, mariniers navigant sur la Dordogne, la vie à Argentat, et évoquant parfois la Vicomté de Turenne. Ils restent fidèles à cette culture Locale, à cette identité marquée par l’Histoire et à travers les danses, les musiques et par leur interprétation, la transmettent au plus grand nombre. Pour qu’Argentat ne soit pas juste un village rural comme tant d’autres, mais une belle expérience vivante.

Tarifs après-midi : 10 euros pour adultes / 5 euros pour les adhérents ou moins de 18 ans / Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Buvette sur place. Stand de livres et de produits culturels occitans.

 

Fabienne Sutter, Geneviève Jarzac et Jacqueline Rod installent les cimaises dans le nouvel espace des Amis de la Maison Jacob : le Patio des Arts © M-F Plagès

Le Patio des Arts : Les Amis de la Maison Jacob sous le signe du renouveau

Fin janvier 2025, l’assemblée générale des Amis de la Maison Jacob s’est tenue dans la salle de la mairie de Castelnau-Montratier, réunissant 22 participants. À cette occasion, l’association a dressé le bilan de l’année écoulée et présenté ses projets pour 2025, notamment l’installation dans le nouveau lieu d’exposition « Le patio des arts ». Un nom très prometteur quant au déploiement de l’association qui attendait depuis des années un vaste lieu d’exposition. Vernissage du nouveau lieu et de la 1re exposition de l’année 2025, dimanche 6 avril 2025 à midi, à Castelnau-Montratier.

Geneviève Jarzac, secrétaire de l’association, a présenté le rapport d’activités de l’année écoulée. En 2024, six expositions ont permis de mettre en lumière des peintres, dessinateurs et photographes dont les œuvres ont animé le village. Deux conférences ont également été organisées : l’une sur Hundertwasser, artiste et architecte visionnaire, l’autre sur Zao Wou-Ki, peintre franco-chinois reconnu.

Fabienne Sutter, Geneviève Jarzac et Jacqueline Rod installent les cimaises dans le nouvel espace des Amis de la Maison Jacob : le Patio des Arts © M-F Plagès

Un nouveau départ

Dans son rapport moral, Fabienne Sutter, membre du Conseil Collégial, a rappelé la composition du bureau 2024 et accueilli chaleureusement les adhérents présents. Elle a ensuite évoqué l’avancée des travaux du futur espace d’exposition, mis à disposition par la mairie au rez-de-chaussée de l’ancien EHPAD. Baptisé Le Patio des Arts, ce lieu, en cours de rénovation, devrait être prêt au plus tard en avril 2025.

Claudine Boissel, conseillère municipale et principale interlocutrice auprès de l’association, a précisé l’état des travaux : les peintures et installations électriques sont en cours, le chauffage fonctionne et les nouveaux stores sont installés. Reste à la charge de l’association le nettoyage des boiseries et des sols, la pose des cimaises ainsi que l’aménagement du patio intérieur en collaboration avec les services techniques municipaux. Pour 2025, la programmation artistique est finalisée et les premiers artistes exposeront dès l’ouverture du Patio des Arts.

Un programme culturel riche et varié

L’association a également proposé trois ateliers estivaux – calligraphie, collages et dessin animé – ainsi que la création d’un Club des Arts Calligraphiques, qui se réunit désormais chaque mois.

Augmenter le nombre d’adhérents

Jacline Rod, trésorière, a dressé le bilan comptable, soulignant une trésorerie saine et un exercice financier positif. Les principales dépenses ont concerné la rémunération d’une conférencière, le renforcement des temps d’ouverture durant l’été et l’organisation des vernissages.

Toutefois, elle a insisté sur la nécessité d’augmenter le nombre d’adhésions et de continuer à solliciter les subventions municipales, intercommunales et régionales, essentielles au fonctionnement de l’association.

Des perspectives ambitieuses pour 2025

Brenda Sanders, membre du Conseil Collégial, a présenté les projets à venir :

  • Quatre expositions, d’avril à novembre, avec une rotation tous les deux mois et la participation de trois à quatre artistes par session (peintres, sculpteurs, photographes, calligraphes, dessinateurs).
  • Un espace dédié aux artistes locaux permettant d’exposer les œuvres issues des ateliers ou d’autres initiatives.
  • La poursuite du Club des Arts Calligraphiques, avec des rencontres mensuelles.
  • Des stages artistiques, proposés par des professionnels, incluant un atelier d’écriture et un stage de dessin.
  • L’organisation de concerts et d’animations culturelles en complément des expositions.

Avec cette nouvelle dynamique et l’ouverture prochaine du Patio des Arts, l’année 2025 s’annonce pleine de promesses pour les Amis de la Maison Jacob.

 La programmation artistique 2025

Dans leur nouvel espace, « Le Patio des Arts » les Amis de la Maison Jacob, vont maintenant inaugurer, le dimanche 6 avril, à 12 h, les locaux ainsi que le lancement de la programmation artistique 2025.

Quatre temps forts sont prévus sur l’année et ce n’est plus un mais plusieurs artistes qui vont exposer durant plus d’un mois.

De la peinture à la sculpture, du dessin à la photographie, chaque exposition sera une découverte offrant une expérience immersive dans les différents mondes artistiques.

  • Du 6 avril au 25 mai : Nicole Pfund, Gilles Bonnin, et Gérard Lauret.
  • Du 1er juin au 27 juillet : Anne Noriot, Jaco et Jean-Pierre Traisnel.
  • Du 3 août au 21 septembre : Solène Bérus, Lesley Powels, Pierrette Vergnes et Anne Turlais.
  • Du 5 octobre au 9 novembre : Cathy Osztab, Stephen Harper, Hélène Despeyroux et Alyssia Banon.

Ouverture : vendredi et samedi de 15 h à 18 h et dimanche de 10 h 30 à 12 h 30. Contact et renseignement : amismaisonjacob@gmail.com

 

Soscripcion darrièr libre de Fèliç Daval

Souscription. L’Association Aqui l’Oc a le plaisir de vous annoncer qu’elle éditera bientôt le dernier livre de Félix Daval « Lo Blaublu e la Silveta ».

C’est une histoire écrite dans une langue simple et poétique. L’auteur nous raconte au fil des saisons, la vie des oiseaux qui peuplent les vallons, entre noisetiers et aubépines. Ne perdons pas de vue le vol tantôt paisible tantôt affolé de Glanet, le geai. Lui, comme les mésanges, sera un jour dans la tourmente face aux prédateurs comme les buses ou les faucons pèlerins. Dans cette nature cruelle, heureusement, on parle aussi d’amitié, de solidarité et même d’amour.

Le QR code permet d’écouter des extraits de l’histoire et de se familiariser avec la langue occitane grâce aux élèves bilingues de 6°-5° du collège de Lacapelle-Marival et à leur professeur Stéphane Clerc. Texte bilingue : texte occitan puis texte en français traduit par Christine Rouchet Tible. Illustrations : Cric.

Souscription possible du 31 mars au 2 mai inclus. Merci de télécharger le bulletin sur le site http://www.espacioccitancarcinol.com et de l’envoyer accompagné d’un chèque de 10 euros, à l’ordre de Association AQUÍ L’ÒC.

Bal Trash Trad

L’Association AQUÍ L’ÒC a le plaisir d’accueillir le duo Baltrashtrad pour un bal familial le dimanche 23 Février prochain, à 15H, à l’Espace Occitan à Saint-Céré.

Sur les notes d’un blues occitan, Baltrashtrad chante et raconte des chemins de vie, des histoires de femmes, d’hommes, des histoires d’amour. Guitare, banjo, voix et percussions se mêlent pour nous délier les gambettes et nous emporter dans le tourbillon de la vie.
Un moment délicieux et convivial à ne pas rater !

Entrée : 6 euros. Gâteaux et boissons sur place.  Contact : 06 73 62 64 63 / asso.aquiloc@gmail.com

Charles Dumont honoré à Cahors en 1999

La disparition récente de l’enfant de Cahors nous invite à faire référence à l’hommage qui lui a été rendu en 1999, à l’occasion de la 9e édition des rencontres internationales francophones organisée par l’Association des Ecrivains de Langue Française et son équipe lotoise, présidée par le professeur Edmond Jouve.

C’est Jean-Yves Brunerie, fidèle de l’équipe, qui nous offre ce beau portrait de Charles Dumont, délivré en sa présence et qui s’ouvre sur la première rencontre avec Edith Piaf, celle qui l’a conduit vers la renommée. Ce texte ponctué de témoignages de la presse de l’époque et des relations avec les acteurs du monde du spectacle, nous donne à voir qu’il suffit souvent qu’un seul rendez-vous, fortuit ou provoqué, peut être déterminant pour la construction d’une carrière.

Pour lire la communication de Jean-Yves Brunerie (enseignant, habitant de Payrac) CLIQUEZ CE LIEN

 

Notre langue s’enrichit avec France Terme

Régulièrement informés par le site du dispositif interministériel d’enrichissement de la langue française sous forme de lettre d’information, nous pouvons – comme tous les citoyens d’ailleurs – suivre les nouveautés de notre langue.

Pour illustrer ce propos, nous avons choisi un terme rattaché au cyberharcèlement

Haineur, -euse

Ce terme désigne une personne qui utilise la toile et les réseaux sociaux pour inciter à la haine envers un individu ou un groupe.

Cette appellation, dont la consonance rappelle l’anglicisme hater, apparaît comme un néologisme, mais elle est empruntée au moyen français. Le suffixe -eur souligne bien une démarche active, d’incitation à la haine. Autre avantage du terme français, il permet de préciser si l’internaute fauteur de haine est un homme ou une femme puisque l’on dispose, avec cet équivalent, du féminin haineuse.

Ce concept rejoint celui de cyberharcèlement. Une enquête a révélé ce mois-ci que près d’un enfant ou jeune sur quatre y avait déjà été confronté.

Si vous souhaitez poursuivre la lecture complète de la lettre de ce mois, cliquez CE LIEN

Le merle : une poésie signée Bernard Bachman

Un merle picore dans le pré.
Il y met tellement d’ardeur que les feuilles mortes qui jonchent le sol
s’éparpillent joyeusement.
Il s’interrompt soudain,
reste immobile,
reprend sa tâche avec frénésie,
sautille sur ses petites pattes
puis s’envole sur la branche morte d’un arbuste.
Il observe maintenant l’horizon, tel un capitaine au nez jaune, sur le grand mât
d’un navire au long cours.

 

Illustration photo Merle noir (Turdus merula) © Pixabay
+ d’informations sur le Merle noir sur le site de la LPO

L’Université Pour Tous Cahors Quercy démarre sa sixième année universitaire !

Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024

Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.


L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès

Comme en témoignent ces quelques chiffres

  • 350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département

  • Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence

  • Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications

2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public

Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :  

Philosophie, littérature
Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie
Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique
Médecine et prévention
Economie
Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :

Environnement et développement durable, géographie, astronomie
Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre.
Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins


Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de
Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.

L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.

Une présentation à la presse est prévue début novembre

Le programme détaillé des conférences est à consulter sur le site https://uptc-cahors.org/

L’UPTC est partenaire de Quercy net

Stage de chants Béarnais à St Céré

Saint-Céré, samedi 28 septembre 2024 : Stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou et Concert avec Recaliu

Le samedi 28 septembre prochain, venez participer à l’Espaci Occitan Carcinòl, près de la salle polyvalente, à un stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou de 14H30 à 17H30 et à un concert du trio Recaliu à 21H. À 19H, il y aura une auberge espagnole.

Les origines d’Isabelle Bourguétou et son parcours font de ses transmissions un partage de qualité où elle apporte son attention à la fois sur le plaisir et le geste vocal sain.

 

Isabelle enseigne le chant depuis plusieurs années au sein d’ateliers hebdomadaires dans le Lot et en Aveyron. Originaire du Béarn, elle hérite de cette culture du chant spontané où l’harmonie semble naturelle. Elle a été formée au conservatoire de musique traditionnelle de Toulouse, puis comme Passeurs de chant auprès d’Emmanuel Pesnot, et en improvisation pendant 2 ans et demi auprès de Jean-Yves Pénafiel. Elle est également chanteuse et percussionniste dans plusieurs groupes : La Soubirane, Baltrashtrad, Recaliu et Kürdan project.
Elle a fait un gros travail sur les collectages et prépare actuellement un concert solo sur le thème de la femme en territoire de Béarn et Quercy.

Ce stage de chants est ouvert à tous chanteuses et chanteurs confirmés ou apprenants.

Le trio Recaliu

Le collectage que l’abbé Lacoste a mené en Quercy à la fin du XIXème siècle, embrase l’énergie de ce trio polyphonique. Le répertoire du trio, exclusivement issu de ce collectage est revisité en monodie et en polyphonie, accompagné d’instruments traditionnels, comme le tambour, le tambourin à cordes, les percussions, l’harmonium indien, la shruti box, le monochord et les gnawas.

À l’image de la braise qui ravive le feu le matin, le trio Recaliu composé de Mickaël Courdesses, Isabelle Bourguétou et Christian Sépulcre fait le lien entre passé et présent pour que les générations d’aujourd’hui aient connaissance de cette vie qui était celle de leurs parents, grands-parents et arrière grands-parents. Une parenthèse, un moment suspendu dans le temps pour ralentir la frénésie de nos vies actuelles. Un moment de partage et d’envolées vocales qui nous touche dans sa simplicité et son authenticité.

Ce concert est également ouvert à tous.  Tarifs : 25 euros (stage + soirée) / 10 euros (soirée) Réservations avant le 27 septembre auprès de l’Association

AQUÍ L’ÒC par téléphone au 06 73 62 64 63 ou par mail à asso.aquiloc@gmail.com

 

 

La Bible a son musée dans le Lot

Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !

L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.

Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28

Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.

UPTC : c’est la rentrée !

La nouvelle année universitaire, démarrera le 1er octobre prochain,

Elle s’annonce toujours aussi riche et variée, avec  plus d’une quarantaine de conférences qui sont désormais accessibles en ligne
> (CLIQUEZ CE LIEN)

Vous pouvez également consulter, télécharger et imprimer le flyer de la programmation des conférences pour la période d’octobre à décembre prochain.
> (CLIQUEZ CE LIEN)

Nous vous souhaitons une très bonne reprise.

 

L’UPTC est partenaire de Quercy net

80 ans après sa mort. Antoine de Saint-Exupéry, l’aviateur mystique ? par André Décup

En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.

Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l'œuvre de celui qui se disait agnostique. Wikimedia commons
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique.
Sources : Wikimedia commons
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.

La magie de l’enfance

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.

Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.

À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.

Un passionné d’aviation

C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».

Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.

Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.

En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.

Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.

Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.

L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes

Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.

Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.

Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».

Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».

Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but

Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.

« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.

Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.

Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.

Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».

Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.

Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.

Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».

Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Image d’illustration : Photo non datée de Saint-Exupéry devant son avion. © Crédit photo : Archives AFP / Sud-Ouest

De nouvelles rencontres avec l’ATA en ce début septembre

MARDI 3 SEPTEMBRE, à 19 heures, Pierre SAUNIER, concepteur et réalisateur de documentaires, vient nous offrir une vision singulière du monde.

D’abord quelques images sur le Laos… En Janvier 2019, Pierre a passé un mois au Laos… À partir de certaines images tournées durant son voyage, il évoque des moments de vie et les stigmates encore présents de la guerre du Vietnam.

Puis il nous présentera un autre documentaire sur Martin Nadaud « J’ai manié la plume en même temps que l’outil ». « Quand le bâtiment va, tout va » Peu de gens savent que c’est à Martin Nadaud, ouvrier et représentant du peuple que l’on doit cette formule populaire retenue par l’histoire. Figure emblématique du bâtiment, originaire d’une terre de longues migrations, ce creusois est un des pionniers de la république.

A découvrir et échanger !

Le SAMEDI 7 SEPTEMBRE, à 19 heures, Daniel BIROU et Colette CHANTRAINE viennent nous présenter l’ONG Amnesty International : actions significatives dans le monde mais aussi en France autour des problèmes que rencontre notre société française. Nous aborderons les sujets d’actualité pour lesquels Amnesty joue un rôle de première importance et notamment les questions de l’immigration climatique et des violences à partir de l’informatique sur les privations de liberté !

Venez nombreux. Nous sommes tous concernés et les échanges seront passionnants !

Le repas partagé sera sous les ifs – sucré / salé.

Participation libre pour les frais de déplacement et soutien à Amnesty.

Prévenez de votre présence pour la logistique.

A bientôt !

Mado et François Thiveaud 06 84 78 33 16

L’association ATA est partenaire de Quercy net

Le faiseur de barque

L’histoire de la construction d’une barque de la Dordogne lotoise par Roland PLAGNE (96 ans), le dernier constructeur de barques de la vallées de la Dordogne quercynoise.

Un film de Thierry RAIMBAULT, sur une idée originale de Philippe DORTHE. Une production EPIDOR. Merci à toute l’équipe. L’acteur principal Roland PLAGNE. Pierre JEANOT Jacky SALAMAGNE Franck CLARE Françoise VIGIER Patrick VIGIER Jean-Pierre CAUSSIL Jean-Louis CHEZE, Dominique CHEZE Michel GRANOUILLAC et à tous les carennacois qui ont aidé d’une manière ou d’une autre. Merci pour son soutien à Raphaël DAUBET Sénateur du Lot. Merci à Christophe PROENCA, Député du Lot, Président de CAUVALDOR, Merci à Jean-Christophe CID, Maire de Carennac.

Merci à Nicole Bonnet de nous avoir signalé ce sujet fort intéressant

A la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot – Toponymie lotoise –

Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)

 

Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ?
Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.

Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.

Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).

Les auteurs
Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur « Le parler occitan de Couzou en Quercy ». Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux.
Parmi leurs publications sous leurs signatures : « De pech en combes », « mariage en Pays d’Olt », « Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire »

L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20.
Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage :
> en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription

> souscription avec règlement par CB : cliquez CE LIEN pour accéder au site de l’éditeur (édicausse)

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