Catégorie : Artistes Page 2 of 3

2021 par Jérôme SOLEIL

Le nouveau bandeau de Quercynet pour 2021 est en place ! Après Christian VERDUN, l’an passé, cette année, c’est Jérôme SOLEIL, graphiste indépendant qui s’est prêté à l’exercice.  Merci Jérôme.

 

Je l’ai pensé comme un hommage au monde animal.
Le dessin initial est au stylo bille. Un traité croquis, au traits vifs & hachurés comme symbole d’une urgence de ce monde maltraité, en danger permanent. Mais également pour garder un côté énergique & vivant.
Le vert peut paraitre étonnant, et s’il met aussi un peu mal à l’aise c’est assumé.
On peut aussi voir des traits rouges, comme des vaisseaux sanguins, participants graphiquement à la structure du dessin.
Le jeu graphique avec la typo immense et lisible a été pensé dès le départ en superposition.

 

Visitez le site internet de Jérôme SOLEIL ici :   http://www.soleilgraphiste.com/

Le Quercy, dernier repaire d’André Breton

Titre d’un des 3 sujets diffusés par la chaîne ARTE dans le cadre de l’émission « Invitation au voyage ».

Le village est filmé à son avantage et plusieurs intervenants ajoutent leurs commentaires : on y retrouve avec plaisir Alain Prillard, ancien locataire du village, qui, contrairement à André Breton, a souhaité « se désirer ailleurs ! », sans doute pour éviter la perversion commerciale qui inonde notre joli village.

Disponible du 08/12/2020 au 12/02/2021
Prochaine diffusion le mardi 15 décembre à 16 h 30

Aqui l’OC soirée thématique

C’est avec honneur que l’Association AQUÍ L’ÒC organise une soirée thématique lors du 100ème anniversaire de la naissance de Joan Bodon (Jean Boudou), le samedi 24 octobre à 21 heures à l’Espaci Occitan Carcinòl à Saint-Céré.

Au programme : poèmes chantés avec le trio Qual sap composé de Francis Alet, Christian Sépulcre et Jean-Claude Blanc mais aussi contes et musique avec Viviane Cayssials et Thierry Heitz. Participation libre.

Joan Bodon né à Crespin (Aveyron) le 11 décembre 1920 et décédé le 24 février 1975 en Algérie, a écrit toute son oeuvre dans sa langue maternelle : contes (dont l’inspiration vient de sa maman, conteuse reconnue), romans et poèmes.

Renseignements : AQUÍ L’ÒC

Tel : 06 73 62 64 63

Site : www.espacioccitancarcinol.com

Zadkine sculpté par le Quercy

La chaîne ARTE nous propose de re-découvrir, en passant par Bruniquel, le locataire des Arques. Quelques images plus loin, un clin d’oeil sur le DRAC clôture ce sujet.

 

Les cochons sont partis un poème d’automne

Hommage aux cochons par Ottomar (1)

Les cochons sont partis,
Je ne peux faire semblant,
Adieu donc les amis,
Maintenant absents.

Joueurs dans votre enclos,
Au soleil, libres, insouciants.
Le matin tôt,
Vous respiriez le bon air.

Condition animale,
A l’heure de tant de maux,
Ridicule état d’âme,
On me dit, vous êtes sot !

Les cochons sont partis,
Les voir chaque matin,
Ce n’est pas anodin,
Clin d’œil, empathie.

Les cochons sont partis,
Je sais c’est leur destin,
Et qui puis-je, c’est ainsi,
Je reste un peu chagrin.

 

(1) Ottomar :  nom d’emprunt de notre contributeur poète

Des projets, encore des projets de l’ami Verdun

Après la nouvelle exposition consacrée à consacrée à Michèle Mathey et Jean-Paul Espaignet (toujours en place), que nous avons pu découvrir durant le confinement, l’ami Christian nous annonce qu’il va procéder à un exercice pour lequel il a déjà donné : travailler en hauteur. Pour ceux qui suivent ses activités depuis quelques années, il semble se plaire en équilibre et sa proposition dont nous affichons en « exclusivité » la maquette, est de donner à la façade de son « petit musée » son habillage définitif (enfin, nous le pensons !).

Les tracés sont déjà visibles et si vos pas vous mènent dans ces lieux, Christian Verdun vous donnera quelques commentaires sur ses choix de décors et vous conduira bien évidemment dans son nouvel intérieur.
Le petit musée est ouvert chaque samedi de 15h à 18h. 180, Rue de la Résistance 46090 Arcambal

+ d’information en cliquant CE LIEN

De Saint-Cirq Lapopie à Douelle, en images et en musique !

Antoine nous écrit ce petit mot : « J’ai entrepris il y a quelque temps une excursion dans cette zone géographique…
Cette dernière m’a laissé de plaisants souvenirs !
Musicien amateur, j’ai décidé de prendre ce thème pour habiller une de mes compositions ».

Merci Antoine, on ne se lasse jamais de découvrir et faire découvrir notre Quercy !

Pour vivre heureux, vivons cachés !

Massou l’homme sauvage qui a vécu 45 ans dans les bois du Lot est mort ! (v. La Dépêche du Midi du 3 juin 2020)

Vivre caché… était-ce vraiment un choix pour ce forçat-artiste de la terre, réfugié dans son monde en pleine Bouriane ? Vouloir décrypter son univers, il ne s’y opposait pas et il n’était pas un inconnu dans le monde de l’art brut

Des êtres singuliers, bizarres… chaque village en possède sa part. En les respectant, c’est notre intégrité que nous protégeons. La collectivité doit aussi jouer son rôle et la commune de Marminiac sur laquelle il était établi doit prendre son temps pour ne pas détruire ses témoignages.

Antoine Boutet, plasticien qui a collaboré avec les Ateliers des Arques, a réalisé un documentaire « Le Plein Pays » en 2005-2006.

 

+ d’infos sur les Inrock

Réouverture du Petit Musée de Christian Verdun

A compter du Samedi 6 juin et jusqu’au 12 juillet, notre artiste invite deux de ses amis, Michèle Mathey, plasticienne et Jean-Paul Espaignet, photographe et céramiste.
Cette visite vous permettra de découvrir de nouveaux espaces d’exposition créés par le maître des lieux.
Vernissage samedi 6 juin à 17h en présence des artistes.
Cette exposition sera ouverte tous les mercredis et samedis de 15h à 18h. Rendez-vous à Arcambal, 180 rue de la Résistance.

Plus d’information sur le site de Christian Verdun

Chaque matin, un poème d’Ottomar

Un poème qui pourrait « presque » nous annoncer la fin du déconfinement !

Chaque matin
Un oiseau invisible
Chante sous ma fenêtre
Ce réveil-matin est ponctuel,
C’est au lever du jour
Qu’il rempli sa fonction.
Ce matin, aucun chant.
L’oiseau a t-il oublié sa mission ?
Mais, suis-je distrait,
Nous sommes samedi.
Ni aujourd’hui ni demain
Je ne l’entendrai.
Et puis lundi, nous verrons bien.

L’illustration (l’Accenteur mouchet) est tirée de l’ouvrage Les riches heures du Brugal.

On peut se procurer cet ouvrage directement chez l’auteur, Michèle-Elisabeth Schmidt, en cliquant CE LIEN

Le printemps par Ottomar

Le printemps

Renard
annonce
le printemps

Lundi
il était
dans notre jardin.

L’œil vif,
aux aguets,
il passe.

S’arrête
un instant
me regarde

Fatigué
pourtant
il n’a pas le temps.

Renard
annonce
le printemps.

Ottomar

BD 2020, la France aime le 9e art

Avec « Toute la France dessine ! », l’Année de la bande dessinée vous propose de créer chaque semaine une BD avec vos auteurs préférés.

Cette semaine, c’est Jul qui offre à Toute la France dessine ! son deuxième épisode, sous forme d’un clin d’œil amusé à la série Silex and the City dont il est l’auteur.

Avant de vous lancer dans la création, consultez le site BD 2020

Pleine lune, un nouveau poème proposé par Ottomar

 

En cette période printanière, j’ai choisi, parmi le dernier envoi de notre poète, ces quelques lignes consacrées à la lune, précieux auxiliaire des jardiniers.

 

 

Pleine lune

La lune pudique
s’est voilée d’un nuage,
voile léger, habit d’un soir.

Un sanglier traverse la route,
ses yeux rouges le rendent mystérieux.
Quelque divinité égarée en forêt.

Les nuages passent.
La lune entière
s’éloigne dans le ciel pur.

Ottomar

Bienvenue aux textes poétiques sur le Quercy

Ottomar nouveau contributeur, prolonge la longue liste de celles et ceux qui ont chanté en vers ou en prose notre Quercy.
La poésie qui était déjà présente dans les rayons de notre bibliothèque, viendra régulièrement enrichir nos pages

illustration « à l’abri des chênes » , huile sur toile80x80, Martine Bach.

La conférence
Regroupées,

couchées en cercle autour de l’une d’entre elles,
restée fièrement debout sur ses pattes, les brebis sont en conférence.

Mon voisin éleveur s’amuse de mon ignorance.
« C’est pour se tenir plus chaud, les matins sont frais », me dit-il en riant.

Et s’il se trompait ce brave homme,
N’écoutent-elles pas leur chef ou quelque sage leur délivrer un message ?

Qu’en sait-on ?

Ottomar

 

Didier Chamizo : Les sources et le tremplin par Jacques Bouzerand, journaliste et critique d’art

C’est à Cahors, en 1990, que j’ai pour la première fois rencontré le travail de Didier Chamizo. À la faveur d’une exposition-vente, ce Cadurcien a investi la caserne Bessières, démilitarisée depuis peu. L’artiste n’est pas là. Il est retenu, entre quatre murs, à Lyon. Mais, sur les parois grisâtres du bâtiment, quelle explosion de couleurs, de formes et de liberté! C’est, pour moi qui en ai vu d’autres, une révélation. Ce n’est pas tout à fait une découverte car ma femme, Annette Kahn, alors rédactrice en chef adjointe au Point et spécialiste des affaires judiciaires, m’a déjà parlé de ce Chamizo. Au hasard d’une visite faite dans les prisons de Lyon en compagnie du procureur Pierre Truche, elle est enthousiasmée par les fresques peintes sur le béton des couloirs souterrains qui relient les deux centres pénitentiaires Saint-Joseph et Saint-Paul. Le cinéaste François Reichenbach et Alain-Dominique Perrin, initiateur de la fondation Cartier pour l’art contemporain, avaient déjà été séduits.

De la prison à la caserne, les toiles n’ont rien perdu de leur force, bien au contraire. Les tableaux cristallisent les pulsions libératrices. Ils font vibrer les accents de la révolte, non pas celle de l’artiste contre son propre sort, mais de façon plus générale, plus universelle, contre l’injustice, la violence, l’oppression, la guerre… On ne peut pas rester insensible à cet appel qu’en d’autres temps et sous d’autres formes clamait un Victor Hugo. On connaît la suite : l’exposition quai Albert-Ier à Paris, la même année, où, dès le soir du vernissage, dix-sept des dix-neuf tableaux présentés sont vendus; la libération de Chamizo, sa grâce… Et, sans discontinuer, cette fringale d’expression, cette frénésie de peindre, de rattraper le temps perdu, de se venger de la contrainte passée en créant toujours plus.

Demosthenes Davvetas, critique d’art renommé, considéré comme l’un des meilleurs connaisseurs de l’art contemporain, ne s’y trompe pas : il classe Chamizo dans la lignée des grands artistes qui, forts d’une expérience personnelle dense et d’un vécu intense, ont contribué à enrichir et à renouveler le langage plastique. Et, surtout, il est de ceux qui font sortir l’art de ses frontières pour le rendre accessible au plus grand nombre.

De son parcours explosé – à tous les sens du terme – d’où il est revenu avec des convictions fortes, généreuses, et une ligne de conduite tendue vers l’action et la création, Didier Chamizo présente à Cahors le panorama coloré. Ce n’est pas seulement une rétrospective, c’est un ressourcement et un tremplin pour la conquête de nouveaux espaces de l’art.

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