Catégorie : CULTURE Page 3 of 8

L’Université Pour Tous Cahors-Quercy : bilan très positif et une future année prometteuse

Au terme de cette année 2022/2023, l’UPTC peut s’enorgueillir d’un bilan très positif, comme en témoignent ces quelques chiffres :
330 adhérents, dont un tiers de nouveaux, 42 conférences totalisant 1938 participations.

Centre universitaire Maurice Faure : une salle bien adaptée aux conférences.

Parmi ces conférences, 37 se sont déroulées dans le cadre ordinaire des conférences du mardi ou du jeudi après-midi, avec une moyenne de 54 participants. 5 conférences ont été ouvertes au grand public, regroupant en moyenne plus d’une centaine de participants. Enfin, 3 conférences ont eu lieu en dehors de Cahors : à Vers sur le ténor Jean Mouliérat restaurateur du château de Castelnau-Bretenoux, à Bellefont la Rauze (Constans) sur la bioéthique, et à Caillac sur William Turner.

De temps et de climat il fut question, en ouverture de cette année, avec Joël Collado, et le bouquet des thématiques proposées par la suite avait de quoi satisfaire des curiosités très diverses dans tous les domaines : patrimoine, littérature avec la célébration de l’année Molière, architecture et peinture, musique, philosophie, voyages, histoire du Moyen-Orient, de l’Europe, de l’Italie, histoire médiévale, histoire des femmes, bioéthique et médecine, histoire de phosphates et paléontologie, autant de sujets présentés par des conférenciers motivés, devant un public toujours nombreux, attentif et assidu.

Après la pause estivale, deux rendez-vous importants seront à l’agenda de l’UPTC : le 23 septembre, elle célébrera ses 5 ans, et le mardi 3 octobre, une conférence de l’écrivain Charles Klein sur La vie multiple de Colette, en cette année du 150ème anniversaire de sa naissance, marquera le début de la nouvelle année universitaire 2023-2024.

L’écologie et l’environnement, les questions sociétales et autres sujets d’actualité, avec un focus sur cette année sportive, seront au menu de cette nouvelle année, aux côtés des domaines traditionnels : histoire, littérature, philosophie, arts, médecine et sciences.

+ d’informations sur le site internet, onglet projets https://uptc-cahors.org/

L’Université pour tous Cahors-Quercy
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Disparition de Michel Cosem, poète, romancier, éditeur

Malgré ses soucis de santé, Michel Cosem conservait la même vivacité d’esprit et travaillait à plusieurs projets. C’est avec une douloureuse surprise que le monde de la poésie et ses amis ont accueilli l’annonce de son décès le 10 juin dernier.
Il était né en 1939 d’une famille originaire de la région toulousaine.
C’est à Toulouse qu’il fit ses études et qu’il fonda, dès 1960, la revue « Encres Vives ». Il y publia ses premiers poèmes.
Il devint ensuite documentaliste dans l’Ariège. Les Pyrénées furent son second bastion.
Egalement au début des années 60, il acheta une maison dans le Lot, au Fenoul, sur la commune de Saint-Bressou. Dès lors, il y passa tous ses étés.
Enfin, il s’installa définitivement à Issepts, avec sa compagne Annie Briet, elle aussi écrivain. Son attachement pour le Quercy ne se démentit jamais.
La poésie est l’alpha et l’oméga de son écriture. Lorsqu’il entra en poésie, il se trouva comme pris entre l’écriture traditionnelle et l’avant-garde. Or il ne voulait pas renoncer au lyrisme, tout en renouvelant la langue. « Encres Vives » devint le lieu de débats animés . En même temps, il développait son œuvre. Sa poésie semble couler de source. Elle parle d’un pays où les frontières sont abolies. L’animal, la fleur, l’homme et la femme se connaissent de toute éternité. Tout devient possible dans cette poésie au-delà de l’étrange : « Dans la fourrure du feu/ une légende est en train de naître ». Les lieux, découverts au cours de longs voyages, viendront lester l’imaginaire d’un poids de concret, sans toutefois l’annuler. En poésie, il reçut les prix Antonin Artaud (1986) et Jean Malrieu (1993).
Mais cette poésie, il voudra en redoubler la portée, en multipliant les ateliers d’écriture, en élaborant des anthologies, en faisant de la revue « Encres Vives » un support de nouveaux recueils (1500 en 40 ans). Michel Cosem fut un véritable découvreur de poètes. A travers l’association Escalasud, créée en 1990, il s’attacha à manifester la richesse parfois ignorée de la poésie de la grande aire occitane.
Le roman vint concrétiser par d’autres voies son univers, en donnant notamment une dimension mythique au cadre de ses ouvrages, qu’il s’agisse des Pyrénées : « Les yeux de l’Oursonne », « Les oiseaux du Mont Perdu », ou du Quercy :
« Marie Fenoul », « Emilie et la Dordogne » . Ses nombreux romans pour la jeunesse lui ont valu le prix Renaudot Jeunesse en 2003.

Une illustration signée Christian Verdun

Il écrivit de très nombreux contes, au carrefour de la poésie et du roman.
L’oeuvre de Michel Cosem est considérable, tant au plan du nombre d’ouvrages que de leur genre (poésie, roman, anthologies, essais), mais aussi quant à ses finalités : l’écriture de création, le militantisme culturel (faire écrire, faire lire, faire écouter la poésie). Cette œuvre manifeste une essentielle générosité, tant envers ses contemporains qu’en direction des générations futures.

Gilles Lades

Quercy net remercie Gilles Lades, poète et écrivain figeacois pour son texte que nous accompagnons du visuel de la couverture d’un ouvrage de Michel Cosem, signé Christian Verdun.

La musique de chambre, un vecteur idéal de lien social au coeur d’un projet

A l’origine du projet : un concert-événement à Marcilhac-sur-Célé organisé en août 2022

Avec le concours du Quatuor Parisii qui a recueilli un public très nombreux et manifestement conquis par les grands professionnels qui composent cette formation, cet événement met en évidence l’existence, à Marcilhac-sur-Célé et dans ses environs, d’un public très demandeur d’une offre de musique de chambre de qualité.

Le Quatuor Parisii : excellence & éclectisme mais également implanté dans le Lot à Sainte-Colombe

Quatuor à cordes de renommée internationale réputé pour l’envergure de son répertoire et sa qualité d’interprétation (20 tournées aux USA, des concerts dans près de 100 pays, récompensés  aux « Victoire de la musique » (1994), Grand Prix Charles Cros (2002), Prix de la Sacem décerné par l’Académie du disque lyrique..

L’envolée musicale : du quatuor à la musique de chambre … l’action artistique en territoire

Porté par l’association « les Grives musiciennes » à but non lucratif, le projet a pour objet de concourir à la mise en valeur du patrimoine artistique musical dans le département du Lot et alentour, avec un accent mis sur le répertoire de musique de chambre.

Les deux prochains rendez-vous qui vous attendent

ASSIER, église Saint-Pierre, 24 juin à 20 h avec au programme : Mozart : quatuor « La Chasse », Mozart : quinteOe avec cor, Turina : « La prière du Torero », Cherubini : sonates pour cor, Puccini : « Chrysanthèmes », J.-B. Arban : Variations sur le carnaval de Venise, pour cornet à piston

MARCILHAC-SUR-CÉLÉ, Abbaye St-Pierre, 2 août (2 concerts 17 h 30 / 20 h), 1er concert : 17 h 30 Beethoven : quatuor op. 18/4, Mozart : quinteOe à deux altos KV 515, 2ème concert : 20 h, Mozart : quinteOe à deux altos KV 516, Beethoven : quatuor op. 18/1

 

 

Le vent d’autan souffle aussi sur Cazals !

Va-t-il décoiffer la culture locale ou tout naturellement lui faire partager un nouveau maillon de la chaîne culturelle ? Le vent d’autan est le nom de la première librairie qui vient d’ouvrir ses portes sur Cazals. Pari risqué, mais si l’on en croit les paroles de Marie Cossart relevées dans ActuLot par Luc Gétreau, l’argumentaire est séduisant d’autant que les lieux sont garnis en événements de tous genres, la Bouriane n’étant pas en reste.

Installée sur la place principale de Cazals avec terrasse pour partager quelques douceurs et boissons, la librairie « Le vent d’autan » sera également visible sur les réseaux sociaux (Facebook, Instagram).

Librairie Le vent d’autan, Place Hugues Salel – Tél : 09.81.91.29.26 – librairieleventdautan@gmail.com

association « Latitude, les amis de Barbara Phillips » : Le programme 2023

Leurs rencontres se dérouleront du 3 juillet au 28 août, les lundis à 21 heures dans la « salle voûtée » de Saint-Martin-Labouval, face à l’église (sauf exceptions signalées). Leur objectif : diffuser toutes les formes de culture, permettre le partage des savoirs, favoriser le vivre-ensemble.
Cet été, en juillet et août, nous vous proposons à nouveau un programme riche et varié où se côtoient une présentation sur les oiseaux du Quercy, l’évocation d’un peintre du Siècle d’or néerlandais ou de la littérature occitane, des exposés sur la période de la Libération dans le Lot, la vie d’un illustre lotois, une analyse de la mafia au cinéma, l’histoire du commerce triangulaire à Caussade, le fonctionnement des Archives départementales du Lot ainsi que le traditionnel concert de guitare. Toutes les conférences, causeries et soirée autour de la guitare sont gratuites. Elles commencent à 21 heures précises et sont suivies d’un verre de l’amitié. Programme téléchargeable en cliquant CE LIEN ou le visualisant dans le diaporama ci-dessous.

cliquez l’image pour visualiser le diaporama

L’association Latitude, les amis de Barbara Phillips
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Six mois après un grand colloque pleinement réussi, la Société des études du Lot en publie les Actes. Un bel ouvrage, qui rassemble toutes les contributions, sera disponible dans quelques semaines. Une souscription est désormais ouverte.

L’an dernier, la Société des études du Lot célébrait ses 150 ans d’existence. Pour ce faire, la Société savante organisait, les 1er, 2 et 3 décembre 2022, un grand colloque à Cahors. D’abord, à la salle Henri-Martin de l’Hôtel de Ville, ensuite à l’espace Clément-Marot. Le succès fut pour le moins au rendez-vous, l’assistance fort nombreuse et ravie, les communications étant aussi diverses que novatrices. Du jamais-vu à Cahors !

Après un travail éditorial d’usage, toutes les conférences données lors de ces trois journées sont ici rassemblées dans un bel ouvrage en quadrichromie de quelque 280 pages. Les thématiques en sont très variées, allant de l’histoire de la Société elle-même à l’évocation du Quercy à diverses époques, du Moyen Âge à l’époque contemporaine ; elles concernent aussi l’environnement naturel du département, sa faune, son patrimoine architectural et culturel, comme ses activités sociales, économiques et sportives.

Rassemblant 24 contributions et plus de 150 illustrations, « Le Lot à travers l’histoire » constitue un volume vraiment inédit qui ravira toutes celles et ceux que passionnent l’histoire et la vie de notre département comme celle de ses habitants. L’ouvrage sera disponible dès la fin de ce mois de mai au prix public de 22 €. D’ici là, tout un chacun peut en réserver un ou plusieurs – quel cadeau original ! – par souscription au prix de 18 € l’unité. Les tarifs postaux étant élevés, il est recommandé de passer chercher les volumes lors de la présentation publique, le 30 mai, ou à l’occasion d’une permanence postérieure tenue le mardi au local de la Société au 38, rue de la Chantrerie. Tous renseignements complémentaires et bulletin de souscription des Actes de ce mémorable colloque en cliquant sur CE LIEN

La Société des Etudes du Lot est partenaire de Quercy net

Salon du livre ancien de Cabrerets : les organisateurs jettent l’éponge

Après presque 10 années d’existence, nous apprenons que cet événement porté par l’association du Foyer rural avec le concours du libraire figeacois Marc Ducos ne sera pas reconduit en août 2023.

Cathédrale Saint-Etienne (Cahors) : Les concerts du marché

Depuis 1993, chaque samedi au printemps, l’Association des Amis de l’Orgue de la Cathédrale de Cahors invite les visiteurs du marché à faire une pause dans la cathédrale pour écouter résonner le grand orgue.

Le public, tous âges et toutes conditions sociales confondues, peut entrer dans la cathédrale avec son cabas à provisions et apprécier un moment de musique d’une durée de 30 minutes.
Les interprètes, musiciens ou chanteurs, sont des artistes locaux. Les concerts sont libres d’accès

Samedi 29 avril / 11 h – 11 h 30 / Les plus belles pages de Bach à l’orgue (I)
Johann Sebastian Bach 1685 – 1750
Albertus Dercksen – orgue
Samedi 6 mai / 11 h – 11 h 30 / Les plus belles pages de Bach à l’orgue (II) – Concert conférence
Johann Sebastian Bach 1685 – 1750
Albertus Dercksen – orgue

Lancement de la saison 2023 avec un appel aux dons pour soutenir la réalisation du premier CD réalisé par l’AAOCC
+ d’informations sur le site de l’AAOCC en cliquant CE LIEN

Le temps des signes : une nouvelle librairie-bouquinerie à Souillac

Située à Souillac, au n° 26 de l’avenue du Général de Gaulle, elle propose essentiellement des livres d’occasion dans les domaines de l’histoire, de la philosophie, de la littérature, de l’art, des sciences, de la spiritualité, de l’ésotérisme, du régionalisme ainsi que dans divers autres domaines… Vous y trouverez des essais, des romans, des biographies, des livres de poche, des beaux livres et quelques livres anciens. La librairie vend et achète.

+ d’infos sur www.letempsdessignes.fr

AMTPQ : rencontre de printemps et la suite de ses publications

Comme tous les ans au printemps, l’AMTP Quercy organise, en partenariat avec les Pastourels de la Tour, une journée dédiée aux danses et au chant traditionnels. Ce sera cette année le samedi 15 avril, à l’Espace d’animation de Montcuq. (voir programme complet de cette journée).

Ce temps de rencontre sera également propice pour souscrire les tomes 3 et 4 des Vieux chants quercinois (sortie à la mi-juin). Profitez de la prolongation de la période de souscription pour bénéficier du prix spécial.

Cliquez ce lien  pour télécharger le bulletin de souscription (paiement en ligne possible)

Ecrire l’histoire de sa maison ou de sa famille grâce aux Archives départementales

Pour vous aider à débuter des recherches généalogiques ou à écrire l’histoire de votre maison, les Archives départementales du Lot proposent des ateliers gratuits tout au long de l’année 2023, dans onze communes du Lot.

Je fais l’histoire de ma maison. Partie 1 : le cadastre napoléonien

Par curiosité, par envie d’un retour aux sources ou par nécessité, les recherches dans les archives du cadastre napoléonien s’avèrent vite captivantes. Vous souhaitez débuter l’histoire de vos biens fonciers ou ceux de votre village ? Cet atelier dédié à la méthodologie de la recherche dans le cadastre parcellaire dit « napoléonien » est fait pour vous.

Je débute ma généalogie

Si vous souhaitez vous plonger dans l’histoire de votre famille, cet atelier va vous permettre de découvrir les sources disponibles en ligne sur le site internet des Archives départementales du Lot et d’acquérir les bases pour débuter vos recherches.

Les Archives départementales vont doubler leur capacité de stockage

Pour permettre l’extension des Archives départementales du Lot, de gros travaux sont entamés en ce mois de mars 2023 dans l’aile droite de la Maison diocésaine des Œuvres à Cahors,  juste en face de l’actuel bâtiment des Archives.

Ce bâtiment ayant de très grandes hauteurs sous plafonds et des planchers en bois ne pouvant supporter le poids des archives (1,5 tonne au mètre carré !), l’intérieur du bâtiment est en cours de déconstruction pour créer une nouvelle structure en béton et de nouveaux étages (avec au passage, la création d’un niveau supplémentaire).

A l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de ce chantier d’envergure, Serge Rigal, président du Département a rappelé qu’il était important de favoriser l’accès à la connaissance de tous les Lotois. Cela implique notamment de rendre plus accessibles les richesses de nos archives départementales. Leurs missions d’analyse des documents qui y sont versés, de conservation, mais aussi de médiation sont absolument fondamentales. Tous les Lotois ne le savent pas mais elles n’ont pas uniquement vocation à être consultées par des spécialistes. Elles sont fréquemment utilisées par tout un chacun, que ce soit dans le cadre de procédures juridiques ou encore pour des recherches personnelles, généalogiques par exemple. Elles contiennent des ressources inimaginables. »

Les 11 km de rayonnages actuels des Archives départementales sont arrivés à saturation. Le bâtiment actuel, ancien couvent des Capucins, situé dans la rue des Cadourques qui conserve la mémoire du Lot à travers des millions de documents remontant jusqu’au Moyen Age, peine à accueillir de nouveaux fonds.

Le Département a donc prévu d’investir 9,2 millions d’euros (avec des aides de l’Etat notamment dans le cadre de France Relance à hauteur de près de 1,9 million d’euros) pour quasiment doubler les capacités des Archives départementales.

Le projet d’extension a pour but d’augmenter le volume de conservation des archives avec 9 km de rayonnage supplémentaires. Les 2 000 m² abriteront aussi des locaux pour traiter les archives et un espace d’accueil pour des activités culturelles et pédagogiques.

Un parvis urbain signalant le franchissement de la rue des Cadourques fera le lien entre les deux bâtiments des archives.

A l’intérieur, des murs en brique de terre crue

La mise en valeur de la Maison diocésaine des Œuvres participe à rendre le bâtiment plus facilement identifiable. Seule la tourelle construite sur la façade nord dans les années 1950 à 1970 sera démolie, ainsi que la passerelle en façade ouest.

Les façades seront rénovées dans le respect de l’existant. Seul le rez-de-chaussée de la façade ouest fera l’objet d’une modification, avec une large ouverture marquant l’entrée du public, agrémentée d’une sérigraphie d’un document choisi parmi la collection conservée.

Les trois étages de magasins seront isolés de l’extérieur par un vide avec une double peau ventilée. La peau intérieure en briques de terre crue sera visible à travers les fenêtres existantes, protégeant ainsi les archives de lumière du jour et permettant de réguler efficacement le climat intérieur. 50 000 briques de terre crue seront utilisées pour construire les magasins de conservation.

La brique de terre crue, matériau sain et écologique, abaisse le bilan carbone du bâtiment grâce à  de nombreux atouts :

  • nécessite peu d’énergie pour sa fabrication,
  • ne produit pas de déchets,
  • entièrement recyclable,
  • facilité de mise en œuvre,
  • tradition régionale
  • production déjà assurée par certaines briqueteries de la région, en circuit local

La brique de terre crue a une faible résistance thermique, mais une forte inertie, elle participe donc à la régulation thermique du bâtiment.

Le recours aux énergies renouvelables
Le projet intègre une réflexion bioclimatique, permettant d’optimiser le confort des usagers (thermique, visuel, acoustique), de limiter les consommations en énergie, de concevoir un bâtiment respectueux de l’environnement et de proposer une insertion cohérente du bâtiment dans son contexte local.

Le bâtiment sera approvisionné par :

  • une pompe à chaleur alimentée par géothermie sur sondes (9 puits de 200m de profondeur)
  • l’intégration de panneaux photovoltaïques au-dessus du local technique et en ombrières.
  • une double peau permettant de limiter les échanges thermiques des magasins de conservation.

Les bâtiments d’archives et le maintien en température des magasins de conservation sont fortement énergivores. Ainsi, divers procédés ont été intégrés de manière à limiter les consommations :

  • enveloppe thermique performante,
  • prise en compte des contraintes hygrothermiques liées aux archives et à la conservation des documents avec la mise en place de terre crue,
  • maîtrise des infiltrations d’air…

Calendrier prévisionnel

  • Mars 2023 : démarrage du chantier pour une période de 17 mois
  • 2024 : réception des travaux
  • Déménagement après une période de séchage et de stabilisation des conditions de température et d’hygrométrie. Les collections devraient pouvoir être transférées de manière échelonnée en 2025.

Quercy net publie dans ses pages les lieux publics pour la consultation des archives (Services départementaux, services diocésains, communes, associations). Cliquez CE LIEN

(Sources Lot.fr / Illustration La Dépêche du midi)

Jean-Eugène Pujol, 1899-1986, peintre à Pradines

Présent de longue date dans les pages de la première version de notre site internet, nous profitons de la publication de l’ouvrage consacré à l’histoire de Saint-Cirq-Lapopie dont la couverture est illustrée par une oeuvre de Jean-Eugène Pujol pour redonner à cet artiste sa place dans notre nouvelle galerie des « quercynois célèbres ».

SOMMAIRE :
Biographie
L’artiste par Dominique, l’un de ses fils
Professeur de dessin
Quelques oeuvres
Expositions et musées

Biographie : Jean-Eugène Pujol est né le 4 mai 1899 à Carbonne, dans le Volvestre, d’une famille de propriétaire terrien, dont le père Fernand Pujol possède un talent de dessinateur. Très tôt, Eugène Pujol manifeste son désir d’être peintre. Sa première toile en 1911 représente la campagne toulousaine. Il rentre à l’école des Beaux-Arts en 1917.
Appelé sous les drapeaux en septembre 1918, il reste mobilisé trois ans à Toulouse et peut suivre presque normalement les cours de l’école.
Démobilisé en juin 1921, il part à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Fernand Sabatté et de Louis Roger, respectivement élèves de Gustave Moreau et de Jean-Paul Laurens, puis il s’inscrit à l’École du Louvre. A Paris, il découvre Gervais et Hélène Rivière.
En 1924, il obtient la médaille du portrait au Salon des artistes français et de 1925 à 1947, il est membre des Artistes méridionaux. Une fois diplômé, il part comme professeur de dessin à Fougères où il restera jusqu’en 1927, alors nommé à Cahors. Il s’y marie en 1929 avec une cadurcienne et revient très souvent dans le Lot, séduit par les paysages et la lumière.
En 1930, il repart à Paris comme professeur au lycée Rollin à Montmartre et habite rue Paul Féval, il rencontre un de ces compatriotes carbonnais, le sculpteur Abbal qui l’initie à la sculpture. Il s’y consacrera pendant plusieurs années, sans abandonner la peinture.
Nommé à Toulouse en 1940, il se fixe définitivement à Cahors où, à partir de 1941, il enseigne le dessin au lycée Gambetta et à l’École normale de jeunes filles. Il se partage entre les ateliers de sa maison du Cours Vaxis face au Lot et de Labéraudie, sur les coteaux.
Après la guerre, il entreprend très régulièrement des voyages en France et à l’étranger ; en 1946/1947 il se rend en Alsace où son beau-frère est en poste, en Espagne, l’été, avec ses jeunes enfants et en Corse, en solitaire. Il part en Algérie en 1947 et à Rome en 1949/1950 avec sa fille aînée, Marie-Thérèse, d’où il revient très marqué par les «Chambres» de Raphaël.
De 1972 à 1981, il voyage très régulièrement à Venise qu’il avait jusqu’à cette époque dédaignée, par crainte d’affronter une ville trop médiatisée. C’est une grande période de créativité chez cet artiste qui peint plusieurs centaines de toiles de la Sérénissime.
En 1979, il va à Londres avec ses enfants.
Le peintre s’éteint en 1986.

L’artiste par Dominique, l’un de ses fils :
Écrire un texte à propos de mon père, c’est bien difficile. Tant de souvenirs viennent à mon esprit des temps heureux où nous vivions tous ensemble.
Vous comprendrez que je ne parle pas de son oeuvre, car il y a pas plus mauvais expert que celui qui fait entrer ses sentiments personnels dans son jugement. Entre le fils d’un artiste, vivre sa jeunesse auprès de lui, partager les moments de création, les joies de partir avec lui dans la nature et peindre ou dessiner, laisse forcément quelque chose, une empreinte pour sa vie durant.
Les questions que je me posais lors de mon adolescence, sur ma vie, mon avenir, je les ai partagées avec lui et mon penchant pour la peinture ou le dessin n’est pas un hasard. Le climat familial, mon père que j’ai vu si souvent travailler, si heureux à Labéraudie, où nous passions tous les étés, en sont pour l’essentiel à l’origine.
A Labéraudie il peignait, faisait de la menuiserie et se passionnait pour l’architecture. Cette maison, il l’a pensée comme un artiste de la Renaissance. L’atelier qui ouvre sur le jardin par une large verrière, est au coeur de la maison, donnant une âme à cette vieille bâtisse. C’était là que tout se passait et se passe encore.
Lorsque j’ai voulu peindre à l’huile pour la première fois vers 9 ou 10 ans, il m’a installé une toile neuve sur un chevalet et m’a dit : « Vas-y ! ». J’ai fait son portrait… une tête triangulaire, un oeil de cyclope, c’était horrible, mais il m’a dit avec un sourire « C’est un vrai Picasso».
Il m’encourageait en bon professeur de dessin qu’il était et lorsqu’un jour je lui ai dit : « Je pourrais peut-être faire le professorat de dessin comme toi ? », il répondit « Il vaut mieux que tu sois architecte
– Mais cela n’a rien à voir avec la peinture !
– Tu crois que construire la maison des hommes, ce n’est pas beau ! »

J’ai beaucoup réfléchi et à 17 ans, je savais que je serai architecte.
Je ne suis pas le seul enfant de la famille, nous sommes quatre, trois filles et moi le dernier. La maison était toujours très animée, et souvent remplie de cris d’enfants, surtout quand nous jouions à Minuit sonnant, à nous faire peur dans la maison, toutes lumières éteintes. Quand cela dépassait certaines limites, mon père ouvrait le porte de son atelier et de sa voix courroucée, forte et grave, nous criait « Vous voulez que je vous aide » et cela nous arrachait des cris supplémentaires.
Il avait du caractère, mon père, et cela lui permettait de préserver son espace vital car ma mère si douce nous aimait tant que ses interventions manquaient de vigueur.
Mon père a peint pendant près de soixante-dix ans, et je n’ai partagé qu’une petite partie de sa vie d’artiste, mais quelles années si riches, si belles !
Notre souvenir est intact et il m’arrive, en franchissant le seuil de Labéraudie, d’être heureux de le retrouver devant son chevalet, mais seules ses toiles sont là, témoignant qu’un artiste ne meurt jamais.
Dominique

Professeur de dessin : Professeur de peinture et de dessin au Lycée Gambetta.
Né à Carbonne (Haute-Garonne) le 14 mai 1899, Eugène Pujol entre à l’école des Beaux-Arts de Toulouse en 1917, puis suit les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’École du Louvre. Il est fortement influencé par les peintres paysagistes tels Corot, Courbet et Cézanne. Au Salon des artistes français de 1924, il obtient la médaille du portrait.
En 1929, il se marie avec une cadurcienne ; les paysages et la lumière du Lot vont l’amener à choisir un poste à Cahors où il se fixera, après avoir enseigné à Paris, Fougères et Toulouse. Il enseigne les Arts Appliqués au Lycée Gambetta, de 1941 à 1962 et à l’École Normale de jeunes filles. Durant toutes ces années, il a patiemment formé le regard, guidé le geste de nombreux élèves qui ont pourtant toujours ignoré, tant la simplicité et la discrétion de leur maître étaient grandes, que ce dernier s’adonnait quotidiennement à son activité de peintre dans l’atelier qu’il avait aménagé à Labéraudie, où il créait, remaniait sans cesse ses oeuvres jusqu’à leur totale plénitude.

L’artiste s’est plu à reproduire avec bonheur de paisibles scènes familiales, s’attachant à mettre en valeur le moindre détail. On lui doit également de merveilleux portraits qui mettent en scène des personnages connus ou inconnus.

Mais Eugène Pujol n’est pas seulement un peintre de l’humain. Son réalisme pictural transparaît avec bonheur sur quelques cinq cent toiles reproduisant la campagne quercynoise. L’Italie, et plus précisément Venise, l’ont fortement impressionné, lui inspirant des oeuvres particulières, où l’on ressent la fascination qu’a pu exercer l’ex-Sérénissime République sur l’artiste.

Quoique son caractère modeste ne lui ait pas fait rechercher la gloire, ses expositions furent toujours accueillies avec intérêt par les Toulousains. Ce n’est qu’à partir de 1992 que l’on a pu contempler quelques-unes de ses toiles à Cahors, dans la salle dite du  » Grenier du Chapitre « , rue Saint-James. Puis trois expositions eurent lieu, simultanément, afin de lui rendre hommage, du 14 septembre au 30 octobre 1994 : au Musée Henri-Martin de Cahors, au Musée André-Abbal de Carbonne et à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. Aujourd’hui, ses toiles sont exposées aux Musées de Toulouse (Musée des Augustins), de Cahors, de Carbonne et de Montauban (1).

(1) Le Collège conserve également le témoignage de ses œuvres. Deux de ses toiles ornent les murs du bureau du Principal :  » Le port de Larroque-des-Arcs  » et  » Rocamadour « .

VILLES Sophie, La Mémoire Vive ou Cahors, histoire du Collège Gambetta et des ses grands hommes, pp. 208-209 – P.A.E. Collège Gambetta, Association de Sauvegarde du Lycée Gambetta, Cahors – Novembre 1998.

Quelques oeuvres

Ce dessin, probablement daté de 1975 et représentant le Christ, (nous a été adressé par Catherine Cervotti.

Sans prétendre afficher la totalité des oeuvres du peintre, voici une sélection – présentée en visuels de basse définition pour un affichage aisé – à partir du catalogue réalisé en 1994 pour les trois expositions consacrées à Jean-Eugène Pujol.
> Cahors, Musée Henri Martin, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Carbonne, Musée André Abbal, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Toulouse, Palais des Arts, 28 novembre – 30 décembre 1994

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Expositions :
> Paris
Salon des Artistes Français (1926 à 1939) : sociétaire
Musée Galliera, exposition «Les provinces françaises»
Salon des Indépendants : sociétaire en 1928
École nationale des Beaux-Arts de Paris
> Toulouse
Galerie Chappe-Lautier
Salon des artistes méridionaux (de 1925 à 1942)
Salon des provinces françaises
> Cahors
> Albi
> Figeac

Musées :
Montauban, Cahors, Toulouse, Carbonne

Un timbre hommage au mime Marceau pour le centenaire de sa naissance

Le lundi 20 mars, La Poste émet un timbre à l’effigie de Marcel Marceau dit le mime Marceau à l’occasion du centenaire de sa naissance. Notamment connu via son personnage de Bip, il est devenu au fil des années l’un des artistes les plus connus dans le monde.
Avec son corps pour unique instrument, Marcel Marceau (1923-2007) a porté l’art du mime sur les scènes du monde entier, imposant un langage universel.

Celui qui savait « rendre visible l’invisible » a donné vie à des personnages qui, sans dire un mot, expriment la vie comme elle est, avec ses combats, ses espérances, ses rêves.

« Marceau », son pseudo pendant la Résistance

Marcel Mangel, de son vrai nom, naît à Strasbourg le 22 mars 1923. Au début de la Seconde Guerre mondiale, sa famille d’origine juive polonaise doit quitter précipitamment Strasbourg pour Périgueux. Marcel a 16 ans et déjà il imite Chaplin, son héros, à la perfection. En 1942, il rejoint la Résistance, prenant le pseudonyme de « Marceau » qu’il garde toute sa vie. Dans la clandestinité, il achemine de nombreux enfants vers la Suisse, les sauvant de la déportation.

La condition humaine, faite de rires et de larmes, est le terreau de son art. Le 22 mars 1947, Marcel Marceau crée au Théâtre de Poche le personnage silencieux de Bip. Le costume de cet alter ego, héros des temps modernes, au visage fardé de blanc, en pantalon clair et caraco à gros boutons fermé sur une marinière, et au célèbre chapeau haut de forme sur lequel tremble une fleur rouge, fait de lui l’un des Français les plus connus à l’étranger.

Qu’il chasse d’invisibles papillons, qu’il grimpe des escaliers imaginaires, qu’il marche contre le vent, inspirant le fameux « moonwalk » de Michael Jackson, le mime Marceau, tour à tour lyrique, poétique, parfois grave ou drôle, remplit l’espace vide de récits allégoriques ou quotidiens avec pour seule arme ses gestes et ses regards. En 1978, il crée l’École internationale de mimodrame, où il transmet à ses élèves les exigeantes conventions du mime comme le sens de l’ellipse, le jeu entre l’espace, le temps et le mouvement.

Marcel Marceau a traversé le XXe siècle en virtuose de la « comédie silencieuse ». Immense artiste, il a réinventé la pantomime pour la hisser au rang d’art classique.

Il est décédé le 22 septembre 2007 à Cahors. (lien vers l’article publié le 24 septembre 2007)

En avant-première, La Poste mettra en vente le timbre, la mini-feuille et le document philatélique, le vendredi 17 mars, au sein du bureau de poste de Cahors Valentré, de 9 heures à 16 h 30 (257 rue Wilson, Cahors). Un cachet philatélique « premier jour » célébrera l’évènement.

À partir du 20 mars, il sera vendu dans la boutique Le Carré d’Encre, dans certains bureaux de poste, par abonnement ou par correspondance à Philaposte Service Clients Commercial Z.I Avenue Benoît Frachon, BP 10106 Boulazac, 24051 Périgueux Cedex 09, par téléphone au 05 53 03 19 26 et par mail : sav-phila.philaposte@laposte.fr sur réservation auprès de votre buraliste et sur le site Internet www.laposte.fr

(Source La Dépêche du Midi 10 mars 2023)
Illustration : Dessiné par Benjamin Van Blanke Gravé par Pierre Bara D´après © LIDO/SIPA

Ta gueule, un message positif du G.S.M.

Le GSN, groupe lotois de femmes chefs d’entreprises, soutenu par l’Union des Entreprises lotoises (UEL) s’est donné pour mission depuis sa création, d’être à la fois un lieu d’accueil et d’échanges, mais aussi d’entraide pour le développement de l’entrepreneuriat au féminin. Il est un réseau qui se veut efficace pour aider à concrétiser des projets économiques.

Par ailleurs, le GSN fait profiter d’autres structures, des compétences de ses membres. Ainsi, il a tissé un partenariat l’année dernière, avec la Mission locale et accompagne des jeunes dans la simulation d’entretiens d’embauche.

Le GSN organise son 1er événement culturel le 17 mars 2023 Un One-woman-show

Sur scène, Isabelle Henry propose une conférence théâtrale décoiffante, intitulée « Ta gueule », une exhortation à oser réussir.
Après Montpellier et Paris, c’est au tour de Cahors d’accueillir le spectacle.
« Ta gueule » est l’histoire d’une quinquagénaire qui monte sur scène, pour réaliser son rêve d’enfant et partager sa recette de la réussite. Le temps d’un spectacle, Isabelle démontre que l’âge adulte n’efface pas les rêves.
« Ta gueule », un moment fait de rires, d’émotions et de partage sur ce que la vie lui a enseigné. Un cadeau, en somme.

À travers cet événement, le GSN souhaite faire passer un message positif vers toutes, tous, et particulièrement les jeunes – pour oser le pari de l’avenir.
Mise en scène : Jean-Luc Cohen-Rimbault

Vendredi 17 mars à 19h
Auditorium de Cahors

Réservations : uel46@wanadoo.fr / 05.65.20.41.90

 

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