Catégorie : PATRIMOINE Page 1 of 33

Patrice Foissac en conférence à Prayssac

Patrice Foissac en conférence à Prayssac

Sur le thème « Villes et vie urbaine au Moyen-Age », cette conférence se déroulera samedi 25 janvier à 16 h dans la salle des associations (derrière la salle des fêtes).

Définir une ville au Moyen-Age ? au-delà de notre vocabulaire et de l’absence des paramètres que nous connaissons comme la démographie, toutes les suppositions sont possibles au travers de quelques textes accessibles qui peuvent alimenter nos suppositions. Fort heureusement, notre auteur qui sait tenir compte de l’absence des éléments fondamentaux (démographie par exemple), répondra néanmoins au dialogue qui suivra le déroulé de son sujet illustré par des visuels de la vie citadine au Moyen Age.
A l’issue de la conférence, l’auteur dédicacera ses derniers ouvrages.

Organisation : association Des souris et des livres / entrée libre

La dictée Occitane approche !

La Médiathèque de Gramat prépare la Dictée Occitane qui aura lieu cette année le samedi 25 janvier dès 14 heures 30, en partenariat avec l’Association AQUÍ L’ÒC. La Dictada Occitana est un jeu-concours ouvert à tous et gratuit qui se tient dans plusieurs villes de la Grande Occitanie, en Catalogne, au Pays Valencien et vise à célébrer la langue occitane.

Afin de rendre l’événement accessible à tous, deux options sont proposées : la dictée à trous et la dictée classique.

À la médiathèque de Gramat, les participants écriront la dictée simultanément : les débutants compléteront le texte « à trous » pendant que les plus expérimentés feront la dictée intégrale. Le texte occitan sera simple pour permettre à tous ceux qui connaissent un peu la langue de tenter de l’écrire. Il sera tiré du conte Lo Blaublu e la Silveta de Félix Daval qui sera édité prochainement par l’Association AQUÍ L’ÒC.

La correction sera positive, seuls les mots justes seront pris en compte.

Pendant la correction des copies, des chants et des comptines sont prévus ainsi qu’un goûter. L’après-midi se clôturera par l’annonce des résultats et la remise des prix.

Convivialité et bonne humeur seront au rendez-vous le samedi 25 janvier, l’essentiel étant de participer !

Les inscriptions pour la Dictée Occitane sont obligatoires avant le 24 janvier au 05 65 38 84 63 / 06 73 62 64 63 ou par mail : mediatheque.gramat@hotmail.fr / asso.aquiloc@gmail.com

Faut-il supprimer l’école ? Ecole et éducation

jeudi 23 janvier 2025 de 14h30 au Centre Universitaire Maurice Faure

Que serait un homme sans éducation ? Que serait une société sans école, sans culture, sans structures, sans progrès, sans acquisition et transmission de connaissances, sans lois permettant son fonctionnement ainsi que l’intégration, la construction d’une identité, l’autonomie. L’école est-elle une nécessité sociale et humaine permettant l’éducation ? Mais qu’entend-on par éducation ?

Une accumulation de savoirs, une discipline du corps et de l’esprit, un développement individuel de ses capacités intellectuelles et physiques, mais pour quelle finalité ? l’épanouissement ? la rentabilité ? la socialisation ? la citoyenneté ? l’équilibre social ? la normalisation ?

1°) Qu’est-ce que l’école ? sa finalité ? son rôle social et humain mais aussi les idéologies qu’elle sous-tend.

2°) Faut-il opposer instruction et éducation ? A travers les conceptions de Kant et de Rousseau notamment, il s’agira d’expliciter le rôle de la société et de l’école dans la formation de l’enfant et l’éducation à la citoyenneté en parallèle avec la conception de l’égalité des chances chez Condorcet.

3°) La crise de la culture et de la transmission du savoir à partir de la philosophie politique de l’éducation de Marcel Gauchet. L’incertitude des buts et des moyens de l’école ainsi que le statut de l’enfant rendent problématique l’acquisition d’un savoir. Un savoir pour quoi ?

Intervenant : Michel Darnaud

Après des études en psychologie, sciences de l’éducation et philosophie, et après avoir soutenu deux doctorats, Michel DARNAUD a exercé dans l’enseignement supérieur durant 10 ans à l’étranger. Il est ensuite revenu en France pour enseigner la philosophie dans le Cher, puis au lycée Clément Marot à Cahors pendant 28 ans.

Depuis plusieurs dizaines d’années, il dirige le « café-philo » à Cahors à l’Interlude et intervient également pour l’Association pour le développement des Soins Palliatifs de Cahors. Il a écrit une quarantaine d’articles que l’on peut retrouver en partie sur internet.

L’UPTC est partenaire de Quercy net

La lionne revient, expo itinérante de la paléontologie.

Cette exposition de la paléontologie des animaux préhistoriques des causses de Martel et Gramat a pour objectifs :

> aller à la rencontre des habitants de ces territoires et leur faire connaître ce patrimoine paléontologique de 63 sites répertoriés à ce jour, dont la plupart des découvertes sont faites par les spéléologues

> informer du projet de réalisation d’une Maison de la paléontologie portée par l’association « Les amis de La Paléo » depuis 2017

Libre et gratuite, l’EXPO est ouverte à tous les publics, les jeunes en particulier (écoles, collèges, centres de loisirs, Ephads, entreprises, associations). Groupes sur réservation avec un médiateur 06 85 84 13 30

Où et quand en 2025 ?

– Souillac du 03 au 08 février Salle du Belley avenue de Sarlat – Horaires : 14h-18h, groupes sur réservation le matin
– Gramat du 10 au 22 février Bibliothèque 102 rue de l’atelier – Horaires : mercredi, vendredi et samedi de 14h à 18h ; groupes mardi et jeudi 10h-12h
– St Céré du 27 février au 05 mars Salle des Consuls Place du Mercadial – Horaires : mardi au samedi 10h30-12h30 et 15h30-19h30, dimanche 10h30-12h30, groupes sur réservation le matin
– Cressenssac-Sarrazac du 07 au 09 mars salle des fêtes – Horaires : 10h-12h et 14h-18h, groupes sur réservation
– Pinsac du 20 au 22 mars salle des fêtes – Horaires : 14h-18h groupes sur réservation le matin
– Miers du 27 au 29 mars restaurant sur la place – Horaires : 11h-14h et 17h-20h, groupes sur réservation
– Caniac du Causse du 03 au 05 avril salle sous la mairie – Horaires : 14h-18h sauf groupes le matin
– Fajoles du 16 au 18 mai salle des fêtes de la Plaine – Horaires : vendredi sur réservation groupes, samedi 14h-18h, dimanche 9h-19h
– Martel du 19 mai au 30 septembre musée de la Raymondie

Quoi voir dans cette exposition ?

– en vitrines des fossiles vieux de -10 000 à -200 000 ans : ours, hyène, mammouth, bison, cheval, loup, renne, mégacéros et le squelette entier de notre lionne des cavernes de Souillac

– des panneaux d’informations sur l’environnement des hommes préhistoriques du Quercy et leur représentation dans les grottes ornées et sur objets

– des documents : vidéos, publications, photos ; des explications sur le travail des paléontologues

Contacts : Tél 06 85 84 13 30 – Les amis de La Paléo 46200 Souillac

www.lesamisdelamaisondelapaleontologie.e-monsite.com

 lesamisdelamaisondelapaleontologie@gmail.com

 

Illustration La Dépêche du Midi

Le Vigan devient Le Vigan-en-Quercy

Un décret publié au Journal officiel le 10 août 2024 et applicable au 1er Janvier 2025, permet au Vigan de s’appeler désormais le Vigan-en-Quercy. (sans modification de ses limites territoriales).

Ce type de changement permet de se différencier de communes homonymes, d’éviter des erreurs administratives, de renouer avec l’histoire, et aussi parfois de simplifier la vie …. Cette décision est généralement prise en accord avec les attentes et les besoins de ses habitants. Mais pour être officiellement reconnu, le changement doit bien entendu être décidé par décret, sur demande du conseil municipal et après consultation du conseil général« .

A savoir que les demandes de changement de nom de communes sont analysées en appliquant les critères dégagés par la jurisprudence du Conseil d’État. Ainsi deux critères peuvent donner lieu au un tel changement :

  • éviter un risque sérieux d’homonymie avec une ou plusieurs autres collectivités ;
  • rétablir une dénomination historique tombée en désuétude.

En revanche, toute demande de modification fondée sur des considérations d’ordre purement touristique et/ou économique est rejetée.

Pour le Vigan, outre le risque sérieux d’homonymie, ce « en-quercy » lui permettra sans nul doute de profiter de la notoriété de notre belle région (dont l’étendue correspondait à celle du diocèse primitif de Cahors).

Nous profitons de cet article pour l’illustrer avec la création de l’entreprise Affiches et Lumières  spécialisée dans la réalisation d’illustrations notamment pour les communes de la Bouriane.

Merci à nos amis du Blog des Bourians, à l’origine de cette information

Le lieu de tous les savoirs : l’Université pour tous Cahors-Quercy (UPTC)

Comme de coutume depuis bientôt sept ans, l’UPTC propose en ce début d’année 2025 un ensemble de conférences touchant à différents domaines des connaissances. Avec, toujours, le souci de l’excellence, de la diversité, de la proximité et la volonté d’un partage des connaissances auprès d’un nombre croissant de résidents du Grand Cahors. Les conférenciers, reconnus pour leurs savoirs, illustrent la présence de nombreuses compétences dans le département du Lot. De début janvier à la mi-février – du 7 janvier jusqu’à l’interruption marquée par les vacances scolaires – les conférences s’enchaîneront à un rythme bi-hebdomadaire.

Le cycle de géographie consacré à la paysannerie des tropiques s’achèvera avec une troisième conférence portant sur la caféiculture tropicale tandis que commencera un cycle spécialisé sur la bioéthique, s’interrogeant sur la démocratisation des lois de bioéthique et évoquant une éthique de la sobriété en médecine avec ses enjeux sanitaires, écologiques et économiques. La musique sera mise à l’honneur par le biais d’une rencontre avec Claudio Monteverdi, homme d’opéra et homme d’église, compositeur de chefs-d’œuvre aux XVIe et XVIIe siècles. Toujours en Italie, mais à l’époque contemporaine cette fois-ci, une analyse du polar, genre majeur, permettra un voyage chez nos voisins transalpins. Une découverte inédite des premiers photographes lotois professionnels commencera. Une réflexion philosophique sur l’école et l’éducation sera entreprise. Quelle est la finalité de l’école ? Faut-il la supprimer ? Faut-il opposer instruction et éducation ? Quel rôle peut remplir l’école dans une période de grande mutation de la culture et de la transmission des savoirs ?

En février, le public revisitera en images les métiers d’autrefois dans le Lot du siècle compris entre 1860 et 1960. Évocations d’un passé révolu, et en même temps si proche… Il sera aussi informé sur l’évolution de l’alimentation dans le monde « occidental » depuis la deuxième partie du XXe siècle ; ainsi que sur les procédés utilisés par les industriels de ce domaine. Des recommandations de consommation alimentaire seront données, compte tenu d’un certain nombre d’effets délétères sur la santé, avérés ou suspectés, de l’alimentation ultra-transformée. Une autre réflexion philosophique portera sur la danse : qu’est-ce que la danse, est-elle un langage ? Comment penser la danse actuelle ? Enfin, en suivant le destin d’une jeune femme, Guillelme Maury, originaire de Montaillou, entre les années 1302 et 1312 environ, l’auditoire approfondira ses connaissances sur les femmes cathares.

Consulter auparavant le site Internet de l’UPTC pour d’éventuels changements de lieux : https://uptc-cahors.org. Les conférences de l’UPTC sont gratuites pour les adhérents et il est demandé 5 euros aux non-adhérents ; compte tenu de la capacité limitée de la salle du Centre universitaire Maurice-Faure (CUMF), priorité sera donnée aux adhérents (la cotisation 2024-2025 est de 20 euros).

L’UPTC est partenaire de Quercy net

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Les meules de moulins du Périgord méridional : une histoire de pierre et de transport

JEUDI 16 JANVIER 2025, 18 h, CONFÉRENCES DES ARCHIVES DE LA DORDOGNE, CENTRE DÉPARTEMENTAL JOSÉPHINE BAKER / Périgueux / Entrée libre

 Retrouvez la conférence en cliquant CE LIEN

Cette conférence abordera les meules de moulins de l’Agenais, du Périgord et du Quercy
Les meules, véritables poumons des moulins, ont rythmé la vie des hommes pendant des siècles. Leur histoire, intimement liée à celle des matériaux, des carrières et des artisans, est une épopée méconnue. Du choix minutieux des pierres à leur façonnage, en passant par les défis du transport sur la Dordogne puis par chemin de fer, la meunerie périgourdine est une saga industrielle passionnante. Des témoignages du Moyen Âge à l’apogée de la production au XIXe siècle, en passant par son déclin dans les années 1950, ce récit retrace les coulisses d’un savoir-faire ancestral.

 

Auteur : Alain Turq, Conservateur en chef du patrimoine, Conservateur du musée de Sauveterre-la-Lémance (Lot-et-Garonne), Chercheur rattaché au laboratoire PACEA de l’Université de Bordeaux.

Un ouvrage est actuellement en préparation pour une publication fin 1er semestre 2025

Illustration :  « la taille du Quayrou » CP Circa

Une aide financière pour le sauvetage de l’Hôtel d’Arnaldy à Figeac

Dans le cadre des derniers appels à projets, le propriétaire de l’Hôtel d’Arnaldy va bénéficier d’une dotation de 230 000 € de la part de la Fondation du Patrimoine abondée par la Mission Bern. Cette aide sera versée au fur et à mesure de l’avancée des travaux.

Situé au n° 21 de la rue de Colomb, le bâtiment est dans un état de grand délabrement avec un entretien à minima. Plusieurs années de travaux seront nécessaires pour la création de chambres d’hôtes, dans une perspective d’une viabilité économique indispensable et lui rendre toute la dignité qu’il mérite. Ce nouvel ensemble patrimonial viendra alors s’ajouter à la promotion de Figeac, à l’exemple du Viguier du Roy restauré par ses propriétaires dans les années 90.

Gourdon : Appel aux dons pour « La maison du Sénéchal »

À Gourdon, la Maison du Sénéchal a été inscrite en 2015 au titre des Monuments Historiques grâce à une peinture murale exceptionnelle de la fin du 15 e siècle située au premier étage.
Malheureusement, l’état de dégradation avancé de ce décor unique en son genre ne permet pas encore sa présentation au public. Seul le rez-de-chaussée comporte un espace d’interprétation qui présente la peinture murale, la maison qui l’abrite, et plus généralement le patrimoine du Gourdonnais. Cette peinture nécessite des travaux de conservation et de restauration. C’est pour cela que la mairie et la Fondation du patrimoine ont lancé une collecte de dons d’un montant de 15 000 € pour financer une partie de ces travaux, en complément de subventions du département du Lot, de l’État, de la région Occitanie.
L’association Héritages du Sénéchal avait été créée pour soutenir la valorisation de cet édifice et de manière plus large pour étudier et valoriser l’histoire de Gourdon, notamment grâce à ses archives
anciennes. L’étude de ces archives sert de base à divers spectacles et animations : pièces jouées lors des Médiévales, balades racontées dans Gourdon et d’autres communes, … Pour les personnes intéressées par l’étude de ces archives, des cours sont proposés afin d’apprendre à déchiffrer les écritures anciennes ou à traduire les textes en latin médiéval entre autres.
L’association a contribué à la collecte de la Fondation du patrimoine en reversant non seulement des dons reçus à cet effet, mais aussi les bénéfices de ses activités régulières, à savoir les balades racontées et son café associatif, l’Échoppe du Sénéchal. Au total, le montant reversé est de 1950 €.
Vous aussi, vous pouvez contribuer à cette collecte sur le site de la Fondation du patrimoine . Les dons ouvrent droit à une réduction d’impôt (66 % du montant pour les particuliers). Exemple : un don de 150 € revient à 51 € après réduction d’impôt.
Tout don, même modeste, est utile : il contribuera à la sauvegarde de cette œuvre exceptionnelle.

Source Blog des Bourians

Les dictons occitans

Lors d’une connexion sur le site de www.quercy.net nous vous proposons un dicton occitan sur notre page d’accueil. Voici en complément quelques dictons avec leur traduction :

** »A la dalha, pas de reça »**

(Avec la faucille, pas de repos) Un dicton pour rappeler que le travail acharné ne laisse pas de place pour la paresse.

** »Vengut Nadau, quiti miu »**

(Une fois Noël passé, adieu le miellat) Cela signifie que les bonnes choses ne durent pas éternellement.

** »Tant val un òme coma lo caval que monta »**

(Un homme vaut autant que le cheval qu’il monte) Un dicton sur l’importance des compétences et des moyens.

** »Un mot fa las gens, un mot las desfà »**

(Un mot fait les gens, un mot les défait) Un dicton sur le pouvoir des paroles.

** »Al ponch, se i cal anar »**

(Au point, il faut y aller) Une invitation à ne pas procrastiner et à s’attaquer aux tâches nécessaires.

 

Bona annada, plan granada e forças otras 

Histoire : pourquoi le frère de Richard Coeur de Lion est mort à Martel dans le Lot ?

Henri le Jeune, frère de Richard Coeur de Lion et fils du roi d’Angleterre Henri II Plantagenet est mort en 1183 à Martel, dans l’actuel Lot. Que s’est-il passé ?

Au XIIe siècle, Henri le Jeune était destiné à régner sur le royaume d’Angleterre. Mais en révolte contre son père, le roi Henri II Plantagenet, époux d’Aliénor d’Aquitaine, il se voit déshériter en faveur de son frère cadet, Richard Cœur de Lion. Que s’est-il passé pour que le prince meure en 1183 à Martel, dans cette province du Quercy devenue aujourd’hui le Lot ?

« Il est grand, blond, séduisant et attirant, capable de persuader par le discours et exagérément généreux » le dépeint Élisabeth Hallam. Mais le jeune Henri a plus la carrure d’un jouisseur que d’un chef d’État. D’une personnalité certes charmante, il est toutefois décrit régulièrement comme nonchalant, frivole et « inconsistant ».

Il épouse à 5 ans la fille du roi de France Louis VII

Prince angevin, roi d’Angleterre conjointement avec son père à partir de 1170, Henri le Jeune est le fils et héritier présomptif d’Henri II d’Angleterre de 1156 à 1183. Il tient son surnom de son couronnement anticipé du vivant de son père.

Né à Londres en 1155, il est de deuxième des cinq enfants d’Henri II, duc de Normandie et roi d’Angleterre, et d’Aliénor, duchesse d’Aquitaine. Surnommé Court-Mantel en raison de ses habitudes vestimentaires (court manteau), il devient, à la mort de son frère aîné, l’héritier du royaume d’Angleterre.

À 5 ans, il est marié à la première fille (qui a 2 ans) du roi Louis VII de France. Cette union rapide est due à la volonté d’Henri II d’entrer en possession de la dot de sa belle-fille, le Vexin normand.

Henri II, décidé à assurer très tôt la succession de son fils sur le trône, à la manière capétienne, veut le faire sacrer roi. Mais Thomas Becket, archevêque de Cantorbéry s’oppose fermement à ce couronnement. Lequel doit être reporté.

En 1169, Henri le Jeune déjà vassal du roi de France, son beau-père, pour la Normandie fait hommage pour les principautés paternelles d’Anjou, du Maine et de la Bretagne.

Henri le Jeune, sacré roi d’Angleterre à 15 ans

Le 14 juin 1170, Henri le Jeune a 15 ans. Il est sacré et couronné roi d’Angleterre à Westminster par l’archevêque d’York. Thomas Becket toujours primat d’Angleterre se dit être le seul habilité à sacrer le roi. Furieux, il demande des sanctions au pape qui excommunie certains ecclésiastiques… Et le 29 décembre 1170, Thomas Becket est assassiné dans la cathédrale de Cantorbéry. Premier objet de conflit entre le père et le fils.

Un second couronnement sera alors demandé par le roi de France, Louis VII qui voudrait que sa fille Marguerite elle aussi, soit couronnée.

Une vie de conflits familiaux

Ne percevant aucun revenu, empêché de mener le train de vie qu’il souhaiterait, Henri le Jeune s’enfuit de la Cour de son père pour celle de son beau-père, roi de France. Rejoint par ses frères Geoffroy et Richard, il se rebelle ouvertement. Et tous trois se lancent sur la Normandie. C’est un triomphe : ils écrasent leurs adversaires en 1173. Le roi d’Écosse est capturé, leur mère Aliénor est emprisonnée.

Quelques mois plus tard, Henri et ses frères décident de mettre fin aux révoltes contre leur père. La paix familiale est signée à Montlouis-sur-Loire le 30 septembre 1174. En retour et à « condition de bonnes conduites », Henri le Jeune reçoit 15 000 livres angevines. Pendant quelques mois, il va rester loyal à son père et participera même à ses côtés à diverses tâches royales. Mais sans beaucoup d’enthousiasme.

À aucun moment, même après cette réconciliation, Henri ne montrera son envie de prendre des responsabilités. Bien au contraire, il pointe qu’il n’a pas du tout saisi quelle était la destinée qui lui était dévolue. Il est bien plus intéressé par la poursuite du plaisir et de l’excitation que par les devoirs incombant à un roi couronné. Ses revendications de fiefs et d’augmentation du pouvoir, n’ont pour autre but que d’avoir des moyens de financer son train de vie dispendieux, notamment ses passions comme celle pour les tournois.

En rébellion permanente

Le père, Henri II perçoit que l’irresponsabilité de son fils met en danger l’empire familial. Et en 1176, il refuse de lui confier quelque domaine que ce soit. Nouveau désaccord. Ayant à nouveau rejoint la Cour de France, le père doit augmenter sa pension journalière pour avoir la paix. Peu après, jaloux de la réussite de son frère Richard (appelé Richard Cœur de Lion), il s’oppose en choisissant de soutenir ouvertement les barons rebelles d’Aquitaine. En 1173, il proteste à nouveau contre le fait que son père donne des territoires à son plus jeune frère, Jean sans Terre, à l’occasion de ses fiançailles.

À Rocamadour, Henri le Jeune dévaste l’oratoire, enlève la châsse de saint Amadour et pille une partie du trésor.

En janvier 1183, une nouvelle réconciliation avec son frère Richard est tentée par Henri II. Mais Henri le Jeune au lieu de soutenir son frère va aider des nobles hostiles en Limousin. Il est accueilli en sauveur à Limoges, ces nobliaux préférant « soutenir un seigneur nonchalant qu’un tyran comme Richard ».

Il décide de piller les abbayes comme Rocamadour

En avril 1183, assiégé à Limoges par son frère et son père, il doit, pour s’opposer à eux, chercher des troupes de mercenaires qu’il paye avec un butin volé au sanctuaire de saint Martial (où il avait pourtant décidé de laisser à sa mort, ses entrailles).

Les habitants lui refusant l’entrée de la ville, il doit fuir dans le sud du duché. Et pille l’abbaye fondatrice de Grandmont que son père avait largement contribué à construire.

Quelques semaines plus tard, direction le Sud, le sanctuaire de Rocamadour qui connaîtra le même sort. Henri le Jeune dévaste l’oratoire, enlève la châsse de saint Amadour et pille une partie du trésor. La légende dit qu’en quittant la ville, la cloche miraculeuse se met à sonner. Et rapidement, Henri tombe gravement malade avec diarrhées douloureuses et pertes de sang. Où aller ? Loin des conflits. Ce sera à la riche cité marchande toute proche.

La fin d’un tragique destin

Pensant à une colère divine, Henri le Jeune se réfugie donc à Martel, à l’hôtel Fabri. Essayant de se réconcilier avec son père, celui-ci, croit à une énième ruse de son fils et l’ignore. Il ne peut à distance, qu’y confesser ses crimes et implorer son pardon. Avant d’agoniser sur un lit de cendres, une croix en bois sur la poitrine en signe de repentir. Le 11 juin 1183, le prince anglais meurt de dysenterie en Quercy. Il a 28 ans.

Sa disparition met fin à la rébellion entre les rois de France et d’Angleterre. Rapatrié en Normandie, il est inhumé à la cathédrale de Rouen où il repose.

Avec pour épitaphe : « Henri le Jeune, prétendant au siège de Normandie qui fut refusé à ses armes et à son bon droit, l’obtint enfin, ici même, par sa mort, à son corps défendant ».

C’est ainsi que l’histoire de Martel est marquée par le passage fatidique d’Henri, fils du roi d’Angleterre et d’Aliénor d’Aquitaine et frère de Richard Cœur de Lion.

 

Merci à André DÉCUP,  La Vie Quercynoise et actu lot. fr pour leur autorisation à publier ce bel article

Illustration wikipédia : La guerre de Cent Ans

Mort de Gérard Bessière, prêtre, poète et écrivain de l’après-concile

Très attaché à l’approfondissement des intuitions du concile Vatican II, le prêtre, poète et écrivain Gérard Bessière est mort dimanche 8 décembre à l’âge de 96 ans. Il s’était fait connaître du grand public grâce à son livre Jésus, le Dieu inattendu (Gallimard, 1993).

Nous répondons favorablement au texte publié dans l’avis d’obsèque :
« Il a souhaité que vous soyez informés et vous adresse son salut amical dans l’espérance du revoir.
Ses obsèques seront célébrées le mercredi 11 décembre 2024, à 14 h 30, en l’église Saint-Pierre de Luzech »

On peut d’ores et déjà lire le bel article qui lui a été consacré par le quotidien national La Croix.

photo d’illustration : https://www.babelio.com/auteur/Gerard-Bessiere/17985

LA LETTRE MENSUELLE D’AQUÍ L’ÒC

Corses de lenga e talhièrs

Les prochains cours d’occitan et ateliers auront lieu à l’Espaci Occitan Carcinòl à St Céré :

– le mercredi 4 décembre de 18h à 19h30 : cours pour confirmés.

– le jeudi 5 décembre de 20h à 21h30 : atelier de danses traditionnelles.

– le samedi 7 décembre de 10h à 12h : cours pour enfants.

– le mercredi 11 décembre de 16h à 17h30 : atelier de chants.

– le mercredi 11 décembre de 18h à 19h30 : cours pour débutants.

– le samedi 14 décembre de 10h à 12h : cours pour enfants.

– le mercredi 18 décembre de 18h à 19h30 : cours pour confirmés.

Animacions de l’Associacion

Jeudi 19 décembre, à partir de 18h, à l’Espaci Occitan Carcinòl à Saint-Céré, aura lieu Festem Nadal avec discussion, chants et danses. Chacun et chacune apporte un plat salé ou sucré.

Merci de réserver avant le 16 décembre par téléphone au 06 73 62 64 63 ou par mail  asso.aquiloc@gmail.com

Dimanche 22 décembre, à 15h, à l’église Notre Dame de l’Assomption de Biars-sur-Cère, chants de Noël en langue d’Oc.

 

Contacts :

Associacion AQUÍ L’ÒC (sèti social)
204, rue du général Ambert 46 400 Saint-Céré
Tel : 06 73 62 64 63
asso.aquiloc@gmail.com 
www.espacioccitancarcinol.com 

5ème édition du concours d’écriture en occitan

C’est parti pour la 5ème édition du concours d’écriture Pierre Brayac, un concours d’écriture en Occitan pour le Lot, la Corrèze et toute l’Occitanie organisé par l’Association AQUÍ L’ÒC qui rassemble en moyenne tous les ans une trentaine de participants.

Ce concours, gratuit et ouvert à tous compte 4 catégories : élémentaires, collégiens, lycéens, adultes. Les productions peuvent être individuelles ou collectives.

Cette année scolaire 2024-2025, AQUÍ L’ÒC a choisi une histoire souriante, en hommage à Pierre Brayac qui nous a quittés fin août dernier, sur un sujet libre dans laquelle les styles direct et indirect se mélangeront. Les participants pourront utiliser la langue d’Oc, quel que soit le dialecte.

Vous trouverez d’autres renseignements dans le règlement intérieur disponible sur le site internet d’AQUÍ L’ÒC   www.espacioccitancarcinol.com, à la rubrique concours d’écriture. Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 18 octobre inclus en remplissant le formulaire que vous trouverez sur ce site.

L’Université Pour Tous Cahors Quercy démarre sa sixième année universitaire !

Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024

Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.


L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès

Comme en témoignent ces quelques chiffres

  • 350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département

  • Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence

  • Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications

2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public

Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :  

Philosophie, littérature
Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie
Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique
Médecine et prévention
Economie
Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :

Environnement et développement durable, géographie, astronomie
Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre.
Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins


Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de
Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.

L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.

Une présentation à la presse est prévue début novembre

Le programme détaillé des conférences est à consulter sur le site https://uptc-cahors.org/

L’UPTC est partenaire de Quercy net

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