Le jeudi 21 novembre à 19h, Calligramme vous propose une très belle rencontre avec Alexandra Pouzet et Bruno Almosnino des éditions Arts Pauvres.
Ils nous présenteront leur dernier ouvrage, Poun Naou.
Poun Naou, “pont neuf” en gascon, est un récit ethno-poétique issu d’une collecte sensible menée par les auteur.es qui ont tissé durant deux années des relations avec une trentaine d’habitant.es d’Arras-en-Lavedan, dans les Hautes-Pyrénées. Ils se sont entretenus avec eux sur leur village, leur histoire, leur rapport à l’art, leurs façons de faire et devoir, leurs goûts.
La rencontre portera également sur le métier d’éditeur.
Nous vous invitons à venir découvrir ce projet passionnant, mêlant arts et anthropologie, et à échanger autour des différentes étapes de l’édition.
La librairie Calligramme est partenaire de Quercy net
Le concours de «l’Arbre de l’année», organisé parl’Office national des forêts (ONF), le magazine Terre Sauvage etl’association A.R.B.R.E.S, est de retour pour une nouvelle édition, la quatorzième.
Cette année, parmi les 120 candidatures, 14 arbres ont été sélectionnés pour porter les couleurs de la région Occitanie dont 2 dans le département du Lot (Saint-Cirgues et Le Bastit) Des spécimens qui s’illustrent tant par leurs caractéristiques physiques que par leur histoire et leur importance affective et culturelle.
Chêne le Bastit
Tilleul St-Cirgues
Du 8 novembre au 20 décembre 2024, les internautes sont appelés à voter sur le site arbredelannee.com pour leur arbre préféré. Celui qui rassemblera le plus de suffrages recevra le Prix du Public.
Qui succédera au hêtre pleureur de Bayeux en Normandie, lauréat 2023, dans le cœur du public ? Verdict le 13 janvier 2025.
C’est parti pour la 5ème édition du concours d’écriture Pierre Brayac, un concours d’écriture en Occitan pour le Lot, la Corrèze et toute l’Occitanie organisé par l’Association AQUÍ L’ÒC qui rassemble en moyenne tous les ans une trentaine de participants.
Ce concours, gratuit et ouvert à tous compte 4 catégories : élémentaires, collégiens, lycéens, adultes. Les productions peuvent être individuelles ou collectives.
Cette année scolaire 2024-2025, AQUÍ L’ÒC a choisi une histoire souriante, en hommage à Pierre Brayac qui nous a quittés fin août dernier, sur un sujet libre dans laquelle les styles direct et indirect se mélangeront. Les participants pourront utiliser la langue d’Oc, quel que soit le dialecte.
Vous trouverez d’autres renseignements dans le règlement intérieur disponible sur le site internet d’AQUÍ L’ÒC www.espacioccitancarcinol.com, à la rubrique concours d’écriture. Vous pouvez vous inscrire jusqu’au 18 octobre inclus en remplissant le formulaire que vous trouverez sur ce site.
Dans le cadre des rencontres littéraires proposées par l’Institut d’Etudes Occitanes Occitanie Pyrénées Méditerranée, l’Association AQUÍ L’ÒC organise un nouvel événement dédié à la langue et à la cultures occitanes à la Médiathèque de Saint-Céré le samedi 12 octobre à 17h.
Christian Andrieu, professeur d’occitan et de théâtre en section bilingue occitan-français de l’enseignement public, retraité de l’Education Nationale, présentera un ouvrage de théâtre, (Diablogues de Roland Dubillard), qu’il a traduit en occitan.
Par ce travail, il veut mettre à disposition, de quiconque voudrait faire du théâtre en occitan (scolaires, amateurs, jeunes, adultes…) des textes contemporains (Dubillard 1923-2011) dans la langue originelle de la région Occitanie. Il tentera de montrer la différence entre théâtre occitan et théâtre en occitan.
Il présentera l’auteur et des extraits, parlera de la traduction et donnera lecture de quelques Diablogues, accompagnés de surtitres en français.
L’exposé sera étayé par un diaporama.
La présentation sera suivie d’un apéritif.
Ouvert à tous. Entrée libre et gratuite. Possibilité d’acheter l’ouvrage sur place.
Alfred Roques, dit « le Pépé du Quercy », un pilier du rugby international :
Rendez-vous avec la vie de ce personnage dans le cadre de notre programme 2024
Il y a un an, presque jour pour jour, l’Université Pour Tous Cahors Quercy (UPTC), soufflait avec un bel enthousiasme ses 5 bougies. Elle entame sa sixième année universitaire 2024-2025 avec une offre de conférences toujours aussi conséquente et diversifiée.
L’année écoulée 2023-2024 a été un beau succès
Comme en témoignent ces quelques chiffres
350 adhérents dont deux-tiers résident sur Cahors ou une des communes du Grand Cahors, et un tiers sur une autre commune du Département
Plus d’une quarantaine de conférences dans des domaines très diversifiés : histoire, philosophie, médecine-santé, littérature, paléontologie, arts, musique, voyages… avec une moyenne de 70 participants(e)s à chaque conférence
Et une première édition de la journée inter-associative « Regards croisés » consacrée à « Armand Viré, un aventurier des sciences dans le Lot », réunissant une centaine de participants pour chacune des 9 communications
2024-2025 un programme toujours aussi diversifié, avec des sujets d’actualité à travers 45 conférences dont 2 ouvertes au grand public
Nos adhérents retrouveront les grands domaines qu’ils apprécient :
Philosophie, littérature Histoire, histoire locale avec notamment le pépé du Quercy et les photographies anciennes, histoire des femmes, Occitanie Arts : peinture, bande dessinée, photographie, chansons et musique Médecine et prévention Economie Mais aussi des sujets d’actualité et de nouvelles thématiques :
Environnement et développement durable, géographie, astronomie Géopolitique avec une conférence exceptionnelle de Galia Ackerman dans le cadre du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur les intellectuels et la société face à la guerre. Bioéthique avec la conférence de Karine Lefeuvre, vice-présidente du Comité Consultatif National d’Ethique sur le consentement aux soins
Et une seconde édition de la journée d’études inter-associative consacrée cette année au parcours exceptionnel de Jean Leymarie (1919-2006), un lotois serviteur des Arts.
L’UPTC a l’honneur de porter ce projet qui sera l’occasion, pour beaucoup de Lotois, de découvrir un homme exceptionnel, trop peu connu dans notre département, et du grand public, mais considéré unanimement dans le monde des arts comme celui qui porta un regard aigu sur l’art du XXème siècle et sa relation avec le réel et la société des hommes.
Une présentation à la presse est prévue début novembre
Saint-Céré, samedi 28 septembre 2024 : Stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou et Concert avec Recaliu
Le samedi 28 septembre prochain, venez participer à l’Espaci Occitan Carcinòl, près de la salle polyvalente, à un stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou de 14H30 à 17H30 et à un concert du trio Recaliu à 21H. À 19H, il y aura une auberge espagnole.
Les origines d’Isabelle Bourguétou et son parcours font de ses transmissions un partage de qualité où elle apporte son attention à la fois sur le plaisir et le geste vocal sain.
Isabelle enseigne le chant depuis plusieurs années au sein d’ateliers hebdomadaires dans le Lot et en Aveyron. Originaire du Béarn, elle hérite de cette culture du chant spontané où l’harmonie semble naturelle. Elle a été formée au conservatoire de musique traditionnelle de Toulouse, puis comme Passeurs de chant auprès d’Emmanuel Pesnot, et en improvisation pendant 2 ans et demi auprès de Jean-Yves Pénafiel. Elle est également chanteuse et percussionniste dans plusieurs groupes : La Soubirane, Baltrashtrad, Recaliu et Kürdan project.
Elle a fait un gros travail sur les collectages et prépare actuellement un concert solo sur le thème de la femme en territoire de Béarn et Quercy.
Ce stage de chants est ouvert à tous chanteuses et chanteurs confirmés ou apprenants.
Le trio Recaliu
Le collectage que l’abbé Lacoste a mené en Quercy à la fin du XIXème siècle, embrase l’énergie de ce trio polyphonique. Le répertoire du trio, exclusivement issu de ce collectage est revisité en monodie et en polyphonie, accompagné d’instruments traditionnels, comme le tambour, le tambourin à cordes, les percussions, l’harmonium indien, la shruti box, le monochord et les gnawas.
À l’image de la braise qui ravive le feu le matin, le trio Recaliu composé de Mickaël Courdesses, Isabelle Bourguétou et Christian Sépulcre fait le lien entre passé et présent pour que les générations d’aujourd’hui aient connaissance de cette vie qui était celle de leurs parents, grands-parents et arrière grands-parents. Une parenthèse, un moment suspendu dans le temps pour ralentir la frénésie de nos vies actuelles. Un moment de partage et d’envolées vocales qui nous touche dans sa simplicité et son authenticité.
Ce concert est également ouvert à tous. Tarifs : 25 euros (stage + soirée) / 10 euros (soirée) Réservations avant le 27 septembre auprès de l’Association
Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !
L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.
Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28
Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.
En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.
La magie de l’enfance
Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.
Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.
À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.
Un passionné d’aviation
C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».
Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.
Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.
En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.
Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.
Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.
L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes
Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.
Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.
Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».
Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».
Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but
Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.
« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.
Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.
Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.
Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».
Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.
Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.
Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».
Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise
L’histoire de la construction d’une barque de la Dordogne lotoise par Roland PLAGNE (96 ans), le dernier constructeur de barques de la vallées de la Dordogne quercynoise.
Un film de Thierry RAIMBAULT, sur une idée originale de Philippe DORTHE. Une production EPIDOR. Merci à toute l’équipe. L’acteur principal Roland PLAGNE. Pierre JEANOT Jacky SALAMAGNE Franck CLARE Françoise VIGIER Patrick VIGIER Jean-Pierre CAUSSIL Jean-Louis CHEZE, Dominique CHEZE Michel GRANOUILLAC et à tous les carennacois qui ont aidé d’une manière ou d’une autre. Merci pour son soutien à Raphaël DAUBET Sénateur du Lot. Merci à Christophe PROENCA, Député du Lot, Président de CAUVALDOR, Merci à Jean-Christophe CID, Maire de Carennac.
Merci à Nicole Bonnet de nous avoir signalé ce sujet fort intéressant
Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)
Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ? Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.
Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.
Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).
Les auteurs Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur « Le parler occitan de Couzou en Quercy ». Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux. Parmi leurs publications sous leurs signatures : « De pech en combes », « mariage en Pays d’Olt », « Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire »
L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20. Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage : > en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription
QUELQUES PARTICULARITÉS DE LA CHARPENTE DU HAUT SÉGALA : L’EXEMPLE DE LA MAISON MAROT À SÉNAILLAC-LATRONQUIÈRE (LOT)
Avant-propos : La maison Marot à Sénaillac-Latronquière est une ferme du XVIIIe siècle située dans le haut Ségala (nord-est du Quercy). Son développement additif reflète les besoins de l’économie paysanne essentiellement autosuffisante jusqu’aux années 1960. L’édifice se distingue par sa vaste toiture à faible pente et à large débord, couverte de tuiles canal, et par sa charpente à fermes triangulées, aux potelets encaissés dans le mur de surcroit, propre au Figeacois. Ces éléments, ainsi que d’autres caractéristiques de construction, révèlent l’adaptabilité et la continuité du vocabulaire vernaculaire local jusqu’à la fin du XXe siècle.
L’article ci-joint très documenté est publié dans la Revue du CERAV (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire). Nous ne pouvons que vous inviter à en prendre connaissance, les deux auteurs faisant autorité dans leurs compétences respectives mises en commun pour restituer l’étude de ce bâti traditionnel du haut Ségala.
Francis Kelly (Auteur) est ancien inspecteur des monuments anciens et des bâtiments historiques en Angleterre et membre de longue date du Vernacular Architecture Group et de la Society for the Preservation of Ancient Buildings de ce pays. En France, il est membre de Maisons paysannes de France (MPF) et vice-président de l’Association pour la sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ). Il vit aujourd’hui dans le Lot et s’intéresse au patrimoine rural et, en particulier, à la construction traditionnelle du Quercy.
Catherine David-Le Clerc, qui a bien voulu se charger de la mise au propre de nos dessins et relevés est architecte spécialiste en patrimoine paysager et peintre. Elle est au comité scientifique de l’association Visages du Ségala, qui s’occupe de la maison Marot, et elle fait partie de l’Association de sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ), qu’elle représente dans certaines commissions. Elle écrit aussi des articles concernant le bâti rural et les paysages historiques du Quercy.
Quelques particularités de la charpente du haut Ségala : l’exemple de la maison Marot à Sénaillac-Latronquière (Lot) L’Architecture vernaculaire, CERAV, Paris
Le 8 juillet, à 21 heures, à la salle voûtée, à côté de l’église de Saint-Martin-Labouval, l’association Latitude, les Amis de Barbara Phillips accueillera André Tulet pour la première conférence de l’été 2024.
André Tulet est un contributeur régulier à L’Université pour tous Cahors Quercy (UPTC) où il a présenté un cycle de conférences sur les pays du Moyen-Orient. Il nous invitera à réviser notre vision sur les jeux dans l’Antiquité. Sont-ils bien les ancêtres des JO modernes ? Ou notre perception repose-t-elle sur un malentendu ? En recréant les JO après la défaite de 1870, Pierre de Coubertin a voulu donner à la jeunesse un idéal de substitution. Il a donc mythifié les jeux antiques et les a décrits comme des concours nobles et chevaleresques. Mais en réalité, qu’en était-il de l’amateurisme? L’esprit sportif? L’éthique? Cette séance devrait contribuer à rétablir une image des jeux antiques moins idéalisée et plus conforme à la réalité historique.
La séance sera suivie d’un pot de l’amitié offert par l’association. Entrée gratuite.