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Le 2 avril 1838, naissait Léon Gambetta

Cette semaine anniversaire de la naissance de Léon Gambetta, le 2 avril 1838, aurait dû marquer le début du cycle de conférences célébrant le 150ème anniversaire de la proclamation de la IIIe République le 4 septembre 1870 et le transfert de son cœur au Panthéon, le 11 novembre 1920.

Dans ces temps difficiles, les associations organisatrices – l’Université pour Tous Cahors, la Société des Etudes du Lot et l’Amicale des Anciens Elèves du Lycée et du Collège Gambetta – souhaitent partager avec les lecteurs cette émouvante lettre de Léon Gambetta, dont la famille fut touchée par l’épidémie de variole durant la guerre de 1870.
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Pour information vous pouvez accéder aux articles déjà publiés sur notre site concernant l’Année Gambetta : cliquez CE LIEN

Film documentaire : « Eglise St Maur à Martel : tympan et verrière »

C’est à Martel, charmante petite cité médiévale du nord du Lot, que le visiteur attentif peut admirer le tympan et la grande verrière de l’église St Maur.

Ce film, à vocation documentaire, est basé sur le récit écrit et dit par le père Lucien Lachièze-Rey, archiviste officiel de la ville. Le film montre en gros plans les détails des vitraux qui composent cette verrière et donne les clés iconographiques qui permettent de comprendre ce qui est figuré dans les différents compartiments.

Le collège des Sept Tours (Martel) a réalisé ce film pédagogique avec la participation d’élèves de cinquième, dans le cadre du parcours d’éducation artistique et culturel et du programme d’histoire

Le film est visible ici : Eglise St Maur à Martel : tympan et verrière

– Initiateur du projet : Lucien Lachièze-Rey
– Réalisation : Jérôme Vincent
– Elèves assistants réalisateurs : Elouan Bergougnoux, Raphaël Borde, Etienne Désiles, Valentin Lasfargue, Zina Meghraoui et Théo Taisson.
– Durée totale : 22mn / Format vidéo Pal 16/9 / Novembre 2019

Quatre associations pour « l’année Gambetta »

Quatre associations (l’Amicale des Anciens Élèves du Collège et Lycée Léon Gambetta, la Société des Études du Lot, l’Université pour Tous Cahors, l’Association de recherche sur l’histoire des familles) se sont unies pour organiser « l’année Gambetta », ensemble de manifestations mémorielles commémorant le 150e anniversaire de la proclamation de la République par Léon Gambetta, le 4 septembre 1870 et le 100e anniversaire du transfert de son cœur au Panthéon, le 11 novembre 1920.

Né le 2 avril 1838 à Cahors, Léon Gambetta a été un des hommes politiques les plus importants de la période 1870-1914.

Opposant à Napoléon III, il montre ses qualités politiques dans les années troubles de la guerre de 1870-1871. Le 1er septembre 1870, l’armée française commandée par Napoléon III est écrasée à Sedan par une armée prussienne supérieure en armement et par la qualité de son état-major. Le 2 septembre, l’empereur rend les armes et se constitue prisonnier.

Grâce à la foule parisienne en colère à la suite de l’annonce de la défaite et qui envahit le Palais Bourbon où l’Assemblée siège, Léon Gambetta à la tête d’un groupe de députés se rend à l’Hôtel de Ville pour y proclamer, le 4 septembre 1870, la République et former un Gouvernement de Défense Nationale. La déchéance du corps législatif est prononcée en même temps et des élections en vue de constituer une nouvelle Assemblée Nationale sont organisées.

Le 7 octobre, Léon Gambetta quitte Paris en ballon pour tenter de réunir les armées et repousser les forces prussiennes. Il n’y arrivera pas.

La nouvelle Assemblée élue le 8 février 1871 proclame la déchéance de Napoléon III. À nouveau député, Léon Gambetta il reste un ardent défenseur du régime républicain et fonde à l’Assemblée Nationale de 1871 le groupe « Union Républicaine » pour promouvoir ses idées. Le 7 septembre 1871, il fonde un nouveau journal « La République Française » et se bat pour l’élection d’une nouvelle Assemblée qui est élue en 1873. Il est l’artisan des votes, qui, de février à juillet 1875, adoptent les trois lois constitutionnelles qui fondent le régime républicain parlementaire.

Il est nommé président du Conseil le 14 novembre 1881 mais le gouvernement tombe le 30 janvier 1882, date à laquelle il se retire à Sèvres où il meurt le 31 décembre 1882.

Considéré comme le père de la République, le cœur de Léon Gambetta est transféré le 11 novembre 1920 au Panthéon, en même temps que les cendres du Soldat Inconnu sont inhumées sous l’Arc de Triomphe.

 

Calendrier des événements organisés conjointement par

Amicale_des Anciens Elèves du Lycée et du Collège Gambetta
Société des Etudes du Lot
Université Pour Tous Cahors Quercy

La médaille de Léon Gambetta
Vendredi 31 janvier. Bilan définitif de la marque d’intérêt pour la médaille. Deux hypothèses:
Jeudi 2 avril (jour de la naissance de Léon Gambetta), fin de la souscription passation de la commande avec le nombre d’exemplaires à frapper.
Formulaire réservation

 

Les Mardis de Léon Gambetta
> Vendredi 3 avril (en relation avec la naissance de Léon Gambetta), Etienne BAUX, La République, Collège Gambetta.
> Mardi 5 mai conférence de André TULET, 14 heures, La presse de Cahors de 1870 à 1914, Centre Universitaire Maurice Faure.
> Mardi 12 mai, 14 heures, conférence de Danièle MARIOTTO, Léon Gambetta épistolier. Théâtre municipal.
> Mardi 8 septembre, 14 heures, conférence de Dominique ANTÉRION. Léon Gambetta à travers les médailles, l’art, la propagande politique, l’hommage posthume (v. site internet)
> Mardi 22 septembre, 14 heures, conférence de Philippe NASZALYI,  Léon Gambetta orateur et polémiste attaqué en diffamation par le président de la République, Espace Clément Marot (v. site internet).
> Mardi 29 septembre, 14 heures, conférence de Georges RIBEILL, Léon Gambetta, le plan Freycinet et les chemins de fer: des lignes projetées…  aux lignes réalisées…, Espace Clément Marot (v. site internet).
> Mardi 6 octobre, 14 heures, conférence de Laurent WIRTH  sur le thème de son dernier livre La République en héritage ou le fil de Marianne, Espace Clément Marot (v. site internet).
> Mardi 3 novembre, conférence de Gérard BÉAUR, 14 heures,  Vice-Chair de l’EURHO (EUropean Rural History Organisation) L’agriculture aux temps de Léon Gambetta, entre optimum et phylloxera, Espace Clément Marot (v. site internet).

Les dates-clefs
Vendredi 4 septembre (jour de la proclamation de la République par Gambetta), Visite de la Monnaie de Paris et de l’Assemblée Nationale, groupe de 50 souscripteurs de la médaille. Cette visite est préparée en relation et avec le soutien d’Aurélien Pradié.

L’exposition
Une exposition intitulée Léon Gambetta, l’homme et l’œuvre aura lieu vers septembre-novembre dans les salons de la préfecture du Lot.

Elle sera organisée principalement par L’Amicale des Collectionneurs Lotois en coopération avec les trois associations du mémorandum (l’Amicale des Anciens Élèves du Collège et Lycée Léon Gambetta, la Société des Études du Lot, l’Université pour Tous Cahors).

Le mémorandum
Les trois associations l’Amicale des Anciens Élèves du Collège et Lycée Léon Gambetta, la Société des Études du Lot, l’Université pour Tous Cahors ont signé un mémorandum permettant aux membres à jour de leur adhésion de suivre toutes les activités organisées par les deux autres associations dans le cadre de « l’année Léon Gambetta ».

Médaille de Léon Gambetta

Le 4 septembre 1870, notre compatriote Léon Gambetta prononçait la déchéance du Corps législatif napoléonien et proclamait la République, installant notre régime démocratique parlementaire. Le 11 novembre 1920, le cœur de Léon Gambetta entrait au Panthéon.

Cinq associations (Amicale des Anciens Élèves du Lycée et du Collège Gambetta, Association des Collectionneurs Lotois, Association sur l’Histoire des Familles, Société des Études du Lot et Université pour Tous Cahors) commémorent cet anniversaire en frappant une médaille avec le portrait gravé en mars 1882 par Jules Chaplain et approuvé par Léon Gambetta lui-même peu avant sa mort.

Cette médaille produite par la Monnaie de Paris (68 mm) serait disponible en bronze au prix maximum de 115 € et 430 € en argent. Chaque exemplaire serait numéroté (format 1/x) et sa production serait limitée au strict nombre d’exemplaires souscrits. Il n’y aura aucun retirage possible. La souscription débutera en 2020 pour une délivrance le 4 septembre 2020, exactement le jour anniversaire de la proclamation de la République.

Si vous voulez être informé de l’ouverture de la souscription, marquez votre intérêt sans engagement, vous recevrez tous les renseignements, dont le prix définitif. La souscription sera ouverte dès que 100 marques d’intérêt (ou plus) sont reçues.

Nom: ………………………………………………Prénom:………..……..……………………….

Adresse: ……………….……………………………………………………………………

Mail:…………………………………………..@……………………………………………………………..

Serait intéressé(e) (sans engagement) par … exemplaire(s) de la médaille en / bronze ….argent

À retourner à: Société des Études du Lot, 38, rue de la Chantrerie, 46000 Cahors
etudesdulot@orange.fr

Formulaire réservation

Jean MOULIÉRAT, le Ténor de l’Opéra comique, « sauveur » du château de Castelnau-Bretenoux

Jean Mouliérat en costume de Don José, pour Carmen, de Georges Bizet. Collection J. Mouliérat, Château de Bretenoux.

Jean Mouliérat (1853-1932) est né à Vers, à quelques kilomètres de Cahors, le 13 novembre 1853. Il vient d’une famille plutôt aisée : son père, Etienne, est propriétaire de  plusieurs gabares et tient l’hôtel de la Truite Dorée, qui existe toujours.
Jean est l’aîné d’une famille de cinq enfants : Jean, Adélaïde, Catherine, Emilie et Albert. Il passe son enfance en Quercy, où il est berger.

A vingt ans, il s’engage au 18ème régiment de Chasseurs à pied du fort de Rosny. Il y sera remarqué par son général de corps d’armée, le général Gaucher. Le 14 juillet 1875, ce dernier l’entend chanter l’Alsace et la Lorraine.Recommandé à M. Grosset, professeur au Conservatoire national de musique et de déclamation de Paris, la carrière du futur ténor est lancée.

Il est engagé à l’Opéra-Comique de Paris, où il interprète les plus grands rôles : Andréa, dans Le secret, d’Auber, sur un livret de Scribe, Wilhem Meister, dans Mignon, d’Ambroise Thomas, Tybalt dans Roméo et Juliette de Gounod, Don José dans Carmen de Bizet, Tamino dans La flûte enchantée de Mozart, Alfredo dans La Traviata de Verdi. En 1893, il brillera dans le Werther de Massenet, qui lui dédicaça une photographie, conservée au château. Atteint d’une maladie des cordes vocales, Jean Mouliérat met un terme à sa carrière en 1898. Il consacrera les trente-quatre dernières années de sa vie à Castelnau.

Le ténor ne vivait à Castelnau que la moitié de l’année. En effet, à la fin de sa carrière, il continua à garder des liens avec le milieu de l’Opéra-Comique. Il vivait donc une grande partie de l’année à Paris où il était membre du Conseil supérieur du Conservatoire national de musique. Il y fera entrer la jeune Jeanne Myrtale, future chanteuse lyrique, qui restera sa muse jusqu’à sa mort prématurée en 1931.
Par son amour des arts et de l’histoire, Jean Mouliérat ne tardera pas entrer dans le cercle des grandes figures politiques et littéraires locales. Il se lie d’amitié avec Henri Ramet, premier président de la Cour d’Appel de Toulouse. Passionné d’art et d’histoire, ce dernier est particulièrement attaché à la ville de Martel, à laquelle il consacre son ouvrage Un coin du Quercy. Après la mort de Jean Mouliérat, c’est lui qui accueillera les sociétés savantes venues visiter le château. Il écrit également en préambule de Un joyau du Quercy : Castelnau-de-Bretenoux une oraison funèbre qui témoigne de l’affection mutuelle que se portaient les deux hommes.
Il invitera également les nombreuses personnalités qu’il côtoyait à Paris à venir lui rendre visite dans son Quercy natal. Les salles du château deviennent alors “salons”, le lieu de rencontres entre grands esprits : s’y retrouvent Colette, Auguste Rodin, Louise Massenet. Ces visites sont souvent relayées dans la presse locale : le 17 octobre 1903, Le Réveil du Lot retrace la visite de la reine de Madagascar, Ranavalo. Henri Lavedan, de l’Académie française, séduit par la région, achètera le château de Loubressac, qui fait face à Castelnau. Le peintre Henri Martin, qui passe à Castelnau en 1898 songera à acheter celui de Montal, mais le propriétaire en demande une somme trop importante. Dans l’entourage immédiat de Jean Mouliérat se trouve également Anatole de Monzie, député du Lot, ancien ministre de l’Education Nationale. Il demeure à Saint-Jean-Lespinasse, à quelques kilomètres du château.

Jean Mouliérat participe aussi à la vie locale du Quercy. Il est l’ami du maire de Prudhomat, M. Jammes, et sera nommé conseiller municipal “d’honneur” de cette commune. Comme Gustave de Pradelle, il est admis dans la S.E.L. lors de la séance du 9 août 1897. Dès 1897, la presse locale reprend avec fierté les apparitions publiques de ce nouvel arrivant : le 25 Juillet, L’Indépendant du Lot relatait, en même temps que le Figaro ou que La Paix, le triomphe du chanteur invité par le ministre des Beaux-Arts à chanter pour le 14 Juillet “la fille du régiment” et “la Marseillaise”. La presse locale met également l’accent sur la générosité du ténor. La Dépêche du 5 octobre 1897 évoque un concert donné par le ténor à Saint-Céré en faveur des pauvres de la ville. Pendant la Première guerre mondiale, d’après un article de La Dépêche du 8 août 1918, il donne des concerts “à Toulouse ou bien dans quelque hôtel inoccupé dont on ouvre pour lui le grand hall” afin de collecter des fonds pour les blessés. L’article poursuit :

« l’an dernier, à l’hôtel de la source, dans le village d’Alvignac, où les buveurs d’eau affluent en été, il cueillait ainsi en une après-midi pour ses convalescents la jolie somme de 1.200 francs, et voici que cette année, le 11 août, il va recommencer »
Georges Renard, “Artistes et blessés”.

Il fait partie des souscripteurs au Guide du Quercy, édité en 1907 par le syndicat d’initiative du Lot. Il en est un membre d’honneur avec Henri Lavedan. Les articles publiés lui témoignent beaucoup de respect et de reconnaissance pour son activité au château de Castelnau.

Jean Mouliérat meurt le 20 avril 1932 à Paris. Il sera inhumé au cimetière Montparnasse. Le Figaro du 22 avril 1932 lui rend hommage :

« Jean Mouliérat vient de mourir, il avait 79 ans. Son nom restera inséparable de notre Opéra-Comique où il fut pendant un quart de siècle le magnifique interprète du répertoire français […] Il laissera d’unanimes regrets et dans son pays natal, le plus beau château-musée médiéval qui existe en France, ce manoir de Castelnau-Bretenoux dont il avait fait une relique inestimable ».

Quelques jours avant sa mort, le 8 avril pour la première partie, le dernier propriétaire avait fait rédiger devant Me Courcier et Me Burthe, notaires à Paris, l’acte de donation en faveur du ministère des Beaux-Arts. Cet acte juridique fixe le sort du château pour les décennies qui vont suivre.
“Le château ne pourra, à aucune époque, être affecté différemment qu’à un musée. Jamais comme hôpital, sanatorium, maison d’éducation, d’instruction ou de correction, établissement militaire”. Mouliérat, informé des différentes tentatives qui avaient eu lieu au XIXème siècle de réutiliser certains châteaux ou certaines abbayes, donne ainsi à vie une dimension artistique et historique au château.

Extrait de l’article de Juliette LOBRY « Le château de Castelnau-Bretenoux au XIXème siècle… destin d’un monument historique » paru dans le Bulletin de la Société des Études du Lot, 4ème fasicule 2003, Tome CXXIV, Octobre-Décembre 2003, pages 251-280.

Médaille Léon Gambetta, projet de souscription

Vous trouverez, en pièce jointe, un formulaire à remplir par tous ceux qui souhaitent « marquer leur intérêt » pour la réalisation, par la Monnaie de Paris, d’une médaille devant commémorer le 150ème anniversaire de la proclamation de la 3ème République par notre compatriote cadurcien Léon Gambetta et le centenaire du transfert de son corps au Panthéon.

Le renvoi de ce formulaire n’engage en aucun cas celui qui le retourne.

En effet, s’il est reçu un nombre de réponses suffisant, un « Bon de souscription » sera postérieurement mis à votre disposition.
Le formulaire complété est à renvoyer à la « Société des Etudes du Lot » 38 rue de la Chantrerie 46000 Cahors.
formulaire médaille Gambetta

Cahors, du Palais épiscopal à l’Hôtel de la Préfecture….

Histoire d’un lieu, mémoire de vies … depuis l’Ancien Régime jusqu’à nos jours !

Cet ouvrage, à paraître en janvier 2020 (différé au mois de mai 2020), est le fruit du travail mené par l’association MémoireChapou créée en 2017 par des anciens de la préfecture.
Après sa première réalisation exposition « Louvre-sur-Lot » qui retrace l’exode des oeuvres du Musée du Louvre pendant la Seconde Guerre mondiale et notamment leur accueil dans le département, à Montal, Vayrac, Bétaille… de 1943 à 1945, elle poursuit son oeuvre en restituant le passé de ces bâtiments historiques.

Prix spécial de souscription 15 € au lieu de 20 (valable jusqu’au 30 novembre 2019). 60 pages couleur, illustrées de nombreuses photographies d’époque.
+ d’informations et souscription en cliquant CE LIEN 

La Joconde réfugiée au château de Montal

En 1940, pour échapper à la convoitise allemande, 3 200 tableaux ou objets du Louvre sont mis à l’abri à Montauban, puis, après l’invasion de la zone “libre” en novembre 1942, transférés dans le Lot.

https://www.facebook.com/Chaussadas.Jean.Marie/videos/1756694607743084/

© Source Ville de St Céré

Pas moins de soixante camions pour les acheminer vers leurs repaires : Montal, La Treyne, Bétaille, Vayrac, Lanzac,…, notre département abritant ainsi, comme on a pu le dire, “la plus forte densité de chefs-d’œuvre au km2”.

Parmi eux : La Joconde de Léonard de Vinci, L’indifférent de Watteau, l’Angélus de Millet, la maison du pendu de Cézanne, La Vierge au diadème bleu de Raphaël, L’élévation en croix de Rubens, La Sainte Famille de Rembrandt, etc…

En même temps que les tableaux et antiquités égyptiennes, des membres des personnels des Musées Nationaux sont aussi mis à l’abri. Le silence, la discrétion de la population complice de cette sauvegarde… tout simplement un acte de résistance qui honore les Lotois. Aucune alerte n’est à déplorer

https://www.quercy.net/accueil/patrimoine/histoire-du-quercy/la-resistance-en-quercy/le-musee-du-louvre-cache-dans-le-lot/

Le Château de Montal fête son 500e anniversaire…. en chocolat !

En hommage à Jeanne de Balsac, qui décidera la construction de Montal au XVIe siècle, cet anniversaire aurait pu s’exprimer par un évènement éphémère.
Et pourquoi ne pas le prolonger dans le temps et de surcroit par une friandise tant appréciée des dames (noble ou pas)… et aussi des messieurs : le chocolat ?

L’idée était lancée, restait la mise en pratique. Nous vous laissons le soins de découvrir en cliquant CE LIEN la construction de ce projet qui est aujourd’hui réalité.
Après de grands travaux de rénovation et l’installation d’une belle boutique, Montal attend votre visite et vous espère « gourmande ou gourmand » pour devenir l’ambassadrice (eur) de l’effigie de Jeanne de Balsac qui s’offre à vous sous la forme d’un beau chocolat.

 

 

 

 

 

Autres infos : le Château de Montal (Wikipédia)

 

Philippe GAUBERT, flûtiste virtuose, chef d’orchestre et compositeur

Philippe Gaubert (1879-1941), Grand Prix de Rome 1905, chef d’orchestre à l’Opéra de Paris, professeur de direction d’orchestre au Conservatoire de Paris Coll. Musica et Memoria

Cahors 1879 ‑ Paris 1941.

Élève de Paul Taffanel (1844-1917) au Conservatoire de Paris, il obtint le premier prix de flûte à l’âge de quinze ans. Avec son ancien Maestro il a écrit une Méthode pour flute qui est encore aujourd’hui un des ouvrages de fond pour l’étude de cet instrument.

Il travailla la composition avec Fauré et fut second grand prix de Rome en 1905. Depuis 1904, il secondait André Messager au pupitre de la Société des concerts du Conservatoire où il était également flûte solo. Il devait devenir un flûtiste virtuose sans égal et un chef d’une grande autorité et d’une grande sensibilité, tant au concert qu’au théâtre.

En 1908, il fut nommé professeur de flûte au Conservatoire, et, en 1919, professeur de composition. La même année, il devenait chef permanent de la Société des concerts du Conservatoire,  tandis que Jacques Rouché lui confiait la direction  musicale de l’Opéra.

Il assura de nombreuses créations parisiennes, notamment le Chevalier à la rose,Turandot, Elektra. Comme compositeur, il a laissé de nombreuses pièces, sonates et transcriptions pour flûte, un concerto pour violon, de la musique symphonique (Symphonie en «fa », 1936) et des ballets (Philotis, 1914 ; Alexandre le Grand, 1937 ; le Chevalier et la Damoiselle, 1941), dont les deux derniers sur des livrets de Serge Lifar.
L’école de musique de Cahors porte son nom

Article réalisé avec le concours de J.-P. RODRIGO, Ancien Directeur de l’École Intercommunale de Musique de Cahors.

 

 

 

 

 

 

Pour Philippe Gaubert, le « debussysme » de ses premières compositions n’apparaît plus que très discrètement dans les oeuvres de la maturité. Sa tendance néo-classique s’y affirme, mais elle est exempte de cette froideur qu’on relève trop souvent chez les artistes académiques.

Le Concert en fa, les fastueuses Inscriptions pour les Portes de la Ville, I’harmonieuse et puissante Symphonie en fa sont ses oeuvres maîtresses. Mais ses ballets : Alexandre le Grand et le Chevalier et la Damoiselle, demeurent ses meilleures réussites. De même que Caplet, Philippe Gaubert fit une brillante carrière de chef d’orchestre et présida aux destinées de la Société des Concerts de 1904 à 1936.
Il fut alors nommé directeur de l’Opéra. Il avait été un des meilleurs flûtistes de son temps.

 

+ d’informations
encyclopédie Wikipédia
Musica et Mémoria

Georges Pompidou, lotois d’adoption

Il y a 50 ans, le 15 juin 1969 Georges Pompidou était élu Président de la République.
Alors qu’il n’était encore que Premier Ministre, il avait prononcé un discours à Cahors dans les locaux du Crédit Agricole le 16 avril 1968 dans lequel il abordait les problèmes de l’agriculture dans la construction de l’Europe, les besoins de formation… politique. On reconnait notamment parmi l’assistance Maurice Faure, Bernard Pons….

 

François Marcellin Certain de CANROBERT, Maréchal de France

Général et aide de camps de Louis Napoléon Bonaparte, il participe à la conquête de l’Algérie et est promu Maréchal de France.
Né le 27 juin 1809 à Saint-Céré, décédé le 28 janvier 1895 à Paris
Le Maréchal Canrobert se distingua jeune en Algérie, aide de camp du Prince Napoléon, il prit une part importante au coup d’Etat dirigeant la répression. Il conduisit les troupes françaises pendant la Guerre de Crimée en 1854/1855 et notamment organisa le siège de Sébastopol. Il prit une part importante dans la victoire de Solférino en 1859 pendant la campagne d’Italie. En 1870, il fit la guerre à un poste secondaire mais ne fut pas écouté par Bazaine. A partir de 1876, il fut Sénateur de la IIIe République et devint alors un des chefs du parti Bonapartiste.

Notice biographique : François-Marcellin Certain de Canrobert (1809-1895) se signala, dès 1835, par sa bravoure, en Algérie, notamment à l’assaut de Zaatcha. Général et aide de camp du prince Louis-Napoléon en 1850, il prit une part active à l’exécution du coup d’Etat du 2 décembre 1851. En 1854, il partit en Orient comme commandant de la Première division, fut blessé à l’Alma, puis reçut du maréchal Saint-Arnaud mourant le commandement de l’armée d’Orient. Ses difficultés avec lord Raglan, qui commandait l’armée anglaise, l’obligèrent à passer son commandement à Pélissier en 1855. Canrobert reçut, à son retour en France, le bâton de maréchal. Commandant du 6e corps à l’armée du Rhin en 1870, il défendit Saint-Privat-la-Montagne mais du se replier à Metz où il fut fait prisonnier. Après la guerre, membre du Conseil supérieur de la guerre, il fut sénateur du Lot (1876-1879) puis de la Charente (1879-1894).

Statue du maréchal Canrobert à Saint Céré. L’inauguration de cette statue, en 1897, fut une grandiose cérémonie pour la ville

Alors que son père, officier de l’Ancien Régime, sert à l’armée de Condé et émigre en 1791, son demi-frère, Antoine, brillant officier issu de Saint-Cyr est tué par un boulet de canon à Fleurus le 16 juin 1815, en combattant pour l’Empereur. Lui-même, après avoir été orléaniste, est dès 1851 un fidèle serviteur du régime bonapartiste.Elève de Saint-Cyr en 1826, Canrobert sert au 47ème régiment d’infanterie de ligne de 1828 à 1840. En 1835, il part une première fois pour l’Algérie et rentre en France en 1839. Capitaine adjudant major, il demande, en 1840, à retourner en Afrique. Versé au 6ème bataillon de chasseurs à pied le 17 octobre 1840, Canrobert est de retour en Algérie en 1841 et y demeure jusqu’en 1850.

Il sert dans plusieurs régiments d’infanterie de ligne et d’infanterie légère et, colonel le 8 novembre 1847, commande le 2ème régiment d’infanterie de ligne, le 2ème régiment de la Légion étrangère puis le régiment de Zouaves.
Il débloque le poste de Bou Saada et monte l’un des premiers à l’assaut de Zaatcha en 1849. Il en hérite la cravate de commandeur de la Légion d’honneur.

Nommé général de brigade le 13 février 1850, il est rappelé à Paris et y commande différents corps de troupes. Il adhère au coup d’Etat et sa brigade est l’une de celles qui opèrent sur les boulevards dans les jours qui suivent. Tout en conservant le commandement de la 3ème brigade de la 1ère division de l’armée de Paris, il est nommé aide de camp du prince président le 17 février 1852. Général de division le 14 janvier 1853, il est maintenu dans ses fonctions d’aide de camp de l’Empereur.

Photo Nadar, Paris

Lorsque la campagne d’Orient est décidée, Canrobert est désigné pour accompagner Saint-Arnaud, Bosquet, Forey, et le prince Napoléon. Après la victoire de l’Alma où il est blessé, il remplace Saint-Arnaud, mourant, à la tête du corps expéditionnaire en Crimée. Le 16 mai 1855, en mésentente avec lord Raglan commandant le corps expéditionnaire anglais, ne supportant plus les pressions en provenance de Paris, Canrobert abandonne son poste au profit de Pélissier. Cet évènement ne porte pas atteinte au courage de Canrobert, mais il illustre son incapacité à assumer des responsabilités trop lourdes et à supporter des situations conflictuelles.

Commandant du 1er corps de l’armée d’Orient le 16 mai 1855, Canrobert reprend à sa demande le commandement de son ancienne division, devenue 1ère division d’infanterie du 2ème corps. Cette situation étant moralement difficile, Napoléon III insiste pour qu’il renter en France et après plusieurs refus, par fierté, de Canrobert, il le nomme à nouveau aide de camp et lui intime l’ordre de rentrer à Paris occuper ses fonctions.

De retour en France et toujours aussi populaire, Canrobert est nommé d’abord sénateur le 17 août 1855, puis maréchal en même temps que Bosquet et Randon, le 18 mars 1856.

En Italie, Canrobert commande le 3ème corps de l’armée et s’illustre à la bataille de Magenta en tenant la position clé de Ponte-di-Magenta. A Solférino, un malentendu l’oppose à Niel quant à l’assistance qu’il lui prêta pendant la bataille. Mais le différend est aplani et les deux hommes restent ensuite en bons termes.

De 1859 à 1862, Canrobert exerce les fonctions de commandant supérieur du 3ème corps d’armée à Nancy. Chargé du commandement des troupes réunies au camp de Châlons le 10 mars 1862, quelques mois plus tard, le 14 octobre, il prend le commandement supérieur du 4ème corps d’armée à Lyon, en remplacement de Castellane, décédé le 16 septembre.

Le 22 juin 1865, il est nommé au commandement supérieur du 1er corps d’armée et de la 1ère division militaire à Paris, en remplacement de Magnan, décédé le 29 mai. Canrobert exerce ce commandement jusqu’à l’entrée en guerre contre la Prusse et le 17 juillet 1870, il est à la tête du 6ème corps de l’armée du Rhin.

Le 12 août, il refuse de prendre le commandement de l’armée du Rhin, effrayé par les responsabilités qui en découlent ; il abandonne ce commandement vicié à Bazaine et est un subordonné obéissant.

Il ne prend aucune part à la bataille de Borny, le 14 août 1870, mais s’illustre par son héroïque résistance à Gravelotte, le 16 août. Deux jours plus tard, le 18 août, à Saint-Privat il décime la garde royale prussienne ; faute de munitions et de renforts il abandonne sa position. Il participe encore aux combats de Sainte-Barbe, Noisseville et Ladonchamps mais encerclé dans Metz avec l’ensemble de l’armée du Rhin, il est prisonnier le 28 octobre 1870.

Après plusieurs mois de captivité il est libéré et regagne la France en mars 1871. Il occupe dès lors différentes fonctions militaires jusqu’en 1883 et fait une carrière politique dans le groupe de l’Appel au peuple, en étant élu sénateur du Lot en 1876 puis sénateur de la Charente en 1879, fonction qu’il occupe jusqu’en 1894. Fidèle à la mémoire de Napoléon III, il assiste aux funérailles de l’Empereur, le 15 janvier 1873 en Angleterre. Lui-même s’éteint dans son domicile parisien le 28 janvier 1895. Il était le dernier maréchal de Napoléon III encore en vie.

Agréable de sa personne, le maréchal était éloquent à ses heures, doué d’une chaleur de langage imagée et inspirait une confiance sans borne à ses soldats. Au feu il était d’un entrain irrésistible mais dans le commandement il se montrait parfois incertain, manquant de confiance en lui.

+ d’informations sur le site consacré à Napoléon III

Bataille de Saint-Privat (18 Août 1870) … A sept heures du soir, 50.000 hommes et 150 pièces marchent sur ce village; le maréchal Canrobert est obligé d’évacuer progressivement, Roncourt et tout le terrain situé au nord de Saint-Privat. Depuis deux longues heures, le maréchal avait vainement réclamé le secours de la Garde impériale toujours immobile en avant du fort de Plappeville … Le Petit Journal MILITAIRE, MARITIME, COLONIAL, 15 Septembre 1907, n° 197

La campagne d’Italie Au début de 1859 les rumeurs de guerre commencent à se faire plus précises. Napoléon III veut aller au secours du roi de Sardaigne en butte à l’empereur François Joseph qui s’oppose à la formation de l’unité italienne.
Le 46ème régiment d’infanterie dit 46ème de ligne est alors basé à Chalon sur Saône depuis quelques mois.
Le 11 avril 1859 le régiment fait route sur Lyon. Là est formé le IIIe corps d’armée de l’armée d’Italie. Ce corps d’armée est commandé par le maréchal Canrobert. Le 46ème de ligne est affecté à la Brigade du général Ducrot qui fait partie de la 2ème division du général Bourbaki.
L’armée d’Italie qui compte 125.000 hommes, 13500 chevaux et 450 pièces d’artillerie va se diviser en deux pour entrer en Italie. Une partie par le col du Mongenèvre l’autre par mer via Toulon et Gènes.
La division Bourbaki passe par les Alpes. On se met en route fin avril, passage à Briançon le 1er mai et le col est franchi le 3. Ce passage ne se fait pas sans mal. L’armée est mal équipée mais « l’allant du soldat français et son opiniâtre ténacité compensent la manque complet d’organisation et la médiocrité du commandement ». Le général Bourbaki avant de passer les Alpes télégraphie au ministère « les troupes de ma division sont sans couverture. Il fait froid nous n’avons ni tente, ni bidon ni effet de campement cartouches. Absolument rien de ce qui est nécessaire à l’organisation n’a été envoyé »( c’est à la suite de ce télégramme que dans l’armée on désigne par « l’armée de Bourbaki » une armée désorganisée et inefficace n.d.l.r ).Son chef le maréchal Canrobert confirme que la désorganisation va plus loin « on a oublié dans mon corps d’armée les états majors, l’intendance, la prévôté les services de santé l’artillerie et le génie »

Bataille de Magenta, 1859, Victoire Française sur les Autrichiens .. À mesure qu’ils se déploient sur la ligne de feu, les débris des régiments qui luttent depuis le matin les acclament . Les cris redoublent quand les vétérans de Crimée, reconnaissant Canrobert, toujours aux endroits les plus exposés .
Et lui, dont l’héroïsme est un peu théâtral, debout sur ses étriers, lève son képi en répondant d’une voie éclatante :“ Salut ,messieurs de la garde ! ”

La bataille de l’Alma … Emportées par l’élan des unités de l’Armée d’Afrique, les divisions françaises emportent la décision avec celle du prince Napoléon à gauche, celle de Canrobert au centre et celle de Bosquet à droite, celle de Forey restant en réserve.
Canrobert lance ses hommes en tirailleurs, appuyés par deux batteries d’artillerie. Zouaves et légionnaires rivalisent de courage à la pointe du combat. Les zouaves du 3e régiment s’emparent du plateau de l’Aklèse et ceux du 1er du pont de l’Alma. Menchikov choisit de contre-attaquer avec la moitié de ses réserves, profitant du fait que les forces françaises sont encore pour moitié de l’autre côté de l’Alma, mais la puissance de feu des fusils rayé et de l’artillerie française s’avère décisive.

Campagne d’Italie ...La campagne de Crimée n’avait employé que deux des éléments modernes, la vapeur et l’électricité ; la guerre d’Italie en introduisit un autre, l’artillerie rayée. Examinons pas à pas l’influence de chacune de ces données.
Le début de la campagne trouve l’armée française encore en deçà des Alpes : les Autrichiens prenant l’offensive, passent le Tessin, envahissent la Lomelline et menacent Turin. Déjà les esprits sont troublés dans l’état-major sarde ; mais bientôt la vapeur interpose son influence salutaire : 40 000 hommes (3e et 4e corps français), amenés par le chemin de fer de Suse, s’établissent à Valenza et à Casale, et portent l’armée sarde à 100 000 hommes, prêts à tomber par Casale sur le flanc de Giulay : cette concentration, due au maréchal Canrobert, sauve Turin en ramenant l’ennemi sur le Tessin.

Témoignages & documents : Ces textes ont été écrits essentiellement par des militaires, lors de la guerre de Crimée.

Le général François-Certain Canrobert commandait la 1ère division d’infanterie du corps expéditionnaire français. Au mois de mai 1854, le maréchal de Saint-Arnaud, commandant en chef de l’armée d’Orient, le chargea de la remonte de la cavalerie, et, en particulier, lui demanda d’étudier la possibilité d’utiliser les bachi-bouzouks.

« C’était bien une bande du Moyen-Âge, dont le spectacle nous reculait de dix siècles en arrière. Tantôt c’étaient des Arnautes ou des Albanais aux beaux traits, aux longues et fines moustaches, avec des vestes soutachées d’or et la fustanelle blanche plissée autour du corps, qu’ils balançaient avec des mouvements plein de souplesse ; tantôt des Kurdes au teint basané, la tête couverte d’énormes turbans de laine ou de soie terminés en pointe, d’où pendaient des sequins, des verroteries et des coquillages ; ceux-là étaient vêtus sordidement, sans linge, avec des pantalons étriqués, laissant la jambe entièrement nue. Il y avait encore des Syriens ou des Arabes et des nègres avec le haïk et le burnous. Tous étaient armés jusqu’aux dents, de pistolets à pierre, de yatagans recourbés, de kinjars, de kris, de couteaux de boucher, véritable arsenal renfermant depuis les armes les plus grossières et les plus rudimentaires jusqu’aux plus beaux chefs d’œuvre de damasquinage, de ciselure et d’incrustation. Dans leurs rangs, on voyait aussi des femmes, véritables sorcières de Macbeth, repoussantes de laideur et de saleté, et tout aussi fournies en armes que leurs compagnons. Quand ils se mettaient en marche, ils étaient précédés d’un timbalier dont l’accoutrement eût détrôné celui du plus extravagant des chienlits du mardi gras. Il s’avançait à cheval, portant sur la tête plusieurs plumeaux défraîchis et le corps couvert d’une cotte de mailles du genre des miroirs à attraper les alouettes. Il n’y avait pas un bouton de métal, un morceau de glace ou de verre cassé ou une pièce de monnaie qu’il n’attachât à ses guenilles. De leur masse confuse s’élevaient, au milieu de mille lances et piques de toutes sortes, d’énormes drapeaux dont les étoffes, de dimension et de couleurs étranges, en flottant au vent, donnaient à cette troupe un aspect troublant. »

 

La cathédrale de Cahors au 12e siècle : hypothèses et reconstitution graphiques par Christian Verdun

Au-delà des festivités lancées pour ce 900e anniversaire, comment se présentait ce lieu au 12e siècle ?
A travers des croquis et des dessins, l’auteur, spécialisé en reconstitutions architecturales, nous donne à voir ce que pouvait être son aspect en 1119, date à laquelle elle s’imposa par sa présence définitive dans la ville.

Dédicace de l’auteur à la librairie Calligramme à Cahors
le 22 juin (10h/13h). Prix : 12 €
En vente également chez l’auteur (lien vers son site internet)
et à Cahors : Maison de la Presse, Office de tourisme, Permanence association 900 ans.

Louis-Jean MALVY, député radical-socialiste, ministre

Figeac :  1er décembre 1875 / Paris : 10 juin 1949

Le 10 juin prochain, sera le jour du 70e anniversaire de sa disparition !
Quercy net évoque ce personnage dont le nom est très familier aux lotois ; il est le grand-père de Martin Malvy et son nom illustre quelques rues et avenues de nos villages.

Député radical-socialiste (1906-1919), parrainé par Joseph Caillaux, Louis Malvy est nommé ministre de l’Intérieur en juin 1914 (ministère René Viviani),  poste qu’il conserve dans les ministères Briand et Ribot. En août 1917, alors que la propagande défaitiste est à son paroxysme, Louis Malvy est attaqué par la droite (Léon Daudet, directeur du journal royaliste L’Action française), qui lui reproche son manque de fermeté dans la répression des grèves, et son « défaitisme ». Il est même accusé d’avoir renseigné l’ennemi lors de l’attaque du chemin des Dames (1).

Il démissionne le 31 août 1917 et entraîne dans sa chute le ministère Ribot. Traduit à sa demande, devant la Haute Cour de justice, il est accusé de forfaiture et condamné à cinq ans de bannissement (août 1918).

Il revient en France après avoir expurgé sa peine, reçoit l’accueil de la population lotoise et est élu député du Lot (1924 à 1942). Nommé ministre de l’Intérieur dans le cabinet Aristide Briand (1926), il est forcé de démissionner après un mois par les violentes attaques de la droite.

Il fut l’ami de Pierre Verlhac, célèbre poète occitan.

(1) Louis-Jean Malvy, ayant connu l’emprisonnement et l’exil à la suite de l’épuration Clémenceau, a expliqué l’affaire simplement : « Il fallait un responsable à certains échecs militaires, il fallait trouver des causes d’ordre politique aux mouvements qui se produisirent dans l’armée en juin 1917. »

 

Louis Malvy, photo du journal Le Réveil du Lot du samedi 22 novembre 1924.

17 mars 1914 – Avocat, député radical socialiste (1906-1919), il fut un spécialiste des questions économiques et financières. Très proche de Caillaux, il fut considéré comme le meilleur représentant de la politique financière de ce dernier.
Gaston Doumergue lui confia le portefeuille du Commerce et des PTT en 1913, et après l’assassinat de Gaston Calmette et un remaniement ministériel, celui de l’Intérieur.

 

 

+ d’informations sur :
Sénat
Wikipédia

 

Le Lot, étape d’un tour du monde dans les années 20

C’est depuis Rome, qu’un certain Giacomo Facchinetti, cycliste Globe-trotter, d’origine italienne, a fait étape dans notre département, en 1927, pour un périple à la façon d’Antoine de Maximy, routard de la série « J’irai dormir chez vous ». Il venait de Payrac et se dirigeait vers l’Espagne.

Olmo Cerri, réalisateur à la TV Suisse, prépare un film relatant l’intégralité du parcours de notre découvreur du monde, film qui devrait faire l’objet d’une sortie à la TV Suisse en 2019.
Après plusieurs contact avec la mairie et Patricia Girardi, archiviste, le réalisateur et son équipe étaient de passage ces deniers jours à Cahors pour tourner quelques séquences du film, notamment à la Bibliothèque Patrimoniale – accueillis par Didier Cambon, son responsable et Jean-Michel Rivière, secrétaire de l’Association des Collectionneurs Lotois – pour filmer des documents relatifs au périple. Le tournage s’est poursuivi au mont Saint-Cyr puis au pont Valentré. Le film sera diffusé à la télévision publique suisse, en italien, aux heures de grande écoute, à l’automne 2019. Olmo Cerri et son équipe ont été ravis de l’accueil qui leur a été fait.

Ce rendez-vous  qui pourrait, à première vue, paraitre anodin, est la démonstration de l’intérêt fondamental de sauvegarder et entretenir les archives, témoignages de la vie de celles et ceux qui ont faits notre Histoire et qui nous permettent de construire notre futur…. et de faire découvrir notre département !

Amis de la Bibliothèque du Grand Cahors : séance « coups de coeur »

Rendez-vous est donné par les Amis de la bibliothèque du Grand Cahors ce jeudi 23
mai à 17h, dans le cadre prestigieux de la Bibliothèque patrimoniale place François
Mitterrand, pour une séance « Coups de cœur ».
Les participants présenteront les livres qui les ont séduits et chacun pourra faire le plein de nouveaux titres et susciter
la curiosité et l’envie de lire. Les nouveaux venus seront les bienvenus dans cette
activité très appréciée depuis des années pour passer un moment chaleureux et
riche de rencontres. Entrée libre.
Contact : 06 82 25 84 93

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