Catégorie : PATRIMOINE Page 10 of 33

Jean-Jacques Chapou honoré une nouvelle fois à Montcuq

La rencontre qui s’est tenue à l’Hôtel de ville de Montcuq le mardi 27 septembre, autour de l’exposition consacrée à l’enfant de la ville Jean-Jaques Chapou, a donné lieu à plusieurs interventions des représentants des collectivités et associations invitées. Nous reproduisons ci-dessous l’essentiel du texte du délégué du Souvenir français, M. Hervé Thiebaut, cheville ouvrière de cette exposition.

Le patronyme de Chapou, est évoqué à Montcuq, par un boulevard, l’école primaire, par une plaque au Collège Jean Jacques Faurie, qui présente en cent caractères, notre résistant. Quant au monument aux morts. Le nom de Chapou, y est gravé trois fois dans la pierre ; il ne sera jamais oublié. Son père Etienne, mort au Champ d’Honneur en 1914, sa mère Camille née Bigou, déportée pour action dans la résistance, à Ravensbrück, en Juillet 1944, morte quelques jours avant la mort de son fils.

J’en appelle à votre ressenti quant au parcours de Jean-Jacques Chapou, qui fut l’étincelle de la Résistance en Quercy Blanc, qui, de par ses actions de fédérateur des maquis du Quercy, d’entraineur d’hommes sur le terrain, dans les combats, a marqué profondément cette période d’occupation. Jean-Jacques Chapou servit uniquement la liberté. Quel souvenir, quelle connaissance auront notre jeune génération, dans quelques années ? Le monde moderne va effacer petit à petit, le parcours de Jean-Jacques Chapou, au profit de supports virtuels, pour une mémoire virtuelle ! L’histoire nous demande de préserver son passé, c’est le devoir de notre génération, nous en sommes ce jour les gardiens.

C’est pour cela que nous devons palier à l’oubli, en lui élevant une mémoire physique dans notre ville de Montcuq, sous la forme d’une pierre droite, son profil en rond de bosse, son étoile à cinq branches, avec les inscriptions gravées dédiées à Jean-Jacques Chapou. L’ajout d’un QR CODE, permettra au passant, au touriste, de lire immédiatement cette page d’Histoire sur sa tablette ou son téléphone portable et ainsi compléter son information sur les Maquis, les Amis et Compagnons d’Armes de Chapou, et en particulier le discours en hommage rendu par Marcel Bourrières, maire de Montcuq le 8 juillet 1945. C’est pour cela qu’il faudrait envisager dès à présent une souscription individuelle et collective pour les associations, dédiée à l’érection de ce que j’appelle une « mémoire physique »….

…Cette exposition, est tout d’abord l’apport de Mlle Sarah Chabert, pour un mémoire présenté en Master de 1° année, à Université d’Avignon, (actuellement en 2° année) sur Jean-Jacques Chapou son arrière-grand-père. C’est aussi un un travail collégial, avec le Musée de la Résistance, de la Déportation, et de la libération du Lot (Mlle Louise Manciet en master 2 Université Jean Jaurès TOULOUSE stagiaire au musée, M. Jean-Luc Couderc, cheville ouvrière et personnage essentiel à la bonne marche du Musée, la Maison du Patrimoine et son animateur M. Emmanuel Carrère, référent du futur musée de la Résistance et de la Déportation. Je les remercie de la confiance qu’ils m’ont accordé pour le prêt des panneaux, et de me donner l’autorisation pour réaliser cette exposition. Merci à Mme Françoise Chapou, avec laquelle nous sommes en contact, ainsi qu’avec sa petite-fille Sarah Chabert..

Note : Ce site propose dans sa galerie des personnages emblématiques du Lot, un portrait consacré à Jean-Jacques Chapou

Photo d’illustration (Quercy net) de gauche à droite : Sylvie Caroff, élue municipale ville de Cahors, en charge notamment des musées / Emmanuel Carrère, référent du futur musée de la Résistance et de la Déportation (ouverture prévue en juin 2025) / Jean-Luc Couderc, secrétaire de l’association du Musée de la Résistance et de la Déportation / Françoise Chapou, fille de Jean-Jacques Chapou / Christiane Bouat, vice-présidente de la Société des Membres de la Légion d’Honneur (section du Lot) / Hervé Thiebaut, délégué du Souvenir français.

Les « Anciens » de Gambetta se sont retrouvés.

Notre tribun veille toujours sur « son  » Lycée

Le dimanche 4 septembre s’est déroulée la traditionnelle rencontre qui, depuis 1881, date de création de l’Amicale, réunit, dans une chaleureuse ambiance, les “Anciens” du Lycée et du collège Gambetta dans les locaux du collège, rue Wilson.

L’assemblée générale a permis à plus de 60 membres de se rencontrer et, pour 45 d’entre eux, dans la salle Fénelon, de participer au déjeuner présidé par le Docteur Hervé Gomar, gynécologue-obstétricien, qui nous a parlé de ses années au Lycée puis de son parcours professionnel très dense. L’Amicale a eu le plaisir de compter sur la présence de la nouvelle principale et ses principaux collaborateurs à ce déjeuner.

A cette occasion l’Amicale a accueilli 6 nouveaux membres, preuve de sa vitalité et de l’intérêt qu’elle suscite encore après 140 années d’existence.

Les anciens qui souhaitent rejoindre l’Amicale sont invités à nous contacter, soit à l’adresse suivante: anciens.gambetta@ac-toulouse.fr soit en envoyant un courrier à « Amicale des Anciens Collège Gambetta 105 rue Wilson 46000 Cahors ». L’adhésion, inchangée depuis 2006, est à 15 € par an. Un bulletin annuel retrace les activités de l’Amicale.

Histoire et mémoire de la Résistance en Occitanie

L’association « Mémoire Résiste – Histoire et mémoire de la Résistance en Occitanie  » est une association régie par la loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, qui a pour objet de perpétuer la mémoire des actes de la Résistance dans la Région Occitanie, et les faire connaître auprès d’un large public en utilisant toutes formes de supports de communication (multimédia, publications, expositions, conférences, ….). Présidée par Pierre Coll jusqu’à son décès, cette association est désormais animée par Pierre Léoutre, président, Patrice Castel et Thierry Jamin.

L’association « Mémoire Résiste – Histoire et mémoire de la Résistance en Midi Toulousain  » s’intéresse à l’histoire de la Résistance dans les départements de l’ancienne région Midi-Pyrénées : Ariège (09), Lot (46), Gers (32), Haute-Garonne (31), Tarn-et-Garonne (82), Aveyron (12), Tarn (81), Hautes-Pyrénées (65), via, notamment les réseaux sociaux, elle développe également des liens avec les associations mémorielles de toute la région Occitanie mais encore toute personne s’intéressant à l’histoire de la Résistance dans l’ancienne région R4.

1944 dans le Lot : de « Mansergue » (entre Carennac et Miers) à Cahors

Depuis la création du Musée de la Résistance, de la Déportation et de la Libération du Lot, dont les collections ne seront accessibles au public qu’en 2025, nombreux sont les témoignages et questionnements qui se font jour sur les faits de guerre durant les années du Second conflit mondial.

Les déplacements récents en France de deux familles (Britannique et Américaine) ont permis des retrouvailles non seulement fort émouvantes mais également la visite des lieux notamment des parachutages (Mansergue) et surtout d’échanges en présence des membres de l’association des amis du musée. Il revenait à Jean-Luc Couderc de présenter aux représentants de la presse locale nos visiteurs et leurs motivations

Depuis sa Louisiane natale Donna Wakeman est dans le Lot depuis le 23 juin pour marcher sur les pas de son père, William Hawk-Daniels alias capitaine Dick, officier de l’OSS Office of Strategic Services (qui deviendra plus tard la CIA) parachuté en juillet 1944 sur le terrain du Bouleau entre Carennac et Miers.
« Mon père, né également en Louisiane, parlait Français (Cajuns). Capitaine du 506ème d’infanterie parachutiste de la 101ème aéroportée était volontaire pour des mission d’appuis de la Résistance sur le territoire français ».

Donna Wakeman, le 14 juillet dernier, devant la stèle rendant hommage aux combattants parachutés au lieu-dit Mansergue, entre Carennac et Miers (photo Jean-Luc Couderc)

Dès son arrivée dans le Lot, il rejoint les Britanniques du réseau FOOTMAN aux côtés de Cyril Watney dit Michel et Georges Hiller dit Maxime – parachutés également à Mansergue mais en janvier 44. Tous ces soutiens extérieurs venaient apporter leurs compétences techniques (maniement des armes, utilisation des explosifs, transmission de messages radio…) On leur doit des sabotages de ponts (Saint-Pantaléon, Lascabanes, Lhospitalet) mais également de certaines lignes téléphoniques importantes comme celle qui reliait Montauban et Cahors….

Les membres de la  Famille de Cyril Watney (Anthony, Tina et Isabel Martin).également présents participent à ces échanges très fructeux avec l’évocation de l’accrochage par l’armée allemande le 22 juillet de la voiture d’André Malraux de passage à Gramat. Les autres passagers Georges Hiller et Collignon, responsable des groupes Veny sont blessés et conduits à Maniagues  par Cyril Watney où ils seront soignés avec « les moyens du bord ». Fort heureusement William Hawk-Daniels alias capitaine Dick à assuré la livraison de médicaments parachutés depuis Londres et dont le musée possède le container utilisé lors du parachutage (v. photo de groupe)

Cet épilogue est concrétisé par un rapport écrit et remis au musée par Donna Wakeman, fille du capitaine Dick. A noter que le capitaine Dick était présent à Cahors le jour de la libération de la ville.

 

 

Le musée ferroviaire de Saint-Géry nous dévoile son programme

Le Musée ferroviaire à Saint-Géry (Lot), a ouvert ses portes.
Après le matériel du parc remis en peinture et en ordre, fleuri également par les bénévoles dévoués de l’association, des visites guidées du Musée, du parc et de la station de pompage SNCF sont prévues pour les visiteurs, ainsi que des démonstrations du réseau miniature rénové entièrement cette année.

Jours et horaires d’ouverture : pendant les mois de juillet et août, le musée est ouvert tous les mercredis, vendredis et dimanches, de 10h à 13h et de 14h à 18h. Au mois de septembre, il est ouvert uniquement le dimanche aux mêmes horaires.

Plusieurs animations supplémentaires et originales sont prévues :
 Conférences sur la ligne Cahors-Capdenac :
– jeudi 14 juillet à 10 h 30
– lundi 15 août à 10 h 30
présentées par Claude Marmiesse, ancien Président et Fondateur du Musée ferroviaire.

 Nocturne : repas-grillades dans le parc :
– vendredi 29 juillet à 20 h
préparées par le tandem de professionnels Momo et Jean-No
Animation gracieuse par le groupe vocal BALIVERNES, d’Esclauzels

 39èmes Journées Européennes du Patrimoine :
16, 17 et 18 septembre : visites guidées du Musée et du parc, promenades en petit train, expositions diverses, conférences et balades en vélorails pendant la semaine jusqu’à la station de pompage SNCF, près de l’écluse

Réservations fortement conseillées pour chaque activité auprès du : 06 24 09 51 46 ou du 06 09 50 32 18
Courriel : memorailquercyvapeur@gmail.com
Président : Jean-Marc Lagarde : 06 09 50 32 18

Patrimoine ferroviaire : Un jumelage inédit en Occitanie

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MUSEE POSTAL DES AMBULANTS ET  D’UN MUSEE FERROVIAIRE AVEC SA CREATION EN GARE DE CAHORS

« L’AVENIR DU PASSE » voici l’expression favorite de l’initiateur du projet qui le résume, Pierre Lazuech, cet aveyronnais devenu lotois, également passionné de train, de philatélie et d’aéropostale.

Sa rencontre avec le Musée postal des anciens ambulants de Toulouse puis avec le Musée ferroviaire de Saint-Géry (Lot) aura permis cette initiative en cours de finalisation avec le concours de la SNCF, de La Poste et des collectivités territoriales qui se donnent la main pour sauvegarder l’historique de métiers vieux de plus de 150 ans, aujourd’hui disparus, et d’objets anciens tant postaux que ferroviaires.

Le tout en gare de Cahors, écrin spacieux et toujours magnifique, pour mettre en valeur et donner un nouveau souffle à ces deux musées déjà particulièrement originaux, en accueillant généreusement une nouvelle structure, plus spacieuse, plus attractive et surtout unique par ce jumelage se rapprochant par surcroît de leurs activités professionnelles initiales !

Origine du projet : Le Musée postal des anciens ambulants de Toulouse doit quitter son emplacement de l’ancienne gare Raynal suite au projet de métamorphose urbaine autour de la gare Matabiau.

+ d’informations en cliquant CE LIEN

L’exposition historique permanente de ce Musée est d’abord constituée de trois voitures postales (PA et PE)  désaffectées et récupérées officiellement lors du démantèlement des services ambulants de La Poste. Ils sont les témoins de l’histoire des ambulants depuis les années 1920. Depuis 2006, un dernier véhicule, une R.A.P. (Rame Automotrice Postale) composée d’une motrice et d’une remorque a été rajoutée. Au total cinq éléments, soit plus de 120 mètres de long, plus deux containers et du matériel de quai (petit tracteur électrique et chariots, etc…)

Informations : site du Musée postal des anciens ambulants 

Le Musée ferroviaire de Saint-Géry (Lot), quant à lui, était en même temps à la recherche d’un local annexe situé à Cahors pour désengorger son bâtiment devenu exigu à Saint-Géry à la suite de nombreux et futurs donateurs désireux d’apporter leurs soutiens généreux et amicaux à notre Musée ; pour également organiser des expositions sur La Poste, le Rail, des conférences, etc, et la création d’un club de modélisme ouvert aux adultes mais aussi aux enfants en liaison avec les écoles du département.

L’adjonction de deux voitures postales devient nécessaire de façon à constituer un ensemble capable de recevoir confortablement les matériels exposés et constituer en même temps une réserve d’exposition pour les deux Musées.

Informations : Site du Musée ferroviaire de St-Géry (Lot)

Page Facebook du Musée ferroviaire de St-Géry (Lot)

Dossier complet du jumelage sur le site du musée ferroviaire de St-Géry

Contacts :
Jean-Luc CAVALIER : 06 65 02 72 70 – courriel :
jeanluccavalier46@laposte.net
Philippe MAGRY : 06 51 87 89 00 – courriel : magry.philippe@free.fr

Financement participatif : HelloAsso « Jumelage inédit en Occitanie »

Association déclarée d’intérêt général permettant aux donateurs particuliers de bénéficier d’un crédit d’impôt de 66 % et pour les entreprises de 75 %

Cahors, les patrimoines en mouvement : une nouvelle association

Présenté par son président Michel Simon (ancien Premier adjoint de la Ville de Cahors), le projet est d’associer les forces vives de la ville, les habitants, les commerçants, les acteurs culturels, sociaux et économiques, les investisseurs, les artisans pour constituer une force de proposition pour l’animation et le rayonnement de la ville.

3 grands projets constitueront le socle des actions envisagées
> L’Université du Patrimoine Médiéval
> Le Laboratoire d’Initiative Citoyenne
> La Fabrique des Projets

Quelques exemples d’animation : Redynamiser l’artère principale médiévale de la place Metge à la place Lafayette, création d’un salon des métiers d’art et de la gastronomie, organiser une biennale des patrimoines cadurciens sur les trois piliers patrimoniaux (eau, vin et pierre)…

Les bonnes volontés ainsi que les adhésions à l’association sont attendues pour participer à la mise en mouvement des patrimoines cadurciens !

Contact : Michel Simon 07 87 50 72 07 / contact@patrimoinesenmouvement.fr

 

GÉNÉALOGIE ET HISTOIRE : Des ateliers des Archives départementales dans les médiathèques du Lot

Vous souhaitez débuter des recherches généalogiques ou écrire l’histoire de votre village : les Archives départementales du Lot se déplacent pour vous faire connaître les sources disponibles et vous fournir les méthodes pour bien les approprier. Plusieurs ateliers gratuits seront proposés en cette année 2022 dans six médiathèques lotoises.

Je fais l’histoire de mon village

La grande Histoire a eu des répercussions dans nos villes et nos campagnes. Si vous souhaitez retracer l’histoire de  votre commune, cet atelier va vous permettre à la fois d’identifier les sources disponibles et d’acquérir les bases méthodologiques pour les exploiter.

  • Médiathèque de Latronquière, 5 avril ( 05 65 40 14 12)
  • Médiathèque de Saint-Céré, 6 septembre
  • Médiathèque de Gramat, 21 septembre
  • Médiathèque de Puy l’Evêque, 26 septembre
  • Médiathèque de Souillac, 29 septembre
  • Médiathèque de Labastide-Murat, 18 octobre

Ateliers à 14 heures, limités à 10 personnes

Je débute ma généalogie

Démarrer sa généalogie peut sembler difficile et fastidieux. Si vous souhaitez vous plonger dans l’histoire de votre famille, cet atelier va vous permettre de découvrir les sources disponibles en ligne sur le site internet des Archives départementales du Lot et d’acquérir les bases pour débuter vos recherches.

  • Médiathèque de Souillac, 12 mai
  • Médiathèque de Puy l’Evêque, 16 mai
  • Médiathèque de Saint-Céré, 7 juin
  • Médiathèque de Labastide-Murat, 21 juin
  • Médiathèque de Gramat, 22 juin
  • Médiathèque de Latronquière, 27 septembre

Ateliers à 14 heures, limités à 10 personnes

Inscription obligatoire en cliquant CE LIEN

Eglises du Lot : Une nouvelle émission de Radio Présence

Portail principal

Solidement implantée dans notre département ainsi que dans plusieurs autres de l’Occitanie, Radio Présence propose un programme généraliste d’inspiration chrétienne. Avec ses deux studios dans le Lot (Cahors et Figeac), elle dispose d’une large audience. Depuis quelques mois, elle réalise depuis nos églises des enregistrements en invitant les personnes ressources qui sont en lien avec la gestion et l’animation des lieux. On peut retrouver notamment une série de quatre émissions consacrées à l’église Saint-Antoine d’Arcambal. Pour écouter cette série – ainsi que l’ensemble des enregistrements – cliquez CE LIEN

Durant les enregistrements, l’ouvrage consacré à l’église édité par édicausse en 2018 a largement été évoqué.

Couverture de l’ouvrage

Historique de la cathédrale Saint-Etienne de Cahors

SAVIEZ-VOUS QU’IL Y A 200 ANS ON NE VOYAIT DE L’EXTÉRIEUR DE LA CATHÉDRALE, NI LES COUPOLES NI LE PORTAIL NORD ?


SAVIEZ-VOUS QUE LE CARILLONNEUR LOGEAIT DANS LE CLOCHER DE LA CATHÉDRALE ?


SAVIEZ-VOUS QUE SOUS LA RÉVOLUTION LES CLOCHES ONT FAILLI ÊTRE FONDUES POUR FAIRE DES CANONS ?


CES RÉPONSES, ET BIEN D’AUTRES, SE TROUVENT DANS  L’HISTORIQUE DE LA CATHÉDRALE SAINT-ETIENNE ECRIT PAR ETIENNE BAUX

Cliquez CE LIEN pour télécharger l’historique

Source : Paroisse Saint-Etienne

Le Tympan roman de la cathédrale de Cahors : défi relevé par Christian Verdun

cliquez l’image pour agrandir

Quelques informations  : réalisé entre 1140 et 1150, il mesure 4,70 mètres à la base pour 4 mètres de hauteur.

Le sujet :
L’ascension du Christ – dans la mandorle – entouré de 10 anges de tailles différentes.
Douze personnages dans le registre du bas, dont la Vierge et onze apôtres.
Quatre registres latéraux racontant le martyre de St Etienne, considéré comme le premier martyr chez les chrétiens.
Le ciel, évoqué par les nuages et discrètement par le soleil et la lune.
Un frise d’entrelacs qui le cerne.

De la motivation à la réalisation par l’artiste : « Je vis à Cahors depuis 49 ans, et j’ai toujours regretté la situation un peu sombre de ce tympan dirigé vers le Nord. Il ne reçoit les rayons du soleil que pendant 15 minutes au solstice été de 5h30 à 5h45 ! (Je m’y suis rendu à cette heure-là) »… « L’oeuvre exposée dans mon musée d’Arcambal n’est pas une reproduction mais une reconstitution grandeur nature ».

Ce travail est visible tous les samedis aux horaires d’ouverture du musée ainsi que sur rendez-vous.
L’oeuvre pourra également être mise à disposition pour des expositions et / ou illustrer des conférences

+ d’information sur le site de l’artiste 

 

 

Réhabilitation de soldats fusillés pour l’exemple : trois lotois figurent dans la liste

Félix Albert Vayssié né à Boussac

L’Assemblée nationale a voté dans la nuit de jeudi à vendredi 14 janvier une proposition de loi demandant la réhabilitation de 639 soldats fusillés pour l’exemple, une page sombre de la Première guerre mondiale. Parmi eux, trois Lotois devraient retrouver leur honneur.

Ils étaient les oubliés de l’Histoire de la Grande Guerre, les parias, les bannis, ceux qui n’apparaissaient pas sur les monuments aux morts. Les fusillés pour l’exemple étaient pourtant les victimes d’une justice expéditive condamnées arbitrairement, une justice militaire de la terreur pour faire peur aux soldats et éviter les désobéissances ou les désertions. Félix Albert Vayssié, Joseph Pascal et Louis Benoit sont les trois soldats lotois qui ont été fusillés pour l’exemple en 1914 et 1915. Plus d’un siècle après, ils devraient être bientôt réhabilités. Les parlementaires ont voté le 14 janvier pour que les noms des 639 soldats soient inscrits sur les monuments aux morts et qu’un monument national soit érigé.
(Source La Dépêche du Midi)

La grammaire d’Uc de Saint-Circ au service de l’Italien moderne

A l’occasion de la Commémoration du 700e anniversaire de la mort de Dante et des nombreuses manifestations qui se sont déroulées en Italie et en Corse, l’universitaire lotois Gaston Bazalgues nous fait part de sa communication publiée dans la revue Musanostra du 15 septembre 2021.

Tout au long de l’année 2021 on a célébré en Italie et en Corse le 700e anniversaire de la mort de Dante Alighieri. Cela a donné lieu à de nombreuses manifestations : colloques, conférences, publications diverses, expositions, émissions télévisées, reconstitutions historiques comme, par exemple, celle du procès qui entraîna l’exil de Dante de Florence à Ravenne. Le rôle de Dante était tenu par un descendant direct du poète. De même, celui du juge fut joué par un de ses descendants directs.

On note dans quelques-unes de ces manifestations des allusions au troubadour quercynois Uc de Saint-Circ, originaire de Thégra. Celui-ci est l’un des ponts entre la Renaissance troubadouresque, la première Renaissance selon Hegel, et la Renaissance italienne. Dans le Donatz proençals (vers 1240), grammaire de la langue des troubadours, écrite par Uc de Saint-Circ sous le pseudonyme de Uc Faydit, Dante trouva des outils linguistiques qui lui permirent, à partir de son toscan, d’inventer l’italien moderne.

La Revue littéraire Musanostra avec pour partenaires la Collectivité de Corse et la Ville de Bastia a publié le 15 septembre 2021, date commémorative de la mort du poète, un numéro hors série de 192 pages magnifiquement illustré impliquant 22 contributeurs, 3 artistes et 2 photographes.

Gaston Bazalgues

 

Uc de Saint-Circ, Uc Faidit et Dante

Le Donatz proençals est une grammaire de la langue des troubadours écrite vers 1240 par Uc Faidit à la demande de l’entourage de l’Empereur Frédéric II qui accueillit à sa cour, entre autres, des troubadours et des lettrés venus de Sicile1.

Que signifie Donatz proençals ? Donatz est le nom de Donatus grammairien latin du IVe siècle auteur d’une grammaire latine utilisée pendant tout le Moyen Age. Aussi le terme donat a-t-il fini par devenir synonyme de traité de grammaire. Le plus ancien donat français est le Donait françois en 1409. Proençals désigne la langue littéraire des troubadours. Avant eux on n’avait que roman pour nommer les parlers issus du latin : auvergnat, gascon, picard, champenois, etc. Ainsi la Chanson de Sainte Foy d’Agen, de 593 vers rimés, écrite en roman vers 1060, annonce la langue des troubadours. Les moines de Conques sont allés emprunter les reliques de Sainte Foy du côté d’Agen pour les vénérer dans leur église.

Pour désigner leur langue, les premiers troubadours, Guillaume IX, Eble de Ventadour , etc. ont employé le terme de lemosin. Les villageois du sud du domaine catalan emploient llemosin pour désigner leur parler, reste d’une unité culturelle aujourd’hui éparpillée.

L’espace troubadouresque s’élargissant, s’étendant du Poitou au nord de l’Italie et au sud de Barcelone, le terme lemosin a été remplacé par proençals dérivant de Provincia, la province romaine, la Narbonnaise dont l’influence s’étendait sur presque tout l’espace qu’on appellera plus tard occitan. Il fait référence au latin, à la culture latine.

En 1293 Dante différencie son toscan, lingua di si, de la langue d’oc, lingua d’oco.

Après la Croisade contre les Albigeois la chancellerie royale française invente Terra Occitania sur le modèle Terra Aquitania. Cela lui permet de revendiquer toutes les terres où l’on parle occitan. Terra Occitania et occitan apparaissent maintes fois dans l’écrit. Le mot occitan a l’avantage de désigner l’ensemble des parlers d’oc : limousin, gascon, provençal, etc.

Le Donatz proençals n’est pas le premier écrit grammatical relatif à la langue des troubadours. C’est, à son époque, le plus complet et il va donner à Dante les outils grammaticaux qui lui permettront d’inventer, à partir du toscan, l’italien littéraire, en différenciant grammatica, le latin, et volgare.

Dès la fin du XIXe siècle Gröber se demande si Uc de Saint-Circ et Uc Faidit ne sont pas une seule et même personne2. Les recherches de Saverio Guida, de l’université de Messine, l’ont confirmé3.

L’œuvre poétique du troubadour a été publiée en 1913 par Alfred Jeanroy qui, dans son introduction, présente la famille du poète. Le père, Armand de Saint-Circ, petit vavasseur, possédait le château de Saint-Circ bâti sur un éperon dominant le ruisseau de l’Alzou, près de Rocamadour. La forteresse détruite par guerre, la famille se réfugia auprès du seigneur de Thégra. Alfred Jeanroy est venu sur place pour découvrir les ruines du château. Descendu en gare de Rocamadour, il s’est rendu en calèche à Saint-Cyr. Malheureusement on l’a conduit aux granges de Saint-Cyr sur un terrain plat et non sur l’éperon rocheux. Il en déduisit que Uc n’était peut-être pas l’auteur de sa propre Vida4.

Uc qui avait de nombreux frères partit de Thégra étudier à Montpellier pour devenir clerc. Il y avait alors un axe commercial La Rochelle-Montpellier et un chemin roumieu Montpellier, Saint-Guilhem le Désert, Conques, Rocamadour. Montpellier est alors une cité commerçante presque indépendante. Le comte bat monnaie et lui-même est troubadour. Il n’y a pas encore là une Université mais des écoles plus ou moins éphémères où se côtoient, dans un contexte de convivenca, de tolérance raciale et religieuse, chrétiens, juifs et musulmans andalous5. L’étudiant quercynois a pu assister aux fêtes qui couronnèrent le mariage de la fille du comte, Marie de Montpellier, avec le roi d’Aragon, Pierre II. Uc prendra ce dernier comme modèle de prince.

Uc a dû faire des études sérieuses et acquérir, au moins en partie, les trois premières branches du savoir, le trivium : grammaire (latin classique), rhétorique et logique. Mais il ne devint pas clerc et choisit d’être jongleur et troubadour c’est à dire auteur compositeur. Il existe alors trois types de joglars, le jongleur acrobate, montreur d’animaux, etc. Vient ensuite le jongleur qui déclame des textes épiques et enfin celui qui chante les œuvres des troubadours avec l’aide d’un instrument de musique. Il peut alors, dans un court récit, présenter la vie de l’auteur. Ces textes courts écrits sont appelés Vidas et présentent le troubadour souvent d’une manière romancée, élogieuse ou critique.

Uc part de Montpellier à la recherche de protecteurs. Il évite les terres de Toulouse ravagées, ruinées, par la Croisade contre les Albigeois puis les troupes du roi de France. Il se rend à la cour de plusieurs mécènes, en Gascogne auprès de la comtesse de Bénauges, en Poitou auprès de Savaric de Mauléon qui, troubadour lui-même, accueille nombre de jongleurs et troubadours. De là il se rend en Castille à la cour du roi Alphonse. Il y rencontre les imitateurs des troubadours, des trobadores, des poètes galaïco-portugais. A la cour du roi de Castille cohabitent deux langues littéraires : le galaïco-portugais (poésie lyrique et satirique) et le castillan (épopée). Il a pu aussi rencontrer des musiciens andalous.

Nous n’avons que deux textes de Uc de Saint-Circ suivis de la musique, édités par Ismaël de la Cuesta6, de l’université de Madrid dans son monumental ouvrage Las Cançons dels Troubadours. Ces textes révèlent un musicien confirmé. Selon Nydia de Fernandez Pereiro 7 il donna des leçons de provençal et de poétique en Castille, enseigna l’art de composer et de chanter des textes lyriques ou satiriques. C’est ce qu’il développera à Trévise.

De Castille, Uc se Saint-Circ va dans le royaume d’Aragon. A Barcelone il est un peu chez lui puisque Montpellier est devenue ville intellectuelle du royaume d’Aragon et qu’elle accueille des troubadours exilés, faidits.

Uc se rend alors auprès du comte de Rodez où il compose une partie de son œuvre marquée par ses relations avec la trobairitz Clara d’Anduze. Mais les conditions de vie matérielles et morales du trobar n’existent plus. Les terres de Toulouse ont été ravagées par la Croisade contre les Cathares et l’intervention directe du roi de France. Les Français et l’Église ont ruiné le printemps de la première Renaissance selon l’expression de Hegel. Les valeurs de convivenca, paratge, larguessa et la promotion morale et sociale de la femme ne peuvent plus s’exprimer dans un contexte d’Inquisition.

Les premiers écrits de Uc dateraient d’environ 1211. Vers 1220 il s’exile à Trévise. Là, il s’installe, prend épouse et entre au service de grandes familles éclairées. Il enseigne l’art du trobar et devient, selon l’expression de Saverio Guida, trovatore istitutore. Dans cet environnement il écrit de nombreuses Vidas de troubadours et de Rasons de trobar, avec mise en place d’une critique littéraire en langue romane. Ces Vidas servirent de modèle à de petites biographies de hauts personnages dans la région et jusqu’à Florence. De ces biographies on passe à de courts récits imaginaires pour arriver ainsi à la publication du Novellino ou Libro di novelle e di bel parlar gentile par un auteur florentin anonyme favorable aux Gibelins partisans de l’empereur Frédéric II, et opposés aux Guelfes, partisans du Pape. Uc de Saint-Circ se trouve donc, avec d’autres, à l’origine d’un nouveau genre littéraire : la nouvelle.

La marche de Trévise offrit à Uc de Saint-Circ, auteur des Vidas et Rasons de trobar, des conditions favorables à la poursuite de son œuvre. Sous le pseudonyme Uc Faidit du Donat proençals il est l’un des passeurs, l’un des ponts, entre la Renaissance troubadouresque et la Renaissance italienne.

Tout à la fin de sa vie il fut accusé d’hérésie et d’usure, ce qui fait penser aux Cahorsins mais il semble avoir été peu inquiété et mourut riche. La dernière date connue de son existence est 1257.

Uc de Saint-Circ est presque inconnu dans son Quercy natal. Pas un nom de place, de bibliothèque, de collège. Le printemps de la première Renaissance et sa destruction par la Croisade et l’Inquisition était bien connu des historiens et des romanistes à la fin du XIXe siècle.

Le traumatisme de la défaite de 1870 et de la Commune, a fait que l’école laïque obligatoire se soit attachée à former de bons citoyens, de bons soldats pour récupérer l’Alsace-Lorraine et continuer l’Épopée coloniale. Les heures sombres de l’histoire de France sont volontairement ignorées. Unité nationale oblige, les langues autres que le français, basque, breton, corse, etc. sont pourchassées même si Mistral fut prix Nobel de littérature en 1904.

Gaston Bazalgues

1Marshall, J.-H. : The Donatz proençals. London : Oxford University Press, 1969.

2Gröber, G.: Die Lierdersammlungen der Troubadours cité par Martin de Riquer dans Los trovadores. Barcelona : Ariel, 1975, t III, p. 1540.

3Guida, Saverio : Primi approcci a Uc de Saint-Circ. Messina : Rubettino, 1996.

4Jeanroy, A. et Salverda de Grave, J.-J. : Poésies de Uc de Saint-Circ. Toulouse : Privat, 1913.

Bazalgues, Jacqueline et Gaston : Alfred Jeanroy ou un explorateur égaré sur les traces de Uc de Saint-Circ. Montpellier : Revue des Langues Romanes, Université Paul Valéry, tome CI, 1997, n° 1.

5Bazalgues, Jacqueline : Sur les traces du troubadour Uc de Saint-Circ à Saint-Cyr d’Alzou, Rocamadour et Montpellier in Uc de Saint-Circ et son temps, Actes du colloque de Thégra les 11 et 12 septembre 1998. Montpellier : CNRS, ESA 5475 et Thégra Animation, 1999.

6Fernandez de la Cuesta, Ismaël : Cançons dels troubadours. Toulouse : IEO, 1979.

7Nydia G. B. de Fernandez Pereiro : Originalidad y sinceridad en la poesia de amor trovadoresca. La Plata, 1968.

Offre d’emploi

Recherche 1 archiviste pour une mission de traitement des archives archéologiques du CCE de la DRAC Occitanie, site de Toulouse,
CDD 8 semaines à pourvoir au 01/03/22— date limite d’inscription 31/01/2022

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