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Stage de chants Béarnais à St Céré

Saint-Céré, samedi 28 septembre 2024 : Stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou et Concert avec Recaliu

Le samedi 28 septembre prochain, venez participer à l’Espaci Occitan Carcinòl, près de la salle polyvalente, à un stage de chants Béarnais avec Isabelle Bourguétou de 14H30 à 17H30 et à un concert du trio Recaliu à 21H. À 19H, il y aura une auberge espagnole.

Les origines d’Isabelle Bourguétou et son parcours font de ses transmissions un partage de qualité où elle apporte son attention à la fois sur le plaisir et le geste vocal sain.

 

Isabelle enseigne le chant depuis plusieurs années au sein d’ateliers hebdomadaires dans le Lot et en Aveyron. Originaire du Béarn, elle hérite de cette culture du chant spontané où l’harmonie semble naturelle. Elle a été formée au conservatoire de musique traditionnelle de Toulouse, puis comme Passeurs de chant auprès d’Emmanuel Pesnot, et en improvisation pendant 2 ans et demi auprès de Jean-Yves Pénafiel. Elle est également chanteuse et percussionniste dans plusieurs groupes : La Soubirane, Baltrashtrad, Recaliu et Kürdan project.
Elle a fait un gros travail sur les collectages et prépare actuellement un concert solo sur le thème de la femme en territoire de Béarn et Quercy.

Ce stage de chants est ouvert à tous chanteuses et chanteurs confirmés ou apprenants.

Le trio Recaliu

Le collectage que l’abbé Lacoste a mené en Quercy à la fin du XIXème siècle, embrase l’énergie de ce trio polyphonique. Le répertoire du trio, exclusivement issu de ce collectage est revisité en monodie et en polyphonie, accompagné d’instruments traditionnels, comme le tambour, le tambourin à cordes, les percussions, l’harmonium indien, la shruti box, le monochord et les gnawas.

À l’image de la braise qui ravive le feu le matin, le trio Recaliu composé de Mickaël Courdesses, Isabelle Bourguétou et Christian Sépulcre fait le lien entre passé et présent pour que les générations d’aujourd’hui aient connaissance de cette vie qui était celle de leurs parents, grands-parents et arrière grands-parents. Une parenthèse, un moment suspendu dans le temps pour ralentir la frénésie de nos vies actuelles. Un moment de partage et d’envolées vocales qui nous touche dans sa simplicité et son authenticité.

Ce concert est également ouvert à tous.  Tarifs : 25 euros (stage + soirée) / 10 euros (soirée) Réservations avant le 27 septembre auprès de l’Association

AQUÍ L’ÒC par téléphone au 06 73 62 64 63 ou par mail à asso.aquiloc@gmail.com

 

 

La Bible a son musée dans le Lot

Unique en Occitanie, le musée de la Bible est installé à Saint-Céré. La proximité des Journées du Patrimoine est une opportunité à saisir pour se familiariser avec tout ce qu’il faut savoir sur le livre le plus traduit dans le monde et inscrit bien évidemment au Patrimoine culturel de l’Humanité.
Géré par un particulier, ce lieu abrite également une presse Gutenberg qui date de la première moitié du XIXe siècle. Avec une première édition imprimée au XVe siècle (bible Vulgate, version latine), les chercheurs ont cependant estimé que sa rédaction aurait commencé 1 200 ans avant JC !

L’exposition permanente est composée de 12 panneaux auxquels s’ajoutent différentes bibles selon l’époque d’édition, le format, le support utilisé. On peut y apprendre que notre poète lotois Clément-Marot célèbre pour ses positions religieuses équivoques a participé à quelques traductions des textes bibliques.

Rendez-vous au 7 place Jean-Jaurès à Saint-Céré / Tel : 06 38 31 26 28

Ouvert pour les Journées du Patrimoine : 9 h / 12 h – 14 h / 18 h
Sur rendez-vous les autres jours.

80 ans après sa mort. Antoine de Saint-Exupéry, l’aviateur mystique ? par André Décup

En juillet 1944, disparaissait Antoine de Saint-Exupéry. Alors qu’il affirmait ne pas avoir la foi, ses œuvres sont pétries de culture et de références chrétiennes.

Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l'œuvre de celui qui se disait agnostique. Wikimedia commons
Antoine de Saint-Exupéry : Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui se disait agnostique.
Sources : Wikimedia commons
« Dessine-moi un mouton » ou « On ne voit bien qu’avec le cœur ». Qui ne se souvient pas de ces répliques du conte poétique et philosophique qui restent cultes ?Publié simultanément en avril 1943, il faut attendre la fin de la guerre pour que le « Petit Prince » sorte en France, en 1946, à titre posthume. Phénomène éditorial mondial, l’ouvrage s’est vendu à plus de 150 millions d’exemplaires devenant le deuxième best-seller planétaire après la Bible.

La magie de l’enfance

Antoine de Saint-Exupéry est né à Lyon en 1900 dans une famille de la noblesse provinciale. Malgré la mort de son père alors qu’il n’a que quatre ans, il connaît une enfance heureuse. Sa mère, très croyante, transmet la foi à ses cinq enfants qu’elle élève seule, joue de la musique avec eux, leur lit des contes. « Elle donne à vivre au jeune Saint-Exupéry une véritable magie de l’enfance » écrit son biographe, Michel Faucheux.

Scolarisé dans les écoles catholiques, c’est un enfant doué, turbulent, doté d’une grande sensibilité. Et Antoine est ailleurs. Il a déjà « la tête dans les étoiles ». Moyennement intéressé par les études, parfois dissipé, il tient tête aux professeurs. L’année de son baccalauréat, en 1917, son frère de 15 ans meurt.

À 18 ans, il tombe amoureux de Louise de Vilmorin, mais ses fiançailles seront rompues cinq ans plus tard. Ayant du mal à trouver sa voie, il s’éloigne peu à peu de la foi catholique et de la pratique religieuse.

Un passionné d’aviation

C’est un passionné d’aviation depuis son enfance : il accomplit à 12 ans son baptême de l’air. Pilote dès son service militaire, il s’engage en 1925 pour transporter le courrier entre la France et le Sénégal puis l’Amérique du Sud. La vie de pilote est très dure, le courrier passe avant tout. Mais Antoine se sent enfin membre à part entière d’une communauté humaine. « Partout où il se posait, c’était pour apporter la joie » écrira André Gide dans ses « Souvenirs ».

Pilote courageux, « le saint Bernard de la bande » (selon ses amis), il volera de Toulouse à Dakar, de Buenos Aires à Rio. La ligne de l’aéropostale lui apporte la gloire lorsqu’il élève le quotidien de dangers au rang d’épopée des airs et des lettres.

Son nom devient une signature qu’il va aventurer dans les grands raids aériens et le journalisme. Ses amis sont les nouveaux chevaliers comme Guillaumet et Mermoz. En 1931, « Vol de Nuit » lui vaut le prix Fermina et le succès.

En 1935, il échappe à la mort, perdu avec son mécano dans le désert. Puis il connaît la guerre d’Espagne. Face à la barbarie et la mort, « Terre des Hommes » proclame alors en 1939 son humanisme.

Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaît brutalement à 44 ans, abattu par un pilote de chasse allemand. Au large de Marseille aux commandes de son avion, il rentrait à la base corse de Borgo après un vol de reconnaissance dans le sud-est de la France.

Depuis un an engagé contre les Allemands, il était en mission de reconnaissance pour les Alliés. Pourquoi l’aviateur est mort ? Sa mort mystérieuse va parachever sa légende : « Si j’avais su qu’il était aux commandes, je n’aurais pas tiré, pas sur lui » regrettera l’officier ennemi qui a l’abattu. Après la découverte en 2003 de l’épave de l’avion, l’Allemand avouera avoir été depuis toujours un de ses fidèles lecteurs.

L’agnostique pétri de valeurs chrétiennes

Dès ses premiers romans, bien qu’il se déclare agnostique, son œuvre est pétrie de références au christianisme, de questionnements spirituels, voire mystiques.

Dans le silence des airs, Saint-Exupéry vit une profonde solitude intellectuelle et spirituelle. Même dans le doute et le désespoir, ses bases sont solides.

Il a conservé chevillées au cœur les valeurs chrétiennes transmises par sa mère et déplore une civilisation sans Dieu où l’homme se tient à hauteur des machines qu’il a créées : « Je hais mon époque. L’homme y meurt de soif… Deux milliards d’hommes se font robots ».

Son découragement ne se traduit pas chez lui par l’abattement ou l’inaction. Au contraire, il manifeste ses exigences. Dans « Citadelle », son testament spirituel inachevé, il écrit : « Il convient en permanence de tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et de le convertir à sa propre grandeur ». Et encore, il ajoute dans ses « Écrits de Guerre » : « Rendre aux hommes la signification spirituelle ». Ce sera le sens de toute son œuvre. « Une fois encore je n’ai d’autre vocabulaire que religieux pour m’exprimer ».

Il nous libère d’un univers sans ferveur et sans but

Le commandant Saint-Exupéry a offert sa vie pour sauver sa patrie, la France. « Ce qui l’a frappé au cœur, ce sont les querelles et les rivalités entre Français. Il est mort en protestation contre de sectarisme et la haine ». C’est la conviction de son ami, Robert Aron.

« Tenir réveillé en l’homme ce qui est grand et le convertir à sa propre grandeur » : Ces mots de l’aviateur résument selon Stan Rougier le dessein de toute son œuvre.

Depuis sa disparition, Antoine de Saint-Exupéry jouit d’une popularité qui ne faiblit pas en France et dans le monde entier, grâce aux traductions du « Petit Prince » dans plusieurs centaines de langues.

Mais c’est tout au long de son œuvre que l’écrivain-pilote a su trouver les mots et toucher les cœurs des chercheurs de sens.

Lire Saint-Exupéry, c’est embarquer dans une inlassable quête intérieure vers le plus humain, vers le plus fraternel, vers Dieu. Car Dieu est omniprésent dans l’œuvre de celui qui cherchait le silence des mots intérieurs et priait ainsi : « Apparais-moi, Seigneur car tout est dur lorsqu’on perd le goût de Dieu… Quand je mourrai, Seigneur, j’arrive à toi car j’ai labouré en ton nom ».

Malgré l’éloignement du catholicisme, la question de Dieu, l’aspiration à l’universel, au don de soi pour les autres, à la confiance, à l’amitié, à l’amour, l’envahit.

Si personne ne peut préjuger du bouillonnement spirituel qui animait l’écrivain, ce qui est certain, c’est qu’il a bien fait naître chez certains de ses lecteurs « des inquiétudes spirituelles ». Ils ne l’auraient pas été par des auteurs appartenant au sérail catholique.

Saint-Exupéry s’adresse aux personnes qui sont aux frontières de la foi, aux périphéries comme dit le pape François. « Le pilote mystique nous offre un chemin de dépassement, écrit le père Stan Rougier, et vient nous libérer de la monotonie d’un univers sans ferveur et sans but ».

Merci à André Décup, signataire de ce très bel article ainsi qu’à l’hebdomadaire La Vie Quercynoise

Image d’illustration : Photo non datée de Saint-Exupéry devant son avion. © Crédit photo : Archives AFP / Sud-Ouest

L’été en Quercy : Le conseil départemental vous invite sur sa planète !

Une « Planète Lot » oui, pourquoi pas, mais elle manque de signalétique avec au surplus des rendez-vous … sur 2023

Quant au formulaire pour s’inscrire, il  vous invite même à réviser votre anglais  https://www.eventbrite.fr/o/departement-du-lot-29656374561

Sans doute quelques erreurs de jeunesse mais cela devrait s’arranger 😉

Le faiseur de barque

L’histoire de la construction d’une barque de la Dordogne lotoise par Roland PLAGNE (96 ans), le dernier constructeur de barques de la vallées de la Dordogne quercynoise.

Un film de Thierry RAIMBAULT, sur une idée originale de Philippe DORTHE. Une production EPIDOR. Merci à toute l’équipe. L’acteur principal Roland PLAGNE. Pierre JEANOT Jacky SALAMAGNE Franck CLARE Françoise VIGIER Patrick VIGIER Jean-Pierre CAUSSIL Jean-Louis CHEZE, Dominique CHEZE Michel GRANOUILLAC et à tous les carennacois qui ont aidé d’une manière ou d’une autre. Merci pour son soutien à Raphaël DAUBET Sénateur du Lot. Merci à Christophe PROENCA, Député du Lot, Président de CAUVALDOR, Merci à Jean-Christophe CID, Maire de Carennac.

Merci à Nicole Bonnet de nous avoir signalé ce sujet fort intéressant

Vallée du Célé : l’eau et la pierre (reportage TF1 du 22 août 2024)

A la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot – Toponymie lotoise –

Un ouvrage de référence pour toutes et tous : profitez du prix de souscription pour le commander avant le 31 août ! (voir conditions en fin de cet article)

 

Mon village, mon hameau, d’où lui vient son nom ?
Les noms de lieux ont une histoire que la toponymie a pour but d’expliciter. Ils sont, d’une part, les précieux témoins linguistiques des relations entre l’homme et son milieu, retraçant par exemple ses efforts incessants pour mettre en valeur la terre, maîtriser la nature, développer les industries locales.

Ils sont également les vestiges de certaines pratiques culturelles et cultuelles, et ont parfois conservé le souvenir d’une peuplade qui occupait un territoire, du fondateur d’une cité ou du propriétaire d’un domaine.

Inscrits dans le temps, les noms des villes et des villages, de régions, de montagnes et de rivières, et même de parcelles, appartiennent à une langue et un espace géographique donnés (gaulois, gallo-romain, germanique, français, ou langue régionale).

Les auteurs
Gaston Bazalgues est issu d’une famille de paysans lotois. Professeur émérite de l’université Paul Valéry (Montpellier), on lui doit le manuel d’apprentissage de l’occitan languedocien, sans oublier sa thèse sur « Le parler occitan de Couzou en Quercy ». Il a collaboré à diverses revues comme Viure, Lutte occitane, Lenga et la Revue des langues romanes. Avec son épouse Jacqueline, docteur de troisième cycle en Etudes romanes, il participe à la rédaction de l’Encyclopédie Bonneton ainsi qu’à l’ouvrage Le Lot, 100 lieux pour les curieux.
Parmi leurs publications sous leurs signatures : « De pech en combes », « mariage en Pays d’Olt », « Du cabécou du Quercy au Rocamadour AOP, chèvres, hommes, femmes… au fil de l’histoire »

L’ouvrage : 140 pages / nombreuses illustrations / dos carré collé / format 16 x 24 cm / prix de souscription (jusqu’au 31 août 2024) 15 € au lieu de 20.
Deux possibilités pour acquérir cet ouvrage :
> en téléchargeant le bulletin de souscription : toponymie_bulletin_souscription

> souscription avec règlement par CB : cliquez CE LIEN pour accéder au site de l’éditeur (édicausse)

Le haut Ségala : La Maison Marot À Sénaillac-Latronquière (Lot)

QUELQUES PARTICULARITÉS DE LA CHARPENTE DU HAUT SÉGALA :
L’EXEMPLE DE LA MAISON MAROT  À SÉNAILLAC-LATRONQUIÈRE (LOT)

Avant-propos : La maison Marot à Sénaillac-Latronquière est une ferme du XVIIIe siècle située dans le haut Ségala (nord-est du Quercy). Son développement additif reflète les besoins de l’économie paysanne essentiellement autosuffisante jusqu’aux années 1960. L’édifice se distingue par sa vaste toiture à faible pente et à large débord, couverte de tuiles canal, et par sa charpente à fermes triangulées, aux potelets encaissés dans le mur de surcroit, propre au Figeacois. Ces éléments, ainsi que d’autres caractéristiques de construction, révèlent l’adaptabilité et la continuité du vocabulaire vernaculaire local jusqu’à la fin du XXe siècle.

L’article ci-joint très documenté est publié dans la Revue du CERAV (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Architecture Vernaculaire). Nous ne pouvons que vous inviter à en prendre connaissance, les deux auteurs faisant autorité dans leurs compétences respectives mises en commun pour restituer l’étude de ce bâti traditionnel du haut Ségala.

Francis Kelly (Auteur) est ancien inspecteur des monuments anciens et des bâtiments historiques en Angleterre et membre de longue date du Vernacular Architecture Group et de la Society for the Preservation of Ancient Buildings de ce pays. En France, il est membre de Maisons paysannes de France (MPF) et vice-président de l’Association pour la sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ). Il vit aujourd’hui dans le Lot et s’intéresse au patrimoine rural et, en particulier, à la construction traditionnelle du Quercy.

Catherine David-Le Clerc, qui a bien voulu se charger de la mise au propre de nos dessins et relevés est architecte spécialiste en patrimoine paysager et peintre. Elle est au comité scientifique de l’association Visages du Ségala, qui s’occupe de la maison Marot, et elle fait partie de l’Association de sauvegarde des maisons et paysages du Quercy (ASMPQ), qu’elle représente dans certaines commissions. Elle écrit aussi des articles concernant le bâti rural et les paysages historiques du Quercy.

Pour lire l’article : CLIQUEZ CE LIEN

 

Référence

Quelques particularités de la charpente du haut Ségala : l’exemple de la maison Marot à Sénaillac-Latronquière (Lot)
L’Architecture vernaculaire, CERAV, Paris

tome 48-49 (2024-2025)

http://www.pierreseche.com/AV_2024-2025_Kelly.htm

17 juin 2024

Les jeux Olympiques dans l’Antiquité : scandales et tricheries

Le 8 juillet, à 21 heures, à la salle voûtée, à côté de l’église de Saint-Martin-Labouval, l’association Latitude, les Amis de Barbara Phillips accueillera André Tulet pour la première conférence de l’été 2024.

André Tulet est un contributeur régulier à L’Université pour tous Cahors Quercy (UPTC) où il a présenté un cycle de conférences sur les pays du Moyen-Orient. Il nous invitera à réviser notre vision sur les jeux dans l’Antiquité. Sont-ils bien les ancêtres des JO modernes ? Ou notre perception repose-t-elle sur un malentendu ? En recréant les JO après la défaite de 1870, Pierre de Coubertin a voulu donner à la jeunesse un idéal de substitution. Il a donc mythifié les jeux antiques et les a décrits comme des concours nobles et chevaleresques. Mais en réalité, qu’en était-il de l’amateurisme? L’esprit sportif? L’éthique? Cette séance devrait contribuer à rétablir une image des jeux antiques moins idéalisée et plus conforme à la réalité historique.

La séance sera suivie d’un pot de l’amitié offert par l’association. Entrée gratuite.

contact@latitudebarbara.net / www.latitudebarbara.net / 0645707516

L’association Latitude Les amis de Barbara Philipps
est partenaire de Quercy net

Les 24 églises de l’ancien canton de Castelnau-Montratier

Balade en drone avec le concours des associations Musicarpège et A.C.C.C.M.

 

L’eau, trésor des causses du Quercy par André Décup

Sur les causses, l’eau, ressource rare, est indispensable à l’homme comme au bétail. Elle donne lieu depuis toujours à des aménagements pour la collecter et la stocker. Olivier Reynal nous propose dans son ouvrage « L’eau à Espédaillac » paru en mai 2024, son travail photographique et le résultat de ses recherches qui viendront enrichir le patrimoine de la commune, l’une des plus vastes et des plus sauvages des causses.

« Il fallait trouver l’eau, parfois avec l’aide d’un sourcier, puis arrivaient le puisatier et le bâtisseur de pierres sèches. L’entreprise était loin d’être anodine. En effet, si la commune d’Espédaillac (sur le causse de Gramat), bénéficie depuis 50 ans d’un réseau d’adduction d’eau potable, elle a dû se contenter autrefois, comme toutes ses voisines du causse, de ses ressources naturelles. Les hommes, au fil de leur histoire, n’avaient pas d’autres choix pour vivre que de scruter en permanence ce que la nature mettait à leur disposition ». Ainsi, est résumée dans l’ouvrage d’Olivier Reynal « L’eau à Espédaillac », la survie de nos ancêtres sur les zones arides de l’Europe occidentale.

Le causse, c’est la chaleur et la sécheresse « Les Causses pour moi, c’est la chaleur torride, le désert, des collines où émergent des hameaux que la soif a vidés » écrit en 1993, la romancière Françoise Sagan (née à Cajarc) dans son ouvrage « Et toute ma sympathie ».

Un pays aux étés chauds et secs sur des terres arides où l’eau manque. C’est l’image même qu’on garde du Quercy : un désert… ou presque. Le « désert de la Braunhie », c’est l’appellation officielle de cette petite région un peu mythique chargée de légendes. Qui tient toute entière dans un polygone limité par les villages de Lunegarde, Quissac, Fontanes-du-Causse et Reilhac.

Avec Espédaillac pour figure d’emblème. Si le paysage de la commune est façonné par l’élevage de la brebis à lunettes dite « la caussenarde », géologiquement c’est une table de calcaires massifs.

La grande sensibilité de ces roches à la dissolution a favorisé l’enfouissement des eaux. Ce qui donne à l’habitant ou au visiteur l’apparence de surfaces étendues et monotones.

C’est cette association de « pechs » (plateaux) et de « combes » (creux cultivables) qui rend le mieux compte de la structuration de l’espace du causse. Nous sommes au paradis du caillou. La roche affleure partout en dalles plus ou moins continues et éclatées ne donnant que des sols peu fertiles presque entièrement couverts de chênes pubescents.

Les limites parcellaires sont limitées elles aussi, par des kilomètres de murettes de pierres. Les champs, car c’en était, sont parsemés de tas d’empierrement de plusieurs mètres de haut entourés de cazelles (petites cabanes de pierre sèche). Tout témoigne d’un passé des Caussenards obligés de mettre en valeur les terres les plus ingrates.

L’eau au fil des siècles. L’action de l’eau sur la roche est particulièrement déterminante dans la formation du Quercy. Région recouverte par la mer à l’ère secondaire, elle est aujourd’hui principalement composée de vastes plateaux, fruit d’une lente sédimentation qui a accumulé une couche importante de dépôts calcaires.

Partout le calcaire a été le matériau privilégié avec lequel les paysans ont du « coopérer ». Ils l’ont utilisé pour entourer les troupeaux, couvrir les maisons et creuser des abreuvoirs pour les bêtes.

« À la centaine de points d’eau d’origine naturelle (de la commune) réservés à la consommation humaine, il faut ajouter les réservoirs alimentés uniquement par l’eau des toitures. Et les habitants avaient un puits, une citerne ou parfois les deux » note Olivier Reynal.

« L’eau est nulle part et partout : elle ruisselle, s’engouffre en profondeurs, resurgit à l’improviste là où on ne l’attend pas. L’homme a su la capter, l’apprivoiser… »

« Le XIXe  siècle sera un grand aménageur de points d’eau. Cette période de développement agricole (et démographique) est propice à l’apparition de dispositifs de maîtrise de la ressource en eau. À cette époque, le développement de l’élevage invite à dissocier l’abreuvement du bétail de la consommation humaine pour éviter que les bêtes ne souillent l’eau. Ainsi certains usages domestiques et agricoles peuvent cohabiter. Les grands lac-abreuvoirs des coudercs d’Espédaillac sont bordés de pierres de lavage pour les grandes lessives saisonnières.

Dans le village si on observe quelques citernes, l’alimentation en eau des maisons est surtout assurée par l’accès à de grands puits à ciel ouvert répartis dans le bourg. Parfois un abreuvoir est installé à proximité pour le bétail. Les troupeaux plus importants utilisent les grands abreuvoirs des coudercs. Les bêtes accèdent à l’eau par un plan incliné taillé dans le roc. Parfois un petit bassin de décantation bloque une partie des sédiments au fil de l’eau » note un rapport de la Commission du Patrimoine du Lot de 2018.

L’eau, la précieuse ressource Les causses que l’historien Jules Michelet comparait d’une façon très imagée aux « vagues géantes d’une mer immobile » occupent les deux tiers du département du Lot. Ces étendues calcaires jurassiques de 200 millions d’années qui ne dépassent pas 400 m d’altitude portent chacun le nom de la localité la plus importante.

Ces vastes plateaux sont l’âme du Haut-Quercy. De la préhistoire à nos jours, l’homme y a complètement façonné le paysage par un travail incessant. Il a déboisé la forêt, épierré le sol, et avant tout, capté les eaux de pluie.

Depuis, l’eau est nulle part et partout : elle ruisselle, s’engouffre en profondeurs, resurgit à l’improviste là où on ne l’attend pas. Souterraine donc souveraine et indépendante, l’homme a su la capter, l’apprivoiser pour devenir fontaines, lavoirs ou mares à tel point qu’on peut parler ici d’une véritable architecture de l’eau.

Aujourd’hui, dans les villages, on est en train de prendre conscience de cette multitude de points d’eau qui avaient jusqu’ici engendré la vie. Chaque génération a fait preuve d’ingéniosité pour la conserver, la protéger et adapter sa « domestication » aux besoins de la vie courante.

« Il est plus facile d’ouvrir un robinet que d’aller remplir le récipient plusieurs fois par jour, même quand la distance à parcourir est faible. L’évolution de nos conditions de vie nous imposera peut-être un jour de réfléchir à notre façon d’utiliser l’eau » conclut Olivier  Reynal dans son ouvrage.

L’eau, ressource fondamentale depuis la nuit des temps, hante toujours l’esprit des hommes. Si on a de l’eau « à volonté » à notre disposition, la crise écologique annonce des problèmes à venir.

Précieuse ressource, presque invisible à la surface du causse, l’eau par ses infiltrations souterraines, a sculpté au fil des millénaires, gouffres, canyons, gorges, avens et grottes. Pour en faire « la Terre des merveilles ».

André DÉCUP

Avec l’autorisation de l’auteur et de l’hebdomadaire La Vie Quercynoise que nous remercions pour la grande qualité des articles que nous partageons toujours avec grand plaisir.

Illustration de l’article : lac de Saint-Namphaise (Wikipédia)
L’ouvrage « L’eau à Espédaillac » est disponible en librairies, maisons de la presse et chez l’éditeur édicausse

Latitude – les Amis de Barbara Phillips : un beau programme pour célébrer les 25 ans de l’association

Lassociation Latitude-les Amis de Barbara Phillips a le plaisir de reprendre ses rencontres estivales à Saint-Martin-Labouval, où la municipalité laccueille dans la salle voûtée, en face de l’église. Deux exceptions : la célébration des 25 ans de lassociation, le 19 août débutera à 9h30 à Vers par une visite accompagnée de laqueduc antique de Divona-Cahors avec l’archéologue Didier Rigal. Elle se poursuivra à 19h au Refuge du Frau, 5793 route de Sauliac, Saint-Martin-Labouval avec une collation légère offerte par lassociation, suivie dun concert avec les musiciens qui ont accompagné ces 25 années, Patrick Bardelli, Michel Griffin et ses amis, et Patrick et Daniel Portales. Inscriptions préalables demandées, pour ces deux événements, de préférence par mail, ou, à défaut, au 06 36 35 79 18.

La seconde exception sera la dernière rencontre de cette année, le lundi 2 septembre à la Halle de Limogne où Geneviève Cornu nous parlera de la création artistique.

Ces rencontres se tiendront à 21 heures.

> Juillet :

  • le 8, « Les jeux Olympiques dans lAntiquité : scandales et tricheries » par André Tulet, amateur dhistoire ;

  • le 15, « La médecine hier, aujourdhui et demain » par Gérard Amigues, ancien médecin ;

  • le 22, « La biodiversité au cours des temps : La vie n’est (vraiment) pas un long fleuve tranquille » par Gilles Escarguel, paléontologue ;

  • le 29, « Johannes Vermeer ou les sentiments dissimulés » par Jeanne Janiczak, passionnée de peinture.

> Août :

  • le 5, « Affaire sensible : Abel Bessac, André Breton et le mammouth du Pech Merle » par Michel Auvray, historien et journaliste ;

  • le 12, « Enfance paysanne lotoise au milieu du XXe siècle »par Christophe Wargny, universitaire et écrivain ;

  • le 26, « Lecture de poèmes de la Résistance » par Jean-Luc Axelrad, amoureux de poésie (cette séance sera précédée, à 18h30, de l’Assemblée générale annuelle de lassociation et, à 20h, dun repas partagé).

  • le 2 septembre, à la Halle de Limogne, « Comprendre la création artistique » par Geneviève Cornu.

Contact et renseignements : contact@latitudebarbara.net
Site Internet : http://latitudebarbara.net/
Tel : 0645707516

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L’association Latitude les amis de Barbara Phillips est partenaire de Quercy net

André Malraux en quête de Dieu

Dans son dernier ouvrage « Malraux devant le Christ » sorti en janvier 2024, l’universitaire François de SaintCheron relit la vie et l’œuvre de cet agnostique fasciné par le mystère évangélique.

« J’ai perdu la foi après la confirmation » écrit Malraux. Devenu agnostique à l’âge de 16 ans, il ne s’est pas contenté de regarder de loin le catholicisme qu’il avait reçu en héritage, «  il est allé au-delà  » confirme son biographe.

Très souvent confronté à la mort

Toute sa vie, André Malraux a été habité par une profonde quête de sens. Il avait près de trente ans quand son père s’est suicidé. Et répétait souvent les paroles qu’il avait prononcées devant lui, avant de se donner la mort : « Et qui sait ce que nous trouverons au-delà ? ».
Malraux qui vient de publier « La Condition Humaine » rencontre à 32 ans, Josette Clotis, jeune romancière de dix ans sa cadette. Dans l’euphorie de son prix Goncourt 1933, c’est le coup de foudre. Sa liaison devient rapidement une passion. La ravissante femme de lettres est tenace face à Clara, que Malraux a épousée en 1921. Les amants voyagent, s’écrivent, s’aiment et ont un garçon. La guerre ne désarme pas celle qui veut tout Malraux et tout de lui.
Son enrôlement dans la Résistance en fait un épistolier attentif et protecteur, toujours tendre envers Josette. En décembre 1942, ils s’installent à Saint Chamant, en Corrèze. Josette donne à André un second fils qui naît en mars 1943. Début novembre 1944, alors que Malraux est en train de guerroyer en Alsace, Josette va raccompagner sa mère à la gare. Elle glisse du marchepied et a les jambes déchiquetées par le train. Elle mourra quelques jours plus tard à l’hôpital de Tulle. A 34 ans. Le 11 novembre, Malraux reçoit la nouvelle : « Ce fut la foudre » dira-t-il. « C’était un grand amour, souligne son biographe donc, ça a été pour Malraux une épreuve terrible ».
Début 1944, ses deux demi-frères Roland et Claude, s’engagent tous deux dans la Résistance. Roland, arrêté en mars 1944 à Brive, est déporté dans un camp de concentration allemand. Le 3 mai 1945, cinq jours avant la capitulation de l’Allemagne, il est tué au large de Lübeck. Un mois après, Claude, arrêté, est exécuté en captivité à l’âge de 24 ans.
En mai 1961, ses deux fils, Gauthier et Vincent Malraux, âgés de 20 ans et 18 ans, périront tous les deux dans un accident de la route en Côte d’Or. « Presque tous ceux que j’ai aimés ont été tués dans des accidents » écrira-t-il. Chaque fois, Malraux se retire dans le silence et la solitude.

Prisonnier des Allemands à Gramat En 1944,
Malraux dit « colonel Berger  » prend la suite dans la Résistance de ses deux demi-frères arrêtés par les Allemands. Il gagne la vallée de la Dordogne pour missionner les départements du Lot, Corrèze, Dordogne et Tarn.
Le 22 juillet 1944, au retour d’une inspection des Maquis du Tarn, Malraux et ses camarades tombent sur une colonne blindée ennemie à l’entrée de Gramat (sur la route de Reilhac) : un mort (Marc Loubiéres) et deux blessés qui réussissent à s’enfuir.
Malraux est fait prisonnier. Enfermé une nuit dans une chambre de l’Hôtel de Bordeaux à Gramat, il comprend qu’on souhaite son évasion pour l’abattre. La mort l’approche encore.
Durant cette période ténébreuse a-t-il été plus tiraillé en son for intérieur ? « Combien, Malraux, sans la foi, votre action dût-elle être éprouvante pendant la Résistance ! » lâcha un jour à son écrivain de ministre le général de Gaulle, évoquant les tourments qui l’assaillirent dans des moments décisifs comme celui-ci. Après « une nuit ensanglantée, mes blessures ayant saigné », la patronne de l’hôtel, Mme Doderey lui apporte « un bol de café au lait qui fumait et deux grosses tranches de pain blanc beurré. “ C’est pour l’officier français blessé ” dit-elle avec quelque chose d’imperceptiblement solennel et repartit dans le bruit des bottes qui s’écartaient devant sa robe noire comme pour aller à la messe » décrira Malraux dans « Les Anti-Mémoires ».
Puis, conduit à la prison SaintMichel de Toulouse, il sera libéré le 19 août, comme l’ensemble de la ville.

Le catholicisme en héritage
« Il y a des choses dans cette vie et dans cette œuvre qui témoignent bien d’un intérêt profond et d’une fascination pour le christianisme ».
Saint Jean l’évangéliste était pour lui un auteur très important. Quand en 1944, arrêté par les Allemands, il pensait qu’il allait être tué, il a demandé à relire l’évangile de saint Jean. « Saint Jean était quelqu’un de très important pour lui qui avait donné sa couleur essentielle au christianisme ».
L’homme de culture était également fasciné par de grandes figures chrétiennes comme Bernard de Clairvaux. Et il avait beaucoup d’admiration pour François d’Assise. Son biographe décrit même « une affinité, une sorte d’affection » en sa faveur. Il disait que « c’était un génie de la charité ».
Sans compter ses relations avec de grandes figures catholiques comme François Mauriac, Georges Bernanos ou le dominicain Marie-Alain Couturier.

Comment comprendre son attirance pour le christianisme ?
En 1973, face à son ami le père Pierre  Bockel, Malraux s’interroge : « Peut-il exister une communion sans transcendance et sinon, sur quoi l’homme peutil fonder ses valeurs suprêmes ? » Il n’a pas répondu à cette question, mais l’avoir posée montre quelle soif d’excellence l’habitait. « C’est pourquoi en pensant aussi aux pages ferventes qu’il a écrites sur saint Jean, on peut dire que par sa vie et son œuvre, Malraux aura été plus proche du christianisme que ceux qui ne pensent plus à Dieu dès qu’ils sont sortis de l’église le dimanche matin ».
Qu’on ne s’y trompe pas. André Malraux était un agnostique revendiqué. Pourtant sans le christianiser de force, François de Saint-Cheron qui a côtoyé de près l’écrivain, montre que tout son itinéraire de vie a été marqué par une quête ardente sinon de Dieu, du moins d’une forme de transcendance. Formé par le christianisme, sans en rejeter son héritage catholique, il en est devenu un passionné par le fait religieux et par le Christ.

Singulière proximité entre Dieu et Malraux
«  Pourquoi parlez-vous comme si vous aviez la foi, puisque vous ne l’avez pas ? ». Question abrupte que le Général pose au soir de leur vie, à son vieux compagnon. C’est ce que, dans « Les Chênes qu’on abat  », Malraux met dans la bouche de Charles de Gaulle (qu’il a rencontré à Colombeyles-Deux-Eglises en 1969), cette question piquante.
A cette interrogation, Malraux avait répondu à la même époque à François Mauriac : « Peut-être suis-je essentiellement un esprit religieux sans la foi ? ».
Jusqu’à la fin de sa vie, l’auteur de «  La Condition Humaine » et de « L’Espoir » a témoigné à l’égard du mystère évangélique

André Décup

Merci à l’auteur pour cette belle présentation de Malraux, personnage très énigmatique.
(source La Vie Quercynoise, 9 mai 2024 / illustration Centre Presse Aveyron)

Exposition destins brisés Cahors, la prévôté, place Chapou

Festival ESCAMBIS 2024

Le Festival ESCAMBIS 2024 aura lieu les 24, 25 et 26 mai. Vous trouverez une présentation et le programme ci-dessous. Au plaisir de vous retrouver très nombreux pour cette 9ème édition !

Le Festival Escambis, organisé par l’Association AQUÍ L’ÒC, a pour but de faciliter les échanges, les rencontres d’où le nom Escambis, entre les intervenants et la population. Il a la particularité de s’adresser à un large public : ceux qui parlent occitan ou pas, ceux qui sont d’ici ou pas… Tradition et modernité se conjugueront pour faire découvrir et partager cette culture et cette langue. La programmation se veut la plus large possible pour que jeunes et moins jeunes se retrouvent dans des domaines aussi variés que la musique, le chant, la danse, l’artisanat, le sport, la littérature, le théâtre, la balade contée.

Le Festival Escambis est un festival original qui favorise la diversité culturelle sur un territoire qui ne demande qu’à s’enrichir. Sa force est de rassembler dans une ambiance conviviale et festive, dans la convivéncia, cet art de vivre ensemble. La 9ème édition se déroulera les 24, 25 et 26 mai prochains à Saint-Céré, Bannes et Saint-Jean Lagineste.

PROGRAMME DU FESTIVAL ESCAMBIS

LES 24, 25 et 26 MAI 2023

Vendredi 24 mai à Saint-Céré

Toute la journée à la Maison des Associations, quai Auguste Salesse : RASSEMBLEMENT SCOLAIRE OCCITAN.

Le matin : chants, comptines, danses, saynètes par tous les élèves qui apprennent cette langue.

L’après-midi : restitution d’un projet « Électro-Trad » par les collégiens et François DUMEAUX suivie d’un mini-concert par ce musicien.

Entrée gratuite et ouverte à tous.

À 21h, à l’Auditorium, avenue Delbos : concert avec Séverine BONNIN qui associe à merveille la musique rock à la langue occitane.

Séverine BONNIN et le chant ne font qu’un depuis toujours. Sa voix dans la nuit éclaire la route perdue de ceux qui ont encore soif d’amour et de justice. Ouvrant sa main à toutes les tendresses et générosités, elle sait aussi serrer les poings contre tout ce qui va sans coeur, aveuglé de gain et de domination. Séverine chante ses émotions avec délicatesse mais rugit également avec grâce et puissance tous ses engagements et ses convictions. Dans son nouvel album « Flama de libertat », elle porte des messages forts sur la nature, la révolte et l’injustice, l’engagement culturel, des thèmes qui lui tiennent particulièrement à coeur. Une artiste à découvrir qui chante aussi en corse et en français.

Tarifs : 10 euros / 8 euros pour les adhérents et – de 18 ans / Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

Buvette. Stand de livres et de produits culturels occitans.

Samedi 25 maide 9h30 à 18h, dans le petit village de Bannes, sur la place de la mairie, entre Saint-Céré et Lacapelle-Marival, des artisans et producteurs locaux seront présents pour faire connaître leurs savoir-faire et faire découvrir leurs produits de qualité. Emplacement gratuit. Expo photos et cartes postales anciennes bilingue. Vieux outils. Jeux en bois pour petits et grands. Buvette / Stand de livres et de produits culturels occitans.

10h30 : rencontre avec des locuteurs de langue maternelle occitane de Bannes et des alentours qui évoqueront les moulins, les fours, les lieux-dits avec la projection d’un diaporama photos. Animation gratuite.

 

12h – 13h : restauration rapide si possible sur réservation.  Plateau repas. Tarif : 10 euros.

15h, à l’église : concert avec Eric FRAJ et Morgan ASTRUC.

Eric FRAJ chante depuis 50 ans en occitan, catalan, espagnol, et français. Il compte à son actif une dizaine de créations de spectacles, une quinzaine de disques et trois livres, mais surtout des centaines de concerts en France (Occitanie, Pays Basque, Corse, Bretagne, Paris…) et ailleurs (Casablanca, Barcelone, Valence, Madrid, Göttingen). Petit-fils d’un immigré valencien, il exprime par son art son goût de la pluralité et son engagement pour la fraternité humaine. Eric Fraj sera accompagné par le musicien professionnel de grand talent Morgan ASTRUC, à la guitare. Participation libre au chapeau.

À partir de 16h30 : remise des prix du Concours d’écriture Pierre Brayac, par catégorie.

C’est la 4ème année qu’AQUÍ L’ÒC organise ce concours d’écriture en occitan. Gratuit et ouvert à tous, il compte 4 catégories : élémentaires, collégiens, lycéens, adultes et les productions peuvent être individuelles ou collectives. Cette année, l’Association a choisi une lettre dont le thème pouvait être demander un service ou porter une réclamation, s’adresser à un membre de sa famille ou à un ami dans un contexte triste ou joyeux. Entrée gratuite.

18h : inauguration du Festival et apéritif chanté.

19h-19h30 : repas sur réservations avant le 17 mai.

Buffet froid avec plusieurs salades et viandes  Salade verte et cabécou ou cantal Tarte aux pommes Vin et café compris Tarifs : 20 euros pour adultes / 10 euros pour enfants Repas + concert-bal : 25 euros pour adultes / 20 euros pour adhérents (concert-bal gratuit).

À partir de 21h, à la salle des fêtes : concert-balèti avec les formations LO GAT et SOUCHES qui vous feront danser pendant des heures !

Tarifs : 10 euros pour adultes / 5 euros pour les adhérents ou moins de 18 ans. Gratuit pour les enfants.

LO GAT est composé de Mélanie BRELAUD au violon, hardingfele, chant et de Julien CASANOVAS au violon et à la mandoline. À travers son bal, il explore le répertoire du Quercy, de Gascogne et d’Auvergne en laissant une porte ouverte vers la Suède, l’Irlande et les musiques d’Amérique du nord. C’est un voyage entre des collectages retravaillés pour un duo de cordes, et des compositions aux influences scandinaves.

SOUCHES est composé de Léonie CHEVALAZ à la cornemuse, pieds, chant et de Charles POUYSÉGUR à l’accordéon diatonique. Musiques à danser du Massif Central et Centre-France, ces deux jeunes passionnés vont vous faire bouger sur la musique de leurs racines. Du trad pur Souches, à consommer sans modération !

Dimanche 26 mai, à la salle des fêtes de Saint-Jean Lagineste, près de Saint-Céré.
10h30 : Assemblée Générale de l’Institut d’Études Occitanes du Lot.
12h30 : repas sur réservation avant le 17 mai.

Tarif : 15 euros.

14h30 : animation bilingue sur la vie et l’oeuvre du poète quercynois Enric Caire par AQUÍ L’ÒC.

Jean-Jacques DELMAS et Stéphane CLERC vous proposent des récits, des lectures théâtralisées, des chansons et de la musique avec une projection de photos, en préambule de la sortie d’un livre « Enric Caire, Òbra poëtica complèta » par les Éditions de l’IEO du Lot.

16h30 : danses folkloriques avec LE TRAÏTOU DU SÉGALA.

LE TRAÏTOU DU SÉGALA a vu le jour en 1987 sur les communes de Sainte-Colombe et Labathude, sur le canton de Lacapelle-Marival. Le mot traïtou désigne le nom que le berger donnait à son chien. Le mot Ségala vient de seigle, céréale autrefois cultivée sur ces terres peu fertiles. Ce groupe de folklore lotois compte des musiciens, des couples de danseurs et un animateur.

Tarifs après-midi : 10 euros pour adultes / 5 euros pour les adhérents ou moins de 18 ans / Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans. Buvette sur place. Stand de livres et de produits culturels occitans.
Partenaires du Festival Escambis – Région Occitanie-Pyrénées Méditerranée  – Communauté de communes Cauvaldor  – IEO 46 et Département du Lot  – Mairies de Saint-Céré, Bannes et Saint-Jean Lagineste  – Office du Tourisme de la Vallée de la Dordogne – Jornalet.com, lo quotidian occitan d’informacions – La radio Décibel FM  – Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées

Courriel : asso.aquiloc@gmail.com

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