Catégorie : PATRIMOINE Page 8 of 33

Programme des rencontres Plantes et Cie en 2023

BA – La Puissance de l’Arbre – version longue from Agence MUSEO on Vimeo.

Entre le 24 mars et le 9 novembre, douze rendez-vous sont proposés par le réseau, né en 2018 d’une précédente exposition à l’écomusée de Cuzals, et qui est aujourd’hui constitué de 70 membres engagés dans la protection et la valorisation du végétal dans le Lot.
Accompagnées de visites de terrain, de balades forestières, d’ateliers ou de dégustations, les rencontres Plantes et compagnie 2023 porteront sur des sujets aussi divers que le regard artistique et anthropologique sur le monde paysan, les effets du changement climatique sur les arbres, l’art de la greffe, les bergers du Quercy aux Pyrénées, le vin d’ici et d’ailleurs, les champignons qui nourrissent les plantes, la culture en sol vivant, le chanvre ou la truffe… Organisées au printemps et à l’automne dans tout le département, elles donnent l’occasion de recevoir des chercheurs reconnus ; figureront ainsi cette année parmi les invités Ernst Zürcher, Hervé Coves et Marc-André Selosse.

CLIQUEZ CE LIEN pour obtenir le détail des douze rendez-vous

Recherche fraiseuses « Au temps des fraises » à Saint-Cirq-Lapopie ….

Sur le causse du village de Saint Cirq Lapopie, la culture de la fraise étaient une activité agricole très importante entre 1930 et 1970.
50 ans après, nous sommes allés à la rencontre des habitants et habitantes qui se souviennent du temps des fraises et de ses fraiseuses ! Nous avons échangé sur les variétés de fraises plantées : la « souveraine », la « de gaulle ». Mais la « héricart » était la plus rustique et la meilleure. Pas d’eau et pas d’engrais, juste du soleil, de la fraise authentique !
Le ramassage des fraises qui était une activité saisonnière d’un mois, un mois et demi selon les années, nécessitait de la main d’œuvre, des « fraiseuses » qui venaient des village environnants, Concots, Bach, Varaire, Belmont Sainte Foi, Puylaroque, mais aussi de  Decazeville, souvent des femme de réfugiés espagnols ou femmes de mineurs et certaines venaient de Maurs,  du Cantal. Il y avait aussi quelques fraiseurs.
Chaque jour, les fraises soigneusement cueillies, étaient emballées et étiquetées pour identifier les propriétés. L’expédition se faisait par le train depuis Conduché /Tour de Faure en direction des Halles de Paris !

APPEL A TEMOIGNAGES
Si l’évocation de ces petits rappels du « temps des fraises » à Saint Cirq Lapopie suscitent pour vous, vos proches, vos amis, des souvenirs, des anecdotes
Si vous retrouvez dans vos albums de famille des photos, des cartes postales
Si vous avez conservé des objets et documents de ces moments, nous serions très heureux que vous acceptiez de les partager avec nous, membres de  l’association des amis de Saint Cirq Lapopie.
Merci de nous faire part de vos témoignages :
1° par courrier à l’adresse ci-après : Association les amis de Saint-Cirq-Lapopie / mairie / 46330 Saint Cirq Lapopie
2° par mail à : amis-de-saint-cirq@mailo.com
Grâce à votre témoignage,  notre souhait serait d’organiser une rencontre avec les intéressés après toutes ces années pour replanter ensemble des fraises à Saint Cirq Lapopie ! Merci.

Les Archives départementales vont doubler leur capacité de stockage

Pour permettre l’extension des Archives départementales du Lot, de gros travaux sont entamés en ce mois de mars 2023 dans l’aile droite de la Maison diocésaine des Œuvres à Cahors,  juste en face de l’actuel bâtiment des Archives.

Ce bâtiment ayant de très grandes hauteurs sous plafonds et des planchers en bois ne pouvant supporter le poids des archives (1,5 tonne au mètre carré !), l’intérieur du bâtiment est en cours de déconstruction pour créer une nouvelle structure en béton et de nouveaux étages (avec au passage, la création d’un niveau supplémentaire).

A l’occasion de la pose symbolique de la première pierre de ce chantier d’envergure, Serge Rigal, président du Département a rappelé qu’il était important de favoriser l’accès à la connaissance de tous les Lotois. Cela implique notamment de rendre plus accessibles les richesses de nos archives départementales. Leurs missions d’analyse des documents qui y sont versés, de conservation, mais aussi de médiation sont absolument fondamentales. Tous les Lotois ne le savent pas mais elles n’ont pas uniquement vocation à être consultées par des spécialistes. Elles sont fréquemment utilisées par tout un chacun, que ce soit dans le cadre de procédures juridiques ou encore pour des recherches personnelles, généalogiques par exemple. Elles contiennent des ressources inimaginables. »

Les 11 km de rayonnages actuels des Archives départementales sont arrivés à saturation. Le bâtiment actuel, ancien couvent des Capucins, situé dans la rue des Cadourques qui conserve la mémoire du Lot à travers des millions de documents remontant jusqu’au Moyen Age, peine à accueillir de nouveaux fonds.

Le Département a donc prévu d’investir 9,2 millions d’euros (avec des aides de l’Etat notamment dans le cadre de France Relance à hauteur de près de 1,9 million d’euros) pour quasiment doubler les capacités des Archives départementales.

Le projet d’extension a pour but d’augmenter le volume de conservation des archives avec 9 km de rayonnage supplémentaires. Les 2 000 m² abriteront aussi des locaux pour traiter les archives et un espace d’accueil pour des activités culturelles et pédagogiques.

Un parvis urbain signalant le franchissement de la rue des Cadourques fera le lien entre les deux bâtiments des archives.

A l’intérieur, des murs en brique de terre crue

La mise en valeur de la Maison diocésaine des Œuvres participe à rendre le bâtiment plus facilement identifiable. Seule la tourelle construite sur la façade nord dans les années 1950 à 1970 sera démolie, ainsi que la passerelle en façade ouest.

Les façades seront rénovées dans le respect de l’existant. Seul le rez-de-chaussée de la façade ouest fera l’objet d’une modification, avec une large ouverture marquant l’entrée du public, agrémentée d’une sérigraphie d’un document choisi parmi la collection conservée.

Les trois étages de magasins seront isolés de l’extérieur par un vide avec une double peau ventilée. La peau intérieure en briques de terre crue sera visible à travers les fenêtres existantes, protégeant ainsi les archives de lumière du jour et permettant de réguler efficacement le climat intérieur. 50 000 briques de terre crue seront utilisées pour construire les magasins de conservation.

La brique de terre crue, matériau sain et écologique, abaisse le bilan carbone du bâtiment grâce à  de nombreux atouts :

  • nécessite peu d’énergie pour sa fabrication,
  • ne produit pas de déchets,
  • entièrement recyclable,
  • facilité de mise en œuvre,
  • tradition régionale
  • production déjà assurée par certaines briqueteries de la région, en circuit local

La brique de terre crue a une faible résistance thermique, mais une forte inertie, elle participe donc à la régulation thermique du bâtiment.

Le recours aux énergies renouvelables
Le projet intègre une réflexion bioclimatique, permettant d’optimiser le confort des usagers (thermique, visuel, acoustique), de limiter les consommations en énergie, de concevoir un bâtiment respectueux de l’environnement et de proposer une insertion cohérente du bâtiment dans son contexte local.

Le bâtiment sera approvisionné par :

  • une pompe à chaleur alimentée par géothermie sur sondes (9 puits de 200m de profondeur)
  • l’intégration de panneaux photovoltaïques au-dessus du local technique et en ombrières.
  • une double peau permettant de limiter les échanges thermiques des magasins de conservation.

Les bâtiments d’archives et le maintien en température des magasins de conservation sont fortement énergivores. Ainsi, divers procédés ont été intégrés de manière à limiter les consommations :

  • enveloppe thermique performante,
  • prise en compte des contraintes hygrothermiques liées aux archives et à la conservation des documents avec la mise en place de terre crue,
  • maîtrise des infiltrations d’air…

Calendrier prévisionnel

  • Mars 2023 : démarrage du chantier pour une période de 17 mois
  • 2024 : réception des travaux
  • Déménagement après une période de séchage et de stabilisation des conditions de température et d’hygrométrie. Les collections devraient pouvoir être transférées de manière échelonnée en 2025.

Quercy net publie dans ses pages les lieux publics pour la consultation des archives (Services départementaux, services diocésains, communes, associations). Cliquez CE LIEN

(Sources Lot.fr / Illustration La Dépêche du midi)

Les archives départementales du Lot recrutent

Un poste d’archiviste est proposé : Cliquez ce lien pour + d’infos

Jean-Eugène Pujol, 1899-1986, peintre à Pradines

Présent de longue date dans les pages de la première version de notre site internet, nous profitons de la publication de l’ouvrage consacré à l’histoire de Saint-Cirq-Lapopie dont la couverture est illustrée par une oeuvre de Jean-Eugène Pujol pour redonner à cet artiste sa place dans notre nouvelle galerie des « quercynois célèbres ».

SOMMAIRE :
Biographie
L’artiste par Dominique, l’un de ses fils
Professeur de dessin
Quelques oeuvres
Expositions et musées

Biographie : Jean-Eugène Pujol est né le 4 mai 1899 à Carbonne, dans le Volvestre, d’une famille de propriétaire terrien, dont le père Fernand Pujol possède un talent de dessinateur. Très tôt, Eugène Pujol manifeste son désir d’être peintre. Sa première toile en 1911 représente la campagne toulousaine. Il rentre à l’école des Beaux-Arts en 1917.
Appelé sous les drapeaux en septembre 1918, il reste mobilisé trois ans à Toulouse et peut suivre presque normalement les cours de l’école.
Démobilisé en juin 1921, il part à l’école nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Fernand Sabatté et de Louis Roger, respectivement élèves de Gustave Moreau et de Jean-Paul Laurens, puis il s’inscrit à l’École du Louvre. A Paris, il découvre Gervais et Hélène Rivière.
En 1924, il obtient la médaille du portrait au Salon des artistes français et de 1925 à 1947, il est membre des Artistes méridionaux. Une fois diplômé, il part comme professeur de dessin à Fougères où il restera jusqu’en 1927, alors nommé à Cahors. Il s’y marie en 1929 avec une cadurcienne et revient très souvent dans le Lot, séduit par les paysages et la lumière.
En 1930, il repart à Paris comme professeur au lycée Rollin à Montmartre et habite rue Paul Féval, il rencontre un de ces compatriotes carbonnais, le sculpteur Abbal qui l’initie à la sculpture. Il s’y consacrera pendant plusieurs années, sans abandonner la peinture.
Nommé à Toulouse en 1940, il se fixe définitivement à Cahors où, à partir de 1941, il enseigne le dessin au lycée Gambetta et à l’École normale de jeunes filles. Il se partage entre les ateliers de sa maison du Cours Vaxis face au Lot et de Labéraudie, sur les coteaux.
Après la guerre, il entreprend très régulièrement des voyages en France et à l’étranger ; en 1946/1947 il se rend en Alsace où son beau-frère est en poste, en Espagne, l’été, avec ses jeunes enfants et en Corse, en solitaire. Il part en Algérie en 1947 et à Rome en 1949/1950 avec sa fille aînée, Marie-Thérèse, d’où il revient très marqué par les «Chambres» de Raphaël.
De 1972 à 1981, il voyage très régulièrement à Venise qu’il avait jusqu’à cette époque dédaignée, par crainte d’affronter une ville trop médiatisée. C’est une grande période de créativité chez cet artiste qui peint plusieurs centaines de toiles de la Sérénissime.
En 1979, il va à Londres avec ses enfants.
Le peintre s’éteint en 1986.

L’artiste par Dominique, l’un de ses fils :
Écrire un texte à propos de mon père, c’est bien difficile. Tant de souvenirs viennent à mon esprit des temps heureux où nous vivions tous ensemble.
Vous comprendrez que je ne parle pas de son oeuvre, car il y a pas plus mauvais expert que celui qui fait entrer ses sentiments personnels dans son jugement. Entre le fils d’un artiste, vivre sa jeunesse auprès de lui, partager les moments de création, les joies de partir avec lui dans la nature et peindre ou dessiner, laisse forcément quelque chose, une empreinte pour sa vie durant.
Les questions que je me posais lors de mon adolescence, sur ma vie, mon avenir, je les ai partagées avec lui et mon penchant pour la peinture ou le dessin n’est pas un hasard. Le climat familial, mon père que j’ai vu si souvent travailler, si heureux à Labéraudie, où nous passions tous les étés, en sont pour l’essentiel à l’origine.
A Labéraudie il peignait, faisait de la menuiserie et se passionnait pour l’architecture. Cette maison, il l’a pensée comme un artiste de la Renaissance. L’atelier qui ouvre sur le jardin par une large verrière, est au coeur de la maison, donnant une âme à cette vieille bâtisse. C’était là que tout se passait et se passe encore.
Lorsque j’ai voulu peindre à l’huile pour la première fois vers 9 ou 10 ans, il m’a installé une toile neuve sur un chevalet et m’a dit : « Vas-y ! ». J’ai fait son portrait… une tête triangulaire, un oeil de cyclope, c’était horrible, mais il m’a dit avec un sourire « C’est un vrai Picasso».
Il m’encourageait en bon professeur de dessin qu’il était et lorsqu’un jour je lui ai dit : « Je pourrais peut-être faire le professorat de dessin comme toi ? », il répondit « Il vaut mieux que tu sois architecte
– Mais cela n’a rien à voir avec la peinture !
– Tu crois que construire la maison des hommes, ce n’est pas beau ! »

J’ai beaucoup réfléchi et à 17 ans, je savais que je serai architecte.
Je ne suis pas le seul enfant de la famille, nous sommes quatre, trois filles et moi le dernier. La maison était toujours très animée, et souvent remplie de cris d’enfants, surtout quand nous jouions à Minuit sonnant, à nous faire peur dans la maison, toutes lumières éteintes. Quand cela dépassait certaines limites, mon père ouvrait le porte de son atelier et de sa voix courroucée, forte et grave, nous criait « Vous voulez que je vous aide » et cela nous arrachait des cris supplémentaires.
Il avait du caractère, mon père, et cela lui permettait de préserver son espace vital car ma mère si douce nous aimait tant que ses interventions manquaient de vigueur.
Mon père a peint pendant près de soixante-dix ans, et je n’ai partagé qu’une petite partie de sa vie d’artiste, mais quelles années si riches, si belles !
Notre souvenir est intact et il m’arrive, en franchissant le seuil de Labéraudie, d’être heureux de le retrouver devant son chevalet, mais seules ses toiles sont là, témoignant qu’un artiste ne meurt jamais.
Dominique

Professeur de dessin : Professeur de peinture et de dessin au Lycée Gambetta.
Né à Carbonne (Haute-Garonne) le 14 mai 1899, Eugène Pujol entre à l’école des Beaux-Arts de Toulouse en 1917, puis suit les cours de l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et de l’École du Louvre. Il est fortement influencé par les peintres paysagistes tels Corot, Courbet et Cézanne. Au Salon des artistes français de 1924, il obtient la médaille du portrait.
En 1929, il se marie avec une cadurcienne ; les paysages et la lumière du Lot vont l’amener à choisir un poste à Cahors où il se fixera, après avoir enseigné à Paris, Fougères et Toulouse. Il enseigne les Arts Appliqués au Lycée Gambetta, de 1941 à 1962 et à l’École Normale de jeunes filles. Durant toutes ces années, il a patiemment formé le regard, guidé le geste de nombreux élèves qui ont pourtant toujours ignoré, tant la simplicité et la discrétion de leur maître étaient grandes, que ce dernier s’adonnait quotidiennement à son activité de peintre dans l’atelier qu’il avait aménagé à Labéraudie, où il créait, remaniait sans cesse ses oeuvres jusqu’à leur totale plénitude.

L’artiste s’est plu à reproduire avec bonheur de paisibles scènes familiales, s’attachant à mettre en valeur le moindre détail. On lui doit également de merveilleux portraits qui mettent en scène des personnages connus ou inconnus.

Mais Eugène Pujol n’est pas seulement un peintre de l’humain. Son réalisme pictural transparaît avec bonheur sur quelques cinq cent toiles reproduisant la campagne quercynoise. L’Italie, et plus précisément Venise, l’ont fortement impressionné, lui inspirant des oeuvres particulières, où l’on ressent la fascination qu’a pu exercer l’ex-Sérénissime République sur l’artiste.

Quoique son caractère modeste ne lui ait pas fait rechercher la gloire, ses expositions furent toujours accueillies avec intérêt par les Toulousains. Ce n’est qu’à partir de 1992 que l’on a pu contempler quelques-unes de ses toiles à Cahors, dans la salle dite du  » Grenier du Chapitre « , rue Saint-James. Puis trois expositions eurent lieu, simultanément, afin de lui rendre hommage, du 14 septembre au 30 octobre 1994 : au Musée Henri-Martin de Cahors, au Musée André-Abbal de Carbonne et à l’École des Beaux-Arts de Toulouse. Aujourd’hui, ses toiles sont exposées aux Musées de Toulouse (Musée des Augustins), de Cahors, de Carbonne et de Montauban (1).

(1) Le Collège conserve également le témoignage de ses œuvres. Deux de ses toiles ornent les murs du bureau du Principal :  » Le port de Larroque-des-Arcs  » et  » Rocamadour « .

VILLES Sophie, La Mémoire Vive ou Cahors, histoire du Collège Gambetta et des ses grands hommes, pp. 208-209 – P.A.E. Collège Gambetta, Association de Sauvegarde du Lycée Gambetta, Cahors – Novembre 1998.

Quelques oeuvres

Ce dessin, probablement daté de 1975 et représentant le Christ, (nous a été adressé par Catherine Cervotti.

Sans prétendre afficher la totalité des oeuvres du peintre, voici une sélection – présentée en visuels de basse définition pour un affichage aisé – à partir du catalogue réalisé en 1994 pour les trois expositions consacrées à Jean-Eugène Pujol.
> Cahors, Musée Henri Martin, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Carbonne, Musée André Abbal, 14 septembre – 30 octobre 1994
> Toulouse, Palais des Arts, 28 novembre – 30 décembre 1994

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Expositions :
> Paris
Salon des Artistes Français (1926 à 1939) : sociétaire
Musée Galliera, exposition «Les provinces françaises»
Salon des Indépendants : sociétaire en 1928
École nationale des Beaux-Arts de Paris
> Toulouse
Galerie Chappe-Lautier
Salon des artistes méridionaux (de 1925 à 1942)
Salon des provinces françaises
> Cahors
> Albi
> Figeac

Musées :
Montauban, Cahors, Toulouse, Carbonne

Marcel Amont de passage à Cahors en 1965

L’annonce du décès de la vedette est l’occasion de publier ce visuel que l’on peut retrouver page 123 dans l’ouvrage publié chez édicausse en 2017. Serge Austry avait assuré la poursuite du travail de mise en page commencé par le regretté Claude Lufeaux (l’un des créateurs de Quercy net).
La vedette qui pose sur le terrain de Labéraudie en 1965, avion est entouré de deux enfants. A gauche sur la photo (prêtée par la famille Faydi) Christian Dalat et à droite Didier Faydi. L’avion de Marcel Amont est un Wassmer.

L’aérodrome de Cahors-Labéraudie 1931-1970, AUSTRUY Serge et LUFEAUX Claude, 2017, editions édicausse.

Sauvegarde de l’art français : votez pour la restauration d’une oeuvre lotoise

FAIRE CONNAÎTRE ET AIMER LES MERVEILLES DE NOS RÉGIONS

Toute l’action de la Sauvegarde de l’Art Français en faveur du patrimoine repose en premier lieu sur les aides bénévoles dont elle bénéficie, à travers toute la France. C’est celle de ses correspondants locaux, veilleurs qui alertent sur les menaces et s’efforcent d’y faire face. C’est celle, aussi, de tous ceux qui sont favorables à l’action de la Sauvegarde et de tous ceux qui lui font des dons : amis et mécènes. Ils sont représentés à son conseil d’administration.

VOTEZ POUR L’OEUVRE D’ART SELECTIONNEE DANS LE LOT
Du 12 septembre 2022 au 31 janvier 2023, Allianz France et la Fondation pour la Sauvegarde de l’Art Français vous ont proposé pour la seconde fois de participer à une chasse au trésor exceptionnelle, à travers tout le territoire : celle du Plus Grand Musée de France.

Les salariés et les Agents Généraux Allianz France, ainsi que le grand public, ont identifié plus de 130 œuvres ayant besoin d’une restauration.

Les objets, après vérification de leur éligibilité, ont été présentés à un jury, composé de représentants d’Allianz France et de la Sauvegarde de l’Art Français. Ce jury a présélectionné deux ou trois œuvres par région afin d’établir une liste d’œuvres finalistes. Ces dernières ont été choisies pour la rareté de leurs qualités artistiques et le niveau d’urgence de la restauration.

  • Ces listes régionales sont soumises au vote du public pendant trois semaines : du 1er mars au 21 mars (fin de vote dans la nuit du 21 au 22 mars, à minuit, heure métropolitaine).
  • Une œuvre par région sera retenue : 13 en métropole et 3 en Outremer*, soit seize objets au total.
  • Chaque restauration des œuvres gagnantes sera financée par la remise d’un prix de 8 000 € de la part d’Allianz France.

VOTEZ EN CLIQUANT CE LIEN

 

Un nouveau directeur pour le Parc Naturel Régional des Causses du Quercy

Nils Brunet (en arrière plan sur la photo)  n’est pas vraiment un « nouveau » pour avoir exercé la fonction de directeur adjoint durant 11 ans jusqu’en 2016. Il remplace Philippe Andlauer qui fait valoir ses droits à la retraite.
(Source et Illustration La Dépêche du Midi)

Opération « C’est mon patrimoine ! » : appel à projets

Chaque année des centaines d’acteurs se mobilisent en faveur des publics cibles pour leur faire découvrir la diversité des patrimoines, accompagnés d’une pratique artistique exigeante. Le ministère de la Culture soutient ces actions en allouant une subvention aux porteurs de projets dans le cadre de l’appel à projets « C’est mon patrimoine ! ».

Présentation du dispositif

Qu’est-ce que l’opération « C’est mon patrimoine ! » ?

Les patrimoines (architecture, musées, monuments, archéologie, patrimoine immatériel, paysages, archives, etc.) sont présents sur l’ensemble des territoires et s’inscrivent dans une proximité étroite avec les habitants.

Lancée en 2005 par le ministère de la Culture (« Les Portes du temps »), C’est mon patrimoine ! est une opération d’éducation artistique et culturelle proposant aux enfants, aux jeunes et à leurs familles de s’approprier par la pratique artistique les lieux patrimoniaux, leur histoire et leurs collections pendant les temps extrasolaires, ou périscolaires.

C’est mon patrimoine ! contribue à l’émancipation et l’épanouissement des jeunes par les arts et la culture, et repose sur les trois piliers de de l’éducation artistique et culturelle (EAC) :

  • la rencontre avec les artistes et les œuvres,
  • la connaissance des arts et du patrimoine
  • et la pratique artistique

Cette opération a vocation à s’inscrire dans l’ensemble des contractualisations territoriales visant le développement culturel.

Le dispositif « C’est mon patrimoine ! » est coordonné, au niveau national, par la délégation générale à la transmission, aux territoires et à la démocratie culturel (DG2TDC) du ministère de la Culture et l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

Les objectifs de la démarche

L’accès aux patrimoines occupe une place significative et structurante dans les parcours d’éducation artistique et culturelle à destination des enfants et adolescents et constitue l’un des leviers des politiques territorialisées de démocratisation culturelle.

L’opération « C’est mon patrimoine ! » s’appuie sur des artistes, des scientifiques, des professionnels de la culture, des métiers du patrimoine, de la médiation, de l’éducation et du lien social pour permettre aux jeunes et à leurs familles de s’approprier de façon originale les lieux patrimoniaux.

Organisée en partenariat avec l’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT), l’opération « C’est mon patrimoine ! » poursuit des objectifs communs de cohésion sociale, d’accès à l’offre culturelle des personnes qui en sont les plus éloignées et de participation à la vie culturelle.

L’opération « C’est mon patrimoine ! » vise à :

  • couvrir la diversité des territoires urbains, périphériques et ruraux
  • à toucher des publics diversifiés
  • prendre en compte la pluralité des patrimoines (monuments, musées, archives, sites archéologiques, architectures et mobiliers de proximité, patrimoines naturels, traditions et savoir-faire d’un territoire par exemple)
  • faire dialoguer la pluralité des patrimoines avec des propositions singulières et innovantes de pratiques artistiques et culturelles. Dans la perspective de l’Olympiade culturelle, C’est mon patrimoine s’ouvre également cette année aux propositions faisant dialoguer art sport et patrimoine

L’enjeu reste toutefois prioritairement la découverte et l’accès à des lieux patrimoniaux dont la fréquentation spontanée par les publics visés peut rencontrer des freins.

Elle tend aussi à développer de nouvelles temporalités :

  • possibilité de dérouler les activités sur tous les temps de vacances scolaires (pas uniquement sur la période estivale) ou jours isolés dans l’année (mercredis, samedis)
  • mise en avant des temps de restitution des projets, ouverts à tous les publics, par exemple en lien avec des opérations nationales telles que les Journées européennes du patrimoine, Journées nationales de l’Architecture, Journées européennes de l’archéologie , etc.

+ d’information et Circulaire à à télécharger en cliquant CE LIEN

Février, mars… avril : les derniers mois pour rendre visite au bouilleur ambulant

S’il est un métier en voie de disparition (une grosse dizaine d’artisans dans le Lot), c’est celui de bouilleur ambulant à ne pas confondre avec le bouilleur de cru (le propriétaire des arbres fruitiers qui porte sa récolte à distiller).

D’octobre à mars, les ateliers publics (lieux de stationnement de l’alambic) s’emplissent de senteurs, de chaleur et de bruits avec les mouvements autour de cette étrange machine, le plus souvent venue d’un autre âge !

À Arcambal, tout a commencé en 1840 dans la famille Jouclas. Aujourd’hui, c’est Didier, l’un des fils qui a repris le flambeau en 2012. Si les gestes sont restés les mêmes, transmis par les anciens, la disparition des exploitations agricoles a réduit considérablement la cadence. André-Elie Jouclas, père de notre exploitant sillonnait plus de 50 communes avec un attelage composé de 3 alambics.

Aujourd’hui, reste une seule machine, une «Laffite et fils» construite à Carcassonne en 1951, stationnée sur le même emplacement, de l’autre côté de la rivière sur le Causse de Vers durant la période autorisée et elle ne fonctionne que 3 jours par semaine. Exceptionnellement en 2023, la distillation se clôturera le 30 avril.

Il ne suffit pas d’avoir des tonnes de fruits (sauf les figues dont la distillation est interdite) pour obtenir cette belle eau-de-vie bien blanche. 100 à 150 kilos de fruits bien murs suffisent, entreposés dans un fut en plastique.

Marc de raisin mais surtout prunes, pommes, poires et même des cerises constituent le quotidien de la machine chauffée au bois qui peut assurer deux chauffes en simultanée dans chacune des marmites de 600 litres, les fruits étant noyés dans l’eau. La chaleur fait le reste et l’on obtient de quoi terminer quelques bons repas, conserver les fruits et même soigner des plaies !

Sont autorisés 20 litres à 50° ou 18 litres à 55°, la Loi de 2008 permet une détaxe de 50 % sur les 10 premiers litres d’alcool. Le coût de la prestation et des taxes se règlent au cul de la machine.

Vous avez jusqu’à fin avril pour vous rendre sur place, la visite et les commentaires sont gratuits et à volonté mais pas question de déguster, l’administration veille !

Pour contacter notre bouilleur 06 73 11 12 01.

Le Département recrute

La lecture des pages dédiées du site internet du Conseil départemental nous fait savoir que de nouveaux recrutements sont programmés notamment dans le domaine culturel : Agent d’accueil touristique, animateur patrimoine culturel… Les musées Lurçat, et Cuzals sont concernés.

Plus d’infos en cliquant CE LIEN

Le message d’un exilé

Bernard Rodriguez-Lacam, » quercynois-accro » comme il se définit,  nous adresse une photo très évocatrice du quotidien de son village Saint-Jean-Lespinasse.

Nous ne sommes pas encore dans la période des moissons mais qu’importe : Quercy net n’est-il pas un site de partages ?

Autres exilés, accro ou non, nous attendons vos photos !

Changement de présidence à L’association des collectionneurs lotois

Après 21 années « d’abnégation, de dévouement et de compétence » comme le souligne Claude Noirjean, le nouvel élu, Marc Roques restera à la disposition de l’équipe pour permettre une transition en douceur.

Mais les collectionneurs sont surtout de grands enfants qui doivent avoir à l’esprit de convaincre les jeunes générations –  animés de passions différentes – de poursuivre sous une forme qui reste à maintenir vivant et faire fructifier l’héritage de leurs aînés.

Vous êtes invités à les rencontrer lors du prochain salon du jouet le dimanche 19 février 2023 au foyer Valentré à Cahors. N’hésitez pas à vous faire connaitre ; le meilleur accueil vous sera réservé.

Bienvenu sur leur site internet en cliquant ce lien

 

L’ Association des moulins (AMBC) en manque de vent !

Si les ailes des moulins de Boisse et du Canton ne sont pas en cause, pas plus que le vent d’ailleurs, c’est la mécanique humaine qui est en berne avec la baisse du nombre de bénévoles, empêchant une bonne gestion  : accueil, visite, entretien…

Nous avons été nombreux à suivre les efforts déployés au fil des années pour relever ces géants réduits au silence après avoir transformé le grain des agriculteurs vers les pétrins des boulangeries. Les collectivités ont pourtant répondu favorablement et si l’argent est le nerf de la guerre,  c’est l’absence de troupes qui remet en question le fonctionnement normal de l’association, laquelle se met en sommeil en suspendant ses animations.

Un appel est lancé ; vous pouvez y répondre par mail : therese.resseguier@orange.fr ou par téléphone : 06 75 27 30 55

 

 

 

 

La lettre mensuelle d’AQUÍ L’ÒC – Février 2023

1- Amassada Generala de l’Associacion

L’Assemblée Générale d’AQUÍ L’ÒC se déroulera le samedi 11 février à 15h, à l’Espaci Occitan Carcinòl, 60 avenue Delbos à Saint-Céré (près de la salle polyvalente).

2- Concors d’escritura Pierre Brayac

Pour la troisième édition du concours d’écriture, les productions sont à renvoyer avant le samedi 18 février 2023. Renseignements à trouver sur le site : www.espacioccitancarcinol.com

3- Corses de lenga e talhièrs

Les prochains cours d’occitan et les ateliers auront lieu à l’Espaci Occitan Carcinòl à Saint-Céré :

– le mercredi 8 février de 14h à 15h30 : atelier de chants.

– le mercredi 8 février de 15h30 à 17h : cours pour confirmés.

– le mercredi 15 février de 16h à 17h30 : atelier de danses traditionnelles.

– le mercredi 15 février de 18h à 19h30 : cours pour débutants.

– le vendredi 17 février de 18h à 19h : Aper’Oc (atelier de discussion).

– le mercredi 22 février de 14h à 15h30 : atelier de chants.

– le mercredi 22 février de 15h30 à 17h : cours pour confirmés.

4- Animacion

– Dimanche 19 février, à 14h30, salle des fêtes de Gintrac : loto bilingue français/occitan avec de nombreux et jolis lots à gagner. Tombola, buvette et gâteaux sur place. Renseignements à trouver sur le site : www.espacioccitancarcinol.com

 

Contact : Associacion AQUÍ L’ÒC (siège social)

204, rue du général Ambert  46 400  Saint-Céré

Tel : 06 73 62 64 63

Courriel : asso.aquiloc@gmail.com

Site : www.espacioccitancarcinol.com

https://www.facebook.com/groups/aquiloc/?ref=br_tf&epa=SEARCH_BOX

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