Cet ouvrage propose une synthèse sur le Bronze ancien et moyen des Grands Causses (Aveyron, Lozère, Gard, Hérault) et des Causses du Quercy (Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne). Traitant successivement le Bronze ancien puis le Bronze moyen, l’auteur détaille l’aspect culturel et matériel des deux régions. Puis ces faciès sont replacés dans le cadre plus vaste de la moitié sud de la France, soulignant ainsi les relations interrégionales, en particulier avec le Languedoc et le Centre-Ouest.
Catégories Librairie : Patrimoine et Traditions
LA DEDICACE DE L ‘AUTEUR :
J ‘ai conçu et écrit ce livre comme ces « bancs d ‘amitié » que, dans sa propriété des Arques, Zadkine faisait édifier, pierre après pierre, à ses visiteurs. Livre de mémoire donc et livre de sympathie, à l ‘égard d ‘un territoire et des artistes et des écrivains qui y sont nés ou qui l ‘ont choisi. Pour autant il ne s ‘agit pas de célébrer une littérature régionale ou un art local, mais, en interrogeant des oeuvres et des vies, de mettre à jour la relation intime que des créateurs entretiennent avec ce qu ‘Yves Bonnefoy appelle superbement « l ‘arrière-pays « . Sur les chemins du Quercy et sur les routes du temps, j ‘invite le lecteur à rencontrer ceux qui, venus d ‘ailleurs, ont élu ce pays : Pierre Loti à Bretenoux, Pierre Benoît à Saint-Céré, André Breton à Saint-Cirq-la-Popie, Zadkine aux Arques, Lurçat à Saint-Laurent-les-Tours… Et ceux qui en sont les fils, du troubadour Uc de Saint-Circ au peintre Bissière, en passant par les poètes Marot, Salel, Magny et Maynard, Fénelon, enfant de la Dordogne, et Lefranc de Pompignan,qui méritait mieux que les sarcasmes de Voltaire !
Patrice Beghain
Recueil de répertoire de danses traditionnelles du Quercy. Un ouvrage à écouter qui rassemble des partitions de danses traditionnelles accompagnées d ‘un CD audio.
Une équipe pluridisciplinaire a conçu le projet de faire mieux connaître la faune, la flore , la Préhistoire, l ‘Histoire, les nombreux moulins de cette merveilleuse vallée, digne de figurer au patrimoine mondial de l ‘humanité.
Dès la plus haute antiquité, les hommes ont dressé des monuments aujourd ‘hui mystérieux: dolmens, menhirs, pierres levées. Ces divers mégalithes, témoins de l ‘activité spirituelle de civilisations disparues, ne sont pas érigés au hasard mais sur des sites énergiquement puissants.
Monique Mahenc vous propose, à travers différents itinéraires de promenades en Quercy lotois, de redécouvrir d ‘anciens sites vous permettant de déceler que les pierres ont des qualités bénéfiques sur les gens grâce aux énergies de « NotreDame « .
Laissez vous guider sur le sentier, par un « sixième sens » que tous vous possédez, car l ‘essentiel n ‘est pas de comprendre mais de ressentir.
L ‘architecture traditionnelle paysanne du Quercy est une des plus belles de toutes celles des régions de France. Elle est remarquable tant par son unité que par sa diversité et s ‘il n ‘y a pas réellement deux maisons identiques, toutes celles qui se réclament de la Tradition ont en commun un certain nombre d ‘éléments fondamentaux qui leur confèrent un charme et un caractère indéniables. Elle est remarquable aussi par le soin apporté à toute construction. De la plus modeste cabane perdue au milieu des champs, à la belle maison du « pagès « , en passant par les annexes de la ferme (granges, étables, hangars, pigeonniers…) ou les bâtiments isolés, on retrouve partout l ‘égale qualité de la pierre (partout belle et omniprésente) des techniques et du travail, dans l ‘ensemble de la réalisation. On a coutume de dire que dans ce pays, la plus simple maison du « brassier » se veut aussi coquette que celle du « pagès « . Enfin cette architecture a toujours privilégié entre plusieurs solutions la voie la plus simple, le détail le plus pratique, car c ‘est un des traits de génie des hommes de ce pays que d ‘avoir réussi à atteindre l ‘esthétique là où ils avaient voulu avant tout faire simple et pratique.
André Gaubert
Le safran a renoué en Quercy avec ses traditions d ‘avant la révolution.
L’ouvrage commence par une présentation, à la fois historique et géographique du Quercy et du Rouergue. La première partie décrit les progrès de l’enseignement dans les villes, à partir du XVIème siècle, avec la multiplication d’écoles et la constitution des collèges ou des séminaires. Dès ce moment-là, les petites écoles se répandent dans les campagnes. Même si cela ne fait pas l ‘unanimité, une inconstestable volonté des parents de faire instruire leurs enfants peut se constater dans les communautés rurales. De longs développements sont consacrés à l’étude de l’alphabétisation. Ils démontrent une réelle progression de celle-ci, au cours du XVIIIème siècle. Ils révèlent, en particulier, combien sont exagérés les jugements portés par l’historiographie traditionnelle sur l’analphabétisme des Quercinois et des Rouergats.
Les chapitres III et IV de la deuxième partie contiennent sans doute les apports les plus originaux de ce travail de recherches, en particulier, le chapitre intitulé : « Freins et retards de l’alphabétisation populaire « .
Il permet de comprendre pourquoi la route a été aussi longue sur les chemins du savoir…
En dépit de ces handicaps, on peut considérer qu ‘en moyenne un homme sur trois est alphabétisé. Ce niveau de culture qui n’atteint, certes pas, celui des populations situées au nord de la Loire, contribue à la francisation et au bilinguisme des populations. Ce bilinguisme semble concerner ceux qui savent écrire, et il encourage les notables locaux, auxquels appartiennent, désormais, les paysans aisés, à se faire les porte-parole d’une culture écrite auprès des gens du peuple. Capables de lire et d’écrire, ils jouent certainement les intermédiaires entre la culture du peuple et celle des élites et ils contribuent à diffuser à la veille de la Révolution, les nouvelles façons de penser et de croire à des changements nécessaires.
Six promenades à travers les rues de la vieille ville : tel est le moyen choisi par l ‘auteur pour décrire l ‘architecture et raconter l ‘histoire de 150 hôtels particuliers, monuments et édifices de Montauban. Le parcours de ces itinéraires dans les rues de la ville permet aux visiteurs « d ‘y respirer le parfum du passé « . Il offre aussi aux connaisseurs et aux amateurs de l ‘histoire régionale une véritable mine d ‘informations et une précieuse référence sur le patrimoine de cette grande et belle ville du Sud-Ouest de la France, fondée en 1114 par Alphonse Jourdain, comte de Toulouse. D ‘une plume pittoresque, alerte, empreinte d ‘un certain charme propre à sa génération, l ‘auteur nous invite à une excursion vivante au coeur du « Vieux Montauban « .
(…) Cette présentation du réseau routier de notre département ne doit pas nous faire perdre de vue que le Quercy s ‘étendait sur une partie du Tarn-et-Garonne jusqu ‘à Moissac et même au-delà de Montauban jusqu ‘au toulousain. On peut la considérer comme une esqisse sur la « longue durée « , expression savante qui fait sourire R. Fossier. Les trois derniers siècles ont malheureusement privilégiés en raison de l ‘importance accordée aux voies de communication et de la richesse de la documentation. (…)
(Jean Lartigaut, BSEL, 2e fasc. 1999, T. XX, avril-juin, p.153).
Rocamadour, célèbre pèlerinage du Môyen Age est une des premières destinations touristiques de Midi-Pyrénées. La beauté du site ne suffit pas à expliquer un tel succès. Comment une commune de 631 habitants acueille un million et demi de visiteurs par an ?
Les plus âgés racontent comment paysans et taverniers sont devenus agriculteurs et hôteliers. Les autres disent comment clergé et autorités civiles mettent en valeur ce patrimoine.
Partons à la rencontre de ceux qui animent ce lieu avec un dynamisme exceptionnel. Comment parviendront‑ils à maintenir l ‘équilibre et l ‘autonomie de leur cité ?
C ‘est la place d ‘une commune rurale qui est en jeu.
Devenons explorateurs d ‘un nouveau type en nous faufilant dans l ‘histoire singulière d ‘une cité médiévale devenue haut lieu culturel, spirituel ou touristique ?