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François Rossignol et Anne, professeurs de CEG

« 1969, François et Anne, réunis dans le même établissement, forment un couple pédagogique à tout choc. Méthodes nouvelles avec notamment
l¹introduction des mathématiques modernes, la rénovation du Français avec le règne de l¹oralité ! Avec la montée croissante des effectifs, les préfabriqués remplacent rapidement le bâti traditionnel. Une nouvelle
communauté vient de naître.

De nombreux évènements viendront la bouleverser. Quelques années plus tard, la vie de François Rossignol basculera à son tour.

Après le tome I François Rossignol, instituteur, le tome II François Rossignol, professeur, la trilogie « Un beau métier » se poursuit en ces
années de mouvements sociaux où les portes s¹ouvrent à n¹importe quel citoyen, où la parole se libère « .

IL ETAIT UNE FOIS LOUPCHAT… ET MARTEL EN QUERCY

Loupchat, un joli nom pour ce petit village caché dans ses champs et ses bois à quelques kilomètres de Martel, la « ville aux septs tours  » qui attire davantage les regards.

Discret, fier de son église romane modeste, mais harmonieuse, de ses bâtisses traditionnelles, souvent très belles, de ses vieux puits et de ses croix, que vous chercherez en vain sur une carte postale, il retrouve vie grâce à la plume de l ‘un de ses enfants, observateur et chroniqueur avisé.

Camille Carlux évoque bien sûr Martel, coeur de ce petit monde rural, ses fêtes, ses foires, son marché aux truffes. Mais il nous fait revivre la campagne, les gestes de tous les jours, ceux d ‘une existence souvent très rude mais remplie de joies simples, et conte, non sans malice, la vie de nos grands parents. N ‘hésitez pas à partir, avec lui, dans cette découverte.

Jean Claude Requier, maire et conseiller général, remarquera et saluera la présence des habitants de Loupchat, qui ont participé à la réalisation de l ‘ouvrage, en fournissant des informations, témoignages précis, documents et photos.

Jeannette Penaud Requier, présidente de l ‘association, remercia également tous ceux qui ont, par leurs informations, confirmé les notes extraordinaires de Camille Carlux, agriculteur, et qui a raconté sa vie sur des cahiers d ‘écoliers, avec « une précision étonnante ». Un salut particulier était adressé aux « vieilles » familles de Loupchat (dix-neuf familles, quarante personnes) qui ont largement participé à l ‘élaboration de ce livre, en vente à la maison de la presse et à l ‘office de tourisme.

LE BOUSCASSIÉ

Guillaume est un enfant trouvé par des vendangeurs sous une souche de vigne… Après une enfance misérable, rejeté et ignoré par les hommes, adopté par les animaux de ferme, il essaie de survivre. Un jour, il rencontre des bûcherons, qui l ‘initient au métier. Sa vie bascule, il découvre ses semblables et bientôt l ‘amour. C ‘est le Bouscassiè à la sensualité troublante…

Originaire du Quercy, Léon Cladel (1835-1892) monte à Paris où il écrit son premier roman.

L ‘ESSENCE DES MAUX

Au travers de cette fiction, l ‘auteure réussit de façon très émouvante à entrer au coeur des secrets.
Dès les premières lignes, l ‘héroïne de ce récit fascine. Partez à sa rencontre, partagez ses émotions, fusionnez avec elle. Vous ne la quitterez plus. Le mystère vous happera jusqu ‘à la dernière ligne.
Au fil des mots, se dévoilent ses fêlures. Qui est-elle ? Qui est-elle vraiment ? Elle doit creuser, fouiller dans ses souvenirs, décrypter
son passé pour parvenir à trouver l ‘essence de ses maux et se découvrir au-delà des non-dits. Cette introspection bouleversante est une
rencontre. Un partage.
Ce roman est aussi un formidable message d ‘espoir et un témoignage d ‘amour et d ‘amitié.
Ce texte, qui s ‘appuie sur de nombreuses lectures, conférences et séminaires et sur l ‘expérience personnelle de l ‘auteure réussit à transmettre de façon très intime le parcours de son héroïne, de l ‘ombre à la lumière. Un bel exemple de reconstruction.

L ‘auteure : Enseignante à Cahors dans le Lot, Corinne Dollon, après son premier
roman  » Parfum d ‘âmes  » réussit encore à nous toucher par sa plume sensible et vraie.
Elle entre dans la peau de ses personnages et donne vie à des êtres poignants. Attachée
à la psychologie et au développement personnel, elle cherche, par la fiction à mener ses lecteurs
vers plus de lumière et de vérité.

Le jour qui s’enfuit

Il existe une façon de dire les choses qui consiste, précisément, à ne pas les dire. C ‘est le parti pris dans ce récit évoquant le Quercy. A travers cette suite de chapitres, qui sont autant de portraits ou de situations, c ‘est en réalité un pays qui émerge au fil des pages, occupe progressivement l ‘espace, donne toute sa mesure et laisse deviner, en creux, la place qu ‘il a tenu dans la vie de l ‘auteur.

Mais, par delà le propos, ce Quercy ne devient-il pas aussi, selon la belle formule de Georges Borgaud, « un prétexte pour courtiser l ‘éternité  » ?

Née en 1950 à Montélimar, Catherine DIDON a publié chez Patrimoines et Médias :
Châteaux, manoirs et logis, le Lot, 1996 ; Belles demeures du Lot, 1997 ; Châteaux de Midi-Pyrénées (en collaboration avec Philippe Moitron), 1998 ; Puy-de-Dôme, manoir et châteaux, 2005 ; La Provence de demeures en châteaux (à paraitre).

QUERCY, CHRONIQUES IMPROBABLES

“Le Quercy abrita mon enfance comme les ports protègent les frêles embarcations d’un cauchemar, l ‘espace d’une nuit, quand la mer s’insurge et que le vent a des accès de colère…”
Ainsi débute une de ces chroniques aussi improbables que palpables, dont le Quercy se veut le théâtre flamboyant.
Les matins de brumes, l’odeur âcre des champs de maïs, les peupliers dressés au vent ou les eaux traîtresses de la rivière Lot… Soudain, l’enfance passée au milieu de cette terre féconde du Quercy ressurgit, comme une vieille photo sépia que l’on hésite à regarder tant l’érosion du temps abîme le souvenir.
Chroniques de l’enfance rêvée ou sublimée, rencontres improbables avec l’écrivain Colette, le peintre Henri Martin, de ce terroir enfoui dans la mémoire, Jean-Pierre Alaux nous conte tout un monde, tendre, singulier et faussement romanesque…

MEDECINE ET GEOGRAPHIE dans la première moitié du 19ème siècle

Auguste Lagasquie (1804-1876), Docteur en médecine, participe en 1828-1830 à une mission médicale en Égypte et en Syrie. Décidée par Charles X, cette opération avait pour but de rechercher les origines de la peste. De retour à Paris, Auguste assiste à la Révolution de 1830, puis dirige l ‘École de Médecine, place de l ‘Estrapade à Paris. Cependant, il consacre une large par¬tie de son temps (entre 1840 et 1851) à servir de mentor à des jeunes gens de la haute société dans de longs voyages. Il visite ainsi toute une partie de l ‘Europe (Suisse — Allemagne — Autriche – Italie — Grèce — Espagne — Portugal ), mais aussi la Turquie et une partie du Maghreb (Algérie — Tunisie). Il nous a laissé les mémoires de ses voyages. Grâce à sa formation médicale (nourrie des principes naturalistes d ‘Hippocrate), mais aussi à une grande curiosité, son récit va bien au-delà d ‘une simple description des lieux visités, pour tenter d ‘en comprendre l ‘organisation spatiale. En ce sens, il fait oeuvre de Géographe dans la plénitude du terme.

BLUES 46 – TOME 1

Sur les routes du sud-ouest de la France, Guéric “promène” sa DS coupée dans laquelle il transporte des livres anciens en écoutant du jazz. Guéric vit de ce petit commerce qui peut rapporter gros surtout lorsqu’il déniche une édition rare recherchée des collectionneurs.

Une vie presque de bohême qui lui convient tout à fait : pas de patron, pas de comptes à rendre. Un jour, dans le Lot, il est à deux doigts d’écraser un jeune garçon qui fait du stop. C’est l’automne, il pleut, et Guéric accepte finalement de conduire son passager – Alain, au caractère effronté – chez “sa tante”, malgré la présence d’un animal encombrant – un furet – qui suit son jeune maître.

Arrivé sur place, Guéric se croit enfin tranquille, avant de découvrir que la maison est occupée par deux tueurs que l’on croirait tout droit échappés des Tontons flingueurs !

Et c’est au môme qu’ils en veulent : obligés de fuir, Guéric et son compagnon d’infortune prennent la route en catastrophe et apprennent à mieux se connaître. Mais quel secret cache Alain ?..

NE TIREZ PAS SUR LE CAVISTE

Avant de devenir le caviste le plus réputé du 17ème arrondissement, Arthur Solacroup a eu un parcours pour le moins chaotique. Engagé pour d ‘obscures raisons dans la Légion à l ‘âge de 17 ans, il finit par renoncer au soleil de Djibouti pour celui de Marseille où il devient portier d ‘une boîte de nuit échangiste. C ‘est là qu ‘il rencontre Julia, une fille de vigneron de Rasteau. Entre autres enseignements dispensés par cette femme pas toujours vertueuse, il y a la découverte des vins de la vallée du Rhône. De Condrieu aux Costières de Nîmes, il se fait le palais comme d ‘autres font leurs gammes. Quand le notaire se rappelle à lui, c ‘est pour lui annoncer que sa tante l ‘a couché sur son testament. Elle lui lègue sa boutique de modiste, rue Pierre Demours à Paris, ainsi qu ‘un petit pécule. C ‘est l ‘occasion ou jamais pour Arthur de faire commerce de son récent savoir. Il s ‘improvise caviste et ouvre son Chai de la Vigne-Rhône.
Il faudra attendre dix ans avant que Benjamin Cooker ne croise Solacroup sur son chemin. Les deux hommes se lient d ‘amitié. Rien ne devait les réunir sinon quelques bouteilles dégotées sur la rive gauche du Rhône qui vaudront au caviste une place d ‘honneur dans le fameux Guide Cooker. Le jour où le plus grand œnologue de France est invité à parrainer la Cuvée de Bretonneau, le second vignoble de Paris après Montmartre, Arthur Solacroup est victime d ‘une tentative d ‘assassinat.
Qui peut bien en vouloir à cet homme qui a gagné à la force du goulot sa respectabilité dans le monde du vin ? De Châteauneuf-du-Pape aux vignes perchées de l ‘Hermitage en passant par les vins de la Côte-Rôtie et de Saint-Joseph, l ‘enquête s ‘annonce aussi vineuse que sinueuse…

TOM

Le romancier Paul Pavlowitch signe avec son nouveau livre la biographie d’un personnage de fiction : celle du héros créé par Patricia Highsmith, Thomas Phelps Ripley, né en 1956 dans le livre « le talentueux M. Ripley », et « mort » en 1991 après cinq romans. Déjà adaptée au cinéma (« Plein soleil » de René Clément ), l’histoire de cet aventurier, imposteur et criminel, qui inventa sa vie en empruntant celle des autres fascine Paul Pavlowitch, lotois d’adoption et neveu de Romain Gary. Peut-être parce que lui aussi usurpa une identité : celle d’Émile Ajar, prix Goncourt 1975 pour « la vie devant soi », auteur fictif de romans en réalité écrits par son oncle.

CHASSEUR D ‘OR NOIR

Au milieu des années cinquante, Guy Delher, né à Cremps en 1936 débute une formidable odysée pétrolière dans le Sahara. Il devient « traqueur d ‘or noir « . L ‘auteur nous livre un ouvrage qui oscille entre l ‘autobiographie et le carnet d ‘aventres. C ‘est l ‘approche du monde de la recherche pétrolière dans son âge d ‘or qui fut débuté dans les années soixante. De l ‘Algérie à l ‘Iran en passant par le Maroc, les émirats ou l ‘Amérique du Sud. Ne se perdant pas dans une description trop technique, le géologue qu ‘est Guy Delher nous invite à l ‘accompagner dans ses souvenirs. Pas de passéisme dans le récit, au contraire une certaine modernité dans la prestation et le style.
Il raconte ses souvenirs de chasseur d ‘or noir dans ce carnet de voyage illustré de 250 photos, à la fois livre d ‘aventures et de mésaventures.

CLARISSE

Quand après quatre années de guerre (14-18) François Bès rentre enfin chez lui, il n’a qu’une idée en tête : le bonheur pour sa famille et un peu d’apaisement pour lui-même. Son fils, il le sait, sera paysan, comme lui. Pour sa fille Clarisse, sa « petite princesse », en revanche, il a forgé mille rêves et refuse, comme le veut sa mère, qu’elle devienne une cadette.
Devenue institutrice, Clarisse combat à son tour pour introduire tous les progrès dans les campagnes encore attardées de Ladignac, et se heurte à l’esprit étroit des gens. Elle trace ainsi obstinément son chemin de jeune femme portée par l’amour de son métier et sa générosité. Puis s’ouvre pour elle une grande aventure : celle de l’arrivée de l’électricité au village et dans les fermes. D’abord décriée, on l’appellera bientôt « la maîtresse de la lumière ».
Elle s’éblouit aussi de son amour pour Philippe, jeune et brillant ingénieur qui a dirigé la construction du barrage et des lignes. Puis l’histoire se répète, une autre guerre déchire la France et surtout les consciences. Clarisse n’hésite pas, malgré tous les dangers : enseignant sur la ligne de démarcation, elle se fait passeuse d’enfants pourchassés, choisissant le camp de l’honneur et d’un héroïsme tranquille…

BATAILLES EN MARGERIDE

1943-1944, en Auvergne. Secrétaire en chef d’une petite sous-préfecture, Adrien Jaubert conjugue ses fonctions avec une mission relevant d’un choix : la Résistance. Martha Silbermann, nom de code Hélène, est envoyée en mission dans le Cantal par l’Etat-major interallié, pour organiser des parachutages et assurer des liaisons entre les différents réseaux et les groupes de partisans qui attendent dans la montagne le signal du dernier combat.
Emportés dans la tourmente de l’histoire, Adrien et Martha vont partager le rude pain des maquis et une passion ardente au cœur des forêts de la Margeride, sur le mont Mouchet, jadis domaine des loups, devenu, à l’instar du Vercors, un lieu culte pour la grande messe de la liberté.

L ‘IMPASSE D ‘EYRIAC

Marianne et son compagnon Charles quittent la vie stressante de Paris pour s ‘installer à Eyriac, petit village du causse situé aux confins du Lot et de la Corrèze. En dehors du temps, la vie s ‘y écoule paisiblement semble-t-il, quoiqu ‘un peu perturbée par les commérages et autres querelles de village. Paradoxalement, le bourg se meurt, sous le regard passif d ‘un maire égocentrique et sans scrupules (…) les commercent tombent en même temps que sonne le retraite de leurs propriétaires. L ‘arrivée du couple aura son importance, mais laquelle ?
Paul Pessonnerie est né à Alassac en Corrèze et vit actuellement dans le Lot où il travaille en tant que cadre technique chez un industriel de l ‘agroalimentaire du nord du département.

LA NUIT DE L ‘IDENTIQUE

La Nuit de l ‘identique est un roman à intrigue policière entièrement rédigé en alexandrins.
Vive, très rythmée, privilégiant l ‘humour et les personnages hauts en couleur, cette oeuvre porte un regard neuf sur la poésie versifiée et nous réconcilie avec le genre.
Un polar en alexandrins ?
L ‘idée première est de donner à lire un texte original, savoureux et drôle. Le langage est simple, les vers ne font pas obstacle à la lecture.
Quand ? Où ?
Le roman se déroule de nos jours, dans le Sud-Ouest de la France, principalement à Figeac. Dans cette cité médiévale admirablement préservée est né Jean-François Champollion, l ‘éminent égyptologue. C ‘est en étudiant la fameuse pierre de Rosette qu ‘il déchiffra les hiéroglyphes. Une reproduction de cette pierre figure au centre de la place des Écritures de Figeac, près de sa maison natale.
L ‘intrigue…
Sophie, détective privé à Monaco et ancienne chanteuse de jazz, part quelques jours en vacances à Figeac, chez son ancien pianiste. Elle est accompagnée par Albert, un garde du corps qui ne manque pas d ‘humour ; le lecteur découvre assez vite qu ‘il s ‘agit en fait d ‘un perroquet.
Dès le premier soir, les vacances s ‘annoncent sous de sinistres augures : Sophie découvre un hommegrenouille allongé sur la pierre de Rosette, mort…

Comme le veut la loi du genre, l ‘intrigue prévoit…
– une POURSUITE EFFRÉNÉE dans une zone industrielle sordide ;
– L ‘ÉVANOUISSEMENT DE L ‘HÉROÏNE à la suite de l ‘absorption d ‘une boisson suspecte ;
– une scène d ‘ESPIONNAGE, un soir, dans une entreprise (avec ouverture de coffre-fort) ;
– quelques scènes hautement SENSUELLES ;
– l ‘apparition récurrente d ‘UN TYPE ANTIPATHIQUE et manifestement dangereux ;
– la naissance de soupçons entre l ‘héroïne et une personne qui l ‘accompagne dans l ‘enquête ;
– l ‘intervention d ‘une « main invisible » ;
– l ‘utilisation de quelques GADGETS ÉLECTRONIQUES ;
– la SÉQUESTRATION d ‘un des membres de l ‘équipe (Albert en l ‘occurrence)…

Enfin, La Nuit de l ‘identique doit également beaucoup à l ‘univers du JAZZ et du RUGBY.

Le début du livre…

Infinités cosmiques et cacahouètes salées
(Ce n ‘est pas parce qu ‘on regarde les étoiles qu ‘on doit avoir le ventre vide)

Vendredi 18 mai, entre Toulouse et Nîmes.
Philosophe aguerri, penseur de l ‘univers,
Albert nous initie aux pensées qui l ‘animent
Et exerce en passant ses glandes salivaires.

C ‘était au mois de mai sur les routes du sud.
Toit ouvert, tête au vent, nous fendions la nuit sombre.
Je scrutais les étoiles, en devinais le nombre,
Et Sophie conduisait comme à son habitude.

Ignorant le panneau  » Vignobles de l ‘Hérault  »
Mon regard se perdait dans la voûte sans lune.
Je me voyais volant de Prague à Pampelune,
Menant une équipée dont j ‘étais le héros.

Mais l ‘obscure clarté qui descendait des astres
Ramena mes pensées vers ce point essentiel :
Avons-nous des cousins quelque part dans le ciel ?
 » Albert, nous approchons ! Sortie 9 : Béziers Castres !  »

[…]

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