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NOMS DE LIEUX DU QUERCY ET DES COMMUNES DU LOT

Qui d ‘autre, en Quercy, que Gaston Bazalgues pouvait offrir meilleure analyse des noms de lieux, mots usuels lotois et étymologie de l ‘ensemble des communes du département.

Né à Couzou, au coeur du Causse de Gramat, ce fils d ‘agriculteur modeste hérite d ‘une ténacité exemplaire qui le conduira sans difficultés, à un cursus universitaire exceptionnel.

Édition : L ‘Hydre éditions, Tournepique, 24250 Castelnaud la Chapelle, 128 pages, 2002. ISBN : 2910540162    Auteur Gaston Bazalgues

SEPT SOLITUDES

Un personnage est au coeur de chacun des sept récits qui composent cet ouvrage. Sept solitudes obstinées à faire vivre leur trésor, cette conscience immédiate ou nostalgique d ‘un lieu. En évidence ou filigrane, le Quercy, Figeac, Cahors, les causses de pierre ou de craie, de chênes et de poussière, les villages et le Temps, qui hésite entre l ‘instant et l ‘éternel présent.

LE FILS DU CURÉ

L ‘auteur nous conte l ‘histoire de ce petit garçon qu ‘il fût, pendant toute une année d ‘occupation, de 1943 à 1944. Un petit garçon séparé de ses parents par les nécessités de cette pénible période et qui se retrouve soumis à une rigide éducation. Il en souffre beaucoup mais en retire aussi, parfois, des bénéfices. A Saint-Laurent-Lolmie, le village du Lot où il a été recueilli, il va apprendre la nature, les saisons, les animaux, les plantes. Il découvre la vie paysanne et n ‘initie à une langue, l ‘occitan qui fera désormais partie se sa culture. Sa curiosité lui fait tirer avantage de tout, et surtout des ses lectures qu ‘il conduit de façon désordonnée mais finalement profitable. Il va connaître aussi ses premiers émois amoureux. Enfin, à travers ses diverses expériences, il se prépare à entrer dans le monde compliqué des adultes.

VIVRE D ‘AMOUR ET LIBID ‘EAU FRAÎCHE – Chansèmes

 » Quelques chansons à lire, ou poèmes à chanter. Pas besoin d ‘une lyre pour les accompagner, car ces vers ont le pied qui invite à la danse, musique à inventer chacun à sa cadence.
Quelques poèmes et ritournelles, aux mots fripons, couleur dentelle. Quelques refrains sans complaisance d ‘un baladin en dissidence « .
Daniel Pasquier.

VICTOR

L ‘histoire de Victor commence avec le siècle. Jeune paysan, la patrie va lui apprendre le prix de la vie, en le précipitant dans l ‘immense tuerie de la Grande Guerre. Blessé, renvoyé au front, Victor réchappe au carnage. Il survivra. Grâce à la vigueur, au caractère de ce pays qui l ‘a vu naître et grandir : le causse du Quercy, peuple nourri du seul labeur de la terre, Victor va traverser le siècle. Il reconstruit sa vie en ville, se pose à Paris, mais …. A travers Victor, c ‘est l ‘autobiographie d ‘une génération, d ‘une classe sociale, d ‘une région et finalement d ‘un pays qui s ‘écrit ici avec une authenticité et une force saisissantes.

LA CHAIR DE LA SALAMANDRE

Bertand baissa les yeux, mal à l ‘aise. Il ne croyait pas à grand-chose en dehors de Dieu, de l ‘or et des hurlements de sa femme. Il préssentait pourtant que cette histoire de vent meurtrier cachait une étrange menace qui n ‘avait rien à voir avec une quelconque superstition. Celui qui avait lancé la rumeur ne l ‘avait pas fait en vain? « Le vent a tué », marmonna Salvaire, le visage buté… Le vieillard le regarda. Pour la première fois, il décida de préter attention à ce bruit qui courait depuis deux journées. Pris d ‘un brusque soupçon, il résolut de chercher un peu. A dire vrai, il savait même par où commencer.
En reprenant son rabot, l ‘autre répéta :
« Le vent a tué, oui…
– Sans doute, Salvaire », dit alors Bertrand d ‘une voix sourde… « Mais qui est le vent ? ».

LA TERRE ET LE MOULIN

En ce pays de Quercy que Georges Coulonges connaît si bien, Marie-Paule Nadal vient de perdre son père. La voici condamnée à défendre son maigre héritage : une ferme branlante, quelques hectares d’un sol aride où les durs travaux sont payés d’une pauvreté permanente. Elle est courageuse, Marie-Paule. L’ingratitude de la terre ne la rebute pas. Elle est belle aussi. Belle à marier. Et voilà qu’elle rencontre Pierre. Il l’aime. Elle l’aime. Dès lors, pourquoi refuse-t-elle ce garçon aux bras solides dont la propriété s’étend dans la vallée aux riches vignobles ? Georges Coulonges nous offre ici un roman qui sent les genêts et les genièvres sur le causse, le foin dans les champs, le tabac dans le séchoir… Un merveilleux roman de la terre. Un merveilleux roman d’amour.

TRÉSORS D ‘ENFANCE

Christian Signol n ‘a jamais vraiment quitté le terroir de son enfance, même si, à onze ans, il dut entrer au lycée en ville.
Il retrouve ici les chemins qui mènent au village de cette enfance, dans le Quercy, au pied des causses de Martel et de Gramat.
Il ressuscite les figures familiales et familières, les saisons et les jours, les jeux et les apprentissages, les moissons et les fenaisons – toute la vie d ‘une campagne française avant les bouleversements des « trente glorieuses  » …

UN AUTRE MONDE

Letto, petit immigré italien, imprégné «d ‘anarchie pacifiste», découvre son nouveau pays la France. Confronté à ses contradictions, aux injustices de la vie, attiré par sa passion pour l ‘aviation, tiraillé entre amitiés, amours et «idéologies» ; il se ressource dans la campagne quercinoise et l ‘aventure humanitaire.
La première caractéristique de l ‘Auberge du Dragon : «ça gueule fort !». Un brouhaha continuel accompagné par les gestes amples des participants. Quant aux idées échangées, elles suivent les inspirations de l ‘un ou l ‘autre. Elles fluctuent en fonction du nombre de verres de vin descendus. Bien que les interrogations paraissent bizarres, elles suscitent des controverses acharnées. La vie est-elle un événement fondamental ? A-t-elle un sens, ou est-elle un fait dérisoire ? En observant l ‘histoire des hommes il est légitime de se poser la question, avec beaucoup d ‘autres encore. (…)

Saint-Cirq Lapopie. Lecture d’un site

Saint-Cirq Lapopie, tant de fois côtoyé, aperçu, visité, reste à redécouvrir. C’est ce que Gilles Lades propose ici, à l ‘invitation des Amis de Saint Cirq Lapopie.

Ce site, en effet, par ses harmonies et ses contrastes, sa lumière, ses belvédères, favorise la contemplation et appelle au dialogue entre (histoire riche, industrieuse, créative de Saint Cirq, et son actuelle sérénité, comme intemporelle.

Comment répondre à sa propre attente ? Par la marche, par le regard. Bâtir une vision de Saint Cirq faite d ‘histoire et d ‘imaginaire, car notre attachement aux lieux, s ‘il doit se nourrir de réalités tangibles, ne nous fait vivre que s ‘il répond à notre plus intime expérience.

André Breton : de la rencontre à la demeure

Si pour le peintre et photographe surréaliste Man Ray, Saint Cirq Lapopie représenta le « rêve de sa jeunesse mis en pierre tendre » et qu ‘en passant il y retrouva ses amis « dans le décor qu ‘il leur fallait », il en fut autrement pour André Breton qui choisit d ‘y habiter, dès 1951.

« Saint Cirq Lapopie a disposé sur moi du seul enchantement celui qui fixe à tout jamais. J’ai cessé de me désirer ailleurs. ».

C ‘est à partir de la belle dédicace d ‘André Breton, couchée sur le Livre d ‘Or du village que Jean Luc Axelrad nous propose sa réflexion sur ce qui a pu déterminer le choix de ce poète qui, pour beaucoup encore, représente l ‘homme de la ville.

Gilles Lades est né en 1949 à Figeac. II est professeur de Lettres dans le Lot. Auteur de nombreux ouvrages de poésie, il a également publié des récits : Dans le chemin de buis et Sept solitudes (Editions du Laquet).

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