Avant 1792, le clergé enregistrait les actes de baptême, mariage et sépulture.
La constitution des 3 et 14 septembre 1791 modifia les fondements de l’ancien régime.
Son article 7 déclare, notamment, que les naissances, mariages et décès de tous les habitants, sans distinction, seront constatés par des officiers publics. Réellement, c’est le décret des 20 et 25 septembre 1792 qui retire au clergé le soin de tenir les registres.
En vérité, le clergé n’a jamais cessé d’enregistrer les actes de baptême, mariage et sépulture. Seules la nature des actes et l’autorité qui en assure le collationnement et la conservation ont changé.
Les nouveaux registres de l’état civil commencèrent donc en 1793. Ils furent distribués dans les communes et certains directoires imprimèrent les textes des actes, ne laissant plus aux officiers publics que l’espace nécessaire à l’inscription des indications qui furent ainsi grandement limitées. Ces registres ont été utilisés jusqu’à la fin des années républicaines.
Outre l’état civil, les mairies conservent au sein de leurs archives des documents pouvant apporter des renseignements sur la généalogie des familles.
Elles constituent en partie le fonds de base des Archives départementales. Comme ces dernières, elles ont leur propre mode de classement (utilisé dans les grandes communes).