Merci à Jean Claude BOYER, photographe animalier figeacois de nous faire partager ses clichés sur la faune du Quercy. aujourd’hui, il a choisi le faucon crécerelle.
Selon Oiseaux.net la référence du web ; le faucon crécerelle – Falco tinnunculus – fait partie des falconidés qui sont une famille de rapaces diurnes de taille petite à moyenne, comportant les caracaras et les faucons.
Falco vient du latin « falx » qui désigne la faux. Il fait référence aux ailes falciformes des faucons, longues, étroites et pointues. On les trouve dans tous les habitats, mais ce sont en moyenne plutôt des prédateurs agiles de milieux ouverts où ils capturent leurs proies grâce à un ongle postérieur développé. Certains d’entre eux sont utilisés pour la chasse au vol, activité qui porte le nom de fauconnerie.
On les trouve dans tous les habitats, mais ce sont en moyenne plutôt des prédateurs agiles de milieux ouverts où ils capturent leurs proies grâce à un ongle postérieur développé.
Certains d’entre eux sont utilisés pour la chasse au vol, activité qui porte le nom de fauconnerie.
Selon Jean Claude BOYER ; « il est très présent dans notre région, on peut l’apercevoir en vol stationnaire ou vol saint esprit au dessus des prairies à la recherche de proie. C’est un auxiliaire précieux pour les agriculteurs car il se nourrit essentiellement de petits rongeurs comme les musaraignes ou d’insectes comme les sauterelles.
Le mâle est plus petit que la femelle d’un tiers environ d’où son nom de tiercelé, on les différencie par la couleur de la queue, grise chez le mâle, uniforme au plumage chez la femelle . Ils sont très actifs au début de l’été car il faut nourrir le poussins affamés, jusqu’à 6 par couvaison, aussi ce sont d’incessants aller retour entre la zone de chasse et le nid. Si il n’y a pas eu de problème particulier, le nid sera réutilisé tous les ans par le même couple.
Tant que la femelle donne la béquée, le mâle ne peut rentrer dans le nid et attend patiemment sur un perchoir avec sa proie que la femelle vienne la récupérer, plus tard le mâle apportera ses proie au nid. Dés que les jeunes sont en mesure de voler tous quittent le nid pour les arbres alentours ou ils sont plus en sécurité. Les parents les nourriront encore quelques semaines avant le grand départ. Tous les ans, ce rituel recommence assurant la survie de l’espèce.
Vous pouvez retrouver les photos de Jean Claude BOYER sur sa page Facebook
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