Dans le cadre du Cycle paysanneries tropicales 2/3,
conférence organisée par l’UTPC au Centre Universitaire Maurice Faure, jeudi 14 novembre à 14 h 30

La caféiculture en Amérique latine n’est pas très ancienne puisque les premiers plans de café ne sont arrivés qu’au XVIII° siècle, avec une expansion réelle dans la deuxième moitié du XIX° siècle (un historique de cette expansion sera évoqué). A partir de cette époque, le café est alors devenu une des ressources fondamentales de très nombreux pays, la colonne vertébrale de leur économie. Culture pérenne, il a très rapidement modelé des terroirs très important et , avec le développement de fronts de colonisation très puissants, il permis la création de sociétés particulièrement dynamiques de paysans caféiculteurs : les régions caféières s’identifient fortement dans l’ensemble du monde latino-américain.

Cette société de caféiculteurs est essentiellement composée de petits producteurs. Le Brésil mis à part, la grande propriété (les haciendas) n’a cessé de reculer, au point de disparaître dans de nombreux pays. Ces petits producteurs manifestent un réel dynamisme, soutenu par la haute idée qu’ils se font de la qualité de leur produit. A beaucoup d’égards, on peut les comparer aux producteurs de vin des pays tempérés : ce sont des vignerons du tropique.

Intervenant : Jean-Christian Tulet : Jean Christian Tulet est un cadurcien d’origine. Son doctorat de troisième cycle a pour titre  » Cahors et l’espace lotois ». Il a été directeur de recherches au CNRS. L’essentiel de son travail a porté sur la dynamique des systèmes de production paysans du monde tropical, principalement ceux d’Amérique latine, avec une attention particulière sur les fronts pionniers, le maraîchage, les vignobles du cône sud-américain et surtout la caféiculture. Son retour sur ses terres d’origine lui donne l’occasion d’apprécier les mutations radicales du monde rural qui se sont produites dans notre région.

L’UPTC est partenaire de Quercy net